Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Vous avez dit DC2024 ? D pour doorrekening et C pour chiffrage en 2024. Cette année, la Belgique a rendez-vous avec les urnes. Pour la deuxième fois, les partis représentés à la Chambre des représentants ont soumis au Bureau fédéral du Plan (BFP) une liste de mesures prioritaires, qui sont tirées de leur programme électoral. Il revient au BFP d’analyser l’impulsion budgétaire de ces mesures et leur impact sur une série d’indicateurs économiques, sociaux et environnementaux. Les mesures et résultats du chiffrage sont présentés sur ce site.

2023

Dans les accords internationaux, les pays sont considérés comme responsables des émissions de gaz à effet de serre liées à leur production. En attribuant les émissions au pays où les biens et services sont consommés, l’empreinte carbone constitue une évaluation alternative de cette responsabilité. Cette étude présente les émissions de CO2 liées à la production et l’empreinte carbone des trois régions de la Belgique pour l’année 2015. Les émissions de CO2 liées à la production proviennent des comptes des émissions atmosphériques régionaux développés dans le cadre de cette étude, tandis que l’empreinte carbone des régions est calculée à partir d’un modèle et des données entrées-sorties qui incluent les émissions de CO2. D’après les résultats, l’empreinte carbone dépasse les émissions liées à la production pour les trois régions. Cela implique que leur contribution aux émissions mondiales est plus importante si elle est évaluée selon une perspective de consommation que selon une perspective de production.

2022

Si la Belgique ne déploie pas de nouveaux efforts, les objectifs de développement durable (SDG's) ne seront pas atteints pour 2030, atteste un état des lieux publié par le Bureau fédéral du Plan ce mercredi.