Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2021

Depuis quelques années, on parle de plus en plus de l’économie du Donut de Kate Raworth, une économiste britannique, qui s’inspire du célèbre beignet pour nous faire visualiser les deux cercles, intérieur et extérieur, au sein desquels une économie saine devrait être maintenue pour être socialement juste et écologiquement sûr. La Région de Bruxelles-Capitale veut s’inspirer de cette fameuse théorie du Donut pour arriver à une gestion publique plus respectueuse de l’humain et de la nature.

2020

2019

KATE RAWORTH : Le « donut » nous amène à enterrer l’idée que l’on mesure le progrès et le développement d’une nation en observant l’évolution de son PIB. La prospérité se situe ailleurs. Pour l’atteindre, nous devons nous poser deux questions fondamentales : Est-ce que la population peut subvenir à ses besoins essentiels ? Et est-ce qu’elle le fait d’une manière qui ne conduit pas à dépasser le plafond écologique ?
Il existe un décalage complet entre la réalité de l’économie et la façon dont elle est abordée et enseignée. D’une part, parce que l’on se base sur une théorie classique, datée, dont on connaît les travers et qui fonctionne trop en vase clos. Et d’autre part, parce que les enjeux du XXIe siècle doivent pousser à trouver de nouveaux objectifs à atteindre. C’est l’idée que développe Kate Raworth, économiste et chercheuse à Oxford, et qu’elle illustre sous la forme d’un… donut.