Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2020

Les précipitations des derniers mois sont nettement plus faibles que la normale. Un phénomène qui s’installe dans la durée. Le gouvernement Wilmès en avait involontairement fait l’une des mesures phares du déconfinement : dès le début du mois de mai, les kayakistes étaient à nouveau autorisés à pratiquer leur activité préférée sur les cours d’eau du pays.
Depuis le 1er janvier 2017, le déficit de pluie en Belgique est équivalent à 6 mois normaux de précipitations, rapportent les titres Sudpresse, citant le météorologue David Dehenauw de l'Institut royal météorologique (IRM).
"Il pleut comme vache qui pisse." "Il tombe des cordes." "Il drache." Tant d'expressions et belgicismes qui visent à qualifier au mieux la météo si caractéristique du plat pays qui est le nôtre. Longtemps l'une des meilleures blagues belges, la pluie battante s'abattant sans relâche sur le territoire, gâchant barbecues et randonnées, hiver comme été, vient pourtant à manquer depuis plusieurs années, au point de transformer la Belgique en une terre dite "à risque" de stress hydrique, soit de pénurie d'eau.