Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Selon le ministre de l’intérieur, le feu a éclaté tard jeudi à cause d’un brûlage de chaumes dans une zone située à une trentaine de kilomètres au sud de Diyarbakir, où le thermomètre grimpe au-delà des 40 degrés en journée.
Le Parlement britannique a voté mardi en faveur de l'interdiction de l'exportation d'animaux d'élevage vivants, une décision pionnière pour le Royaume-Uni, qui se démarque de l'Union européenne où cette pratique est toujours en vigueur. Ce projet de loi sur le bien-être des animaux d'élevage doit mettre fin à l'exportation de milliers de bovins, porcs, chèvres, moutons, sangliers et chevaux destinés à l'abattage ou à l'engraissement depuis ou via l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Écosse.
Le commerce illégal d'animaux et de plantes sauvages perdure dans 162 pays à travers le monde, malgré vingt ans d'actions...
Le 19 avril, la Déclaration de New York soulignait le vaste consensus scientifique sur l’existence d’une conscience chez les animaux. Pour l’auteur de cette tribune, il s’agit maintenant d’en tirer des conséquences concrètes. Gautier Riberolles est biologiste, spécialiste des comportements animaux. Ce texte est soutenu par l’association One Voice et l’Association végétarienne de France. Les pieuvres peuvent-elles ressentir de la souffrance et du plaisir ? Et les poissons, les crabes, les crevettes ou (...)
Une enquête germano-équatorienne menée par des scientifiques qui ont fait analyser les enregistrements des bruits de la forêt pluviale par des experts et une intelligence artificielle, afin d’évaluer l’impact du reboisement sur la biodiversité, a débouché sur une conclusion encourageante : le repeuplement est en cours.
Alors que les protéines animales ne sont plus nécessaires à la nutrition d’une majorité d’humains, des centaines de millions animaux sont tués chaque jour pour être mangés. Le débat autour de l’alimentation carnée se focalise généralement sur le plan de l’éthique et de la morale, partant du constat que les animaux sont des êtres capables de ressentir la douleur, le plaisir et diverses émotions. Mais cette exploitation de masse constitue aussi un risque écologique majeur qui met en péril l’habitabilité de la planète et la survie de l’humanité.
Longtemps cantonnés à un temple, les macaques à longue queue ont permis à Lopburi, bourgade située à 150 kilomètres au nord de Bangkok, de se faire un nom et de devenir une destination touristique. Mais ils ont envahi le reste de la ville, notamment son quartier commercial, faisant fuir clients et commerçants.

2023

Les animaux exotiques ne sont pas les seuls à être menacés d'extinction : la faune et la flore sauvage de France est elle aussi en danger.
Ménagers, médicaux, plastiques ou électroniques, les déchets n'ont jamais été aussi présents : quel est le pays le plus générateur ?
Collisions, bruit, pertes d’habitat... Les routes contribuent à l’effondrement du vivant. En construire de nouvelles « ne fait qu’aggraver le problème », analyse le journaliste Ben Goldfarb.
En plus d'épuiser les ressources, Nestlé, propriétaire de Vittel, sera bientôt tenu pour responsable de la pollution des nappes phréatiques.
Une étude a été remise ce jeudi à la Commission européenne.
Pourquoi y a-t-il moins de neige ? Les animaux vont-ils disparaître ? A quoi les arbres servent-ils ? Découvrez nos fiches synthétiques, illustrées et téléchargeables pour expliquer le réchauffement et ses conséquences concrètes.
Des scientifiques ont découvert des organismes qu’on ne pensait jamais retrouver et qui représentent une étape cruciale dans le développement de la vie complexe sur Terre.
En Normandie, « Le Mallouestan » associe vie en communauté et antispécisme. Les résidents de ce lieu prennent soin d’animaux d’élevage sauvés de l’abattoir, en prônant un autre rapport à ces êtres vivants.
La Ligue pour la protection des oiseaux met en avant ce lundi 24 avril les exemples d’observations en Charente-Maritime et en Vendée l’été dernier, où les volatiles comme les autres animaux et insectes ont été affectés par le manque d’eau.
Plus rapides et plus difficiles à prévoir, les « sécheresses éclair » deviennent de plus en plus fréquentes. Avec de terribles conséquences pour les animaux et la végétation à travers le monde.
Variole du singe, Sras, Mers, Ebola, grippe aviaire, zika, VIH et sans doute Covid-19... Les zoonoses, maladies transmises à l'homme par des animaux, se sont multipliées ces dernières années, laissant craindre de...
La restauration et la conservation de certaines espèces animales contribueraient à limiter le réchauffement climatique. En étudiant neuf espèces en particulier, des chercheurs américains se sont rendu compte qu'elles facilitaient la capture et le stockage du carbone.
