COP 28

OA - Liste

espace50x10

pour voir les références évoquant les raisons d’un boycott de cette conférences.

Résultats pour:
collapsologie transition

mai 2021

Publié en 2012 dans la revue GAIA – Ecological Perspectives for Science and Society –, l’article de Graham Turner est l’un des principaux fondements à l’idée de l’effondrement de notre société industrielle. Le scientifique y livre une analyse comparative des projections du célèbre Rapport Meadows, paru en 1972.

avril 2021

mars 2021

janvier 2021

Pablo Servigne et Raphaël Stevens (avec Gauthier Chapelle) se sont fait connaître en développant la collapsologie. Cette discipline au croisement de plusieurs sciences, qui étudie l’effondrement, questionne la pérennité de nos modes de vie.
Comment agir efficacement pour protéger le climat et nos existences ? Dans cet entretien, Andreas Malm souligne le rôle central du capitalisme dans l’enchaînement des catastrophes écologiques. Et plaide pour le sabotage de biens matériels, sans se limiter à la non-violence.

novembre 2020

Résilience locale. Comment se préparer au mieux aux chocs qui secouent la société ? Interview de Nicolas Stilmant bourgmestre de Fauvillers
Climat déréglé, pandémies à répétition, écosystèmes détruits, sécurité alimentaire menacée, pénurie de ressources, système financier instable... Notre Terre est gravement en péril, c’est un état de fait. Mais au-delà des constats, il est indispensable de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là.

octobre 2020

Que l’on nous nomme collapsologues ou autrement, nous – femmes et hommes particulièrement attentifs aux signaux systémiques – sommes confrontés à une réalité qui dépasse l’appréciation inquiète que nous pouvions en avoir il y a cinq ans à peine. L’emballement tant redouté se matérialise sous nos yeux.

septembre 2020

Roman: Agent fédéral jugé inapte à l'exercice de sa fonction suite à un épisode dépressif de veuvage et réaffecté à la police locale de Seattle, le commissaire Terran Springs, est chargé d'une énigmatique et effroyable affaire de meurtres qui va l'amener à parcourir le monde. Ce voyage initiatique va le pousser à s'interroger sur le sens de la civilisation et de l'héritage culturel, le rapport de l'homme à la nature, les risques de dislocation des sociétés humaines complexes, la nécessité de la conscience politique et la capacité à tirer des leçons des erreurs du passé.
Essais : Il y a une dizaine de milliers d’années, la sédenta­ri­sation et l’émergence de l’agriculture ont jeté les bases de notre civilisation. Et si ces événements avaient précipité l’humanité dans un processus écocide et autodestructeur dont nous mesurons aujourd’hui toute la gravité ? Dans son dernier essai, Pierre Madelin examine d’un regard critique les fondements de cette théorie primitiviste.
Les passagers dorment. Dépassées la périphérie, la zone industrielle, l’insipide autoroute. La départementale serpente sous un soleil d’automne. La brume matinale se dissipe. On accélère...
L’actualité nous montre des images d’apocalypse par le feu en Californie, rappelant celles que nous avons vu au Brésil récemment et précédemment, en Australie. Pendant que des rapports nous annoncent que l’Humanité est en train d’exploiter et détruire la nature à une échelle jamais vue. L’année 2020 pourrait devenir la plus chaude jamais mesurée. Bref, il semble que le concept « d’effondrement » sorte de la catégorie des concepts théoriques pour devenir un questionnement pratique sur notre réel, le où et le quand nous vivons tous
Ce livre est une étude comparative, narrative et exploratoire des crises et des changements sélectifs survenus au cours de nombreuses décennies dans sept nations modernes : la Finlande, le Japon, le Chili, l'Indonésie, l'Allemagne, l'Australie et les États-Unis.
En août, l'inflation s'affichait à -0,2% contre +0,4% en juillet, selon une première estimation de l'Office européen des statistiques. C'est la première fois depuis mai 2016 que l'inflation passe en territoire négatif. Les analystes tablaient sur un déclin un peu moindre.
[VOLET 1/3] Promue sans la moindre réserve par la classe dirigeante, l’auto électrique serait le véhicule « propre ». Or, comme le montre Reporterre dans une grande enquête, de la production des batteries à leur durée de vie, en passant par le renouvellement du parc , le poids des véhicules et leur usage, le caractère écolo de l’auto électrique n’a absolument rien d’évident. Premier volet : qu’en est-il des émissions de gaz à effet de serre ?

