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Victoria Berni
Après être passée à travers le mirage méritocrate néolibéral et le techno-solutionnisme, Victoria Berni-André a rallié les luttes écologistes. Dans son livre Vivant·es et dignes - Des petits gestes à l'écologie politique, elle décrypte le monde pernicieux de l'ingénierie verte et y oppose celui des alternatives écologistes, tout en décortiquant les pièges qui peuvent s'y
Alors que les technologies numériques ont révolutionné la façon dont nous accédons à l’information et aux divertissements, les livres papiers continuent d’être produits et consommés à grande échelle malgré leur impact écologique. La production de livres numériques ne serait pas pour autant la solution. À chaque fois que nous publions des livres, la question se pose : Devons-nous puiser dans les ressources planétaires pour publier des livres qui défendent la sauvegarde de celles-ci ?
Les discours médiatiques et politiques s’orientent de plus en plus vers une acceptation des changements climatiques : les conséquences de la crise climatique sont déjà là et il faudrait s’habituer à vivre avec. Cette résignation envers « une nouvelle normalité » a incité Michel Jetté, cinéaste et co-initiateur de la Déclaration d’Urgence Climatique, a pousser un coup de gueule en 911 mots. Mr Mondialisation relaie sa mise à point concernant cet aveuglement général. Tribune.
Une nouvelle étude publiée dans Nature Sustainability tire la sonnette d’alarme : 20 % des écosystèmes de la planète pourraient changer brusquement ou s’effondrer beaucoup plus tôt que prévu. Les chercheurs mettent notamment en avant la possible disparition de la forêt amazonienne avant la fin du siècle ! Décryptage de cette alerte.
On parle beaucoup de la pollution de l’air, de l’eau ou des sols. Mais, tout comme la pollution lumineuse, on évoque un peu moins le problème du bruit. Pourtant, celui-ci a des conséquences dramatiques à la fois sur la santé, la biodiversité, mais aussi sur l’économie.
Si David s’est imposé contre Goliath, pourquoi les citoyen·nes ne le feraient-ils pas contre les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) ? C’est la question que s’est posée le sociologue Kevin Vacher du Groupe de Diffusion, de Recherche et de Veille citoyenne (GDRV) dans le rapport « Les David s’organisent contre Goliath » présenté au public le 17 novembre 2021.
Mardi 20 décembre , le journal Le Parisien publiait les bonnes feuilles d’un mystérieux rapport des Renseignements Territoriaux, « fuité » à dessein, sous le titre tapageur L’inquiétant virage radical des activistes écologistes. Face à cette annonce ouverte de criminalisation de l’activisme écologiste, le seul à même de stopper les bulldozers du capitalisme mortifère, Les Soulèvements de la Terre ont rédigé une tribune et un appel à la solidarité
le dérèglement climatique a aujourd’hui tendance à braquer tous les projecteurs sur lui dans le domaine de la défense de l’environnement. Cependant, d’autres catastrophes requièrent malgré tout autant d’attention. Outre la biodiversité, un autre problème majeur négligé est celui de la dégradation des sols. Présentation d’un enjeu sous-estimé.
Au sortir de Noël, de nombreux écologistes ont sans doute une nouvelle fois subi les grands discours climatosceptiques de tonton Philippe ou de mamie Fernande lors du réveillon. Il a encore fallu endurer les diatribes sur le dérèglement climatique qui n’existerait pas et qui serait une invention des « bobo-écolos-terroristes » avec qui « on ne peut plus rien dire » ou « plus rien faire ».
Johan Eklöf est un chercheur à l’Université de Stockholm. Il rappelle que la nuit n’existe plus ; plus vraiment. Ce que nous en connaissons, explique-t-il, n’est souvent plus qu’un ersatz d’obscurité, un semblant de ténèbres. Presque totalement engloutis dans notre peur du noir et notre désir compulsif de voir clair, nous sommes en train d’oublier ce qu’est une nuit noire, une nuit sombre. Et les grandes capitales ne sont pas les seules concernées.