Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2023

Au Canada, la ville de Yellowknife évacue ses 20 000 habitants. L’une d’entre eux raconte la nuit « stressante » qu’elle a vécue pour fuir les flammes qui s’approchent.
Les climatosceptiques canadiens accusent les écologistes et les autorités d’avoir allumé les feux qui ravagent le pays. Des scientifiques tentent de contrer ce discours.

2022

Les pays rassemblés à la COP15 sur la biodiversité sont parvenus in extremis à un accord. Non-contraignant, il fixe tout de même des objectifs ambitieux pour les années à venir. « L’accord est adopté », déclare Huang Runqiu, le président chinois de la COP15, au bout d’une nuit de marathon diplomatique, lundi matin 19 décembre. À Montréal, les 196 parties à la Convention sur la diversité biologique — 195 États et l’Union européenne (UE) — ont adopté un « pacte de paix avec la nature ». Nommé « accord de (...)
À Montréal, des centaines de défenseurs de la planète ont défilé dimanche contre une COP15 qui n’avance pas assez vite selon eux. Ils veulent que cesse la destruction de la biodiversité.
Au Québec, une fonderie du géant Glencore ruine la santé de ses 650 employés et des habitants. Depuis cet été, les révélations s’accumulent sur l’ampleur de la pollution, à l’arsenic notamment. Les autorités locales savaient depuis 1979.