Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

La République islamique va étendre son parc de centrifugeuses, poursuivant son bras de fer avec l'AIEA après un nouveau rappel à l'ordre.
Ondanks de ruk naar rechts tijdens de Europese verkiezingen lijken de fundamenten van het Europees klimaatbeleid overeind te zullen blijven. De tijd van nieuwe, hoge doelstellingen is voorlopig wel voorbij. En het zal nog gaan spannen om enkele symbooldossiers zoals de natuurherstelwet en het verbod op benzinewagens.
Table ronde lors du Festival "Les Traversées du savoir", 1er et 2 juin 2024 - Avec : - Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, ancienne coprésidente du groupe 1 du GIEC, directrice de recherche au CEA, - Harry Bernas, physicien spécialiste du nucléaire, - Vincent Mignerot, essayiste. Animation du débat : Olivier Vilain, journaliste.
Y a-t-il un intérêt écologique à donner une personnalité juridique à la mer Méditerranée ? Oui, répond la doctorante Emma Lelong, qui la justifie par la relation qu’entretiennent les peuples côtiers à cette eau trop polluée. Octroyer une personnalité juridique à la mer Méditerranée pourrait-il aider à protéger ses écosystèmes ? C’est la question qui occupe la thèse d’Emma Lelong, doctorante de l’université de Bretagne Occidentale au sein du laboratoire Aménagement des usages des ressources et des espaces marins (...)
Ce blog a pour objectif de montrer l’impact de la finance sur la société et de montrer que des changements positifs du système financier sont à portée de main.
Les forêts se meurent, et avec elles leur potentiel de captation du CO2. L’objectif de neutralité carbone en 2050 pourrait même l’annuler, selon une récente étude. Les forêts françaises sont des alliées décisives dans la lutte contre le changement climatique grâce aux capacités de captation du CO2 par les arbres. Mais leur dégradation réduit gravement ce pouvoir de puits de carbone et pourrait même quasiment l’annuler d’ici 2050. C’est la conclusion d’une étude réalisée par l’Institut national de (...)
This essay takes up and extends an analysis of the ambitions of the energy transition presented during the conference entitled “L’erreur fondamentale de la transition”, held in Lausanne in December 2022, at the annual Switzerland ShiftersDay. The intervention questioned the conceptualization of energy transition, given possible inaccuracies, or errors in the categorization of reality. It is not certain that the energy contained in the wind, solar radiation, or atoms is equivalent to hydrocarbon energy for human societalneeds. Although all energies are theoretically convertible into one another, the assumption that any type of energy can always be replaced by another is likely to prove false. An energy transition based on the substitution of energies would then be inconceivable.
Voici la proposition électorale du jour. Découvrez la position des partis à ce sujet.
[Enquête 2/2] Les secteurs aérien et maritime usent de l’argument de l’hydrogène « vert » pour justifier leurs ambitions de croissance. Au risque d’une « cannibalisation » de l’électricité disponible. « D’ici 2030, tous nos avions et hélicoptères seront capables de voler avec 100 % de carburants durables », promet Airbus sur son site. L’avionneur européen annonce même la mise en service du premier avion commercial carburant à l’hydrogène dès 2035. Un volontarisme enthousiaste qui s’inscrit dans la droite ligne de (...)
Les chemtrails n’existent pas. Les traînées blanches laissées par le passage des avions ne répandent pas de produits chimiques mais participent, en revanche, à accentuer l’effet de serre du transport aérien. Depuis maintenant plusieurs décennies, la théorie des « chemtrails » revient régulièrement dans l’actualité, au gré de l’émergence de rumeurs virales répandues par divers médias ou réseaux sociaux. Ces derniers jours, une vidéo massivement partagée prétendait démontrer l’existence d’une commande à (...)
Maart 2024 was de warmste maart-maand sinds het begin van de metingen. Daarmee houdt de golf van maandrecords aan. Sinds juni vorig jaar was elke maand warmer dan ooit gemeten, goed voor intussen 10 maandrecords op rij.
Le Réseau de soutien à l'agriculture paysanne (Résap) et la Fédération unie de groupements d'éleveurs et d'agriculteurs (Fugea) ont manifesté ce jeudi matin devant les cabinets des ministres de l'Agriculture, Willy Borsus (MR), et de l'Environnement, de la Nature et de la Ruralité, Céline Tellier (Ecolo), à Namur. La délégation s'est mobilisée pour obtenir le refus d'un projet d'agrivoltaïsme, une technique qui associe l'exploitation agricole et la production d'électricité photovoltaïque, à Aiseau-Presles, dans la province de Hainaut.
C’est un cercle vicieux : renforcées par le changement climatique, les catastrophes naturelles s’imbriquent les unes aux autres. Elles risquent d’être plus fréquentes dans les prochaines décennies, surtout autour de la Méditerranée.
TotalEnergies va installer un deuxième parc de batteries en Belgique, à Feluy. L'entreprise l'a annoncé ce mercredi lors...
Porte-parole du mouvement de désobéissance civile Riposte Alimentaire, Bertrand Caltagirone insiste sur la nécessité d’associer la population aux politiques écologiques à travers le projet d’une Sécurité sociale de l’alimentation.
Naufrage de l’« Erika », oléoduc géant en Afrique du Sud, désinformation... Alors que la major pétrogazière TotalÉnergies fête ses 100 ans, Reporterre vous retrace sa longue vie de méfaits écologiques.
6 Europese lidstaten, onder leiding van de Oostenrijkse minister van Landbouw, vragen versoepelingen van de ontbossingswet die eind dit jaar van kracht wordt. Die moet verhinderen dat nog producten op de Europese markt komen waarvoor bos is gesneuveld. Hun vraag wordt vandaag in Brussel besproken op de bijeenkomst van Europese Landbouwministers.
Environ 100.000 m3 de déchets industriels suspects ont été déversés sur le site de l'ancienne 'Briqueterie Bas-Rouge'...
Les sociétés humaines se sont historiquement organisées à partir de l’exploitation de la matière organique sous trois formes : alimentaire, biomasse combustible, fossile. Compte tenu de la descente énergétique fossile, la seule transition énergétique sérieuse et responsable est la relocalisation au plus près des autres formes de matière organique, l’alimentation et le bois. Ne serait-ce pas là l’inévitable de la décroissance urbaine et surtout le dessein essentiel d’un réempaysannement des sociétés, basé sur d’autres énergies de vie ?
Les climatologues souffrent-ils de l’indifférence autour de leur travail ? Iris Dion leur donne la parole dans la bande dessinée « Horizons climatiques », qui mêle vulgarisation scientifique et réflexions intimes.
L’entrée officielle dans l’Anthropocène, une nouvelle ère géologique, a été rejetée par des spécialistes. Mais le débat, aussi symbolique que politique, perdure entre géologues.
La transition énergétique est-elle une seconde Grande Accélération ? Va-t-elle booster les capacités de destruction d'un système insoutenable ? Ou au contrai...
Dans le cadre de son cycle "Ecologie", le Café des Qrieux de l’Université Rurale organise le mardi 5 mars à 18 h 30 à l’Hôtel des Fleurines une conférence-débat sur le thème "transitions : la grande illusion". Elle sera animée par Vincent Mignerot, auteur du livre "L’énergie du Déni – Avons-nous vraiment l’avenir du climat entre nos mains ?"
Face aux migrations vouées à exploser avec le réchauffement, l’idée d’un « passeport climatique » refait surface. Une « citoyenneté mondiale » à laquelle se heurtent des intérêts politiques.
La Niña pourrait être de retour en 2024. Cet évènement climatique aux effets rafraichissants a des conséquences positives dans certaines régions du monde, mais aussi négatives.
Les guerres et tensions géopolitiques en cours correspondent à l’un des pires scénarios du Giec sur l’avenir du climat. Ce modèle a ses limites et n’a pas de valeur prédictive à long-terme, modèrent toutefois des scientifiques.
De toegevingen die de Vlaamse regering overweegt voor de landbouw, dreigen voor juridische problemen te zorgen. Daarvoor waarschuwen Natuurpunt en Bond Beter Leefmilieu op basis van een gelekte onderhandelingsnota. Onder andere het voorstel om landbouwgebied niet langer om te zetten in natuurgebied, zou in strijd met de grondwet kunnen zijn. "Deze nota lost geen problemen op voor de landbouwers, maar zadelt hen op met nieuwe."
Une branche du CNRS a poussé ses chercheurs à se positionner publiquement en faveur des nouveaux OGM. Le retour de cette vieille technique de propagande industrielle a choqué de nombreux scientifiques, notamment écologues.
Si rien n’indique que les « nouveaux OGM » soient sanitairement dangereux, ils ne sont pas exempts d’inquiétudes scientifiquement légitimes sur leurs conséquences biologiques. En plus de leurs coûts et conséquences sur les paysans.
Pour parvenir à une rémunération plus juste dans leur secteur d’activités, certains agriculteurs choisissent d’appliquer le circuit court. Et même si cette filière a connu un coup de mou après l’engouement du Covid, des clients et des producteurs s’y retrouvent. Nous nous sommes rendus à Ath, chez Coprosain, un comptoir fermier qui compte parmi les précurseurs du circuit court en Wallonie et qui prône les vertus du maintien du dialogue direct entre producteurs et consommateurs.
La Ville de Mons a décidé d’introduire auprès de la Région wallonne une demande de révision des conditions particulières du permis de l’entreprise Cometsambre située à Obourg (Mons). L’autorité communale souhaite l’établissement de conditions plus strictes pour la protection de la santé des riverains.
La recherche sur les conséquences climatiques de la fonte des terres gelées du pergélisol, potentiellement dévastatrices, patine, faute de financements suffisants.
Et si lutter contre le réchauffement climatique revenait à l'aggraver ? Si Vincent Mignerot s’interroge depuis de nombreuses années sur les questions d’évolution de nos sociétés et leurs effondrements, il a semblé intéressant d’inviter Vincent Mignerot à une "soirée visio ARf" et quoi de plus opportun que de le faire pour la sortie d’un livre ? "L’énergie du déni" paru aux éditions Rue de l’échiquier.
L'anthropocène, cette possible nouvelle ère géologique où l’influence humaine aurait surpassé les forces naturelles, est loin de faire consensus chez les géologues. Certains en déplorent l'anthropocentrisme.
Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, clame une mouvance d’auteurs généreusement relayés par les médias. Or ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains puisent dans un fond ancien, reconnaissable à sa stigmatisation de la science et de la production, désignés coupables de la catastrophe écologique en cours. Il suffirait alors de s’en détourner pour remédier aux maux de notre Modernité. Par l’examen de trois cas, les auteurs montrent les impasses, voire les dérives de tels discours et la nécessité d’en prendre le contre-pied. La question du bien produire devient cardinale. Notre survie suppose d’enquêter sur les conditions permettant non seulement de préserver la biosphère, mais aussi de développer nos capacités afin de mener des vies véritablement humaines. Quels désirs et activités durables peut-on infiniment cultiver à l’intérieur des limites planétaires ?
Vincent Mignerot est essayiste, explorant la question de l’existence et interrogeant la capacité d’adaptation de l’humanité à terme. Dans cet échange nous parlons d'une variété de sujets. * Comment Vincent a pris sa claque et commencé à s'intéresser aux questions environnementales * La fondation de l'association Adrastia réunissant d'autres personnes ayant pris leur claque, et le bilan après 10 ans d'existence * "Décalage du point de référence", "collapswashing", et autres notions que Vincent a contribué à populariser * Le procès en inaction et en doomisme que certains lui font * Décroissance, autonomie, anticapitalisme et autres récits de soutenabilité face auxquels Vincent est en partie perplexe... en se disant "décroissant contrarié" Bonne écoute !
15 militants écologistes d’Extinction Rebellion étaient jugés en appel le 12 janvier à Paris pour une action de désobéissance civile. L’avocat général s’est livré à un réquisitoire climatosceptique devant une audience atterrée.
CDD à gogo, manque criant de postes... « On sent une lassitude chez les scientifiques », déplore Philippe Bousquet. Directeur d’un laboratoire climat et environnement, il s’élève contre la précarisation de la recherche.
Dans « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » (Seuil) l’historien des sciences et chercheur au CNRS Jean-Baptiste Fressoz montre cliniquement que la transition énergétique est une fable créée de toutes pièces par le capital, à l’origine du dérèglement climatique. Interview.
Situation toujours préoccupante à Deux-Acren, une commune traversée par des affluents de la Dendre qui ont rapidement...
Les enseignements de la COP 28 ne sont guère rassurants. Le choc entre intérêts économiques et climatiques mène à des politiques qui manquent nettement de volontarisme en matière de réduction des émissions carbone.

