Cyrus Farhangi

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2021

Meurtri par la pandémie de coronavirus, le Brésil vit un drame sans fin, avec la menace d'une troisième vague dévastatrice en raison de la lenteur de la vaccination, du relâchement précoce des restrictions et de la circulation effrénée des variants.
Plusieurs cas ont été rapportés dans la presse ces derniers jours de personnes vaccinées contre le Covid-19, et qui ont pourtant développé la maladie. Comment l'expliquer, et faut-il s'en inquiéter?
Les Etats-Unis sont favorables à la levée des protections de propriété intellectuelle pour les vaccins contre le Covid-19, afin d'accélérer la production et la distribution des précieux sérums dans le monde, a annoncé mercredi l'administration Biden.
Rougeole, polio, tuberculose ou diphtérie sont autant de maladies que l’on croyait faire partie d’un autre siècle. Ces dernières décennies, les vaccins traditionnels ont en effet réussi à quasiment éradiquer certaines maladies (la variole, la polio), et à diminuer drastiquement l’ampleur de certaines autres.
C’est un fait désormais connu : le Covid passe de l’humain à l’animal, et vice versa. Grands singes, chats, chiens, belettes, hamsters... Le virus pourrait menacer de très nombreuses espèces et bouleverser les milieux naturels. Car exposer la faune sauvage à des pathogènes inédits n’a rien d’anodin.
Une hausse du nombre de contaminations au coronavirus a été observée ces trois dernières semaines en Europe, a affirmé jeudi le Dr Hans Kluge, le directeur régional Europe pour l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), citant le nombre de 1,2 million de nouvelles infections ces 7 derniers jours. L'Europe centrale, l'Albanie notamment, et les Balkans et les pays Baltes sont particulièrement concernés par ce constat, selon l'OMS. Le Dr Catherine Smallwood, chargée des situations d'urgence à l'OMS Europe, précise que le nombre de morts et d'hospitalisations y est pour le moment, parmi les plus élevés au monde. Le Dr Smallwood souligne a l'inverse les grands progrès en matière de contrôle des contaminations effectués par l'Espagne.
Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la fédération des services sociaux, est une des experts qui conseillent les responsables politiques depuis le début de la crise sanitaire. Elle a fait partie du GEES (le groupe d’experts en charge du déconfinement), aux côtés d'épidémiologistes et d'économistes. Elle y était la seule représentante du milieu social. Dans une vidéo très commentée et partagée sur les réseaux sociaux, Céline Nieuwenhuys a récemment expliqué les coulisses de la gestion politique de l'an dernier. Ce matin, elle était l'invitée de La Première. "On continue à gérer cette crise comme si elle allait s'arrêter après demain", a-t-elle déploré à la radio. "On est entré [dans cette crise] en apnée en mars dernier en se disant qu'en été ça irait, qu'en octobre ça irait", estime la secrétaire générale. "Tirer les leçons, ce serait se préparer à vivre avec un virus et pas seulement recoller les morceaux ou réparer à chaque fois qu'on sent qu'il y a quelque chose qui craque dans le systè
Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la Fédération des services sociaux, est revenue sur son expérience au sein du GEES, le groupe d'experts chargés d'élaborer une stratégie de sortie au printemps dernier. Dans le cadre d'un projet de l’Ecole de la Transformation Sociale, elle réagit face caméra, durant 27 minutes, à diverses thématiques qui lui sont présentées, sans débat contradictoire avec un journaliste.
C’est une alerte lancée par les hôpitaux de Paris. La pénurie de plastique en cours génère des problèmes d’approvisionnement en test PCR notamment. Même la fabrication des vaccins est atteinte. Alors que la consommation de plastique a explosé avec la crise sanitaire, cette situation montre à quel point la France et l’Union européenne sont dépendantes de cette matière si décriée.
La pandémie qui nous accompagne depuis le début de l’année 2020 a tragiquement bousculé bien des vies, secoué des pans entiers de l’organisation sociale, plombé l’économie.
Peter Piot est de ceux qui ont "regardé la mort dans les yeux": le découvreur d’Ebola, spécialiste des maladies infectieuses, n’avait jamais été affecté de la sorte par un de ses sujets d’étude avant de contracter le Covid-19. Après des mois de combat victorieux contre le "long Covid", le microbiologiste flamand est retourné au front, notamment comme conseiller spécial d’Ursula von der Leyen. Par ses travaux et son engagement, le directeur de la London School of Hygiene and Tropical Medicine aura "permis d'améliorer la santé et le bien-être de milliers de gens de par le monde", selon l'UCLouvain, qui lui décernait mardi le titre de docteur honoris causa.
Ce n’est pas un scoop : les masques chirurgicaux pour limiter la propagation du coronavirus sont également au centre d’une catastrophe écologique. À Singapour, un quotidien a publié une infographie montrant l’ampleur de ce désastre.
"Les dégâts ne sont pas dus qu'au virus lui-même". "La Belgique est encore plus compliquée qu'une lasagne, c'est un rubik's cube". "Les patients ne sont pas des idiots." Les syndicats de médecins, auditionnés vendredi par la commission spéciale Covid de la Chambre, ont jugé très sévèrement la gestion de la crise du coronavirus par la Belgique.
La crise sanitaire a solidement modifié notre façon de vivre, et elle a aussi un impact sur toute une série de statistique. Les chiffres de la mortalité pour 2020 ont ainsi montré que la Belgique a enregistré 127.134 décès l'année dernière, soit 18.389 de plus qu'en 2019. Et 17,72% de plus que la moyenne sur dix ans (2010-2019), selon Statbel.
D'abord la panique en Chine, puis l'opacité du système communiste, enfin les accusations de Donald Trump: un an après la mort de la première victime du Covid-19, la politisation de l'épidémie éloigne les chances de connaître un jour l'origine du virus.