août 2020

Après un rapide résumé du contexte dans lequel l’étude «Limits to Growth» a été menée, Meadows en rappelle la conclusion principale. Il était indiqué que si les politiques mises en œuvre dans les années 70 persistaient, le monde connaîtrait une croissance jusqu’aux alentours de 2020 et ensuite un déclin. Sur les 13 scénarios développés, c’est celui de «l’overshoot» (dépassement) qui a prévalu. Nous sommes donc au début de la phase de déclin.
Un récent rapport du New Weather Institute Think Tank, un centre d’étude créé pour « accélérer la transition rapide vers une économie juste qui prospère à l’intérieur des limites planétaires », conclut que les Etats doivent interdire la publicité pour les SUV pour atteindre leurs objectifs climatiques. La hausse importante et continue du nombre de SUV en Belgique et dans le monde est le deuxième facteur le plus important de la hausse des émissions de gaz à effet de serre mondiales depuis 2010, selon l’Agence internationale pour l’énergie
Bientôt un salaire pour tous sans même travailler? Révélée en mai dernier par la revue britannique "New Scientist", une étude menée par l'Institut d'assurance sociale de Finlande et par l'Université d'Helsinki a analysé les effets de la mise en place d'un revenu universel sur l'emploi et sur le bien-être.
Pour Joseph Tainter, théoricien de l’effondrement, la théorie du conflit problématise l’État comme institution coercitive de la domination et de l’exploitation. La théorie de l’intégration en fait une solution: l’institution consensuelle des intérêts sociaux partagés. Dépassant ces visions limitées, le philosophe Michel Foucault rejette l’idée d’État comme trop abstraite etse concentre sur les modes d’exercice pratiques du pouvoir, la gouvernementalité. ...
Il nous reste dix années pour enfin affronter le monde tel qu’il est, et surtout tel qu’il est en train de devenir, à savoir de moins en moins favorable à nos existences et à celles de l'ensemble des êtres vivants. Dix ans pour nous débarrasser de nos lubies productivistes et consuméristes. Dix ans pour bâtir une société qui sache régénérer une nature en voie de destruction accélérée. Dix ans pour resserrer nos inégalités, tout en redonnant sens à nos existences. Instauration de quotas de consommations, nationalisation des banques, empaysannement de l’agriculture, instauration d'une chambre dédiée aux enjeux de long terme et d’un sénat transformé en chambre des biorégions, réforme du statut des élus et des fonctionnaires : cet ouvrage collectif propose des mesures économiques, institutionnelles et internationales pour réussir à bâtir une civilisation nouvelle.

juillet 2020

Le caractère écologiquement insoutenable de la trajectoire sociétale belge, européenne et mondiale, est largement documenté scientifiquement depuis plusieurs décennies. La possibilité de la poursuite de la croissance, impliquée notamment par les politiques régionales, nationales et européennes officielles (qui continuent à en faire l’objectif politique principal dans leurs textes stratégiques), repose sur un mécanismepostulé, ledécouplage absolu.Avec le découplage absolu hypothétique, on peut rebaptiser la croissance, «croissance verte«, c’est-à-dire une forme hypothétique de «croissance soutenable».
Pourquoi l’énergie est-elle aussi importante dans nos vies (et plus que jamais aujourd’hui) ? Quels grands défis énergétiques, déterminants pour l’économie et la société, devrons-nous affronter au XXIe siècle ? Quelles sont les pistes pour répondre à ces défis ?
..dix binômes auteur-chercheur qui se saisiront de dix thèmes parmi ceux étudiés par le GIEC, et dont le choix a fait l’objet d’un sondage auprès d’un large public (voir page sondage, voir page choix des thèmes). L’ambition est de présenter ces dix thèmes sous un double éclairage : celui de la fiction, pour explorer les possibles, et celui de la vulgarisation scientifique, pour expliquer l’état des connaissances. En rassemblant ces vingt textes, issus de la rencontre entre auteurs et chercheurs, l’objectif est de donner à voir la différence et la complémentarité entre ces deux approches qui vont être indispensables pour s’approprier les bouleversements qui s’annoncent.
"On a besoin de former des néo-ruraux maintenant et massivement (...). Les paysans de demain sont déjà nés mais ignorent qu'ils seront paysans". Pablo Servigne est ingénieur agronome, docteur en biologie et spécialiste des questions d'effondrements et de transition.
Les auteurs de cette tribune s’appliquent à démontrer, en seize arguments, pourquoi la transition écologique est une impasse. Ce passage est extrait du livre « Ecologie sans transition » publié aux éditions Divergences.

juin 2020

‘The political economy of Degrowth’. Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, y propose un nouveau projet de société. Il y analyse non seulement les limites de notre modèle actuel, mais fait ce qu’il y a de plus difficile à faire : proposer....