2023

À l’échelle mondiale, les systèmes agricoles et alimentaires tiennent une place importante dans les mutations climatiques en cours et à venir. Pourtant, leur diversité constitue un défi pour évaluer précisément leur durabilité en regard des contextes bio-climatiques et socio-économiques.
Reporterre a créé un nouveau calendrier : nous entrons dans l’an 07 après l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Une date symbolique, que nous avons choisie pour marquer le début d’une nouvelle ère.
Une étude d’une grande ampleur montre que la concentration de CO₂ dans l’atmosphère provoquée par l’humanité est inédite depuis plus de 14 millions d’années. Une évolution aux nombreuses conséquences, à court et à long terme.
Un accord mentionnant la « transition hors des énergies fossiles » a été adopté à la COP28. Mais il n’inquiète guère les producteurs de pétrole, dont l’activité ne va pas être affectée à court terme.
Les techniques permettant de retirer du CO₂ de l’atmosphère suscitent un engouement croissant. Problème : elles sont loin d’avoir prouvé leur fiabilité, et leur déploiement risque de se faire au détriment des pays du Sud.
Prévision scientifique: le réchauffement planétaire atteindra 1,5°C en moyenne annuelle mondiale dans les prochaines années. Volonté dans les COP: « keeping 1.5 alive »… Maintenir « en vie » l’objectif de l’Accord de Paris le plus longtemps possible. Sur le papier. Jusqu’à quand ? Décryptage.
Alors que le réchauffement planétaire se rapproche dangereusement du seuil critique de 1,5°C, la COP28 se mobilise pour maintenir cet objectif vital. Ce défi majeur a des implications aussi bien scientifiques, politiques que technologiques.
Les émissions ont augmenté de 1,1 % par rapport à 2022, pour un total de 36,8 milliards de tonnes de dioxyde de carbone issu des énergies fossiles en un an, estiment les scientifiques.
Les technologies d’élimination du carbone, biologiques ou technologiques, sont un outil climatique. Mais leur efficacité est sujette à caution et elles pourraient servir de prétexte à l’inaction.
Lorsque le changement climatique affecte l’agriculture, les femmes en deviennent d’autant plus vulnérables. Une situation particulièrement marquée dans des pays d’Afrique et d’Asie, montrent des chercheurs.
Comme nous l'évoquions ce mercredi, les chiffres de présence de PFAS dans l'eau de distribution à Ronquières ne sont toujours pas rassurants et les instances communales de Braine-Le-Comte ont décidé de mettre en place une distribution d'eau de source aux citoyens ronquiérois.
La dure réalité d'un parti politique écologique
Pour l’ingénieur et essayiste Laurent Castaignède, le développement actuel de la voiture électrique est un désastre annoncé. Il provoquera des pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles.
In de aanloop naar de VN-klimaatconferentie hoopt een team van onderzoekers de wereldleiders te inspireren tot ambitieuzere klimaatbeslissingen. In een nieuw rapport analyseren ze de vooruitgang die de wereld maakt met 42 klimaatmaatregelen. Alleen de uitrol van hernieuwbare energie en elektrische wagens zit op schema om de doelstellingen van het klimaatakkoord van Parijs te halen.
Faire réfléchir dans l’espace le rayonnement solaire pour limiter le réchauffement climatique : c’est l’objectif de la géoingénierie solaire. Mais cette technologie pourrait avoir des conséquences imprévues et incontrôlables.
Alors que les glaciers sont menacés de disparition par le changement climatique, la France organise le One Planet – Polar Summit. Mais ses objectifs manquent d’ambition, dit le glaciologue Jean-Baptiste Bosson.
Si les scientifiques ont encore du mal à répondre à cette question, le réchauffement global influence la formation des tempêtes extrêmes comme Ciarán, qui a secoué la France.
1,2 million de foyers privés d’électricité, des vagues de plus de 10 mètres, des rafales jusqu’à 200 km/h... La tempête Ciarán a entraîné de nombreux dégâts et causé un mort.
L’emballement actuel du climat serait-il dû à une baisse inédite de la pollution de l’air ? La communauté scientifique reste dubitative.
Avec le réchauffement climatique, des terres aujourd’hui inhospitalières pourraient devenir propices à l’agriculture. Cette ruée vers l’or vert détruirait à jamais des zones sauvages.
Le phénomène météorologique revient cette année, avec une intensité incertaine. Si la tendance est à un événement modéré, celui-ci aura quand même des effets climatiques délétères.
Alors que Thomas Brail est en grève de la faim depuis 33 jours, des scientifiques prennent la parole pour le soutenir. Ils rappellent l’absurdité climaticide du projet d’autoroute A69 contre lequel se bat le grimpeur.
Les lacs, zones humides ou forêts qui viennent de se former par le retrait des glaciers sont des écosystèmes vertueux. Ils sont pourtant déjà menacés par diverses convoitises.
- C'est quoi la décroissance et la déconsommation, et pourquoi cela va arriver ? - Est ce que le marketing est responsable de la société de consommation et de la surconsommation où nous sommes ? - Qu'est ce que la résilience, et comment rendre une entreprise résiliente (former les gens, autonomie, apprendre de ses erreurs, oser...) ? - Comment inspirer / inciter / convaincre un chef d'entreprise à changer son organisation de manière radicale, et pas juste faire de la "RSE de surface" ?
Libre Eco week-end | Le Dossier. Les épisodes climatiques extrêmes se sont multipliés cet été à travers le globe. Le dérèglement climatique s’impose à nous et la fréquence des sinistres s’accélère. Comment le monde de l’assurance va-t-il pouvoir affronter cette nouvelle réalité ? Et les assurés, vont-ils voir leurs primes flamber ?
Pour Stéphane Foucart, qui lui a consacré un essai, le glyphosate est la pierre angulaire d’une agro-industrie destructrice. « Tout un choix de société en découle, qui façonne nos paysages et détermine notre lien à la terre. »
Outre-Rhin, les conséquences d'un confinement définitif des déchets toxiques de Stocamine à Wittelsheim (Haut-Rhin) suscitent l'inquiétude. Association et élus doutent de la validité des études qui affirment que la pollution de la nappe phréatique sera limitée, une nappe phréatique qui alimente Alsaciens et Allemands en eau potable.
En danger, mais pas encore condamnés. Selon une vaste étude, les glaciers de l’Antarctique pourraient encore être sauvés de l’effondrement, à condition de ralentir drastiquement le réchauffement climatique.
Les mégabassines, dont les premiers déploiements suscitent débats et violences, ne peuvent être la seule réponse au stress hydrique. Pour l’écologue Vincent Bretagnolle, il est urgent de ralentir le cycle de l’eau. En clair, la retenir dans les sols en restaurant les écosystèmes, au lieu de précipiter son évacuation vers l’océan.
Le cycle de l’eau bleue, celle qui coule dans les cours d’eau, les lacs et les nappes phréatiques, est perturbé au-delà du soutenable. Une sixième limite planétaire (sur neuf) est donc totalement dépassée.
La croissance du PIB ne permettra pas la préservation d’une Terre viable, révèle une étude d’envergure. La croissance durable étant impossible, il faut adopter une économie post-croissance, estiment les scientifiques.
Août 2023, environnement montagne, alpinisme... Une conférence de l'ENSA, Ecole Nationale de Ski et d'Alpinisme à Chamonix-Mont-Blanc... Premiers de cordée en terrain climatique inconnu, une conférence de Vincent Mignerot, animation Clémentine Junique
La décroissance est une idée qui dit que produire toujours plus n'est pas forcément bon pour le bien-être de tous ou pour la planète. Contrairement à certains qui croient que la technologie peut nous permettre de continuer à croître tout en étant écolo, les partisans de la décroissance estiment que consommer trop et trop vite vide nos ressources naturelles. Ils pensent que si on ne devient pas plus économes, on court un gros risque. Certains disent que la décroissance serait mauvaise pour l'économie ou l'innovation, mais c'est plus complexe que ça. Si vous voulez vraiment comprendre et discuter de ce sujet, Vincent Liegey, ingénieur, chercheur interdisciplinaire nous donne des infos claires à ce sujet
Dans un « esprit d’apaisement », un convoi pour un juste partage de l’eau s’élance depuis Sainte-Soline pour rejoindre Paris. Objectif : ouvrir le dialogue et obtenir un moratoire sur les mégabassines.
Malgré les pluies du début d’été, la situation hydrique de la France reste préoccupante. Et le changement climatique va causer de plus en plus de baisses des précipitations, prévient l’hydrologue Éric Sauquet.
Le retour de l’hiver austral permet à la banquise de se reconstituer. Mais avec un retard inédit. Il manque en étendue de glace l’équivalent de 4,5 fois la taille de la France. Avec de potentiels effets néfastes en chaîne.
L’« hydrogène blanc », dont une forte concentration a été détectée en mai en Lorraine, est une nouvelle ressource énergétique qui attire. Reste à savoir si celle-ci est vraiment renouvelable et exploitable.
La chaleur, conjuguée à l’humidité, peut être mortelle pour les humains. Avec le réchauffement climatique, des régions de la planète risquent ainsi de devenir invivables.
Moscou a fait savoir, mercredi soir, que les navires qui s’aviseraient de faire route vers les ports ukrainiens seraient dorénavant considérés comme des cibles militaires, alors que Kiev multiplie les attaques sur la Crimée.
Peu de données fiables, peu de contrôles... Dans un rapport, la Cour des comptes critique fortement la gestion de l’eau en France par l’État. Réduire les prélèvements est la « seule solution », dit-elle.
Dans un livre enquête, « Une France sans eau », notre journaliste Vincent Lucchese révèle la face cachée de la disparition de l’eau. Dans cet extrait, il interroge les effets du changement climatique sur les écosystèmes de nos rivières.
19 % des nappes sont à un niveau très bas, indique le BRGM. Conséquences : des rivières basses et de possibles pénuries d’eau potable. Cet été, le bassin parisien pourrait être davantage concerné par les restrictions.
Comment les scientifiques prévoient le climat ? Comment mettent-ils à jour leurs modèles, en prenant en compte les mégafeux par exemple ? Quel est le rôle de l’océan ? Réponses avec le chercheur à Météo-France Roland Séférian.
Pour le chercheur Vincent Viguié, le réglage des climatiseurs à 26°C maximum, comme le préconise le gouvernement, est nécessaire. Et il y a urgence à trouver des alternatives à un système énergivore qui réchauffe l’air extérieur.
Peu d’argent, peu de suivi... La Cour des comptes dresse un bilan très critique du montant des dépenses publiques consacré à la transition écologique. En parallèle, les dépenses défavorables à l’environnement ont, elles, explosé.
Het Vlaams klimaatplan is onvoldoende onderbouwd en kan zijn doelstellingen waarschijnlijk niet waarmaken. Bovendien gaan er kansen verloren om de energierekening voor de Vlamingen betaalbaarder te maken door sneller af te stappen van fossiele energie. Dat zegt de adviesraad SERV vandaag in een nieuw advies aan de Vlaamse regering.
Afin de se préparer au futur climatique extrême, des volontaires ont participé à des expéditions scientifiques en conditions réelles en Arabie saoudite, Laponie et Guyane.
L’influence du poids des villes dans leur affaissement intéresse de plus en plus les scientifiques. De quoi relancer la réflexion vertigineuse sur l’avenir des villes côtières, et sur les limites de leurs facultés d’adaptation face à la montée des eaux.
