Collapsologie

OA - Liste

Voir aussi Focus Collaps

voir sur collapsologie.fr la documentation scientifique


La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Le glaciologue français basé en Suisse Jérôme Chappellaz a reçu ce 10 juin la prestigieuse médaille de la Belgica, décernée par l’Académie des Sciences de Belgique, pour récompenser le travail de chercheurs dans les régions polaires. Jérôme Chappellaz est aussi l’initiateur du projet Ice Memory qui échantillonne les glaciers avant qu’ils ne soient réduits à néant par le changement climatique. Entretien.
Dans la chaîne de montagnes de Brooks, en Alaska, les rivières ont viré à l’orange vif en raison de la contamination par des métaux toxiques libérés par la fonte du pergélisol.
Amsterdam, New York, Shanghai ou encore Le Caire sont gravement menacées. L'un des glaciers les plus célèbres de l'Antarctique occidental, surnommé «glacier de l'apocalypse» en raison de sa capacité à provoquer une énorme élévation du niveau de la mer, fond encore plus vite qu'on ne le pensait jusqu'ici. Thwaites, comme il est officiellement appelé, est aussi grand que la Grande-Bretagne, ce qui en fait le glacier le plus large du monde. Actuellement, sa fonte à elle seule est responsable d'environ 4% de l'élévation du niveau de la mer à l'échelle mondiale. Au cours des trente dernières années, la vitesse à laquelle il perd de la glace avait déjà doublé. Mais selon une étude récente menée par l'Université de Californie, le pire reste à venir.
Les chiffres montrent que l’Arctique se réchauffe plus vite que le reste de la planète. Et des chercheurs viennent de mettre le doigt sur un phénomène météo connu, mais encore peu étudié, qui semble étroitement lié à la fonte accélérée des glaces dans la région.
2023 enregistre une mortalité catastrophique chez les manchots empereurs en raison de la fonte record de la banquise. Si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, l’espèce pourrait être quasi éradiquée d’ici 2100.
Le pic de la crue dans la ville proche de la frontière avec le Kazakhstan est attendu mercredi. Selon une première estimation, le coût des dégâts engendrés pourrait atteindre près de 2,1 milliards d’euros.
Refroidis par la présence de PFAS dans les poêles antiadhésives, les consommateurs s’orientent vers l’inox, l’acier ou la fonte. Comment les choisir ? Comment éviter que les aliments « accrochent » ? Voici notre mode d’emploi.
Le changement climatique et la fonte de la calotte glaciaire qu'il occasionne, provoquent le ralentissement de la rotation de la terre sur son axe. Si bien que le changement climatique a aussi un impact sur le temps, ressort-il d'une étude publiée par la revue Nature mercredi.
Ce 19 mars, l’organisme dépendant des Nations unies publie son panorama annuel sur l’état du climat. Des données inédites révèlent que la température moyenne de la Terre s’est hissée 1,45°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle.
La décennie qui vient de s'écouler est la plus chaude jamais enregistrée, provoquant en 2023 une fonte sans précédent des glaciers, a alerté l'ONU mardi.
Avant de revenir ces derniers jours, la neige avait disparu d'une grande partie des massifs alpins et pyrénéens pendant la quasi-totalité du mois de février. Du jamais-vu ces dernières décennies, à une telle période.
En Antarctique, le glacier Thwaites a largement reculé depuis les années 1990, mais selon une nouvelle étude, le phénomène serait plus ancien.
L'idée serait de séparer les calottes glaciaires des eaux plus chaudes des océans grâce à des rideaux géants.
Total is 20% higher than thought and may have implications for collapse of globally important north Atlantic ocean currents The Greenland ice cap is losing an average of 30m tonnes of ice an hour due to the climate crisis, a study has revealed, which is 20% more than was previously thought. Some scientists are concerned that this additional source of freshwater pouring into the north Atlantic might mean a collapse of the ocean currents called the Atlantic meridional overturning circulation (Amoc) is closer to being triggered, with severe consequences for humanity.
L'or noir est à la fois l'unique ressource à exporter et l'unique source de revenu pour financer le budget de l'État.