mai 2020

avril 2020

On parle de l'extrême complexité technique de notre monde, de la grande difficulté à développer la résilience, et de l’éternel débat entre lanceurs d’alerte écolo et cornucopiens techno-béats.
Dans sa chronique, la sociologue Dominique Meda avertit que la pandémie de Covid-19 doit être comprise non pas comme une catastrophe naturelle dont il faudrait juste éviter qu’elle ne se reproduise, mais comme un coup de semonce exigeant une bifurcation radicale.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
Pablo Servigne est l'un des créateurs de la "collapsologie", qui étudie l'effondrement possible de la civilisation industrielle. Il revient pour France Inter sur la brutalité de la crise du coronavirus, qui met en évidence selon lui la vulnérabilité de notre modèle de société. Et donne l'occasion d'y réfléchir.

mars 2020

Alors que la baisse du prix du pétrole pourrait inciter certains à freiner la transition énergétique, plusieurs experts rappellent l’urgence de se tourner vers les énergies renouvelables. Outre le risque climatique, il s’agit aussi d’éviter une nouvelle crise planétaire  due à des tensions sur l'or noir, une fois la pandémie dépassée. Toute la semaine, Novethic se penche sur la fragilité de nos modèles économiques, secteur par secteur, mise en lumière par la crise sanitaire actuelle.
Le Coronavirus a poussé la quasi totalité de l’humanité à se confiner. En toute logique, les conséquences pour l’environnement s’avèrent des plus salvatrices avec entre autres, baisses des émissions de CO2 et de la pollution atmosphérique. Le PIB ralentit, la planète s’en porte mieux. Les Décroissants en ont rêvé, le Coronavirus l’a fait ? Non!
Face au déroulement actuel des événements, en tant que citoyen et intellectuel belge, ma conscience m’oblige à partager cinq urgences éthiques auprès de la Première Ministre, Sophie Wilmès. Toutes sont déplaisantes, toutes doivent être pensées, écrites et dites. Nous n’y sommes pas habitués, la responsabilité politique est de nous y préparer, avec détermination et transparence démocratique....
« L’effondrement, ça veut dire la renaissance. » À l’heure du coronavirus, Pablo Servigne, l’inventeur de la collapsologie, nous parle d’effondrement, de fin du capitalisme, de fin du monde, mais aussi de son espoir de voir émerger de tout ça une société nouvelle et meilleure.
Laurent Testot étudie l’évolution de notre civilisation via le prisme scientifique. Essayiste français, conférencier, journaliste, dans son dernier ouvrage, il livre un diagnostic de l’état d’urgence de notre monde. "Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète" s’appuie sur l’analyse d’une quarantaine de spécialistes de tous horizons.
Une quarantaine de spécialistes de tous horizons offrent un diagnostic de l’état d’urgence de notre monde dans « Collapsus » codirigé par Laurent Testot et Laurent Aillet