Cet article reprend et prolonge une analyse des ambitions de la transition énergétique exposée lors de la conférence intitulée « L’erreur fondamentale de la transition », qui s’est tenue à Lausanne en décembre 2022, lors de la journée annuelle des Shifters Switzerland. L’intervention questionnait la conceptualisation de la transition énergétique, au regard d’éventuelles imprécisions ou erreurs dans la catégorisation des éléments du réel. Il n’est en effet pas acquis que les formes d’énergie contenues dans le vent, le rayonnement solaire ou les atomes soient équivalentes à la forme d’énergie présente dans les hydrocarbures, pour les besoins des sociétés humaines. Bien que toutes les énergies soient théoriquement convertibles les unes en les autres, l’hypothèse qui estime que le remplacement de tout type d’énergie par tout autre serait toujours possible pour l’humanité est susceptible de s’avérer fausse. Une transition énergétique fondée sur la substitution des énergies ne serait alors pas envisageable.
Près de 200 militants écologistes ont réclamé aux multinationales et aux États de stopper leurs financements dans les énergies fossiles, le 23 juin à Paris.
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 108 millions de personnes ont été forcées de quitter leur foyer en 2022. Persécutions, conflits, violations des droits de l’homme, les migrations sont le plus souvent liées à des troubles politiques, mais aussi, et c'est de plus en plus fréquent, aux impacts du changement climatique. Gros plan, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, sur le phénomène méconnu et difficilement quantifiable des déplacements environnementaux.
Dans cet article, nous proposons une fiche de lecture de l'ouvrage de Vincent Mignerot, L'Energie du Déni, paru en janvier 2023.
À cause d’un cercle vicieux, l’intensification des feux dans les forêts boréales pourrait accélérer le changement climatique, voire leur faire franchir un « point de bascule », expliquent des chercheurs à Reporterre.
La consommation d’électricité en France va fortement augmenter, dit RTE. Une prévision à rebours de l’impératif de sobriété, estime l’ONG négaWatt, qui salue tout de même l’appel à intensifier le développement des renouvelables.
Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains et l’extrême pauvreté, Olivier De Schutter est convaincu que la croissance ne vaincra jamais la pauvreté, au contraire. Partant de cette inversion de la doxa, il s'attaque à montrer l’inanité de nos politiques publiques actuelles. Entretien avec un homme qui propose de Changer de boussole, comme l’indique le titre de son nouvel essai (Les Liens qui libèrent, 2023).
Vincent est chercheur interdisciplinaire et a récemment publié "Sobriété (la vraie)". Il a été de tous les combats et réflexions depuis plus de 15 ans !Il se...
Fondateur de l'association "Adrastia" Vincent Mignerot est un intellectuel rigoureux qui donne un éclairage froid, lucide et exigeant sur notre incapacité collective à mener à bien une transition écologique que l'on décrit le plus souvent comme aussi urgente qu'essentielle mais qui, selon Vincent Mignerot, est juste improbable.
Dans son rapport remis le 22 mai à la Première ministre, l'économiste Jean Pisani-Ferry évalue les impacts macroéconomiques de l’action pour le climat, notamment la transition énergétique. Et tout n’est pas si noir.
Quels sont les tabous de l'effondrement ? Comment gérer nos émotions ? Voici Vincent Mignerot, chercheur indépendant et poil à gratter sur l'effondrement ! SOMMAIRE 01:11 Sa vision de l’effondrement 04:15 Pourquoi ça lui tient à cœur ? 06:11 Nos émotions face à l’effondrement 07:33 L’éco-anxiété 08:19 Tabou 1 : Réduire les revenus ? 12:41 Tabou 2 : Le mythe de la transition énergétique 15:46 Tabou 3 : La démographie 18:54 Tabou 4 : La sécurité 23:57 S’il était président ? 25:46 Tabou 5 : La décroissance et le collapse washing 29:32 Un effondrement dès 2030 ? 31:09 Pourquoi ce ne sera pas Mad Max ? 32:50 La quête de sens de Vincent Mignerot SI TU AS SOIF DE SENS ► La version podcast de Soif de Sens (Apple, Spotify...) : https://bit.ly/pierrechevelle ► Tu veux 50€ ET t'es écolo ? : https://bit.ly/50euros_ ► Mes 3 livres "Changer le monde en 2 heures" : http://en2heures.fr --- Send in a voice message: https://anchor.fm/soifdesens/message
Le Printemps des Terres achète des parcelles forestières, naturelles ou encore agricoles dans le but de les restaurer. Tout en en vivant. Une nouvelle initiative unique qui s'est fait connaître à ChangeNow.
Changer la gouvernance territoriale, renoncer aux grands projets, envisager des crises majeures dues à la chaleur, impliquer les plus riches, se doter d'une vision à 2050: tels sont les défis posés par The Shift Project aux grandes villes pour leur transition. Une rencontre du sommet ChangeNow.
Pour l’écologue et directeur de recherche au CNRS Vincent Devictor, coauteur d’une étude publiée ce lundi 15 mai, il est urgent de repenser le mode de production alimentaire pour sauver les volatiles sur le continent.
« J’ai peur, et cette peur, un jour, pourra faire union », écrit l’activiste Camille Étienne dans Pour un soulèvement écologique. Sortir de notre impuissance collective (Seuil, 2023), un premier essai à la fois puissant, concis et rassérénant.
Un livre porteur d’espoir sur l’émergence d’une nouvelle culture de société. Une majorité de la population s’accorde à penser que nous allons droit dans le mur ! Si les gens sensibles aux grands dérèglements du monde sont de plus en plus nombreux, ils sont néanmoins en train de perdre face au « système » établi. Car les méthodes utilisées restent les mêmes. Ce livre dépasse ce constat douloureux en vous faisant découvrir des aspects peu connus de notre potentiel à faire bouger les choses. Et il décrit des propositions concrètes et novatrices à destination des acteurs et actrices du changement sociétal.
la consigne pour recyclage promue par le gouvernement depuis près de quatre ans ne parvient à convaincre ni les collectivités locales, ni les associations environnementales. Ces dernières prônent une consigne pour réemploi, à laquelle les industriels sont réticents. Derrière un débat en apparence technique, différents intérêts et différentes visions de la politique écologique s’y expriment.
Conférence de Vincent Mignerot (@VincentMignerot ) invité par Hugo Péron et Jonas Delapierre dans le cadre du festival Archiculture 2023, festival des étudiant.es de l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes.
J’ai découvert Vincent Mignerot par youtube et grâce à ses nombreuses conférences, toujours longues et instructives, passionnantes. Je l’ai contacté une première fois pour mieux connaître l’association Adrastia. Nous avons échangé un peu au sujet de nos actions et nos espoirs. Puis, lors de sa conférence donnée au Shift Project,
Depuis 2015, ils sont une soixantaine d’étudiants –souvent issus d’écoles d’ingénieurs françaises – à avoir séjourné à Budapest dans un “centre de recherche et d’expérimentation”. Reportage
Désormais prononcée dans les discours politiques, la notion de sobriété cristallise les débats. Avec Sobriété (la vraie), Vincent Liegey et Isabelle Brokman expliquent avec pédagogie les fondamentaux de la réelle sobriété. Depuis Budapest,
Dans Sobriété (la vraie), mode d’emploi, l’ingénieur et essayiste Vincent Liegey et la journaliste Isabelle Brokman donnent les recettes d’un quotidien sobre à toutes les échelles pour vivre mieux sans casser la planète.
Conférence "L'énergie du déni" avec Vincent Mignerot sur #Lille le 21 mars 2023
Plus de 200 organisations demandent au GIEC de préciser, dans le résumé de ses derniers travaux qu'il publiera le 20 mars, les "risques, implications et dangers" de la géo-ingénierie, de plus en plus en vue dans le monde économique et politique. Et militent pour "les solutions réelles et le changement de système".
La transition énergétique, la décarbonation et l'autonomie énergétique sont-elles possibles ? Résumé des principales interrogations autour de ces ambitions.
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.
Table ronde enregistrée à Orsay le 09/12/2022 - Adrastia, Cyril Girardin, Vincent Mignerot, Sylvie Van Der West, Dominique Bourg, Laurent Testot, Benoit Thévard,
Vorig jaar stootte de energiesector wereldwijd 135 miljoen ton van het broeikasgas methaan uit. Dat is bijna evenveel als het record uit 2019. Nochtans zou 3 procent van de omzet die de energiesector vorig jaar draaide, volstaan om 75 procent van die uitstoot terug te dringen, zegt het Internationaal Energieagentschap.
Un guide émancipateur pour bien vivre en sobriété et en autonomie et faire face aux défis de demain.
Décarboner le secteur des transports en France est crucial : c’est le secteur le plus émetteur de CO₂ et le seul dont les émissions n’ont pas baissé depuis 1990. Cela soulève cependant un enjeu majeur d’équité sociale et territoriale : il existe de profondes disparités, corrélées aux inégalités de revenu, dans les possibilités d’accès aux lieux d’emplois via des modes de transports décarbonés. Le développement de transports en commun permet-il d’améliorer l’accès aux emplois des plus pauvres ? e.
Dans son nouvel essai (Après le changement climatique, penser l’histoire, Gallimard 2023), Dipesh Chakrabarty interroge la juxtaposition de deux pensées globales : la mondialisation et le dérèglement climatique. Pour l’historien indien, il est grand temps qu’Homo Sapiens devienne un Homo Prudens…
Dans une carte blanche, sept universitaires du pays expriment leur conviction quant à l’importance d’inclure des spécialistes des sciences du comportement afin d’aider dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Cette conférence questionne la conceptualisation de la transition énergétique, au regard d’éventuelles imprécisions ou erreurs dans la catégorisation des éléments du réel. L'énergie provenant des hydrocarbures n'est pas équivalente à l'énergie provenant du vent, des rayons du Soleil ou des atomes d'uranium. Bien que toutes les énergies soient théoriquement convertibles les unes en les autres, l'hypothèse qui estime que le remplacement de tout type d’énergie par tout autre serait toujours possible pour l'humain est susceptible de s’avérer fausse. Une transition énergétique fondée sur la substitution des énergies pourrait alors ne pas être envisageable.
Nouveau "TALK" en PUBLIC sur LIMIT avec Vincent Mignerot sur L'ENERGIE DU DÉNI. Nous allons abordé des questions liés à l'humanité, l'énergie et la transition énergétique a-t-elle déjà réellement existé ? A-t-il aussi été démontré ? en toute décontraction nous creusons ces sujets complexes qui créent beaucoup de réactance à juste titre pourtant il faut en parler. Vincent Mignerot, essayiste, explore la question de l’existence et interroge la capacité d’adaptation de l’humanité à terme ainsi que la singularité de l'espèce humaine. Il est aussi le fondateur de l’association Adrastia qui s’inquiète du risque d’effondrement de la société thermo-industrielle.
Il n’existe pas à ce jour de démonstration de faisabilité de la transition énergétique. Le débat sur l’affranchissement des sociétés thermo-industrielles de leur dépendance aux hydrocarbures ne s’articule qu’autour de modèles, de scénarios, d’observations sur des sous-systèmes de l’industrie mondialisée de « production » d’énergie. En 2022, le développement des énergies dites de substitution (ENS : principalement éoliennes, panneaux photovoltaïques et centrales nucléaires) ne freine toujours pas l’exploitation des énergies fossiles. La « symbiose » des énergies reste la norme, plutôt que la substitution. La tentation est grande de simplement déclarer les simulations encore imprécises, les mesures lacunaires et de conserver l’espoir que recherche et progrès finiront par réouvrir le champ des possibles. Mais le mal semble plus profond. L’hypothèse de la faisabilité d’une transition énergétique n’a jamais été posée. Ou plutôt, si la science a de longue date étudié les limites physiques au développement, en parti
In zijn nieuwjaarstoespraak noemde de Franse president Macron de gevolgen van de klimaatverandering onverwacht. Onder andere bosbranden en droogte geselden de voorbije zomer het land. Franse klimaatwetenschappers reageren erg scherp op zijn speech. Zij wijzen erop dat ze al dertig jaar lang waarschuwen voor de gevolgen van de klimaatverandering. "Dit had je in de jaren 80 nog kunnen zeggen, maar niet in 2022."

