Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

C’est la fin avérée d’un rêve et peut-être le début d’un cauchemar. L’idéologie du « tout ira mieux », sur fond de croissance illimitée et de ressources inépuisables, est aujourd’hui à l’agonie. Pourtant, on affirme encore qu’« aucune alternative n’est possible ». Plutôt que de s’y résigner, un groupe de citoyens a choisi de faire face avec lucidité. Leur devise : « Apprendre • Comprendre • Agir ». C’est ainsi que se sont créées les Rencontres Élisée Reclus dont le nom et le slogan s’inspirent de cette figure pionnière et majeure de l’écologie du XIXe siècle, soit quelqu’un qui avait vu juste, très tôt… L’objectif de ces Rencontres est de mettre en œuvre une dynamique d’action collective, un espace constructif d’information et de dialogue. Avec une approche systémique, c’est-à-dire intégrant l’ensemble de ses dimensions, il s’agit de prendre la mesure des défis globaux, d’identifier les racines du chaos social et environnemental auquel nous faisons face et d’élaborer des plans d’action.
L'agronome Jean-François Soussana, spécialiste de la santé des sols et du changement climatique qui a participé pendant plus de 20 ans aux rapports du Giec, prend la tête du Haut conseil pour le climat (HCC), l'organisme indépendant chargé d'évaluer l'action climatique de la France, selon un décret publié jeudi au Journal officiel.
Jamais en manque de raccourcis pour nous faire douter de l’existence d’un réchauffement global, les dénégateurs de la science climatique mettent en avant à intervalles réguliers l’argument selon lequel il ne serait, en fait, pas prouvé que le CO2 émis par les êtres humains en soit la cause. En une phrase, ce cliché pose la question de savoir si nous sommes sûrs que le CO2 émis par les humains est vraiment la cause du réchauffement climatique ?
Alors qu’un marais est menacé en Belgique, des défenseuses et défenseurs autoproclamées « Fé·es du marais » veillent au maintien de cet espace, où cohabitent des humains et une biodiversité foisonnante. Forest (Bruxelles-Capitale, Belgique), reportage C’est une matinée printanière, et le marais Wiels se réveille en clapotant, soufflé par un doux zéphyr. Les rayons du soleil se reflètent sur les vaguelettes, formant une grappe d’étincelles éphémères. Sur l’étendue éblouissante, un grèbe castagneux se prend (...)
Jancovici enterre l'accord de Paris par une simple démonstration
Comment l'agriculture a-t-elle évolué ces dernières années et pourquoi s'est-elle largement carbonnée ? Quelles solutions pour réduire l'empreinte environnemental dans ce secteur clé et le faire passer au rang de solutions plutôt que de problèmes ? Retrouvez dans cette vidéo les temps fort de l'intervention de Jean-Marc Jancovici !
Selon les chiffres de l’Institut Pasteur, le bilan témoigne de déjà onze fois plus de cas en cinq mois qu’en 2023. Pour Sylvain Brisse, spécialiste du sujet, il faut rester vigilant quant à l’évolution de la maladie dans les mois à venir.
L'impossible transition ? Un débat avec : - Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l’environnement, auteur de « Sans transition » (Éditions du Seuil) - François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège, enseignant à HEC Paris - Animé par Sébastien Billard, journaliste au Nouvel Obs Ce grand rendez-vous organisé par le Nouvel Obs et l'Académie du climat donne la parole à des philosophes, des économistes, des activistes et de nombreux.ses artistes convié·e·s pour réfléchir ensemble à un futur désirable. Et si nous essayions, tous ensemble, durant l’espace d’un week-end, de mettre un peu de côté les difficultés que nous avons à transitionner vers une civilisation écologique, enfin respectueuse de l’humain et du vivant ? Et si nous nous efforcions plutôt d’ouvrir le champ, immense et vivifiant, des possibles ? Car il est clair que notre futur n’est que celui que nous aurons la force d’imaginer avant
La multinationale française Imerys souhaite ouvrir une nouvelle fosse d’extraction dans sa mine à ciel ouvert, située à Glomel, en Bretagne. Plusieurs associations dénoncent des conséquences majeures sur l’eau. Glomel (Côtes-d’Armor), reportage « Regardez ce qu’Imerys a fait du périmètre de protection de notre captage d’eau potable », commente Jean-Yves Jégo, conseiller municipal de Glomel et membre de l’association Douar Bev (« Terre vivante »). Il faut dire que la vue est spectaculaire. Au milieu des (...)