2023

Nous battons tous les records de températures. Nous sommes 10 ans en avance sur le pire des scénarios sur le réchauffement climatique. Un tiers des plateformes de glace du Groenland a disparu en 45 ans. Face à ces constats toujours plus alarmants et angoissants de jour en jour, des sommets sont organisés. Les COP bien sûr. La prochaine a lieu fin du mois à Dubaï. Mais aussi d’autres types de rassemblements comme le "One planet", qui commence ce mercredi à Paris. Au centre des discussions cette fois : les pôles et les glaciers.
C’est la glace. Les plus grand·es spécialistes de la cryosphère sont réuni·es au One Polar Summit, du 8 au 10 novembre à Paris, pour proposer leurs recommandations aux gouvernements afin de mieux comprendre les zones glaciaires terrestres et ralentir la fonte des glaces.
En 45 ans, les plus grandes plateformes de glace flottantes de la calotte polaire ont perdu 35 % de leur volume, montre une étude publiée à la veille du premier sommet international consacré aux glaciers et aux pôles, qui se tenait aujourd’hui à Paris.
Des chercheurs et des scientifiques internationaux ont appelé mercredi à mieux financer la recherche polaire face à l'érosion accélérée des glaciers et des pôles, au premier jour du "One Planet Polar Summit" à Paris.Organisé par l'Elysée dans la lignée d'autres sommets sous la bannière "One Planet" ces dernières années, le rassemblement vise à partager les constats et les projections de la communauté scientifique sur la fonte des glaces, et proposer des recommandations aux gouvernements pour une meilleure protection des régions glaciaires et polaires.
Au premier jour du "One Planet Polar Summit" à Paris organisé par l'Élysée, des scientifiques du monde entier ont réclamé plus de moyens pour la recherche polaire face à la problématique de la fonte des pôles.
Alors que les glaciers sont menacés de disparition par le changement climatique, la France organise le One Planet – Polar Summit. Mais ses objectifs manquent d’ambition, dit le glaciologue Jean-Baptiste Bosson.
La disparition de ces barrages naturels a des effets importants sur les glaciers, dont les points d’ancrage au sol reculent et qui déversent plus de glace qu’auparavant.
La fonte des glaces de l'Antarctique occidental devrait s'accélérer considérablement au cours des prochaines décennies et pourrait augmenter le niveau des mers, même si le monde respecte ses engagements pour limiter le réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi 23 octobre.
Selon une étude parue dans la revue Nature Climate Change, rien n’empêchera la fonte glaciaire du pôle Sud. Un processus qui ne pourra plus être inversé, même en respectant la limite de 1,5 degré de l'Accord de Paris.
La fonte qui glace. Le processus de fonte de l’Antarctique ne peut pas être inversé et contribuera à la hausse du niveau des océans, même en limitant le réchauffement climatique, alerte une nouvelle étude.
La ville et ses environs, depuis 2019, tentent de devenir la première agglomération zéro carbone de France. Articulée autour de sept axes, du tourisme aux industries, l’ambition reflète surtout la nécessité des expérimentations locales.
Parmi les risques liés au réchauffement du climat : la libération dans l'atmosphère des gaz à effet de serre (comme le méthane) piégé le permafrost (pergélisol en français). En bonus : les agents pathogènes dormants contenus dans la glace constituent un danger moins étudié. Pendant plus de 10 ans, le virologue Jean-Michel Claverie a étudié les virus « géants » vieux de près de 50 000 ans découverts au plus profond des couches du permafrost sibérien. Ses découvertes mettent en lumière la sombre réalité du réchauffement climatique et le risque qu'il fait peser sur la santé publique.
L’Antarctique n’en finit pas de s’amenuiser. Dans une étude publiée le 12 octobre dans la revue Science Advances, une équipe de chercheurs montre que plus de 40 % des plateformes de glace du continent blanc (c’est-à-dire les langues de glace situées à l’extrémité des glaciers et flottant sur l’océan) ont perdu en volume entre 1997 et 2021. 7 500 milliards de tonnes d’eau douce ont été relâchées dans l’océan via ce biais, selon les estimations des scientifiques.
Les glaciers alpins européens n'ont jamais autant reculé que l'année dernière, selon l'ONU. Elle précise aussi que plus de 60% des réservoirs d'eau ont connu des apports inférieurs ou égaux à la normale, selon un rapport publié jeudi à Genève.
