Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Le corail est l’une des richesses de la nature les plus menacées par le changement climatique d’origine humaine. Le ministère de la pêche a exhorté les tour-opérateurs à contrôler le nombre de touristes dans les zones affectées.
D’après les travaux d’une équipe de recherche, les champignons pourraient constituer une menace plus importante pour la santé humaine. En cause, la hausse des températures liée au changement climatique, explique le magazine “Science”.
L'ozone (O3) reste l'un des seuls polluants de l'air dont la concentration continue de croître. Et plus les émissions de gaz à effet de serre et la température planétaire en feront de même, plus cette variété instable de l'oxygène, à double tranchant, sera présente dans l'atmosphère. Cette logique, admise depuis longtemps, a été quantifiée pour l'une des premières fois dans une étude (1) publiée, le 2 juin, dans la revue Earth's Future. Quatre chercheurs américains et canadiens ont modélisé l'augmentation de l'O3 aux basses altitudes à l'horizon 2050 en fonction des projections du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec).
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Le hausse de la température a déjà atteint 1,19°C ces dix dernières années et pourrait dépasser le seuil des 1,5°C d'ici cinq ans seulement.
Un rapport publié ce mercredi 5 juin dans la revue «Earth System Science Data» par une soixantaine de scientifiques de renom alerte sur une hausse des températures de «0,26°C en 2014-2023».
Un rapport publié ce mercredi 5 juin dans la revue «Earth System Science Data» par une soixantaine de scientifiques de renom alerte sur une hausse des températures de «0,26°C en 2014-2023».
Avec la disparition du glacier La Corona, le Venezuela devient le premier pays d'Amérique latine à perdre l'ensemble de ses glaciers. Un symbole, alertent les scientifiques, de la menace qui pèse sur les glaciers tropicaux face au dérèglement climatique.
La dépollution du carburant des navires accélère-t-elle le réchauffement climatique? Au coeur d'une controverse scientifique depuis un an, cette question a trouvé un nouvel écho jeudi, avec la publication d'une étude pointant le rôle de cette nouvelle réglementation sur les températures record de 2023.
En analysant 25 000 espèces terrestres et marines, animales et végétales, des chercheurs ont constaté de nombreuses espèces tropicales sont susceptible de bénéficier du réchauffement climatique, révèle une étude publiée ce mercredi 29 mai.
Selon un document de travail publié par deux économistes de Harvard et Northwestern, un degré de réchauffement climatique aura un impact de 12 % sur le PIB mondial, au bout de six ans. C'est six fois plus que ce qui était estimé jusqu'à présent.
Les Émirats arabes unis ont dévoilé un nouveau projet pour lutter contre le réchauffement climatique : une mangrove proche de Dubaï.
En matière de serpent qui se mord la queue, on peut difficilement faire mieux.
Selon des chercheurs, il faudrait sélectionner des arbres qui peuvent survivre aux conditions climatiques actuelles et futures.
Un Boeing de la Singapore Airlines a été pris dans des turbulences aériennes inattendues. Un passager est mort, une trentaine ont été blessés. Ces perturbations se multiplient à la faveur du réchauffement climatique.
The Guardian a mené un sondage pour connaître le ressenti de centaines de chercheurs en lien avec le GIEC sur le réchauffement climatique.
Sur les douze derniers mois, la température du globe a été en moyenne 1,61 degré plus élevée qu’à l’ère préindustrielle, dépassant la limite de 1,5 degré fixée par l’accord de Paris en 2015.
Les méthodes des économistes qui tentent d’évaluer l'impact économique des dommages climatiques à venir sont très critiquables. Cet article explique les limites et dangers des modèles qu'ils utilisent.
Les aires de répartition de certaines espèces devraient fortement augmenter d’ici 2070, selon une étude.
Entre inondations et glissements de terrain, le bilan s’aggrave dans l’Etat du Rio Grande do Sul après de violentes intempéries. De nouvelles pluies sont attendues.
L’Himalaya est un écosystème magnifique et fragile dont les humains et les non-humains dépendent depuis des millénaires. Pour le protéger, il faudra déployer d'importants efforts de conservation.
Les activités humaines sont responsables du déclin de la biodiversité observé par les scientifiques depuis plusieurs décennies. Jusqu’ici, c’est essentiellement le changement d’affectation des sols qui nuit à la nature. Mais demain, les effets du réchauffement climatique pourraient prendre le pas.
Comment 260 animaux marins en Afrique du Sud ont été tués en 2021 ? Une remontée d’eau froide des fonds océaniques, répond une étude scientifiques qui pointe la hausse de la fréquence et de l’intensité du phénomène.
La surchauffe des océans, qui ne cesse mois après mois de s’aggraver depuis un an, menace la vie marine et entraîne une humidité plus importante dans l’atmosphère, synonyme de conditions météorologiques plus instables, comme des vents violents et des pluies torrentielles.
L’un des principaux arguments qui visent à décourager les efforts pour limiter le réchauffement climatique consiste à affirmer que la nature s’est toujours adaptée. La logique fallacieuse de cet argument est que "si la faune et la flore ont pu rencontrer des changements climatiques importants par le passé, elle pourra également les rencontrer aujourd’hui".