2022

Dans les années 1970, à la suite de mai 68, il y eut en France un mouvement de “retour à la terre” d’urbains fuyant les villes et la société de consommation. Plusieurs mouvements de ce type se sont ensuite succédé jusqu’à aujourd’hui, avec la volonté de retrouver une vie plus en phase avec la nature. Faut-il les imiter pour limiter ses émissions de gaz à effet de serre, et plus généralement son empreinte environnementale ? 
L'agriculture peut-elle se passer de pesticides? Des chercheurs explorent déjà plusieurs pistes de solutions.
Table ronde enregistrée à Orsay le 09/12/2022
Voortaan zullen voedingsproducenten moeten kunnen bewijzen dat er geen waardevol bos heeft moeten wijken voor hun producten. Tenminste, als ze hun producten nog willen kunnen verkopen op de Europese markt. Dat is het gevolg van een nieuwe Europese wet waarover vandaag een politiek akkoord is bereikt. Het gaat om producten als rundvlees, koffie, cacao-afgeleiden en soja, maar ook rubber, hout en beprint papier. De milieubewegingen reageren opgetogen: Door deze wet zullen sommige kettingzagen stilvallen.
L'association des Shifters suisses (http://TheShifters.ch), vous propose de prendre un moment avec Vincent Mignerot au sujet de nos illusions, et des mythes ...
Merci les V’s
La coupe du monde de football organisée au Qatar pourrait générer
6 millions de tonnes équivalent co2. on est loin des 3,6 millions
de tonnes annoncées. Et encore, depuis 2010, le bond des émissions carbone du pays, avec la construction des nouvelles infrastructures, est six fois plus important ! Un bilan écologique et humain désastreux !
Système mondial d’alerte pour les fuites de méthane, initiative pour refondre le système financier mondial, « bouclier assurantiel » pour les pays vulnérables, accords internationaux pour la transition énergétique de pays producteurs de charbon… Les annonces de la COP27 restent maigres en attendant son texte final.
Les dernières péripéties de la COP27 sont révélatrices du fonctionnement des COP, basé sur des négociations entre pays, avec de lentes avancées. Le réchauffement planétaire, lui, progresse vite. Sans rien négocier.
De plenaire Kamer heeft donderdag unaniem haar fiat gegeven voor de nieuwe wet Marien Milieu van minister van Noordzee Vincent Van Quickenborne (Open Vld). Die vervangt een 23 jaar oude wet en moet zorgen voor het beheer van de natuur in de Noordzee. Het principe 'de vervuiler betaalt' staat daarin centraal.
La guerre en Ukraine place l’Europe « à un tournant » de sa politique énergétique et climatique selon Climate Action Tracker : soit remplacer sa dépendance à la Russie par de nouvelles dépendances, soit « accélerer le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ». D’urgence et massivement.
Élimination technologique du CO2 atmosphérique, injection de particules dans la stratosphère pour bloquer les rayons solaires… Les projets de géo-ingénierie attirent la COP27 pour « réduire les risques du dépassement » de 1,5 °C de réchauffement.
Maintien de l’objectif +1,5 °C, contributions des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, financements Nord-Sud… Alors que les négociations rentrent dans leur dernière ligne droite, les problèmes restent épineux dans tous les principaux chapitres. Le point.
Les Nations-Unies ont annoncé la création d’un système mondial de surveillance par satellite des fuites de méthane, à la hausse et sous-estimées chez les pétroliers et gaziers. Enfin une bonne nouvelle de la COP27 pour ce puissant et vicieux gaz à effet de serre.
« Si tous les pays suivaient l’approche de la Russie, le réchauffement en 2100 dépasserait les 4 °C », estime l’analyste des politiques climatiques Carbon Action Tracker. La Russie ne joue-t-elle pas la carte d’un réchauffement qui lui serait favorable ?
Des taux anormaux de pesticides ont été détectés dans l'eau du robinet de neuf communes des Hauts-de-France, selon un bilan provisoire d'analyses, nécessitant des restrictions de consommation ou l'exploitation de sources alternatives, a indiqué mercredi 9 novembre l'Agence régionale de santé.
États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France et Union européenne veulent stimuler la mise en place d’un plan de sortie du charbon en Afrique du Sud… Mais cette année, les exportations de charbon sud-africain vers l’Europe, et la France en particulier, explosent.
Avec une COP27 en Egypte, où le gaz est considéré comme une “énergie de transition”, puis une COP28, l’an prochain, à Dubaï, capitale des Émirats arabes unis, le sommet climat annuel des Nations-Unies glisse sur la voie des paradoxes…
Un point de vue inédit sur le sujet de l’énergie qui bat en brèche l’idée qu’une transition énergétique serait possible. Édition revue et enrichie avec un avant-propos inédit de l’auteur
A-t-on vraiment besoin d’ingénieurs ? Ces derniers répondent-ils aux besoins fondamentaux de la société tout entière ou à ceux, particuliers, du système capitaliste et productiviste ? Les ingénieurs œuvrent-ils à la défense des biens communs et de l’intérêt général ou à celle des intérêts privés ? Quels pourraient être aujourd’hui leurs responsabilités et leur rôle ? Et peut-on être ingénieur et décroissant ? C’est à toutes ces questions – et à bien d’autres – que répond Vincent Liegey, ingénieur de formation, chercheur interdisciplinaire, et l’un des porte-paroles les plus en vue du mouvement de la décroissance.
Début septembre, Laurent Lievens annonçait abandonner ses charges de cours à la Louvain School of Management (LSM), accusant celle-ci de refuser un changement de paradigme rendu urgent par le défi environnemental. Le fruit d’un lent discernement. Mais pas un aboutissement: il encourage les autres – les jeunes notamment – à poursuivre le combat.
L’été 2022 a été le deuxième plus chaud jamais observé en France, avec de multiples vagues de chaleur successives et de nombreux records de température battus dans plusieurs villes. Si ces extrêmes climatiques préfigurent ce qui pourrait devenir la norme d’ici la fin du siècle, ils interrogent quant à leurs conséquences sur la biodiversité.
La transition énergétique, engagée afin de réduire les émissions de CO2 autant que la dépendance des sociétés thermo-industrielles aux hydrocarbures, reste en échec. Cette conférence propose d’ouvrir un débat autour des éventuels écueils méthodologiques et conceptuels rencontrés par l’ambition scientifique et politique de substitution des énergies :
Produit depuis le premier millénaire avant notre ère, le sucre est devenu un ingrédient incontournable à partir du XVIIIe siècle en Europe. Alors que sa consommation tend à décliner sur le Vieux Continent, il est toujours plus prisé dans les pays asiatiques. Or, sa production se trouve de plus en plus souvent confrontée à des phénomènes climatiques extrêmes ou à la prolifération de nuisibles
Wereldwijd worden er hogere concentraties PFAS in regenwater aangetroffen dan Europese en Amerikaanse gezondheidsnormen toestaan. Dat besluit Zweeds onderzoek. Het toont aan hoe moeilijk de 'forever chemicals' uit de wereldwijde waterkringloop raken. De wetenschappers pleiten er daarom voor om het gebruik van PFAS zo snel mogelijk te verbieden waar mogelijk.
Face à l’écocide planétaire, l’écosabotage pourrait-il finir par devenir juridiquement recevable ? Pourrait-il être l’ultime recours pour changer au forceps la jurisprudence ? Convaincre un juge par un tel argumentaire est une gageure, mais l’histoire montre qu’une radicalité légitime peut précéder, voire engendrer, une nouvelle légalité.
Anne Delaballe (directrice à UGA Design Factory) et Vincent Mignerot (fondateur d'Adrastia) sont réunis pour une table ronde confrontant les récits et les réalités de la transition énergétique.
L'idée semble faire son chemin, poussée par les militants écologistes, même si elle rencontre quelques résistances.
Dans son plan, intitulé "Safe gaz for a safe winter", la Commission envisagerait plusieurs scénarios. "Il faut se préparer à tous les scénarios, y compris au scénario du pire, une interruption pure et simple des livraisons de Gazprom", a déclaré mardi Eric Mammer, le porte-parole de la Commission européenne. "Nous nous basons sur le scénario du pire", a-t-il insisté. Pour l'exécutif européen, Gazprom, contrôlé par l'État russe, est devenu imprévisible. Le plan recommande de ne pas attendre, et de "prendre des mesures immédiatement" pour garantir la sécurité énergétique de l'UE.
Encore minoritaire, l’installation de panneaux photovoltaïques sur des forêts n’en demeure pas moins problématique d’un point de vue écologique. Reporterre a identifié 82 projets et 3 400 hectares de forêts menacés.