Certaines espèces sauvages, en piétinant la terre, en mangeant des plantes ou d’autres animaux ou par leurs excréments, contribuent à faciliter la capture du carbone. Si bien que la préservation ou la restauration de seulement neuf d’entre elles – poissons marins, baleines, requins, le loup gris, le gnou, la loutre de mer, le bœuf musqué, l’éléphant de forêt d’Afrique et le bison d’Amérique – pourrait permettre la capture de 6,41 gigatonnes de dioxyde de carbone par an, estime l’étude publiée lundi dans Nature Climate Change à laquelle ont contribué quinze scientifiques de huit pays.
Forêts, océans et zones humides sont de formidables puits de carbone qui aident à limiter le dérèglement climatique. Mais selon une étude, neuf types d'espèces animales pourraient également jouer un rôle-clé pour rester sous l'objectif de 1,5 degré de réchauffement.
Une nouvelle étude révèle que des efforts de conservation pour seulement neuf groupes clés d’animaux sauvages pourraient améliorer significativement la séquestration du carbone.
Décrite pour la première fois par des chercheurs, la plasticosis crée des dommages dans l’estomac des animaux marins impactés par la pollution plastique.
Selon une analyse, des "produits chimiques éternels" sont présents dans le corps des animaux du monde entier. Les produits chimiques dits "éternels" sont non seulement durables, mais aussi omniprésents.
Le renard roux, la fouine, la belette et la martre des pins, aussi attachantes soient-elles, sont toutes considérées comme des nuisibles. Une société milite pour que ces animaux ne soient plus perçus comme tels, en raison de leur rôle précieux pour la planète, et plus particulièrement pour la régulation des écosystèmes.
D'une grenouille australienne qui a avalé ses propres œufs aux mammouths laineux, les scientifiques sont de plus en plus près de pouvoir ramener d'entre les morts des espèces disparues depuis longtemps.
Une nouvelle étude revoit largement à la hausse les effets du réchauffement et de la dégradation des terres combinés sur la faune terrestre. En simulant les effets du changement climatique dans une Terre virtuelle, ils ont également pu déterminer les espèces les plus menacés et les régions du monde les plus touchées.
C’est surtout en Flandre que les petits animaux ayant interrompu leur hibernation ont été repérés ces derniers jours. Les températures y sont encore plus clémentes qu’en Wallonie. Mais le sud du pays n’est pas en reste. Des salamandres ont été observées en province de Namur, des hérissons à Godardville (Hainaut), à Beauvechain (Brabant wallon), à Transinne (Luxembourg) et à Bruxelles, un papillon "paon du jour" a également été repéré en Wallonie.
Un nouvel outil créé par un Australien et un Européen permet de modéliser la disparition des espèces interconnectées. Selon ces scientifiques, les "extinctions en cascade" sont désormais inévitables.

2022

Des animaux sentinelles qui nous permettent de mesurer la pollution dans leur environnement, aux animaux qui favorisent la production d’oxygène, de nombreuses espèces constituent de précieuses alliées pour lutter contre la pollution et contre le changement climatique.
La Grèce va lancer cet hiver des prospections sismiques en mer à la recherche de gaz naturel, a annoncé mardi le groupe public grec de gestion des hydrocarbures assurant que tout serait mis en œuvre pour protéger les animaux marins. "Les explorations auront lieu pendant les mois de l'hiver prochain afin de minimiser tout impact environnemental", a indiqué le groupe HEREMA, ajoutant que les prospections se dérouleraient dans le nord de la mer Ionienne ainsi qu'au large de l'ouest et du sud-ouest de la Crète.
Les insectes pollinisateurs tels que les abeilles domestiques jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’environnement naturel et des cultures. Le déclin des populations d’abeilles mellifères est un problème mondial avec des répercussions importantes sur la pollinisation des plantes et notre survie à long terme dans le contexte du changement climatique. Que se passerait-il si les animaux pollinisateurs disparaissaient ?
Des cigales qui chantent en octobre, ça n’a rien d’ordinaire. Et, derrière ce chant estival, de nombreux bouleversements ont été observés au sein de la faune et la flore en France avec les températures anormalement élevées de ce mois d’octobre. Ils pourraient avoir de lourdes conséquences en cas de répétition de cette douceur automnale.
Début octobre, quelques 450 philosophes du monde entier ont signé la « déclaration de Montréal », qui condamne « l’exploitation animale », qualifiée d’« injuste et moralement indéfendable ». Une invitation à élargir notre sensibilité morale, à étendre l’humanisme au-delà de notre espèce, à réfléchir à notre relation à la nature mais aussi à la représentation que nous nous faisons de nous-mêmes. Conversation avec l’un des signataires, Mark Hunyadi, professeur de philosophie morale et politique à l’UC-Louvain.
Lézard au vieillissement accéléré, oiseau au bec allongé ou au corps rétréci, ces modifications sont causées par le réchauffement climatique. Mais selon Nicolas Dubos, chercheur en écologie, il ne s'agit pas d'adaptations évolutives. Du moins pas encore.