février 2020

Les études convergent pour nous annoncer la forte probabilité de l'effondrement de nos sociétés . Pierre-Éric Sutter, psychologue, et Loïc Steffan, économiste, analysent les mécanismes de la prise de conscience, chez ceux qui rejettent l'idée de collapse et chez ceux qui l'acceptent. La peur, manifestation de l'instinct de survie, nous pousse à créer une nouvelle vision du monde, durable, solidaire, résilente et capable de succéder à nos sociétés industrielles. Les auteurs nous décrivent les voies qui conduisent de la peur à une nouvelle sagesse : celle, extérieure, de l'action et du changement de mode de vie et celle, intérieure, de la méditation philosophique et de la recherche de sens.
L'économiste Gaël Giraud, directeur de recherche au CNRS, livre un diagnostic sans appel sur la privatisation du monde et ses méfaits pour l’environnement, et renouvelle le concept des biens communs. Plusieurs études ont souligné ces dernières années le lien entre inégalités économiques et environnement. En résumé, plus les inégalités sont élevées, plus une société produit de déchets, de pollution ou émet du C02...
Il y a urgence à agir et pourtant nous en sommes toujours au même point : décider de s’occuper du climat, reste un choix moral. Le fait que PIB et émissions de CO2 soient totalement corrélés y est surement pour beaucoup. S’occuper vraiment du climat nécessite de mettre le doigt là ou ça fait mal. Mais soyons bien clair, ne pas s’occuper du climat fera encore plus mal et dans moins longtemps qu’on ne l’imagine.
Essayiste et chercheur indépendant, il explore la question de l’existence et interroge la capacité d’adaptation de l’humanité à terme.
Plus que de miser sur la technologie et le marché, il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie. Jusqu’à présent, les politiques ont essentiellement misé sur la technologie et le marché pour transformer le système énergétique. Cette approche est totalement insuffisante alors qu’il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie.
La grande affaire du XXIe siècle sera l’écologie : comment, face à une dégradation de la biosphère jamais observée dans l’histoire, allons-nous empêcher le désastre et refaire une société juste et pacifiée ? Ceux qui tiennent aujourd’hui les manettes de la société n’ont pas la réponse à cette question cruciale. Mais une nouvelle génération arrive aux commandes et donne le ton de ce que seront les décennies à venir. L'équipe de Reporterre est allée interroger ses plus vaillants représentants : Claire Nouvian, Pablo Servigne, François Ruffin, Corinne Morel Darleux, Jon Palais, Jade Lindgaard, Alessandro Pignocchi, Angélique Huguin, Matthieu Amiech, Fatima Ouassak, Pierre Rigaux, Juliette Rousseau… Ces femmes et ces hommes ont tous moins de 45 ans. Nous leur avons demandé comment elles et ils étaient arrivés à l’écologie, quelle était leur vision du monde et comment, au quotidien, changer la vie. Ensemble, ils dessinent un nouveau monde, où la nature, la justice sociale, le bien commun, la sobriété, la techniqu
Aurélien Barrau nous dresse le bilan de notre civilisation actuelle et de la catastrophe qui est à nos portes. Il le précise lui-même, il est astrophysicien et non écologue. Son discours et son dernier opus « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » n’a nullement prétention à la rigueur universitaire. C’est en tant qu’habitant de le Terre et membre de la tribu des vivants qu’il tente ce cri d’alerte, parmi tant d’autres plus savants et plus approfondis.
Réussira-t-on à mener la transition écologique en faisant la promotion d’une écologie simple, positive et sexy ? Pas sûr. Si l’on était sérieux, il faudrait peut-être commencer à promettre du sang et des larmes...

janvier 2020

Novembre 2022. Un cyclone d’ampleur inédite ravage la côte ouest des États-Unis. Incapables de rembourser les dégâts, les compagnies d’assurance font faillite ; à leur suite, le système financier américain s’effondre, entraînant dans sa chute le système mondial. Plus d’argent disponible, plus de sources d’énergie, des catastrophes climatiques en chaîne, plus de communications… En quelques mois, le monde entier tel que nous le connaissons est englouti. Antoinette Rychner s’est inspirée des théories de la « collapsologie » pour bâtir ce roman. S’y déroulent en alternance les aventures de quatre personnages qui tentent de survivre dans une société condamnée à réinventer ses propres logiques, parfois au prix de la barbarie ; et une « épopée » chantée par deux femmes, le soir à la veillée. Ce récit des origines raconte l’avant et l’après-catastrophe, soulevant concrètement des interrogations politiques, humaines et sociales : l’humanisme est-il l’apanage des sociétés qui vont bien ? Ou est-il possible d’inventer,
j’ai dû me ranger à la vision de Denis Meadows, chercheur américain du réputé Massachussets Institute of Technology (le MIT), pour qui, justement : « Il est trop tard pour le développement durable » 1 . Dès lors, je me suis rendu compte, non sans effroi dans un premier temps, découragement dans un deuxième et... enthousiasme dans un troisième et quatrième temps, qu’il était (grand) temps de commencer à co-construire, dans mon environnement direct, ce que Pablo Servigne et Raphaël Stevens nomment une « petite communauté résiliente locale », seule structure capable selon ces auteurs d’absorber les chocs inimaginables qui nous attendent
Un état des lieux des logiques capitalistes à l'oeuvre dans les différents phénomènes spatiaux comme l'urbanisation, les replis identitaires, les inégalités de développement économique, l'écologie ou encore les mouvements migratoires. L'auteur analyse ainsi l'espace des rapports de force produits par le capitalisme, cœur d'une discipline appelée la géographie radicale.
Premier Time to Be de notre série sur la théorie de l'effondrement de la civilisation thermo-industrielle. Une explication claire et simple de Vincent Mignerot, chercheur indépendant et essayiste, de ce qu'est l'effondrement de la civilisation thermo-industrielle, et des conséquences politiques de nos contradictions, en termes d'autoritarisme et d'arbitraire.

