La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».
Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales… Voici le premier atlas réunissant l'ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.
« De toute façon, le vrai problème, c’est la démographie » : tout débat sur l’écologie qui s’éternise en arrive souvent au « point surpopulation », lâché par l’interlocuteur tantôt comme une évidence, tantôt comme une vérité qui dérange. A première vue, l’idée relève de la logique la plus élémentaire. Puisque moins d’individus = moins d’émissions de CO2 (entre autres), la priorité serait d’agir sur les pays à plus forte natalité. Mais le sujet mérite d’y regarder de plus près...
Dans cette vidéo, Sébastien Ménecier présente l'équation proposée par l'économiste Y. Kaya. Cette équation met en avant différents facteurs permettant d'appréhender l'impact des activités humaines sur l'environnement. Elle est appliquée à la problématique du changement climatique.