Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2020

Une première mise en garde avait été lancée en juin dernier. Cinq mois plus tard, la Fevia enfonce le clou: selon une enquête menée par la fédération sectorielle, trois entreprises alimentaires sur quatre paient un tribut à la crise du Covid-19. La baisse d'activité moyenne tourne autour de 9%. "Mais pour 8% d'entre elles, la baisse est d’au moins 50%", souligne Bart Buysse, CEO de la Fevia. La perte totale de revenus approcherait les 4 milliards d'euros (-7%).
Cela fait plusieurs années que les produits bio attirent de plus en plus de consommateurs. La crise du Covid-19 leur a donné un coup de fouet supplémentaire. Les responsables de la filière bio wallonne s'en félicitent, tout en saluant aussi le bon équilibre entre l'offre et la demande. Car la production bio a elle aussi le vent en poupe.
La crise du Covid-19 aura au moins une vertu: une prise de conscience de la fragilité du monde et des limites d'un système économique sérieusement mis à mal. Une enquête réalisée la semaine dernière auprès de 1.073 Belges (marge d'erreur de 3%) pour le compte de Fairtrade Belgium révèle qu'une part tangible de la population compte acheter davantage de produits locaux (42% des sondés), issus du commerce équitable (23%), en vrac (19%) et bio (14%).