décembre 2019

Quatre associations de défense de l’environnement, dont le World Wide Fund for Nature Belgium et l’aile belge de Greenpeace, contestent les concessions en mer du Nord accordées par le gouvernement fédéral à trois industriels, Belmagri, Alzagri et DC Industrial, une filiale du groupe De Cloedt. Elles demandent au Conseil d’État d’annuler l’arrêté ministériel du 30 juillet dernier ayant prolongé ces concessions pour dix ans, jusqu’au 31 décembre 2029.
rendre soin des arbres, c’est s’ouvrir à d'autres chemins de compréhension des mondes et à de nouvelles coexistences entre nature et culture.
La planète chauffe, les inégalités se creusent, l’avenir s’obscurcit. «L’effondrement qui vient» pose concrètement la question de la survie de l’humanité.

novembre 2019

Monter un lieu de vie de type « éco-lieu » relève des Douze Travaux d’Hercule (ou des Sept Exploits de Rostam, pour prendre la référence d’une autre culture dont je suis issu) : trouver les gens, trouver le lieu, trouver le montage financier, et reproduire 3 fois le cycle parce qu’on s’est trompé de gens, de lieu, et de montage financier. Ce n’est que le début des ennuis : la plupart de ces aventures finissent par échouer, principalement pour raisons relationnelles. Et comme une part infime de la population souhaite vivre en collectif dans la sobriété énergétique et matérielle, jamais le modèle ne sera ainsi déployé à grande échelle.

octobre 2019

(Vincent Mignerot, Sciences Po. Reims, 05/02/2019 ) "Si un jour un partit politique voulait proposer des mesures vraiment protectrices de l’environnement il devrait proposer 3 choses: - Réduire le pompage des ressources en réduisant les revenus - Donner le surplus de revenus à ceux qui en ont besoin immédiatement - Substituer le travail « machine » par du travail humain.
Université d'été Trans-Mutation 2019 - Mutation ou effondrement Conférence intégrale de Paul Jorion

septembre 2019

La période 2020 – 2050 sera la plus bouleversante qu'aura jamais vécu l'humanité en si peu de temps. L'effondrement de notre civilisation industrielle s'y produira à l'échelle mondiale, probablement dans les années 2020, certainement dans les années 2030. L'ouvrage examine les origines écologiques, économiques, financières et politiques de cet effondrement et, surtout, leurs relations systémiques.
Le clivage et les violences se renforcent lorsqu’une société ne parvient pas à résoudre une urgence et un conflit d’intérêts latent. Face aux défis climatiques, on peut craindre pour l’avenir de la démocratie.
Une autre fin du monde est possible ? | Pablo Servigne & Alexandre Boisson
A l'occasion du festival AlternatYv, j'ai eu la chance de m'entretenir brièvement avec l'essayiste et chercheur indépendant Vincent Mignerot! Un immense merci à lui pour avoir pris le temps de répondre à mes quelques questions.
la collapsologie n'est pas une croyance, ni un postulat, mais une démarche qui vise à renforcer la résilience de nos sociétés dans un contexte marqué par l'instabilité, l’interdépendance et l'imprévisibilité, ainsi que par un renforcement substantiel des crises, notamment liés au changement climatique.....
Flora Clodic Tanguy invite Laure Noualhat, Vincent Mignerot et Rémi Richart

août 2019

Je suis très heureuse de co-signer cette tribune (recopiée en intégralité dessous pour les non abonnés du Monde) avec Geneviève Ancel, Gaël Giraud, Alain Grandjean, Jean Jouzel et Jacques Lecomte, qui est parue vendredi dans Le Monde. La question de l'effondrement qui est posée par des auteurs et des scientifiques depuis les années 1970 est enfin arrivée sur le devant de la scène ces dernières années chez nous grâce au livre de Pablo Servigne et Raphael Stevens.
on va au-devant de situations de crises dans lesquelles on sera certainement très intéressés par ces possibilités d’organisation du partage. Que ce soit parce qu’on manquera de quelque chose, comme d’eau ou d’énergie, ou pour organiser volontairement l’autolimitation des consommations. La crise écologique est un problème de surconsommation des sociétés industrielles. Dans ce contexte, elle doit conduire à un partage des efforts d’autolimitation et de sobriété....