L’effondrement du glacier de la Marmolada en Italie a mis en lumière de façon très crue l’impact des dérèglements climatiques dans les régions alpines. Une situation qui ne concerne pas seulement l’Italie mais aussi les Alpes françaises, qui font l’objet d’une surveillance rapprochée, explique le glaciologue Christian Vincent.
L’Accord de Paris sur le Climat engage les pays signataires à rendre les flux financiers « compatibles » avec les objectifs climatiques du même accord. Respecter cet engagement implique une profonde transformation des flux financiers et du système financier, ce qui ne se fera pas sans une régulation volontariste, prête à intégrer pleinement les objectifs de transition dans la réglementation et dans la supervision.
En route vers l'abîme ? L’Énergie du déni. Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2, Vincent Mignerot, Rue de l’échiquier, 2021, 92 p., 11 €. Laurent Testot Mensuel N° 348 - Juin 2022 En route vers l'abîme ? Est-il possible de réussir une transition énergétique d’ici à 2050, comme s’y sont engagés les États suite à l’accord de Paris sur le climat signé en 2015 ? Vaste question soulevée par Vincent Mignerot dans cet opuscule. Si la réponse est oui, nous pouvons espérer surmonter ce qui ne sera qu’une crise climatique : un défi passager que nos économies peuvent relever en cessant d’utiliser des énergies fossiles perturbant le climat et en leur substituant des énergies renouvelables, voire nucléaires, qui n’émettront pas de gaz à effet de serre. Si la réponse devait être non (et la démonstration de l’auteur incite à le penser), nous serions incapables d’éviter une « catastrophe climatique qui mettrait en danger l’habitabilité du monde ». Le grand récit de la transition énergétique i
"Aujourd'hui pour protéger les prochaines générations, il faut réduire nos revenus, point. Il n'y a pas d'autre alternative. Revenus, PIB, à l'échelle mondiale, en commençant par les plus riches. Tout ce qu'on nous dit à côté, pour moi ce sont des chimères."
Quelles notions et quelles actions se cachent derrière ce mot de « décroissance » qui dérange ? Chercheur et consultant, Vincent Liegey participe à plusieurs projets de recherche autour de la décroissance, et redéfinit le champ d’action de l’économie autour de la démocratie, du vivre-ensemble, du bien-être et de l’autonomie.
Voici Vincent Mignerot sur les tabous de l'effondrement et le dangers de nos émotions ! Si tu partages cette vidéo, les tabous liés à l'effondrement reculent.
Est-il possible de faire croître l'économie tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre ? Certains économistes remettent en question la possibilité d'un tel découplage et prônent la décroissance pour préserver la planète.
Dans cet épisode nous allons parler d’une thématique qui revient souvent dans nos épisodes mais dont on ne sait jamais réellement attarder. Cette thématique est l’effondrement des sociétés modernes ou industralisées à cause des dépassements successifs des limites planétaires et un emballement de la planète dans des boucles de retroactions négatives. C’est un sujet assez difficile à traiter et à digérer donc je vais vous demander de prendre le temps d’écouter ou regarder cet épisode de manière posée. N’hésitez pas à partager vos interrogations, réactions, propositions en commentaire sur Youtube ou nos différents réseaux sociaux. 🎤 Pour parler de cette thématique notre invité est Vincent Mignerot, essayiste et chercheur indépendant. Ses recherches portent sur l’écologie au sens large et le risque d’effondrement de la société thermo-industrielle. Il est le fondateur de l’association Adrastia qui rassemble des citoyens pour exercer un regard critique sur les données, les modèles et les discours disponibles pour l
Directement affecté par la guerre en Ukraine, Vincent Liegey écrit ce texte avec la colère et la douleur de celles et ceux qui portent secours aux réfugié·es à Budapest. Etant donné sa force, il nous a semblé approprié de le republier, après le projet-décroissance et avec l’accord de l’auteur.
Ces derniers jours, c’est la surenchère : il faut se serrer la ceinture et apprendre à se passer du gaz et du pétrole russe afin d’arrêter de financer la guerre. Ce qui était violemment rejeté devient la norme.
De nouveaux moyens militaires « défensifs » ont été déployés par l’Alliance atlantique ces dernières semaines afin de « réassurer » les pays proches des frontières russe et ukrainienne.
"Oui la décroissance c'est la seule façon de lutter contre l'impact environnemental et les inégalités sociales, mais il faut tout dire. Dissimuler les difficultés par un récit qui enjolive la réalité, c'est la réactance et la porte ouverte à ts les obscurantismes."
Dans les débats que suscite la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, on peut entendre des voix qui, parfois de bonne foi, cherchent à relativiser les choses, à les mettre en perspective. On assiste au même phénomène sur d’autres sujets sensibles, comme la politique chinoise à l’encontre des Ouïghours.
Retrouvez sur cette page articles et études sur la faisabilité d'une transition énergétique pour les sociétés thermo-industrielles.
Vincent Mignerot est l'invité du Café Collapse pour répondre aux questions du lectorat concernant son dernier ouvrage : L'Énergie du déni Il y critique l'idée de "transition énergétique", et explique que celle-ci ne ferait que renforcer le système déjà en place, sans traiter les problèmes à leur source. La recherche de la résilience agirait en vérité comme un accélérateur de notre possible déclin.
Vincent Liegey, essayiste, ingénieur et membre du bureau national du Parti pour la décroissance, a publié récemment « Décroissance, Fake or Not ? » (Tana), un livre très pédagogique sur une notion très présente dans le débat public, mais peu comprise.
Vincent Mignerot nous présente quelques thèses de son livre "L'Energie du Déni, comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2". Avec le calme olympien, la perplexité, la franchise et le tact habituels qui l'honorent, Vincent aborde les questions suivantes : 1) le "renforcement synergique des énergies" : il n'y aurait toujours pas de preuve que les "énergies de substitution" se substitueraient aux énergies fossiles... elles renforceraient même le fonctionnement du système existant 2) Le problème des analyses en systèmes isolés : « la méthodologie pour justifier la transition énergétique est semblable à celle du Professeur Raoult » 3) L'incapacité des énergies de substitution à "s'auto-engendrer et s'auto-entretenir" 4) Une projection dans l'avenir : que faudrait-il pour sortir du déni ? (avec un petit retour sur le film "Don't look up")
Comment le conservatisme s’appuie sur les demandes paradoxales de la lutte pour la protection de l’environnement
Le marché européen du carbone (EU ETS) bat des records. Après dix années de faiblesse structurelle entre 2008 et 2018, où le prix du CO2 oscillait entre 5 et 10 euros la tonne en Europe, le prix des quotas d’émission flirte aujourd’hui avec la barre des 90 euros par tonne. À un tel niveau, le prix du carbone renchérit fortement les technologies très émettrices et pénalise beaucoup d’entreprises qui n’ont pas modifié leurs processus de production.
Dans son dernier ouvrage L’énergie du déni (édition rue de l’échiquier), l’essayiste Vincent Mignerot questionne la pertinence de la transition énergétique. Il pointe les non-dits du recours aux énergies renouvelables et au nucléaire, qui, selon lui, entretiennent l’illusion de la croissance. Vincent Mignerot a répondu à nos questions sur le déni.
Vincent Liegey, chercheur, écrivain indépendant et auteur du livre Décroissance, issu de la collection Fake or Not, aux éditions TANIA nous parle du revenu de base. Interview et montage vidéo réalisé par Emile Thiodet.
Écrivain au succès modeste, libraire à ses heures, Elias Torres vit à Toulouse avec Camille et leurs enfants. Un certain mois de mars, tout se resserre autour d’eux : ils n’ont plus le droit de quitter le pays, leur ville, puis leur quartier. Elias s’inquiète pour sa fille, Maud, qui ne décolère pas contre l’inaction des dirigeants face à la crise écologique, et à qui la situation coupe toute perspective d’avenir. Il doit aussi prendre soin de son ami, le vieux poète Igor Mumsen.
“Le système n’allant pas disparaître du jour au lendemain, deux étapes s’imposent. La première, c’est de comprendre comment ce système nous impose la technologie et à quel point il est difficile d’en échapper. La deuxième étape consiste à réfléchir à comment ne pas perpétuer ce système mortifère et le changer. Par tous les moyens.”

