Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2022

Plus de deux décennies après la publication de « L’Homme, en voie de disparition ? » ou mieux connu sous son nom original « Our Stolen Future », où en sommes-nous avec la recherche sur les perturbateurs endocriniens, ces contaminants sournois qui dérèglent nos hormones ?

2021

Le Sénat a rejeté une proposition de loi visant à améliorer le bien-être animal dans l’agriculture : les bêtes s’entassent et s’entasseront toujours. Balayée, l’éthique. Oubliées, les pandémies causées par les élevages industriels. La recherche de profits est la plus forte.
Des produits chimiques appelés phtalates provoquent la naissance de bébés humains avec des organes génitaux mal formés et plus petits. Un livre détaillant les défis auxquels la reproduction humaine est confrontée, écrit par le Dr Shanna Swan professeur de médecine environnementale et de santé publique au Mount Sinai Hospital de New York, livre ce constat effrayant : les pénis rétrécissent et les organes génitaux se déforment à cause de la pollution, comme l’explique The Independant. En 2017 déjà, le Dr Swan a co-écrit une étude qui révélait que le nombre de spermatozoïdes avait chuté de 59% en Occident entre 1973 et 2011. Elle étudie la question plus complètement dans son dernier ouvrage.
nous baignons dans une soupe chimique. Et que les substances auxquelles nous sommes exposés quotidiennement peuvent entrer dans notre corps, que ce soit par notre alimentation, par la respiration ou par la peau. Les perturbateurs endocriniens peuvent agir comme des hormones sexuelles, mais également comme des hormones tyroïdiennes. Depuis le début des études toxicologiques, les chercheurs sont partis de l’hypothèse que la dose faisait le poison. Le fameux principe de Paracelse est pourtant bien remis en question.

2020