juillet 2019

"Agit-on mieux le dos au mur, quand il n'y a plus d'échappatoire, quand tout bascule ? C'est la thèse défendue par certains courants écologistes : l'humanité aurait détruit son environnement au point de provoquer l'effondrement imminent de la biosphère. Il s'agirait dès lors de se préparer matériellement et spirituellement à vivre dans le monde d'après. Catastrophisme éclairé ou grande peur obscurantiste ?
«Le dérèglement climatique, combiné avec la réduction des énergies fossiles peu chères au cours du siècle, éliminera les fondations du modèle actuel de civilisation industrielle. Nous observons déjà un chaos croissant, comme des mouvements de populations incontrôlés au sein des pays pauvres et vers les plus riches. Le chaos va empirer surtout car il provoque toujours plus de pénuries alimentaires. Nous avons appris de l’histoire une règle absolue : quand les gens pensent devoir choisir entre l’ordre et la liberté, ils choisiront toujours l’ordre. La montée de l’autoritarisme est inévitable. Je suis personnellement très content de vivre dans une démocratie.
A Lausanne, hier, le mouvement Extinction Rebellion organisait une conférence intitulée «Pourquoi allons-nous vers notre extinction et comment l’éviter». «Nous vivons la sixième extinction de masse et sommes dans un tel stade de crise que l’humanité est en danger», nous explique Aymone Kaenzig, intervenante et membre d’Extinction Rebellion.
Trois membres de l’Institut Momentum appellent à assumer l’effondrement systémique global qui vient pour préparer l’avènement d’une société « résiliente ».
Le 12 mars 2019, j'ai eu le plaisir de me prêter au jeu d'un « Café Collapse » organisé à Grenoble, aux côtés de Vincent Mignerot. Le thème était la « collapsologie politique », la transposition dans le champ politique des questions liées à la problématique des risques d'effondrement.

juin 2019

Difficile à imaginer, à croire et, plus encore, à accepter. Mais de plus en plus de voix s'élèvent pour dire qu'un certain effondrement est en cours. Les auteurs Pablo Servigne et Raphaël Stevens l'affirment depuis des années. Ce constat glaçant posé, apprêtons-nous donc à vivre ce bouleversement majeur, activement et non passivement.
Difficile à imaginer, à croire et, plus encore, à accepter. Mais de plus en plus de voix s’élèvent pour dire qu’un certain effondrement est en cours. Les auteurs Pablo Servigne et Raphaël Stevens l’affirment depuis des années. Ce constat glaçant posé, apprêtons-nous donc à vivre ce bouleversement majeur, activement et non passivement.
Selon des scientifiques australiens, il pourrait nous rester que très peu d’années à vivre. Le Giec relativise
Beaucoup plus vite que prévu. Selon des chercheurs australiens réputés, la fin de notre civilisation pourrait avoir lieu en 2050, à cause du changement climatique.
l'histoire enseigne que les décisions cruciales etdisruptives sont prises lors de crises majeures ou suite à une guerre. L'apathiemondiale actuelle, dans les domaines énergétiques et environnementaux, nesemble pas déroger à cette règle.Depuis le choc pétrolier de 1973, aucune refonte sérieuse d'une utilisationjudicieuse du pétrole n'a été initiée.
L’Alberta compterait près de 343 000 puits de pétrole et de gaz. Sur ceux-ci, 150 000 sont inactifs (ne sont plus exploités, sans être rebouchés) ou abandonnés (rebouchés de manière définitive et sûre). On est également sans nouvelles d’environ 100 000 puits qui ne paient plus de redevances et qui ne produisent sans doute plus d’hydrocarbures. La loi exige la remise en état de ces sites par les entreprises pétrolières responsables,

mai 2019

Pablo Servigne - L'effondrement avant 2020 ?

avril 2019

Responsabilité citoyenne pour la société de demain “Fin du monde”, “Apocalypse”, depuis que l’humanité se raconte sa propre histoire, elle symbolise la crainte de sa propre fin. De la nécessité d'une écologie sociale, populaire comme alternative à l'essor planétaire des régimes autoritaires Dans le cadre de ce sujet, j'ai souhaité traiter de la question importante de la confiance dans le soin et la santé, ainsi que des risques de récupération politique des thérapies dites alternatives et de l'ensemble des démarches pseudoscientifiques.
Table ronde du 9 février 2019 organisée par Ingénieurs Sans Frontières Lyon dans le cadre de la Semaine Des Alternatives Durables. Nous avons accueilli Isabelle Delannoy (Economie Symbiotique), Emmanuel Goy (Hespul, Negawatt) et Vincent Mignerot (Transition 2030, Adrastia).
En 1972 paraît le rapport « Halte à la croissance ? » sous la signature du Club de Rome et sur la base de travaux commandés à un groupe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Cette démarche est sans précédent : l’effondrement de notre système économique et écologique est envisagé à partir d’une analyse systémique des relations entre croissance de la population, consommation et production d’énergie.
Selon un rapport de l’ONU, le développement rapide de l’extraction de matériaux est le principal responsable des changements climatiques et de la pression sur la biodiversité. L’utilisation des ressources naturelles a plus que triplé depuis 1970. La situation va s’aggraver si le monde n’engage pas une réforme systémique de grande ampleur.

