Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Le nettoyage de la boîte e-mail est incomparablement moins efficace que la réduction du nombre de terminaux numériques en notre possession, renforcée par la prolongation de leur durée de vie.
Les réponses du robot conversationnel lancé lundi par l’entreprise françaises sont loin d’être ridicules. Seule déception : il parvient rarement à résumer correctement un document de plusieurs dizaines de pages.

2023

Si les constructeurs minimisent la part des usages dans le bilan carbone de leurs appareils, les chiffres communiqués par les pouvoirs publics sont eux aussi bien en deçà de la réalité.
Si recharger son smartphone ou son ordinateur portable est relativement peu énergivore, consoles de jeux, assistants personnels virtuels et box Internet sont, eux, bien plus gourmands en électricité.

2022

L’activité de « minage », gourmande en matériel de ce type, étant devenue moins rentable, la plupart des gammes de cartes destinées aux joueurs sont désormais disponibles à des tarifs raisonnables.
Avec 17 millions d’habitants, un port immense, des usines gigantesques et de nombreux bureaux de recherche et développement, Shenzhen est souvent décrite comme la Silicon Valley chinoise. Dimanche 13 mars, la ville a fermé ses services non essentiels face à une recrudescence des cas de coronavirus, en respect de sa politique « zéro Covid ».

2021