Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2021

Au cours des dernières années, les scientifiques ont identifié un ralentissement notable de la circulation thermohaline dans le cadre de la circulation méridienne de retournement Atlantique (AMOC). les courants étant à leur rythme le plus lent depuis plus d’un millier d’années. Des chercheurs ont montré que l’accélération de l’augmentation des températures et la diminution de la salinité pourraient entraîner un ralentissement extrême, voire un arrêt complet du Gulf Stream, avec des conséquences désastreuses.
Considérée comme la principale source d’énergie du futur, l’énergie nucléaire est utilisée dans de nombreux pays sous forme de fission nucléaire. Pour ce faire, les réacteurs actuels nécessitent de l’uranium-235 fissile qui produit à son tour des déchets radioactifs devant ensuite être traités. Récemment, la Chine a révélé les plans du premier réacteur nucléaire expérimental à sel fondu utilisant du thorium liquide, dont la construction doit s’achever d’ici un mois, et envisage une commercialisation du réacteur pour 2030.
Au cours des dernières semaines, les vagues de chaleur qui se sont abattues à divers endroits de la planète ont annoncé le début d’une lourde canicule. Mais certains lieux sont plus touchés par le réchauffement climatique que d’autres. En effet, le nord-ouest du Pacifique a été durement touché par les hautes températures selon le satellite Sentinel-3 de l’ESA, affichant des températures au sol atteignant 63 °C.
Le plancton et les récifs coralliens, en plus de constituer un biotope riche pour la faune et la flore marines, sont à la base de la chaîne alimentaire de nombreux êtres vivants. Deux chercheurs ont récemment lancé un signal d’alarme : si aucune disposition n’est rapidement prise pour endiguer l’acidification progressive des océans, ce processus continuera de détruire la vie planctonique jusqu’à entraîner l’effondrement de la chaîne alimentaire mondiale et la mise en danger de l’humanité d’ici une vingtaine d’années.
Au-delà de l’objectif initial visant à réduire les cas de contamination de COVID-19 à travers le monde, les mesures de confinement ont également eu d’autres conséquences bénéfiques pour la planète, notamment une diminution des taux de pollution atmosphérique. Récemment, des chercheurs ont montré qu’en 2020, ces mesures ont permis de réduire de 95 000 les décès liés à la pollution de l’air dans le monde.

2020

La déforestation et la consommation excessive des ressources combinées à l’augmentation de la population mondiale pourraient amener l’humanité à la catastrophe. Deux physiciens théoriciens spécialisés dans les systèmes complexes avancent que la déforestation mondiale due aux activités humaines est en passe de déclencher « l’effondrement irréversible » de la civilisation humaine au cours des deux à quatre prochaines décennies, le risque étant estimé à 90%.

2019

2018