Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2023

Depuis sa naissance, le capitalisme fait l’objet de violentes attaques. Hier soupçonné d’être un instrument de domination, aujourd’hui accusé de détruire la planète, il s’adapte, se reformule. Et résiste.

2022

A-t-on vraiment besoin d’ingénieurs ? Ces derniers répondent-ils aux besoins fondamentaux de la société tout entière ou à ceux, particuliers, du système capitaliste et productiviste ? Les ingénieurs œuvrent-ils à la défense des biens communs et de l’intérêt général ou à celle des intérêts privés ? Quels pourraient être aujourd’hui leurs responsabilités et leur rôle ? Et peut-on être ingénieur et décroissant ? C’est à toutes ces questions – et à bien d’autres – que répond Vincent Liegey, ingénieur de formation, chercheur interdisciplinaire, et l’un des porte-paroles les plus en vue du mouvement de la décroissance.

2021

La notion d’Anthropocène a posé la question des premières atteintes humaines à l’environnement. À la lueur des mégafeux contemporains, certains parlent même d’un Pyrocène. Mais qu’en était-il dans des temps plus reculés ?Des études avaient déjà montré l’impact du feu sur l’environnement à Bornéo il y a 50 000 ans, en Nouvelle-Guinée il y a 45 000 ans et en Australie il y a 40 000 ans. Un récent article paru dans Science Avances apporte des éléments nouveaux sur ces questions dans la région africaine du Rift.

2020

Les écologistes doivent-ils rompre avec la critique de la croissance, du productivisme et du capitalisme, pour mener de façon réaliste la «transition écologique»? En1972, le rapport du Clubde Rome intitulé «Les limites à la croissance» – plus connu sous le nom de «rapport Meadows», signé des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology Dennis et Donnella Meadows –prédisait un effondrement de nos sociétés avant la fin du XXIesiècle si des mesures drastiques n’étaient pas prises pour ralentir le rythme de la croissance.
La terminologie effondriste est désormais utilisée dans une grande partie de la presse pour qualifier les risques écologiques autant qu'économiques et politiques. Un changement brutal de situation semble craint par beaucoup d'analystes, et nous devons désormais anticiper un avenir dans tous les cas de plus en plus contraint. Dans cet objectif, tentons de comprendre le lien entre la finitude des ressources et notre impact collectif sur le vivant afin d'estimer de leur influence sur l'évolution des cadres politiques qui organisent nos sociétés. L'intervention questionne les stratégies politiques potentiellement inefficaces ou contre-productives en monde contraint, en contextualisant la lutte anticapitaliste au coeur de la grande accélération.