Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Pour celles et ceux qui ont les moyens de fréquenter les aéroports, se pose avec toujours plus d’acuité la question de l’impact sur le réchauffement climatique de ce mode de déplacement. L’occasion de repenser le rapport aux voyages.

2023

Les projections partagées par le gouvernement pour les mois à venir alertent sur la situation de sécheresse sur tout le territoire. Elles montrent qu’il est nécessaire de prendre conscience de l’état désastreux des sols.

2022

Depuis 2018, de plus en plus de jeunes diplômés de grandes écoles se mettent à tourner le dos aux illustres carrières qui les attendent dans le privé au nom de leurs convictions environnementales. Poussant de la sorte établissements scolaires et entreprises à changer leur fusil d’épaule.
«Libération» est contraint de suspendre temporairement ses activités en Russie après l’adoption d’une loi visant à museler l’information dans le pays. Cela ne nous empêchera pas de raconter la guerre au quotidien, d’ailleurs et différemment.

2021

Cette affaire cosmique n’a rien de comique. Lundi, les sept astronautes à bord de la Station spatiale internationale (ISS) ont dû se réfugier dans leurs vaisseaux et se préparer à une évacuation d’urgence. La raison : un nuage de débris spatiaux créé par un tir d’essai de Moscou, depuis la Terre, sur l’un de ses propres satellites. Angoissant ? Il va falloir s’y faire. Ce qui se joue à 400 kilomètres au-dessus de nos têtes est à la fois notre pollution et notre guerre du futur.