Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2022

À l’instar d’Emmanuel Macron, les candidats à l’élection présidentielle ont peu à peu infléchi leurs discours vers l’écologie. En cela, ils n’ont fait que suivre la loi universelle qui veut que la virtuosité des dirigeants politiques consiste non à dominer, à faire preuve d’inventivité politique, à créer avec « art » de nouvelles institutions, mais parfois à deviner, à simplement entendre, ce que pensent, veulent, visent les citoyens dans leur majorité et à s’aligner en leur envoyant des signes, ténus ou explicites, de pure et simple allégeance.

2019

Incendies en Sibérie, en Californie, en Amazonie. Les feux de forêt prennent depuis quelques années une ampleur telle qu’ils en viennent à changer de nature : nous avons désormais affaire, un peu partout dans le monde, à des « mégafeux ». D’une étendue sans précédent, nul ne parvient à les arrêter. À l’heure de la crise écologique, ils révèlent l’ambiguïté fondamentale du rapport que nous entretenons aujourd’hui avec la nature. Une nature à la fois idéalisée, bonne en soi, à laquelle il ne faudrait pas toucher mais que l’on s’évertue à vouloir dominer. En cela, les mégafeux sont le symptôme d’une société malade. Un symptôme qui devrait nous pousser à repenser la manière dont nous dialoguons avec une « nature » qui n’est jamais que le résultat des soins attentifs que les êtres humains prodiguent, depuis des millénaires, à leur environnement. C’est cette attention qu’il est urgent de retrouver.