2021

Vincent Mignerot est l'auteur d'un essai intitulé "L'énergie du déni". Il y aborde de manière incisive des questions qui me passionnent : difficulté ou impossibilité de la transition énergétique, changement climatique, énergies "vertes", énergies décarbonées, etc
Cette déclaration ne semble pas tout à fait exacte. La littérature scientifique dit qu’il existe une marge de manœuvre théorique, au niveau géophysique, pour réduire l’ampleur du réchauffement climatique (voir cet article de Loïc Giaccone). Elle n’exprime pas que l’humanité en est concrètement capable.
La climatisation est une solution pratique pour lutter contre les impacts sanitaires des canicules, et de plus en plus de français semblent s'équiper de climatiseurs. Cependant, l'utilisation massive de ce type d'appareil soulève de nombreuses questions environnementales, notamment le risque d'une consommation massive d'énergie.
À l’heure où Rolls-Royce se prépare à construire des mini-centrales moins coûteuses et où le président Emmanuel Macron annonce l’arrivée de nouveaux réacteurs en France, le chercheur Vincent Mignerot explique pourquoi le nucléaire n’est pas une solution au réchauffement climatique.
La transition énergétique est sur toutes les lèvres… mais ne risque-t-elle pas de créer encore plus de dégâts ? Rencontre-événement avec deux spécialistes de la question : l’essayiste Vincent Mignerot qui vient de faire paraître « L’énergie du déni » (Rue de l’échiquier) et l’économiste Hélène Tordjman, autrice de « La croissance verte contre la nature » (La Découverte).
Lecture : Pour qui ne connaîtrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.
Le premier “brouillon” de la décision finale de la COP26 ne mentionne pas les énergies fossiles et leur responsabilité évidente dans le réchauffement. Un “oubli flagrant” dénonce Greenpeace tandis que le pétrole, le charbon et le gaz ont pléthore de “négociateurs” infiltrés à Glasgow, selon Global Witness.
Pour l’ingénieur Vincent Liegey, il n’y a pas grand-chose à attendre de la COP26 qui « ne pose pas les bonnes questions » puisqu’elle « s’intéresse aux enjeux climatiques sans poser la question de notre modèle économique ». À savoir une addiction à la croissance et à la consommation.
Températures, gaz à effet de serre, précipitations, fonte des glaces, hausse du niveau de la mer, acidification des océans, famine… Le rapport provisoire de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur l’état du climat en 2021 dresse un nouveau panorama alarmant de la situation climatique actuelle. Avec un réchauffement de “seulement” 1,09 °C environ.
Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot, spécialiste en collapsologie.
La transition énergétique semble actée : les investisseurs et les sociétés exploitant les énergies fossiles sont désormais engagés dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Les débats ne portent plus que sur l’orientation générale du modèle : quelle place pour le nucléaire ou pour les énergies renouvelables dans le futur mix ? Un regard attentif et documenté sur le sujet fait toutefois apparaître une autre réalité.
Nous proposons d’examiner ici un angle mort de la discipline économique et des discours écologistes : le problème que posent les objets et structures durables. Notre thèse paraîtra quelque peu provocatrice, mais nous pensons qu’ils expliquent pour beaucoup la recherche permanente de nouveaux relais de croissance, afin de maintenir le niveau d’emploi, principale finalité des politiques économiques des pays développés.
Pourquoi réussissons-nous à échouer avec autant de brio en matière de politique écologique ? Cet ouvrage éclaire les conditions d’impossibilité de la gouvernance de la biodiversité. Le vivant est considéré par les politiques de la nature comme un ensemble d’entités inertes qui se prêtent au tri, aux analyses coûts-bénéfices ou à la substitution. Ce double effacement, politique et écologique, participe à forger l’imaginaire d’une gestion globale de la biodiversité. Si le défi écologique demeure figé dans ce double effacement, il ne peut que réussir à échouer.
Sans maîtrise, la puissance n’est rien. » Cette formule n’est pas un mantra bouddhiste. Sa répétition ne promet pas d’apaiser le flux des pensées ni de faire naître en soi un nouvel élan vital. Elle n’est pas la voie préconisée par une religion pour atteindre le plein accomplissement spirituel. Elle n’est pas un précepte issu des arts martiaux définissant à la fois un code moral et un enseignement aux techniques de combat. Il s’agit d’un slogan publicitaire utilisé par la marque de pneus Pirelli à partir de l’année 2001. Le premier spot diffusé à la télévision mettait en scène des dizaines de pneus dévalant une montagne escarpée, à la végétation rare et aux animaux assoiffés. Le seul pneu qui parvenait à freiner son élan avant le précipice était bien sûr le Pirelli. La transition énergétique est à l’image du slogan de ce groupe industriel, dont les activités participent à siphonner les ressources naturelles et à dévaster la planète : derrière l’illusion de la maîtrise se cache la réalité des problèmes.
Portée par Sandrine Rousseau à l’occasion de la primaire écologiste, la notion de radicalité suscite la controverse. Loin d’être déraisonnable, elle est la seule attitude qui permet de se confronter aux crises écologiques selon Vincent Liegey, ingénieur engagé et auteur de plusieurs livres sur la décroissance (1).
Conférence de Vincent Mignerot organisée le 05/02/2019 à Sciences Po (Campus de Reims) par l'association étudiante Sciences Po Environnement..
Déterminer s’il est encore possible et souhaitable d’appuyer sur l’accélérateur de l’économie mondiale est aujourd’hui une question majeure.
Déterminer s'il est encore possible et souhaitable d'appuyer sur l'accélérateur de l'économie mondiale est aujourd'hui une question majeure. Concilier la préservation de la planète et la course à la croissance avec le développement durable ne relève pas de l'évidence, et dire de la décroissance qu'elle ne peut que mener à la récession, à l'anarchie et à la fin de toute innovation est au contraire trop simpliste. Pour démêler le vrai du faux, le chercheur expert sur la décroissance Vincent Liegey résume les vrais ordres de grandeur et explique les notions clés pour permettre à chacun de se saisir de ce sujet clivant et d'en débattre, dans toute sa complexité.
Pouvoir se déplacer de plus en plus rapidement grâce à la vitesse des nouveaux modes de transport a modifié nos modes de vie fondamentalement. Mais si voyager toujours plus loin et à bas coût, au quotidien et pour les vacances, exauce les rêves de liberté et de découverte d’une partie croissante de la population mondiale, il y a un revers à la médaille : fatigue, stress, inégalités, fragilité du système, congestion et pollution.
La notion d’Anthropocène a posé la question des premières atteintes humaines à l’environnement. À la lueur des mégafeux contemporains, certains parlent même d’un Pyrocène. Mais qu’en était-il dans des temps plus reculés ?Des études avaient déjà montré l’impact du feu sur l’environnement à Bornéo il y a 50 000 ans, en Nouvelle-Guinée il y a 45 000 ans et en Australie il y a 40 000 ans. Un récent article paru dans Science Avances apporte des éléments nouveaux sur ces questions dans la région africaine du Rift.
Le "paquet climat" proposé mercredi engage l'industrie européenne vers une mutation profonde. L'Europe devra accompagner ces propositions d'une démarche de concertation et de conviction. Sinon, ce sera l'échec.
SI les scénarios mêlant climat, énergie et économie se montrent très complexes, les perspectives qu’ils offrent dépendent en partie de données dites « exogènes », c’est-à-dire de données que les scientifiques introduisent dans leurs machines avant que leurs modèles ne moulinent. C’est notamment le cas du progrès technologique et de la croissance économique qui à long terme est toujours envisagée comme inéluctable. Pourtant, pic pétrolier oblige, cela n’est en rien démontré, bien au contraire.
Le 12 mars 2019, j'ai eu le plaisir de me prêter au jeu d'un « Café Collapse » organisé à Grenoble, aux côtés de Vincent Mignerot. Le thème était la « collapsologie politique », la transposition dans le champ politique des questions liées à la problématique des risques d'effondrement.
Comme tous les ans depuis plus de 60 ans, la concentration de CO2 dans l’atmosphère bat en 2021 un nouveau record en franchissant certaines journées la barre de 420 parties par million (ppm). Selon l’agence américaine NOAA, il faut remonter à il y a 3,6 millions d’années pour trouver une concentration comparable. La température moyenne du globe était alors de 2 degrés plus chaude, le niveau de la mer était plus haut de 24 m, des forêts recouvraient l’Arctique,
Comme tous les ans depuis plus de 60 ans, la concentration de CO2 dans l’atmosphère bat en 2021 un nouveau record en franchissant certaines journées la barre de 420 parties par million (ppm). Selon l’agence américaine NOAA, il faut remonter à il y a 3,6 millions d’années pour trouver une concentration comparable.
Après L’homme sans argent (Les Arènes, 2016), récit de son année passée sans rien acheter ni vendre, l’Irlandais Mark Boyle monte le curseur de plusieurs crans avec L’année sauvage, une vie sans technologie au rythme de la nature (Les Arènes, 2021), qui narre son expérience de retour à l’état de… nature. Un livre écrit au stylo (puis finalement tapé), sans autosatisfaction, sans pose héroïque et sans jugement sur les autres. Une posture très fraîche qui aide à comprendre le besoin de radicalité individuelle de celles et ceux qui n’attendent plus rien des luttes collectives.
Le Green New Deal aura peut-être lieu, mais il ne sera pas vert. Voilà la thèse développée par l’économiste Hélène Tordjman, maîtresse de conférences à l’Université Sorbonne Paris-Nord dans La croissance verte contre la nature, critique de l’écologie marchande (La Découverte, 2021). Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle met en garde contre les mirages technologiques et donne des pistes pour réellement respecter le vivant en partant de l’agriculture.
la question de l’adaptation a du mal à être prise en charge par l’État ou, dans ce cas-ci, par la justice environnementale qui semble émerger à cette occasion. La récente proposition de loi Climat et résilience, issue de la Convention citoyenne pour le Climat, l’illustre encore : seulement deux articles sur les 69 concernent l’adaptation. C’est bien l’atténuation qui mobilise surtout l’action publique. L’enjeu parait plus clair, défini à partir d’objectifs chiffrés de réduction de gaz à effet de serre. Pourtant, l’adaptation figure dans tous les grands engagements nationaux et internationaux de l’État vis-à-vis du changement climatique.
Températures moyennes, records de chaleur, émissions et concentrations de CO2 et de méthane, dégel du pergélisol, fonte des banquises et des calottes glaciaires, hausse du niveau de la mer, tempêtes, acidification des océans, courants marins, forêts, sols, biodiversité, incendies, sécheresses, inondations, déplacements de populations… Tour d’horizon d’une Terre en surchauffe.
Coincé dans la mégastructure, on se sent tout petit… condamné à l’impuissance. Mais ce n'est pas une fatalité. Deux ans après les marches pour le climat et nos espoirs formulés dans On S’est Planté, on se retrouve avec Vincent (Partager C’est Sympa) pour une conversation importante à nos yeux. Contraints dans un ordre social délétère, spectateurs d’effondrements écologiques et sociaux de plus en plus inquiétants, quelles sont les perspectives pour notre “génération sacrifiée” ? Que pouvons-nous espérer ?
Il y a plus d'un an débutait une pandémie sans précédent face à laquelle le monde a manqué de coordination et de solidarité, comme le montrent les inégalités dans la distribution du vaccin contre le Covid-19. L'Union européenne (UE) doit aujourd'hui relever plusieurs défis pour rattraper des erreurs commises au début de la crise sanitaire, sa priorité étant d'accélérer la production et la distribution de vaccins.
Conférence du 4 Avril 2020 - "URGENCE CLIMATIQUE & ESPOIRS LUCIDES'', par la collaboration des organisations ''Banlieus Arts'' et ''Adrastia''. Dans l'ordre, les intervenants sont: (1.) Dr. Raphaël Pitti, (2.) Adrien Couzinier, (3.) Vincent Mignerot, (4.) Samuel Nowakowski et Eric Tschudy.
2020 reste au coude-à-coude avec 2016 pour le record de l’année la plus chaude: selon la NASA, elle arriverait 1ère, selon l’agence NOAA, elle terminerait 2ème. En tout cas, ces deux années se classent en tête d’une inquiétante série: les sept années les plus chaudes enregistrées sont les sept dernières années. Et 2021, tout juste commencée, aurait déjà plus de 95% de chances de finir dans le Top 8… Comme un parfum d’emballement.

