La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».
Porte-parole de l’ONG de défense des océans Sea Shepherd, Lamya Essemlali alerte sur l’hécatombe de dauphins échoués sur les côtes atlantiques françaises. Et pointe les engins de pêche et l’inaction du gouvernement.
Réchauffement climatique, extinction de centaines de milliers d’espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des certains ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la civilisation, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique « sixième extinction ».
La planète Mer baptisée «Terre» par déformation anthropocentrique est recouverte d’eau à 70% mais composée d’eau à 90%, si l’on compte fleuves, rivières, nappes phréatiques et glaciers. Toutes ces formes d’eau sont interconnectées et constituent d’une certaine manière le sang de la planète, remplissant un rôle similaire au sang qui coule dans nos veines. Or, depuis l’avènement des premières pêcheries, l’humanité perçoit l’océan surtout comme un gigantesque garde-manger.