Une expédition de science citoyenne donne des nouvelles alarmantes sur l’état du plancton de l’Atlantique. Le mot plancton désigne les microscopiques habitants des eaux, micro-organismes, végétaux ou animaux qui flottent dans les eaux des océans et servent d’aliment à des nombreux habitants des océans.
Plus d'un millier d'animaux vont être évacués dans les prochaines heures du zoo du Bassin d'Arcachon à la Teste-de-Buch (Gironde), d'où des milliers de personnes sont également en train de partir en raison de fumées d'incendies, a annoncé à l'AFP l'Association française des parcs zoologiques (AFdPZ).
Des expériences de nage forcée jusqu’à épuisement ou sur la dépendance à l’alcool dont l’utilité est tout à fait contestable sont menées dans des laboratoires wallons, avec l’argent du contribuable. Le citoyen n’a pas droit de regard sur l’utilisation de son argent par les laboratoires d’expérimentation animale qui bloque l’arrêté de la ministre Tellier de 2020 et ont mis la main sur le comité wallon censé protéger les animaux d’expérience.
Vers un nouveau paradigmeLa modernité s’est caractérisée par une sorte d’extraction de l’homme, de son organisation sociale, de ses fins, de la nature, raval...
L’île de l’océan Indien traverse l’une des pires crises économiques de son histoire et les pénuries que subissent les Sri-Lankais depuis des mois menacent désormais les animaux. Les zoos envisageant désormais de relâcher leurs pensionnaires.
Nous sommes naturellement portés à croire que les animaux ne sont que. Ils ne seraient qu’un poisson, qu’un pigeon, qu’une fourmi. Que serait à comprendre au sens de : ils sont intrinsèquement différents, et si différents qu’ils nous sont indéniablement inférieurs, et si inférieurs que nous pouvons légitimement penser et faire d’eux des choses sans nous préoccuper de ce que cela leur fait et, en retour, de ce que cela finit par nous faire et à faire à la Terre que, tous et toutes, nous habitons...
En Inde et au Pakistan les températures de ces dernières semaines ont atteint les 50 °C. Une vague de chaleur record qui a provoqué des coupures d'électricité et des pénuries d'eau pour des millions d'habitants qui devraient subir cette fournaise de plus en plus fréquemment à cause du changement climatique. Des chaleurs extrêmes qui touchent également les animaux et particulièrement les oiseaux explique l’agence de presse Reuters.
Associer arbres, cultures et animaux, c'est le pari que s'est lancé Jean-Yves Masson. Cet éleveur et producteur de légumes du nord-Finistère a mis l'agroforesterie au coeur de son métier. Les arbres qu'il a plantés sont encore tout jeunes mais il sait qu'à terme, ils seront des boucliers contre l'assèchement des sols.
Alors que la sécheresse continue d'accabler la Corne de l'Afrique, des communautés s'unissent pour protéger les animaux sauvages de ce phénomène dramatique, mais aussi des habitants de la région qui les perçoivent comme des menaces.
Le Covid-19 était à prévoir ! Les scientifiques ne cessent d’alerter sur la maltraitance de la nature qui conduit à l’accroissement inévitable des pandémies. Marie-Monique Robin en fait la démonstration sur grand écran…
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Une vague de grippe aviaire sans précédent touche actuellement la France. Dans le Grand Ouest, 20 à 30 millions d’animaux contaminés ou susceptibles de l’être ont déjà été tués, dont 5 millions en Vendée. Plus de 500 clusters y ont été détectés en quelques semaines. Le gouvernement est débordé. Les associations alertent sur des risques sanitaires et environnementaux de long terme.
Au drame humain, la guerre en Ukraine a ajouté une certaine confusion dans le chef de nos décideurs. La Commission vient d’annoncer une dérogation pour la culture des jachères, au nom de la sécurité alimentaire. Un seul mot d’ordre : « produire plus ». Selon certains, il faudrait « libérer la production agricole » et exploiter intensivement chaque recoin de terre. Or, s’il s’agit véritablement de répondre aux besoins urgents de populations en souffrance, il serait plus sage de s’interroger sur l’utilisation qui est faite de nos terres. En Wallonie comme en Europe, les deux tiers des cultures servent à nourrir nos voitures, ou des animaux d’élevage que nous consommons actuellement en quantités excessives. En sacrifiant la biodiversité sur l’autel de la production, nous commettons une erreur stratégique qui pourrait être irréparable, celle de compromettre notre capacité future à nourrir nos populations.
L’Équateur montre une nouvelle fois l’exemple. Quatorze ans après avoir inscrit des “droits de la nature” au sein de sa constitution, le pays d’Amérique du Sud reconnaît officiellement des “droits juridiques distincts” aux animaux sauvages. Lumière sur cette avancée historique.