Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2022

Le nouveau gouvernement allemand a dévoilé la semaine dernière ses intentions de relever massivement ses ambitions dans le cadre de sa stratégie nationale en matière d’hydrogène. Un seul bémol : l’hydrogène issu de gaz fossiles, appelé l’hydrogène bleu, ne sera probablement pas inclus dans les programmes de subvention, et ce malgré les demandes de l’industrie pétrolière et gazière.
Un groupe informel comprenant certaines des personnes les plus influentes de la politique climatique de l’UE a été discrètement établi en décembre à l’initiative d’un groupe de réflexion allemand influent. EURACTIV a les détails du forum dont l’objectif est de faire passer le paquet de législation climatique de l’UE « Fit for 55 ».

2021

La Confédération européenne des syndicats (CES) a averti que la pauvreté énergétique pourrait être exacerbée par l’augmentation des prix dans le cadre du nouveau système d’échange de quotas d’émission proposé par la Commission européenne, tandis que d’autres parties prenantes ont exprimé des doutes similaires.
la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a constaté que l’Allemagne avait violé de façon systématique et persistante les valeurs limites annuelles fixées pour le dioxyde d’azote (NO2) dans 26 des 89 zones et agglomérations évaluées.