Adapter localement les objectifs nationaux de planification écologique, voilà la feuille de route des COP régionales. La Bretagne n'a pas attendu la mise en place de ce nouveau dispositif pour travailler sur les enjeux climatiques....
Les pompiers de 18 pays européens se sont réunis ce mardi 9 avril à Paris pour affiner leurs collaborations et créer une représentation permanente à Bruxelles.
A la suite de l’arrêt historique rendu mardi par la Cour européenne des droits de l’homme, chacun des 46 Etats membres du Conseil de l’Europe se trouve désormais dans l’obligation de mettre en œuvre des politiques publiques en faveur du climat suffisamment ambitieuses pour garantir les droits des citoyens.
Le béton du cimentier Lafarge sera au centre d’actions menées par une coalition de 150 luttes dès le 9 décembre. La fabrication de ce matériau provoque de fortes émissions de gaz carbonique, et il requiert énormément de sable.
A intervalle régulier, des publications apparaissent sur internet pour prétendre qu’un grand nombre de scientifiques...
La chaleur spectaculaire atteinte en 2023 dans l’atmosphère et les océans a surpris et inquiète une partie des chercheurs, qui ne parviennent pas à l’expliquer totalement, faisant redouter à certains l’entrée du climat dans un « territoire inconnu ».
La revue scientifique «Nature» a publié ce mardi 26 mars une synthèse concernant les évolutions des régions viticoles à la lumière du changement climatique.
La plantation d'arbres, outil classique de la lutte contre le réchauffement climatique, peut avoir l'effet inverse si elle transforme des terrains clairs, qui réfléchissent l'énergie du soleil, en une forêt sombre qui l'absorbe, avertit une étude publiée mardi, qui cartographie les lieux propices au reboisement.
Pour l’année dernière, les émissions de CO2 en France ont baissé de 4,8 %, soit le double de l’année précédente. Ce record, en partie due à la crise énergétique, ne signifie pas que le réchauffement climatique est derrière nous.
L'ONU a alerté, mardi, qu'il y a une "probabilité élevée" que l'année 2024 affiche à son tour des températures inégalées. Une déclaration qui intervient alors que l'année écoulée vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète "au bord du gouffre", selon les Nations unies.
Et si lutter efficacement contre le réchauffement climatique devrait passer par l'utilisation d'une IA experte dans le domaine ?
Une étude propose de déshydrater intentionnellement une partie de l'atmosphère pour réduire l’effet de serre et le réchauffement climatique.
La plus faible présence de glace de mer dans l'Arctique favorise l’apparition d'arbres dans la toundra. Et ce n'est pas une bonne nouvelle...
Pour Frédérick Lemarchand, sociologue, directeur du Cerrev à l’université de Caen Normandie et coordinateur du programme Popsu-Transition à Caen, il faut «déployer les parachutes» face au mur climatique.
D'ici la fin du siècle, les domaines skiables des Alpes pourraient avoir 40% de jours de neige en moins par an selon une nouvelle étude. Dans le monde entier, une station de ski sur huit pourrait voir son manteau neigeux naturel disparaître totalement.
La phase El Niño touche doucement à sa fin en ce début de mois de mars 2024, et celui-ci devrait être complètement terminé en avril. Mais pour autant, son effet réchauffant sur la météo mondiale...
Selon une récente étude menée aux États-Unis, l’effondrement de l’humanité pourrait avoir lieu plus tôt que prévu.
Le réchauffement de la planète a commencé plus tôt que prévu, affirment des biologistes américains et australiens. À partir d’éponges recueillies près de Porto Rico, ils affirment lundi dans Nature Climate Change que le seuil de 1,5 °C de réchauffement est déjà franchi et que la frontière de 2 °C le sera d’ici la fin de la décennie.
Le changement climatique d’origine humaine modifie la probabilité de survenue de nombreux phénomènes météorologiques. Et il est possible de relier l’effet d’un réchauffement sur le temps long à des événements isolés.
'Les températures seront cet après-midi 7 degrés au-dessus des normales de saison' ou encore '10 degrés au-dessus des...
Le phénomène météorologique El Nino devrait pousser les températures mondiales vers de nouveaux sommets, surpassant l’année 2023 déjà record, annonce l’Organisation météorologique mondiale ce vendredi 12 janvier.
L’année 2023 a été si chaude que les couleurs des “warming stripes” ne permettent plus de représenter la hausse des températures moyennes au niveau mondial, met en garde leur créateur.

2023

Dans son dernier essai "L’hypothèse K" (Grasset), l’astrophysicien Aurélien Barrau, professeur à l’université Grenoble-Alpes, docteur en philosophie et directeur du Centre de physique théorique de Grenoble, tente de redéfinir le rôle de la science dans le contexte de la crise écologique actuelle. Comment penser une autre manière de faire de la science ? Peut-elle nous aider à réapprendre à habiter poétiquement le monde ?
D'après une étude du Global Carbon Budget publiée mardi, l’action mondiale visant à réduire les combustibles fossiles n’est pas assez rapide pour empêcher un changement climatique dangereux.