Collapsologie

OA - Liste

Voir aussi Focus Collaps

voir sur collapsologie.fr la documentation scientifique


La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2022

Depuis 1992, les objectifs climatiques sont négociés lors des COP. Après trois décennies de discussions, les résultats ne sont clairement pas à la hauteur. Retour sur l’histoire de la formulation des objectifs climatiques – entre science et politique – et sur le rôle des modèles climatiques et des promesses technologiques dans leur définition.
Water is de meest onmisbare hulpbron voor het leven. De toegang tot water blijft moeilijk in vele landen in het Zuiden en treft ook de bevolking in het Noorden. Is de kosteloosheid van water te overwegen? GRESEA-onderzoeker Romain Gelin overloopt het potentieel van gratis water voor de gezinnen en mogelijke hinderpalen.

2021

Si aujourd’hui le terme « économie » renvoie spontanément à l’idée de production, accumulation, rendement, il n’en a pas toujours été ainsi. À l’origine, ce terme englobe bien d’autres acceptions. Ainsi, au 18e, on parle par exemple de « l’économie d’une pièce de théâtre » à propos de l’agencement des différentes scènes, décors, costumes, etc. L’« économie de la nature » désigne alors les relations entre les différentes espèces vivantes − êtres humains compris − évoluant au sein des écosystèmes.

2019

Sommes-nous tous responsables, à intensité égale, du dérèglement climatique ? Sommes-nous tous responsables du creusement des inégalités ? Certains discours tendent à le faire croire. Le concept d’anthropocène qui pénètre actuellement le débat public est de ceux-là. Il dépolitise les questions climatiques ou sociales. Le salut viendrait alors non d’une transformation du système économique, mais des « petits gestes » quotidiens d’un Être humain désincarné.