Comment parler du climat sans ennuyer tout le monde et sans renoncer à la complexité ? Est-ce efficace de faire peur ou vaut-il mieux rassurer ? Est-ce qu’on en parle de la même manière à un ministre, un PDG, son grand oncle ou une classe de lycée ? Et comment répondre aux contre-vérités qu’on entend parfois ?
Les dernières convocations sont arrivées ou arrivent dans les boîtes aux lettres des citoyens invités à se rendre dans...
Le retour de Janco sur LIMIT après 1an d'absence, voici l'épisode 3.
Les exponentielles, il faut arrêter leur course dès le départ, ou sinon c'est fichu. Le tort de Malthus aura sans doute été de formaliser des cycles de population sur une ou deux générations et pas sur le temps très long. Compte tenu de temps qu'il faut pour accélérer et ralentir des mouvements de croissance de population, n'est-ce pas sur un siècle ou deux que l'on devrait vérifier l'intuition de Malthus ?
Une croissance des ventes en berne, la perspective d’une vague populiste anti-véhicules à batterie aux élections européennes… L’électrification automobile entre dans une période de flou, ce qui pose de gros problèmes industriels aux constructeurs.
Dans une lettre ouverte publiée lundi (13 mai), des centaines d’organisations de la société civile ont dénoncé le récent changement de cap de l’UE en matière de politiques de durabilité dans le secteur agroalimentaire.
Préparez-vous pour deux heures enrichissantes de questions et réponses avec l’un des penseurs les plus influents : fondateur de The Shift Project et co-fondateur de Carbone 4, Jean-Marc Jancovici est également enseignant à Mines Paris-PSL et membre du Haut Conseil pour le climat.
Aujourd’hui l’écologie sépare, voire oppose, celles et ceux qu’elle devrait réunir, tant elle reste dispersée entre des intérêts souvent antagoniques. Comment sortir de cette impasse ?
Des économistes ont, pour la première fois, calculé précisément les effets (positifs) d’une diminution de la croissance sur l’évolution du climat, observe l’historien Jean-Baptiste Fressoz, dans sa chronique.
Comment dépasser les résistances des citoyens à l’égard des politiques climatiques ? À partir d’une analyse de l’acceptabilité de la transition écologique, des clivages territoriaux entre zones rurales et urbaines et des raisons du mécontentement des citoyens, Théodore Tallent, chercheur doctorant et enseignant en science politique à Sciences Po (Paris), et chercheur affilié au centre de recherches de l’Université de Cambridge, livre douze propositions pour parvenir à construire une transition désirable.
"Les solutions souvent prônées face au changement climatique - qu’il s’agisse des solutions technologiques, des changements de comportement, des imaginaires - sont souvent assez ignorantes des savoirs qu'on a sur le social. (...) Ne pas prendre la mesure de ces dimensions sociales, c’est prendre le risque fort de l'inaction
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
Le Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique, en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces États dans des tribunaux d’arbitrage privés et de demander des compensations financières conséquentes. Dans cette fiche, nous expliquons ce qu’est le TCE et nous montrons à quel point il constitue un obstacle à la lutte contre le changement climatique.
Une proposition de loi visant à interdire l’importation et l’exportation de trophées de chasse devait être votée début février. Mais la majorité présidentielle bloque. Voilà déjà plus de deux mois que la proposition de loi devait être discutée... En vain. Le texte qui prévoit de mettre fin aux importations et exportations de trophées de chasse d’un grand nombre d’espèces menacées d’extinction est toujours dans les tiroirs. Sont concernés tous les animaux recensés dans les annexes I et II de la Convention sur (...)
