Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2023

A dix jours de la COP28, l’ONG révèle dans un nouveau rapport sur les inégalités climatiques que les 1 % les plus riches émettent plus de CO2 que 66 % de la planète. «Libération» s’est penché sur ces multimilliardaires.
L’utilisation de ce minerai très polluant progresse depuis deux ans outre-Rhin, où les combustibles fossiles sont encore largement prédominants dans la production électrique.

2022

La consommation croissante d’électricité pour faire tourner les blockchains, sur lesquelles la cybercriminalité prolifère, a un impact environnemental et géopolitique de plus en plus préoccupant.
De nombreux pays européens, dont l’Allemagne, continuent à consommer massivement du gaz russe. Ce qui risque de peser lourd dans le dossier ukrainien.

2021

Selon les calculs du World Inequality Lab, le patrimoine est très inégalement réparti sur la planète. Exemple le plus extrême : les 1% des personnes les plus riches possèdent près de deux fois plus que les 90% des plus pauvres.
Mais bien que 50% plus importante que pour un vélo classique, l’empreinte carbone d’un vélo électrique reste largement plus faible que pour celle d’une voiture : fabriquer une berline électrique de taille moyenne engendre davantage de CO2 que 50 vélos, tandis que sortir un SUV des usines équivaut à la fabrication de 78 deux-roues.
Les industries émettrices de gaz à effet de serre sont moins densément présentes en France que dans les pays voisins. En raison, principalement, de sa production d’électricité largement plus décarbonée.