mars 2019

Risque climatique, instabilité économique, effondrement de la biodiversité, pics de production de ressources fossiles, croissance démographique et instabilité démocratique sont autant de réalités désormais bien documentées par la littérature scientifique. Le caractère exponentiel de ces perturbations et leur combinaison font peser des inquiétudes sur la résilience de notre civilisation thermo-industrielle. Celle-ci risque-t-elle de s’effondrer avant la moitié du siècle en cours ?
Conférence du 7 mars 2019 à Lyon Villeurbanne, organisée par l'Association pour la promotion du débat citoyen, avec Vincent Mignerot, chercheur indépendant en sciences sociales
Depuis plusieurs semaines, des lycéens et étudiants désertent les cours pour manifester en faveur de mesures fortes pour le climat. Ils expriment « l’inutilité » d’étudier si leur génération est promise à la fin du monde. Le 15 mars, partout sur la planète, des jeunes seront en grève. Nous avons interrogé un des auteurs de « Comment tout peut s’effondrer » et de « Une autre fin du monde est possible » sur les risques d’effondrement auxquels l’humanité est confrontée.
Interview

février 2019

Interview de Jean-Marc Jancovici et Philippe Bihouix
Conférence organisée le 05/02/2019 à Sciences Po (Campus de Reims) par l'association étudiante Sciences Po Environnement. Merci à Vincent Mignerot d'avoir accepté notre invitation.

janvier 2019

'jamais le monde économique ne renoncera à la croissance. Il n’est pas possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre en aussi peu de temps. Les gens ne veulent pas renoncer à leur confort. Aucun candidat au pouvoir ne prendre le risque de proposer de nouvelles taxes aux électeurs.Etc.' Voici la pensée de l’impossible. Le penseur de l’impossible, l’Impossibiliste, pense obstacle, empêchement, contrainte, coût, dérangement, pénibilité. Il ne peut envisager autre chose que l’existant. Il s’auto-convainc de la vanité des efforts pour le changement....
Le problème, à mon avis, est que l’économie mondiale passe progressivement d’un mode de croissance à un mode de contraction. C'est un peu comme un navire qui change de cap, allant d'un sens à l’autre. Le système agit comme si les freins étaient appliqués avec beaucoup de force et l’économie se met à trembler. Ce qui semble se produire, c'est que l'économie mondiale atteint les limites à la croissance, comme le prédisent les simulations informatiques modélisées dans le livre de 1972, The Limits to Growth. En fait, le modèle de base de cet ensemble de simulations indique que la production industrielle maximale par habitant pourrait être atteinte dès maintenant. Le pic de nourriture par habitant pourrait être atteint à peu près au même moment.
Nous commençons une nouvelle série de vidéos basées sur des interviews de personnalités diverses autour de l'effondrement et de la résilience. Cette semaine, j'ai eu l'honneur d'interroger Laurent TESTOT. Auteur notamment du livre "Cataclysmes", il nous raconte une histoire complète et globale des rapports entre Singe (nom donnée à l'Humanité) et le reste du vivant.
Extrait de la conférence qui a eu lieu le 17 janvier 2019 à Sciences Po Lille, organisée par Virage énergie (http://www.virage-energie-npdc.org/) et la Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités (MRES : https://mres-asso.org/). Avec Luc Semal : https://www.institutmomentum.org/auth...

décembre 2018

Effondrement : comment ne pas contribuer à la grande accélération ? La survenue du risque d’effondrement dans le débat écologique ouvre de nouvelles perspectives de réflexion et d’anticipation de l’avenir. Pouvons-nous aborder une situation inédite – et non désirée – de la même façon que nous avons pensé l’écologie jusque-là ? Ne risquons-nous pas, dans la précipitation, de reproduire certaines de nos erreurs passées ?
Le physicien américain juge que « notre mode de vie gourmand en biens matériels et en énergies fossiles n’est pas soutenable ».