Historien, Jean-Baptiste Fressoz ne "prône rien du tout". Il estime cependant que la décroissance serait le moyen le plus efficace de faire baisser rapidement nos émissions de CO2.
L’un des principaux arguments qui visent à décourager les efforts pour limiter le réchauffement climatique consiste à affirmer que la nature s’est toujours adaptée. La logique fallacieuse de cet argument est que "si la faune et la flore ont pu rencontrer des changements climatiques importants par le passé, elle pourra également les rencontrer aujourd’hui".
Historien des sciences, des techniques et de l’environnement, Jean-Baptiste Fressoz s’attaque au concept de transition énergétique dans son dernier livre intitulé "Sans transition, une nouvelle histoire de l’énergie".
Dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire sur l’A69, les députés ont relevé nombre d’irrégularités parmi les mesures compensatoires promises par le concessionnaire de l’autoroute.
Écosystèmes terrestres et marins, calottes glaciaires, biodiversité, cours d’eau, océan… Sur notre planète, tout est connecté. Mais d’après un rapport récent, les dynamiques de ces différents systèmes seraient déstabilisées par les activités humaines, et ce jusqu’à franchir des points de non-retour. Explications.
A intervalle régulier, des publications apparaissent sur internet pour prétendre qu’un grand nombre de scientifiques...
Avec l'augmentation du risque de catastrophes naturelles, les tarifs des assurances risquent d'exploser. Jean-Marc Jancovici explique l'importance de mettre en place des mesures de prévention.
La « transition énergétique » repose sur un certain passé. Sa force de conviction tient à son caractère ambigu à cheval entre histoire et prospective. Tout comme par le passé l’humanité aurait accompli des transitions —du bois au charbon puis du charbon au pétrole— il nous faudrait, confrontés au changement climatique, en accomplir une troisième, vers le nucléaire et/ou les renouvelables. Pourtant, les énergies entrent en symbiose autant qu’en concurrence et ces relations expliquent pourquoi elles tendent à s’additionner plutôt qu’à se substituer. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ?
D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
L'expert en climat Jean-Marc Jancovici revient sur les fortes chaleurs ressenties au Brésil cette semaine.
Jean-Marc Gancille est l'auteur d'un essai paru cette année aux éditions Rue de L’Échiquier : Comment l'Humanité se viande. Le véritable impact de l'alimentation carnée. Récemment ulcéré par l'annonce du "plan gouvernemental pour reconquérir notre souveraineté sur l'élevage", qui sous couvert de réappropriation agricole se révèle écocidaire et rétrograde, il nous a transmis un tribune
Présentation : Alors que les injonctions à la sobriété se multiplient, notre systéme économique est régulièrement questionné. Cette conférence va nous permettre de nous interroger sur la notion de croissance, modéle durable ou récit incompatible avec la transition écologique ? Nous interrogerons aussi ce que peut être un mode de vie sobre et en quoi cela peut bousculer chacun dans notre quotidien.
Des associations réclament le plafonnement du trafic aérien pour réduire les pollutions et les nuisances sonores qu’il cause. Elles se mobilisent en France ce 13 mars pour lutter contre cette « folle croissance ».
Jean-Michel Valantin est docteur en études stratégiques et sociologie de la défense, spécialiste de la stratégie américaine, et chercheur au Centre interdisciplinaire de recherches sur la paix et d'études stratégiques. Il est également essayiste et a publié récemment plusieurs livres qui traitent des liens entre la géopolitique et les crises écologiques, climatiques et énergétiques qui se développent. Les changements géophysiques et la crise biologique planétaires en cours sont autant de facteurs de bouleversements géopolitiques rapides, massifs et brutaux. Un nouveau paysage géopolitique et stratégique émerge, marqué par la combinaison du changement climatique et de ses effets systémiques, comme les migrations de masse, la compétition mondiale pour les ressources et la crise des régimes contemporains. Dans cet épisode j’interroge Jean-Michel sur sa vision des grands enjeux alors que le phénomène climatique El Nino nous fait expérimenter à quoi ressemble une planète dont la température moyenne dépasse de 1,5
Lewis Caroll a anticipé de quelques années les analyses de Thorstein Veblen, en 1899, dans la "Théorie de la classe de loisirs". Retrouvez ma lecture du fameux syndrome de la Reine rouge, obsédée par l'immobilité, mais qui n'avance jamais...