Le mont Blanc, sommet de l'Europe occidentale, a été mesuré en septembre 2023 à 4.805,59 mètres, soit 2,22 mètres de moins que lors de la précédente mesure en 2021, ont annoncé jeudi les géomètres-experts de Haute-Savoie.
Les lacs, zones humides ou forêts qui viennent de se former par le retrait des glaciers sont des écosystèmes vertueux. Ils sont pourtant déjà menacés par diverses convoitises.
Les glaciers suisses ont fondu autant ces deux dernières années qu'entre 1960 et 1990, sous l'effet de conditions météorologiques extrêmes exacerbées par le dérèglement climatique, révèle une étude publiée jeudi.
L’étendue maximale atteinte cette année est de 1,03 million de kilomètres carrés inférieure à la plus faible précédemment enregistrée, soit près de deux fois la superficie de la France.
Les glaces du continent austral sont parvenues à leur étendue maximale annuelle, le 10 septembre dernier, à 16,96 millions de km2. Cette surface n’a jamais été aussi petite depuis le début des relevés du NSIDC.
La banquise de l'Antarctique a atteint sa surface maximale pour l'année, et celle-ci n'a jamais été aussi petite depuis le début des relevés scientifiques, a annoncé lundi l'observatoire américain de référence.
En danger, mais pas encore condamnés. Selon une vaste étude, les glaciers de l’Antarctique pourraient encore être sauvés de l’effondrement, à condition de ralentir drastiquement le réchauffement climatique.
Le glacier de la Maladeta, quatrième plus grand glacier des Pyrénées en surface, pourrait totalement disparaître d’ici la fin des années 2030. C’est ce qu’annonce une étude publiée le 3 septembre dans la revue Land degradation & development.
La disparition de la glace de mer en Antarctique fin 2022 a entraîné un «échec catastrophique» de la reproduction des manchots empereurs dans la région, selon une étude du British Antarctic Survey publiée jeudi.
2023 sera encore une année rude pour les grands glaciers des Alpes suisses. Cela pourrait même être « la deuxième pire année de l’histoire », s’est désolé le glaciologue helvétique Matthias Huss sur X, anciennement Twitter.
Un glacier a fondu en Alaska, causant des inondations.
Dangereuses poches d’eau, avalanches… Dans le massif du Mont-Blanc, le réchauffement climatique menace les villages en contrebas. ­Il est urgent et vital de réduire au strict minimum nos émissions de gaz à effet de serre.
C'est officiel. Ce mois de juillet 2023 sera le plus chaud de toute l'histoire. Une très large partie de l’hémisphère Nord suffoque sous des chaleurs extrêmes, les océans surchauffent et la banquise antarctique peine à se reconstituer malgré l’arrivée de l’hiver… Voici cinq graphiques pour revivre ce mois de juillet hors normes.
Une couche de glace épaisse de plus d'1,5 km a fondu au Groenland il y a 416.000 années, au cours d'une période de réchauffement climatique naturel modéré, signe de sa plus grande vulnérabilité qu'imaginée au changement climatique actuel, selon une étude publiée jeudi.
L’océan Austral, sorte de « ceinture » qui protégeait l’Antarctique de la fonte des glaces, ne suffit plus. Le pôle Sud est désormais en proie à « des conditions extrêmes » qui provoquent des réactions en chaîne pour l’ensemble de la planète.
Pour subvenir à ses besoins en eau, la métropole d’Aquitaine, qui voit ses nappes profondes s’épuiser, a mis en place un projet de champ captant sur la presqu’île du Médoc. Mais associations écologistes et sylviculteurs s’inquiètent.
Surnommé le « troisième pôle » en raison de ses gigantesques réserves de glace (les plus vastes en dehors des régions polaires), le plateau tibétain voit ses glaciers fondre à une vitesse de plus en plus rapide, à cause du changement climatique. Mais un autre facteur aggrave le phénomène : la pollution de l’air.
Le glacier de l'Himalaya pourrait perdre jusqu'à 80 % de son volume d'ici 2100 en raison du réchauffement climatique, préviennent des scientifiques dans un rapport.
Entre 2011 et 2020, les glaciers de l’Himalaya ont fondu 65% plus vite que lors de la décennie précédente, selon un rapport. Si les émissions de CO2 continuent sur la même trajectoire, ils pourraient perdre jusqu’à 80% de leur volume.
Si l'on se base sur les trajectoires d'émissions actuelles, les glaciers pourraient perdre jusqu'à 80% de leur volume actuel d'ici la fin du siècle
Depuis trois mois, la température de la surface de l’océan, ce régulateur du climat, s’envole. En France, le golfe de Gascogne et la Méditerranée voient le thermomètre grimper de 3°C à 5°C au-dessus des normales.