novembre 2018

Le collapsologue Pablo Servigne (chercheur indépendant, auteur et conférencier) a présenté le le fruit de ses recherches gravitant autour du questionnement de notre mode de vie basé sur l’utilisation des énergies fossiles.
Cette vidéo a pour but de faire découvrir et expliquer la forte possibilité d'un #effondrement de notre #civilisation à travers des extraits d'interviews d'experts parlant de grands phénomènes qui participent à cet effondrement. Que cela soit la pénurie de ressources, le changement climatique, le pic pétrolier, la non résilience de notre système financier et beaucoup d'autres phénomènes, il est important de comprendre que tout cela est interconnecté et "favorisera" l'effondrement de notre civilisation thermo-industrielle.
Vous vous réveillez en sueur la nuit après avoir rêvé d’un effondrement de la civilisation ? Passez votre chemin, cet article n’est pas pour vous. Alter Echos vous y emmène à la rencontre de spécialistes du genre, les collapsologues. Et pose un constat : la petite musique de ces trompettistes de l’apocalypse gagne en audience en Belgique.
Entretien entre Pablo Servigne et François Ruffin, avec une dernière bière et une dernière frite avant, peut-être, la fin du monde... (tel que nous le connaissons).
Rencontre/débat à la maison des métallos (Paris XXème), le 20 octobre 2018, avec les éditions du Seuil (merci Isabelle !) et les Tréteaux de France. En écho à la charge prémonitoire féroce de Karel Capek contre la mégalomanie humaine. Pour Pablo Servigne, Raphaël Stevens, et Gauthier Chapelle, auteurs de Une autre fin du monde est possible, l’effondrement de notre civilisation née avec la machine à vapeur n’est plus une probabilité, mais une certitude. Comment survivre avec cette idée ? Autrement dit, comment construire une résilience intérieure qui nous aide à traverser les temps qui viennent sans nous effondrer ? Rencontre-débat avec Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Robin Renucci, modérée par Francesca Isidori, journaliste et critique littéraire. (source: maison des métallos)

octobre 2018

septembre 2018

La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d’autres s’amorcent, faisant grandir la possibilité d’un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons. Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu’il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel.

août 2018

juillet 2018

Notre société va-t-elle s'effondrer ? Effondrement économique, écologique, démocratique... c'est le thème de notre série d'été.

juin 2018

Ils sont jeunes, ils ont l’avenir devant eux… mais ils croient en la fin du monde. Ou plutôt en l’effondrement écologique. Eux, ce sont les partisans de la « collapsologie ». Une nouvelle frange de l’écologie qui s’inquiète des conséquences dramatiques que pourrait avoir le réchauffement climatique dans la prochaine décennie. Rencontre avec cinq collapsologues qui cherchent à alerter leurs concitoyens.

mai 2018

Pablo Servigne est chercheur indépendant. Il est à l’origine, avec Raphael Stevens, du terme de "collapsologie", ce domaine de recherche interdisciplinaire qui étudie l’effondrement global de notre civilisation industrielle, et ce qui pourrait lui succéder.

avril 2018

Première conférence de la trilogie : "Que faire quand tout s'effondre ?" intitulée "État des lieux sur le risque d'effondrement de notre société thermo-industrielle" qui a eue lieu le mardi 16 janvier 2018.

mars 2018

février 2018

janvier 2018

Les Superriches de la Silicon Valley ont une assurance contre l'effondrement. Sont-ils à juste titre inquiets à propos de cet effondrement? Oui, selon ces deux collapsologues.
La multiplication des crises actuelles serait-elle le signe que notre civilisation est au bord de l’effondrement ? Possible. Ce n’est pourtant pas pour autant que nous courrons au chaos. Nous pouvons d’ores et déjà construire notre résilience et planter les graines de la civilisation de demain. Quelques pistes…

décembre 2017

Aujourd’hui, l’accélération des crises environnementales, sociales et économiques permet de dégager une certitude : notre avenir n’est pas linéaire. Une hypothèse désormais réaliste est celle d’un effondrement systémique global dans les prochaines années. Sur base de cette hypothèse, par une approche globale et interdisciplinaire, ce document tente de modéliser un scénario de résiliences territoriales. Et de répondre à la question, tellement importante : « à quoi pourraient ressembler nos paysages, après l’effondrement du système industriel ? »

novembre 2017

octobre 2017

septembre 2017

Gaël Giraud analyse le rapport Meadows et prévoit un effondrement systémique mondial, soit en 2030, soit en 2050.
Pablo Servigne & les premiers collapsologues

février 2017

janvier 2017

Bruno Latour est professeur émérite à Sciences Po, associé au médialab et au programme SPEAP

avril 2016

(21/04) - Ugo Bardi

novembre 2015

Mieux comprendre les risques d'effondrements sociétaux et écologiques

octobre 2015

août 2015

décembre 2014

décembre 2013

La conjonction d’une évolution parallèle défavorable de nombreux paramètres qui caractérisent notre système, sous l’effet de l’évolution parallèle défavorable de nombreuses variables qui le déterminent, ainsi que l’absence manifeste de reconnaissance sociétale et politique de cet état de fait, et l’absence consécutive de toute action collective massive susceptible d’inverser les tendances précitées, me convainc chaque jour davantage qu’il est inévitable que nous allons percuter un mur....


Présélections :

espace50x10 facebook