2020

Le point sur la pandémie de Covid-19 dans le monde...
Un établissement de santé sur quatre dans le monde est dépourvu de services d'approvisionnement en eau, exposant le personnel de santé et les patients à un risque plus élevé d'infection au Covid-19, a alerté l'OMS lundi. Environ 1,8 milliard de personnes se rendent ou travaillent dans des établissements de santé ne disposant pas de services d'approvisionnement en eau de base, avertissent l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) dans un rapport conjoint basé sur des données de 165 pays.
Voilà le genre d'anniversaire dont on se passerait bien. C'est en décembre 2019 que le premier cas de Covid-19 est déniché à Wuhan, même s'il faudra quelques semaines pour que l'information percole hors de Chine, et un paquet d'autres pour que l'Europe s'en soucie réellement.
Il y a un an et demi, Muriel Moser, professeure à l'ULB, avait l'idée d'inaugurer la nouvelle collection des Éditions de l'Université de Bruxelles, Débats, par un ouvrage consacré aux vaccins*. Sans savoir alors que, lors de sa parution, ce jeudi, ce sujet serait au cœur de l'actualité, Covid oblige.
L’Union européenne, poussée par la Belgique, doit suspendre la propriété intellectuelle sur les vaccins Covid-19 tant que l’immunité mondiale n’a pas été atteinte.
Alors que son voisin suédois avait capté l’attention des médias, la Finlande semble avoir mené un combat victorieux contre le coronavirus. Ce pays a en effet maintenu des niveaux d’infection cinq fois inférieurs à la moyenne de l’Union européenne.
Inutile de se précipiter pour tenter d’échapper à la nouvelle taxe sur les comptes-titres. D’après l’avant-projet de loi instaurant cet impôt approuvé lundi en conseil des ministres, une nouvelle disposition anti-abus s'appliquera, avec effet rétroactif, à partir du moment où les médias ont porté la taxe à la connaissance du public.
A moins d'une transformation radicale du système économique, les pandémies comme le Covid-19 vont se multiplier et faire plus de morts, alertent jeudi des experts de l'ONU sur la biodiversité (IPBES) soulignant l'immense réservoir de virus inconnus dans le monde animal. "Sans des stratégies de prévention, les pandémies vont émerger plus souvent, se répandre plus rapidement, tuer plus de gens et avoir des impacts dévastateurs sans précédent sur l'économie mondiale", met en garde ce rapport.
Le choc économique de la pandémie « va enflammer la colère publique » et entraîner des « troubles majeurs » au second semestre 2020, d'après un cabinet d'étude des risques. Une quarantaine de pays, principalement en Afrique et en Amérique latine, pourraient faire face à des manifestations de rue sans précédent.


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