2020

Collapswashing : toute communication qui occulte les effets indésirables ou contre-productifs des stratégies dont l’ambition est de pallier les risques de déclin ou d’effondrement.
Une nouvelle étude confirme que la Terre réagit bien plus vite à sa fièvre que ce que les scientifiques n’osaient encore imaginer. Celle-ci concerne le réchauffement des océans, pouvant de plus en plus perturber la circulation des courants propices à la vie, favoriser les tempêtes les plus violentes, et accélérer « naturellement » le dérèglement climatique, y compris de manière brutale.
Le changement climatique est désormais un sujet de société majeur, préoccupant scientifiques, politiques et citoyens. Mais comment fait-on pour mesurer et surtout pour prédire l’augmentation de température de notre atmosphère ? Sur quoi se basent les modèles climatiques qui sont à la base des rapports du GIEC ? Au-delà des modèles, ces rapports sont en fait le résultat d’une longue chaîne de recherche, impliquant de nombreux scientifiques de domaines différents.
Favorisés par le réchauffement climatique, les mégafeux continuent en 2020 de ravager de nombreux territoires. Dans l’Arctique, la sécheresse et un niveau de chaleur inédit changent aussi la nature et le comportement de ces feux, ce qui pourrait accélérer la fonte du pergélisol et aggraver encore le réchauffement, s’inquiètent des chercheurs dans la revue Nature geoscience.
Pour Joseph Tainter, théoricien de l’effondrement, la théorie du conflit problématise l’État comme institution coercitive de la domination et de l’exploitation. La théorie de l’intégration en fait une solution: l’institution consensuelle des intérêts sociaux partagés. Dépassant ces visions limitées, le philosophe Michel Foucault rejette l’idée d’État comme trop abstraite etse concentre sur les modes d’exercice pratiques du pouvoir, la gouvernementalité. ...
En quelques années, l’effondrement de notre société humaine est passé du statut de fantasme à celui de probabilité admise par la communauté scientifique. Comment vivre avec cette perspective d’un basculement désormais inéluctable de notre monde ? Entretiens avec Isabelle Attard, Carolyn Baker, Nicolas Casaux, Yves Cochet, Nicolas Hulot, Derrick Jensen, Jean Jouzel, Arthur Keller, Vincent Mignerot et Pablo Servigne.
..dix binômes auteur-chercheur qui se saisiront de dix thèmes parmi ceux étudiés par le GIEC, et dont le choix a fait l’objet d’un sondage auprès d’un large public (voir page sondage, voir page choix des thèmes). L’ambition est de présenter ces dix thèmes sous un double éclairage : celui de la fiction, pour explorer les possibles, et celui de la vulgarisation scientifique, pour expliquer l’état des connaissances. En rassemblant ces vingt textes, issus de la rencontre entre auteurs et chercheurs, l’objectif est de donner à voir la différence et la complémentarité entre ces deux approches qui vont être indispensables pour s’approprier les bouleversements qui s’annoncent.
Lissée sur les cinq dernières années, la température mensuelle moyenne à la surface des continents de l’hémisphère nord, dépasse de +1,5 °C la moyenne du XXe siècle, soit environ +2°C depuis la fin du XIXe siècle. Et 2020 rivalise toujours avec 2016 pour le titre de l’année la plus chaude.
Site en construction. On peut déjà s'abonner à la Newsletter Défi énergie. Une initiative de Vincent Mignerot
L’agence américaine NOAA estime que la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote, halocarbures) a atteint l’an passé 500 parties par million en équivalent CO2. Les chances de limiter le réchauffement à +1,5°C fondent en dessous de 30%. Et au rythme actuel, celles de le limiter à + 2°C passeront inévitablement sous la barre des 50% dans quelques années, à 530 ppm équivalent CO2.
A la fois gigantesque et très précis, le système climatique nous réserve visiblement lui aussi de multiples et très désagréables « surprises », notamment si notre machine économique repart « comme avant »… Ou comment le réchauffement planétaire peut engendrer un « monde d’après » sans avenir pour la civilisation humaine.
Vincent Mignerot est un essayiste qui essaye de donner matière à penser sur l'existence, et en particulier sur l'écologie et les risques d'effondrement. Il a co-fondé avec Joëlle Leconte le groupe Transition 2030 sur Facebook et a créé l'association Adrastia. Dans cette interview confinée, nous explorons ce que la crise sanitaire du coronavirus change dans le monde de la collapsologie et si cette période a modifié ou conforté ses théories.
Entre espoirs et craintes, personne ne saurait dire où la pandémie de coronavirus entraînera l\'humanité. Toutefois, certains d\'entre nous réfléchissent aux tenants et aboutissants d\'une crise mondiale depuis de nombreuses années. C\'est le cas de Vincent Mignerot, spécialiste de la perception et de la singularité de l\'esprit humain dans un contexte évolutif global.
La pandémie de Covid-19 a mis l’économie mondiale à l’arrêt. Mais, subie et brutale, cette récession fait peser de lourdes menaces d’un point de vue social, démocratique et humain. Pour les auteurs de cette tribune, la situation ne ressemble en aucun cas à la société de décroissance qu’ils appellent de leurs vœux.
Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, les gouvernements européens, pris au dépourvu, prennent des mesures de santé publique compréhensibles, mais sans se coordonner entre eux, alors qu'ils constituent l'Union économique la plus intégrée et le marché le plus riche de la planète. Les citoyens européens, eux, le paient cash. Avec près de 71.000 malades et plus de 3.300 morts mercredi, l'Europe a dépassé l'Asie en nombre de victimes.
La Commission européenne va interdire l'accès de l'Union européenne aux voyageurs étrangers pour une période de 30 jours afin de limiter la propagation du coronavirus, a annoncé lundi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen après une vidéoconférence du G7. Cette interdiction portera sur les voyages non essentiels. Une information confirmée dans la soirée par le président français Emmanuel Macron qui a indiqué que cette interdiction entrera en vigueur dès ce mardi à midi.
Même s’il y a bien trop de pétrole disponible sur les marchés pour la demande actuelle, le pic pétrolier mondial semble bien, avec le plongeon des prix de l’or noir, frapper à notre porte. Parce que beaucoup d’entreprises du pétrole de schiste américain, déjà mal en point, ne pourront pas résister longtemps. Or, c’est ce « shale oil » qui compense en bonne partie la déplétion du pétrole conventionnel depuis une dizaine d’années.
Réchauffement climatique, extinction de certaines espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des spécialistes de différents domaines ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la vie humaine, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique sixième extinction.
La terminologie effondriste est désormais utilisée dans une grande partie de la presse pour qualifier les risques écologiques autant qu'économiques et politiques. Un changement brutal de situation semble craint par beaucoup d'analystes, et nous devons désormais anticiper un avenir dans tous les cas de plus en plus contraint. Dans cet objectif, tentons de comprendre le lien entre la finitude des ressources et notre impact collectif sur le vivant afin d'estimer de leur influence sur l'évolution des cadres politiques qui organisent nos sociétés. L'intervention questionne les stratégies politiques potentiellement inefficaces ou contre-productives en monde contraint, en contextualisant la lutte anticapitaliste au coeur de la grande accélération.
Essayiste et chercheur indépendant, il explore la question de l’existence et interroge la capacité d’adaptation de l’humanité à terme.
Depuis 2007 et l’apparition du livre de l’universitaire Jared Diamond « Collapse », l’effondrement de notre société constitue une perspective crédible et angoissante. Il est au cœur des débats autour des nouveaux modèles de résilience que l’Homme doit construire en réponse à un bug de civilisation dont il est le premier responsable. Mais de quel bug parle-t-on exactement ?
Premier Time to Be de notre série sur la théorie de l'effondrement de la civilisation thermo-industrielle. Une explication claire et simple de Vincent Mignerot, chercheur indépendant et essayiste, de ce qu'est l'effondrement de la civilisation thermo-industrielle, et des conséquences politiques de nos contradictions, en termes d'autoritarisme et d'arbitraire.
Le roman d’Antoinette Rychner imagine le monde après un cataclysme économique et ouvre le débat sur nos nouvelles questions universelles.

2019

(Vincent Mignerot, Sciences Po. Reims, 05/02/2019 ) "Si un jour un partit politique voulait proposer des mesures vraiment protectrices de l’environnement il devrait proposer 3 choses: - Réduire le pompage des ressources en réduisant les revenus - Donner le surplus de revenus à ceux qui en ont besoin immédiatement - Substituer le travail « machine » par du travail humain.
Conférence - L'effondrement : inéluctable ? Conférence organisée par l'association étudiante les DDcalés et présentée par Vincent Mignerot le 17 octobre 2019 à 20h à Lorient.
La Belgique a décidé de pousser la lutte contre le réchauffement de la planète aux plus hautes sphères au sein de l’ONU. Une coalition des pays les plus avancés dans la lutte contre le changement climatique, dont fait partie notre pays, souhaite que l’ONU prenne en compte le lien entre climat et sécurité. Plusieurs réunions de diplomates et d’experts ont déjà eu lieu à New York.
A l'occasion du festival AlternatYv, j'ai eu la chance de m'entretenir brièvement avec l'essayiste et chercheur indépendant Vincent Mignerot! Un immense merci à lui pour avoir pris le temps de répondre à mes quelques questions.
L’illusion d’une croissance économique durable, les failles fatales de notre civilisation, les possibilités d’entrer en résistance ou de se préparer à l’effondrement, nous avons discuté de ces questions avec Arthur Keller, qui étudie les risques systémiques et les vertus du récit comme levier de mobilisation.
C’est une double dynamique dangereuse dans laquelle s’enfonce l’agriculture mondiale. D’un côté, les cultures sont de plus en plus dépendantes des insectes pollinisateurs pour pousser. De l’autre, ces mêmes cultures font appel à des pratiques qui affaiblissent les populations de pollinisateurs dont elles dépendent. C’est la conclusion d’une étude publiée le 10 juillet dans la revue scientifique Global Change Biology.
Le pergélisol, ces immenses étendues de terres gelées, ont déjà fondu dans une région canadienne observée par des chercheurs, qui pensaient jusque là que la glace y tiendrait encore jusqu’en… 2090. Une accélération inquiétante d’un processus lui-même susceptible de relâcher énormément de gaz à effet de serre et d’accélérer encore le réchauffement.
Des scientifiques issus de nombreux domaines se sont réunis pour tenter de synthétiser ce que l’on sait du lien entre le changement climatique et les risques de conflits. Si le climat est loin d’être la cause première des guerres qui ont éclaté au XXe siècle, son influence risque de grandement s’amplifier dans les prochaines décennies, préviennent-ils.
Le 23 avril 2019, Sciences Po Environnement Paris a reçu Vincent Mignerot, écrivain et chercheur indépendant, pour une conférence sur le thème suivant : quelles actions politiques face à l'effondrement probable de notre société ?
Titre complet : "Le rejet de sa responsabilité comme moteur de l'action humaine passée."
La fonte de ces immenses terres gelées pourrait non seulement rejeter d’énormes quantités de carbone mais aussi du protoxyde d’azote, un gaz 300 fois plus réchauffant que le CO2, selon de nouvelles observations.
Conférence du 7 mars 2019 à Lyon Villeurbanne, organisée par l'Association pour la promotion du débat citoyen, avec Vincent Mignerot, chercheur indépendant en sciences sociales
Dans plusieurs pays européens, des élus écolos ont fait tester leur cheveux pour y déceler la trace de perturbateurs endocriniens. Le résultat est inquiétant.
Conférence organisée le 05/02/2019 à Sciences Po (Campus de Reims) par l'association étudiante Sciences Po Environnement. Merci à Vincent Mignerot d'avoir accepté notre invitation.

