Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2023

Magali Regeza, docteur en géographie et professeur à NormalSup, membre du Haut Conseil pour le Climat. Elle nous a éclairés sur les enjeux liés à l'eau de manière détaillée, didactique et passionnante. Alors que nous sortons en septembre d'un épisode caniculaire, que l'ONU nous rappelle que l'effondrement climatique a débuté, il est facile de se concentrer sur la problématique liée au CO2. Mais une crise en entraînant une autre, l'eau potable est aussi le sujet d'une crise que certains en France vivent déjà. En France, l'eau devient de plus en plus rare, ce qui soulève de nombreuses problématiques liées à sa disponibilité et à sa qualité. Les risques liés à l'eau sont le résultat de la rencontre entre des processus physiques et des sociétés exposées et vulnérables.
Thermomètre qui s’affole, sols assoiffés, rivières à sec, 70 000 hectares carbonisés… L’été 2022 a planté un jalon dans l’histoire de France du climat. Un avant-goût de ce que nous réserve le changement climatique, alertent les scientifiques. Les activités humaines, émettrices des gaz à effet de serre, en sont responsables. Désormais, la probabilité que l’été présent soit plus froid « est hautement improbable », prévient Magali Reghezza-Zitt.
 Dans un article publié le 18 mars 2022, abondamment repris et commenté depuis, Pierre Charbonnier a forgé la notion d’« écologie de guerre », qui « dans le contexte d’une agression militaire conduite par un État pétrolier contre l’un de ses voisins à des fins de consolidation impériale, [consiste] à…

2022

Comment s’organiser pour être moins vulnérables aux feux de forêts, aux inondations, aux vagues de chaleur ? Comment créer les conditions pour qu’un autre futur soit possible ? Entretien avec Magali Reghezza, géographe et membre du Haut Conseil pour le climat.
En 2020, selon un rapport du World Resources Institute (WRI), ¼ de la population mondiale (environ 1,7 milliards de personnes) vit dans des pays en situation de stress hydrique (moins de 1700 m3 par an et par personne). Dans certaines régions du monde, les êtres humains disposent de moins de 3l d’eau par jour, alors que, selon l’OMS, la quantité adéquate d’eau potable représente au minimum 20 litres d’eau par habitant et par jour.

2021

Le rôle des sociétés est déterminant. Leur résilience dépendra notamment des réponses mises en œuvre au sein des territoires. Elles se trouvent aussi bien dans l’atténuation, essentielle, que l’adaptation, terme du langage courant repris d’abord en biologie pour parler d’évolution, puis en sciences sociales pour rendre compte des interactions complexes entre nature et sociétés humaines.

2017

Pourquoi la globalisation du monde oblige-t-elle à repenser la façon dont on gère les problèmes de notre temps (capitalisme, terrorisme...) ? Qu'est-ce que la planétarisation du monde ? Pourquoi parle-t-on de globalisation des risques ? Comment les gouverner ? Retrouvez l'intervention de Magali Reghezza dans le cadre de la Chaire Géopolitique du Risque. Magali Reghezza revient sur ce nouveau monde dans lequel nous vivons, produit de la rencontre entre globalisation, mondialisation et planétarisation...