Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2020

Le mouvement post-urbain est né fin 2020 suite à la publication du Manifeste pour une société écologique post-urbaine (Passager clandestin). Après plusieurs moments de rencontre et d’échanges (Vigen, mars 2021, Villarceaux, mai 2021), il a organisé les premiers Etats généraux du post-urbain en octobre 2021 dans le Limousin et depuis, une semaine post-urbaine en mars 2022, un débat Habiter la terre, ménager la Terre, en juin, un séminaire sur les Biorégions post-urbaines en septembre, ainsi que l’An II des Etats généraux en octobre 2022 dans les Cévennes. Ces moments réunissent à chaque reprise de 10 à 20 organisations, et de 20 à 120 personnes, intéressées et mobilisées sur le devenir écologique post-urbain de notre société.
« Partout, pouvoirs économiques et politiques font front commun. Non pas pour retisser des liens respectueux avec la Terre face à une crise écologique sans précédent. Non pas pour lutter contre des injustices sociales et les inégalités territoriales déjà béantes. Non pas pour défendre les régimes démocratiques face à la multitude de dérives autoritaires qui les fragilisent. Non, leur communion porte sur un point et un seul : poursuivre sans relâche la métropolisation du monde. » Pourtant, seul·es 13% des Français·es considèrent la grande ville comme un lieu de vie idéal. Pollutions, stress, mobilité et connexion permanentes sont devenues une norme que beaucoup ne parviennent plus à supporter. Étouffante, la grande ville bétonne, cloisonne et nous coupe de la nature et du vivant.