Les nouvelles techniques d'édition du génome sont en discussion au parlement européen. En jeu : la diversité de l'agriculture de demain.
Depuis les années 1970, des scientifiques, des agriculteurs et des militants associatifs alertent sur les dérives de l’agriculture intensive. Marginalisés, ces lanceurs d’alerte ont pourtant annoncé nombre des risques environnementaux, sociaux et économiques qui alimentent la crise actuelle.
Alors que les protéines animales ne sont plus nécessaires à la nutrition d’une majorité d’humains, des centaines de millions animaux sont tués chaque jour pour être mangés. Le débat autour de l’alimentation carnée se focalise généralement sur le plan de l’éthique et de la morale, partant du constat que les animaux sont des êtres capables de ressentir la douleur, le plaisir et diverses émotions. Mais cette exploitation de masse constitue aussi un risque écologique majeur qui met en péril l’habitabilité de la planète et la survie de l’humanité.
Le dimanche 9 juin, dans 100 jours, les électeurs prendront, en Belgique, le chemin des bureaux de vote pour un scrutin multiple : fédéral, régional et européen. Pour quoi votera-t-on ?
Entretien avec Jean-Philippe Decka, qui travaille sur la transformation des modèles économiques des entreprises dans le respect des limites planétaires.
De sujet de dénigrement, l’éco-anxiété est donc devenue un problème de santé publique et de santé mentale d’envergure internationale. Elle
Le Bureau fédéral du Plan a évalué les progrès engrangés par la Belgique en matière de développement durable. Toute une série d’objectifs, en lien avec les objectifs fixés par l’ONU de transformer le monde à l’horizon 2030, ont été analysés. Il en ressort que la Belgique ne serait en voie d’atteindre qu’un tiers des objectifs de développement durable fixés. Parmi les indicateurs analysés, l’indicateur de bien-être frôle son niveau le plus bas depuis 2005. Quant au développement actuel de la Belgique, il ne serait pas soutenable, essentiellement en raison d’une série d’indicateurs environnementaux qui évoluent dans la mauvaise direction.
Jean-Marc Jancovici est intervenu dans le cadre des Controverses de l'agriculture et de l'alimentation. L'occasion de présenter les enjeux pour le secteur agricole autour de la réduction des émissions de carbone, de leurs conséquences économiques, sociales et politiques et de quelques pistes de solutions pour une agriculture décarbonée et plus résiliente.
Après des années d’exposition au chlordécone dans les bananeraies de Martinique, le mari de Patricia est décédé d’un cancer. Depuis, la défense des victimes de ces produits chimiques est devenu le combat de sa vie.
Solidement documenté, passionnant et à bien des égards édifiant, ce livre d'histoire nous invite à nous défaire d'un bon nombre d'idées reçues, notamment celle d'une transition d'un système énergétique à un autre. Plutôt que cette succession communément admise et très instrumentalisée politiquement, Jean-Baptiste Fressoz fait la démonstration, preuves à l'appui, d'un profond syncrétisme dans la production d'énergie depuis l'aube de l'ère industrielle. Cette nouvelle histoire énergétique est un préalable indispensable pour comprendre ce qui se cache derrière les promesses de verdissement de l'économie et autres transitions énergétiques miraculeuses. Alors si vous voulez voir de quel bois nous nous sommes chauffés et comment nous allons collectivement continuer d'aller au charbon, LISEZ CE LIVRE !
Lecture : Dès les premiers mots le challenge est posé. L’auteur nous propose un autre regard sur l’histoire des énergies. Et cela commence par l’évocation de l’évolution des consommations de chaque ressource énergétique, dans l’ensemble de leurs usages.
Jean-Marc Jancovici a réagi à la colère des agriculteurs, estimant que leur demander de "produire plus propre et moins cher" était "incohérent".