2018

Vincent Mignerot développe une “théorie écologique de l’esprit”, qui cherche à expliquer la singularité environnementale de l’humain. Il explique également pourquoi la transition énergétique, bien plus qu’un échec, serait une fable destructrice, tout comme l’ensemble des récits reposant sur le postulat qu’il est possible de “protéger l’environnement”. Parce qu’elles souhaitent se confronter au réel, dépasser la pensée magique, les mythes et les histoires que l’humanité se raconte, ses théories sont souvent troublantes et déstabilisantes.
Dans La théorie du donut, Kate Raworth se livre à un passionnant détricotage des mythes qui fondent nos croyances économiques. Revenant sur l’histoire de sa discipline, elle montre que beaucoup de « lois » autoproclamées ne sont que de simples convictions ... Non, les inégalités ne sont pas un passage obligée du développement. Non, les communs n’ont rien d’une « tragédie » inéluctable. Non, l’« homo economicus » n’existe pas et non, la croissance n’est pas la recette miracle.
Cette vidéo a pour but de faire découvrir et expliquer la forte possibilité d'un #effondrement de notre #civilisation à travers des extraits d'interviews d'experts parlant de grands phénomènes qui participent à cet effondrement. Que cela soit la pénurie de ressources, le changement climatique, le pic pétrolier, la non résilience de notre système financier et beaucoup d'autres phénomènes, il est important de comprendre que tout cela est interconnecté et "favorisera" l'effondrement de notre civilisation thermo-industrielle.
Les voitures électriques sont loin d'être « propres ». Préserver le climat devra passer par l'adoption d'autres modes de transports que la voiture individuelle.
A l’occasion de la conférence «Post-Growth» qui se tiendra à Bruxelles à partir de mardi, un groupe d’universitaires de toute l’Europe appelle à revenir sur le dogme de la croissance, devenu incompatible avec la contrainte écologique et le bien-être des peuples.
Des chercheurs ont compilé 15 ans d’études sur la biodiversité. Résultat : les solutions sont connues mais la crise vient d’un déficit de décision politique.
Même si l’on tient l’objectif de rester sous le seuil de 2°C de réchauffement, un emballement de phénomènes naturels est envisageable. Il pourrait provoquer une accélération du réchauffement entre 4 et 5°C, rendant « inhabitable » une partie de la planète. Ces scénarios – hypothétiques – ont été élaborés par des chercheurs qui ont identifié 10 points de basculements possibles et soulignent ainsi l’urgence d’agir.
Des chercheurs estiment que les modèles climatiques sous-estiment l’ampleur des changements à l’échelle du millénaire et soulignent le risque d’emballement.
Une nouvelle étude montre que, du fait du réchauffement planétaire, la fréquence des ouragans les plus violents -habituellement classés, selon la vitesse de leurs vents, en catégorie 3 (175 – 210 km/h), 4 (210 – 250 km) et 5 (plus de 250 km/h)- a largement augmenté depuis 30 ans et que leur force maximale va crescendo… Avec une zone de risque qui s’agrandit, par exemple vers la Nouvelle-Angleterre en Amérique du Nord et vers l’Europe de l’Ouest.
Selon les scénarios de « développement durable » mis en place pour limiter la fièvre planétaire à +2°C, la concentration atmosphérique de CO2 – qui a dépassé au mois d’avril la moyenne de 410 ppm à l’observatoire de Mauna Loa, à Hawaï- n’en battra pas moins son record tous les ans pendant toute la première moitié de ce siècle, dans le meilleur des cas… Mais au rythme actuel de croissance de cette concentration, le glas de l’objectif 2°C sonne déjà au loin. Comment pourrait-on faire autrement? Analyse.
En quinze ans, un tiers des oiseaux a disparu dans les campagnes françaises. Deux études, menées respectivement par le Muséum national d’Histoire naturelle et le CNRS, aboutissent aux mêmes conclusions : les chercheurs pointent le rôle probable de l’agriculture intensive dans cette baisse « vertigineuse » des populations d’oiseaux. L’ornithologue Frédéric Jiguet nous explique pourquoi alouettes et rossignols pourraient disparaître, et pourquoi leur sauvegarde passe par un changement complet de modèle agricole.
Le 31 janvier 2018 le site Global-Climat commente une étude publiée initialement par Earth’s Future (American Geophysical Union). Cette étude rapporte, en appui sur des analyses statistiques effectuées sur une période de 50 ans, que le nombre de jours les plus chauds a connu un accroissement plus significatif que le réchauffement climatique lui-même. Cette tendance est exacerbée dans les villes, à cause de l’effet d’îlot de chaleur urbain.
Alors que les repères historiques semblent faillir en contexte de crise systémique prolongée, les études présentées sur ce site ambitionnent une réappropriation du sens de l’existence.
Se classant comme 2015 et 2016 dans les années les plus chaudes enregistrées par les scientifiques, 2017 marque la 41ème année consécutive dont la température moyenne est supérieure à la moyenne du XXe siècle. Les quatre dernières années ont été les quatre plus chaudes depuis un siècle et demi.

2017

Interview de Vincent Mignerot, président de l'association Adrastia
Suite à mon interview par la chaîne Thinkerview sur le risque d’effondrement de la civilisation thermo-industrielle, on me demande des précisions sur une de mes inquiétudes : La fin de l’humanité est-elle envisageable si le réchauffement climatique est trop élevé ?
Interview de Vincent Mignerot, président de l'association Adrastia
Ce livre propose un nouveau diagnostic des raisons pour lesquelles la transition écologique paraît s’engager trop tard au regard des limites et des dé
Les dystopies climatiques inondent la culture populaire, provoquant chez certains d'entre nous une forme d'angoisse du lendemain, ou de l'été qui vient. David Wallace-Wells nous apprend aujourd'hui dans le New York Magazine que ces craintes sont en deçà de la réalité...
Plus économes, plus locales, moins chimiques, les fermes verticales sont en vogue. Mais les vertus écologiques des technologies hors sol sont ambivalentes.

2016

Université d'été des mouvements sociaux et de la solidarité internationale (UEMS-SI) du 6 au 9 juillet 2016 à Besançon, organisée par ATTAC, le CRID et Récidev Besançon : exposé le 8 juillet 2016 de Vincent MIGNEROT, consultant spécialisé dans l’étude de la perception et de la singularité de l’esprit humain dans un contexte évolutif global et président du comité Adrastia. Exposé sur les relations entre les sociétés humaines et l'environnement sur le temps long et sur l'urgence d'agir sérieusement face aux problèmes climatiques et à la crise énergétique (la fin du pétrole qui contribue pour 80% à l'énergie actuellement utilisée), notamment sur l'anxiété et les angoisses psychologiques. Film réalisé par Serge Tostain d'ATTAC 34. Août 2016
Documentaire France4 pour lequel j'ai été interviewé, sur le thème de l'effondrement. Réalisation Benjamin Crotty, diffusion le 17 juin 2016.
Conférence de Vincent de Gaulejac dans le cadre des "Assises du social" organisées par le Centre d'Études de la Formation Continue (CEFOC). Vincent de Gaulejac est professeur de sociologie à l'université de Paris VII et également consultant auprès d'entreprises privées et publiques. Il est directeur du Laboratoire de Changement Social, groupe de travail et de recherche de l'Université Paris VII réunissant de nombreux professeurs en sciences humaines, sociologues et consultants en organisation.

2015

En ce début de 21ème siècle, l’humanité se trouve à la croisée des chemins. Les promesses de croissance verte, de rupture technologique et de conquête martienne restent omniprésentes, mais elles se confrontent à l’accumulation d’études attestant des limites planétaires et de la destruction des écosystèmes. La prospective semble hésiter entre la naïveté et le pessimisme. Une troisième voie est-elle possible ?
Le développement effréné des activités humaines se solde par la dégradation des espaces naturels et l’érosion de la diversité du vivant à un rythme stupéfiant. Cette crise de la biodiversité est devenue une épreuve clé de nos sociétés. Elle interroge ouvertement les valeurs susceptibles de guider notre rapport à la nature.

2014

Nous nous questionnons sur la soutenabilité de nos sociétés en contexte de crise systémique. Parviendrons-nous à nous adapter au changement climatique ? Saurons-nous remplacer nos ressources énergétiques, que nous savons limitées, par d’autres, disponibles sur le long terme ? Pourrons-nous dépasser la fin des matières premières pour construire un autre monde, plus sobre, de surcroît plus respectueux de l’environnement ?

2013

L’ouvrage “Un projet de décroissance, manifeste pour une dotation inconditionnelle d’autonomie” prône l’instauration d’un revenu inconditionnel démonétarisé, versé majoritairement en droit de tirage sur les ressources et en monnaie locale plutôt qu’en euros. Interview de Vincent Liegey, l’un des quatre co-auteurs.
Depuis le début des années 2000 a émergé un nouveau mouvement de pensée autour du slogan provocateur « Décroissance ». A travers la critique radicale de la société de croissance et de son impasse, cet OVNI politique a su enrichir les débats et les discussions. Les réflexions du Parti pour la Décroissance, partie prenante de ce mouvement, ont débouché sur une proposition appelée Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA), couplée à un Revenu Maximum Acceptable. Ce manifeste pour une DIA part des origines de la Décroissance et propose des pistes, des réflexions susceptibles d’initier une transition sereine et démocratique vers des sociétés écologiquement soutenables et socialement justes. Il représente en cela un projet de Décroissance.

2012

Une page se tourne. Pour l’humanité bien sûr, pour la vie, pour la Terre, nous le savons déjà. Mais aussi pour ce que nous pensons connaître de nous-mêmes. Nous nous interrogeons aujourd’hui sur les crises écologiques, économiques, financières, auxquelles l’humanité a toujours dû se confronter, mais avec une inquiétude plus profonde : nous craignons désormais qu’elles soient les signes précurseurs de notre fin.

2011

Chaîne YouTube
Pourquoi, malgré nos talents et nos meilleures intentions, ne parvenons-nous pas à modifier le cours, bientôt fatal, de notre évolution ?