Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2022

Sur les 10.196 espèces de reptiles évaluées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), 21,1 % sont en voie de disparition. Autrement dit, plus d’une espèce sur cinq, soit 1829 espèces. C’est ce qui ressort de la dernière mise à jour de la liste rouge mondiale des espèces de reptiles menacées, rendue publique fin avril 2022. Certains groupes sont plus menacés que d’autres.

2018

Tous les scénarios envisagés par la communauté scientifique sont alarmistes et une augmentation de +5 °C se profile à l’horizon 2100 si rien n’est fait pour l’empêcher. Problème, non seulement ce scénario est, tel quel, catastrophique, mais il pourrait être décuplé par un autre phénomène : la fonte du permafrost.
Une zone morte est une zone hypoxique, c’est-à-dire très pauvre en oxygène, et située dans un milieu aquatique. On peut donc en trouver dans les mers et océans mais aussi dans des lacs, des mares, etc. Ce déficit en oxygène démarre généralement à partir de 200 mètres au-dessous de la surface et jusqu’à 800 mètres. Un tel phénomène n’est bien entendu pas sans conséquence sur les animaux et les végétaux qui vivent dans ces milieux. Il faut savoir que la grande majorité des espèces ont besoin d’oxygène pour vivre, y compris les espèces marines.