Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2021

Il y a une idée qui tourne de plus en plus dans l’air, qui permettrait aux étudiants, aux chômeurs et aux personnes malheureuses dans leur situation professionnelle de prendre le temps de travailler sur des projets aptes à leur donner envie de se lever le matin. Cette idée, c’est le revenu de base.
C‘est dans le travail et les relations qui se tissent autour de lui, le sens d’être utile et de participer, que l’on peut se construire au mieux comme personne et comme citoyen. Une tribune de la sociologue Monique Dagnaud.
La députée Modem Valérie Petit estime que la crise sanitaire est en train de se muer en crise sociale, l’occasion de renforcer tout en le réformant notre modèle social et républicain.
« 500 euros versés et 30 % de tous les revenus reversés en impôt », c’est équitable, c’est efficace, tout le monde comprend. Une tribune de Marc de Basquiat, économiste et président de association pour l’instauration d’un revenu d’existence.
Un des arguments des tenants du revenu de base (ou revenu universel) consiste à souligner son ouverture aux jeunes de moins de 25 ans, permettant ainsi de lutter contre leur précarité. En effet, aujourd’hui, le revenu minimum (RSA) n’est pas ouvert aux moins de 25 ans.
L’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran propose de mettre les institutions monétaires au service de la société pour réparer l’injustice sociale, accélérer la transition écologique, garantir l’emploi, assurer un minimum vital... L’idée de verser à chaque personne un minimum vital en deçà d’un certain niveau de revenu d’activité, sous la forme d’un impôt négatif automatique, sans aucune démarche à accomplir, sans contrepartie, apparaît de plus en plus comme un outil dont nos sociétés vont devoir se doter ...
Le revenu de base, que l’on considérait comme une utopie, s’est imposé à la faveur de la crise comme un sujet bien sérieux. C’est cette idée d’un revenu versé de manière automatique à toutes les personnes qui en ont besoin, sans obligations ni contreparties, mais dont les contours restent à définir. A gauche comme à droite, cette mesure est traversée par des conflits idéologiques.

2020