Cyrus Farhangi

OA - Liste

2024

Le gouvernement néo-zélandais a déclaré dimanche son intention de revenir sur une interdiction des nouvelles explorations pétrolières et gazières décidée en 2018, ce qui a provoqué l'indignation de l'opposition et de groupes de défense de l'environnement."Le gaz naturel nous est crucial pour nous éclairer et pour faire marcher notre économie, en particulier durant les pics de consommation", s'est justifié le ministre néozélandais de l'Energie et des Ressources naturelles Shane Jones, dans un communiqué.
Les patrons de TotalEnergies, ExxonMobil et QatarEnergy réunis au Forum économique du Qatar ont assuré mercredi que le monde aura besoin de gaz liquéfié (GNL) pour "très longtemps", écartant de fait le risque de surcapacité. "Je ne suis pas inquiet, je pense qu'il y a une place, une place claire pour le gaz dans la transition" énergétique, a déclaré Patrick Pouyanné, au côté du PDG du géant américain du pétrole, Darren Woods, et du ministre de l'Energie du Qatar, Saad al-Kaabi, également PDG du géant public des hydrocarbures QatarEnergy.

2023

TotalEnergies a annoncé mercredi avoir finalisé la cession de sa participation dans le gisement canadien de sables bitumineux de Surmont à l'américain ConoccoPhilipps et signé un accord avec le canadien Suncor pour céder le reste de ses titres au Canada.La transaction avec ConoccoPhilipps a été conclue pour un montant 4,03 milliards de dollars canadiens (2,79 milliards d'euros).

2022

Selon une étude dévoilée par le Guardian, l’exploitation des hydrocarbures aurait générée 52 mille milliards de dollars depuis un demi-siècle de rente, une fois les coûts de productions déduits.
Par ailleurs, le G7 s'engage également à un secteur électrique "majoritairement décarbonné" d'ici 2035.
Exclusive: Nearly half existing facilities will need to close prematurely to limit heating to 1.5C, scientists say

2021

Quels sont les véritables enjeux en terme d'énergie & climat ? Quel sera notre avenir à court et moyen terme ? La jeunesse face à la surconsommation compulsive ? les modèles de réussites ?
Le secteur du pétrole et gaz aurait émis près d’un milliard de tonnes de CO2 de plus que celles reportées officiellement, selon un rapport de Climate Trace. Cette coalition d’ONG, d’entreprises de la tech et d’universités a développé une base de données sur les émissions des grands secteurs économiques à partir d’informations tirées de satellites et analysées par des modèles d’intelligence artificielle. Elle espère apporter une information mise à jour régulièrement sur les niveaux d’émissions des grands secteurs économiques.
Dans une alliance de circonstance inédite, les Etats-Unis et d'autres pays, dont la Chine, vont utiliser leurs réserves stratégiques de pétrole pour tenter de faire baisser les cours de l'or noir, a annoncé mardi la Maison Blanche.
D’ici à 2030, les gouvernements prévoient de produire plus du double de la quantité d’énergies fossiles qui serait compatible avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. L’écart entre le niveau de production d’énergies fossiles prévu par les États et le niveau de production compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris est resté pratiquement inchangé depuis nos premières estimations en 2019.
Par cette action, les militants souhaitent souligner qu’AIG a fourni des assurances pour l’oléoduc Trans Mountain au Canada, dont le projet d’extension nécessite l’extraction de sables bitumineux polluants et menace les écosystèmes locaux.
Les résultats catastrophiques des pétroliers - 77 milliards de dollars de pertes des cinq majors en 2020 - bousculent considérablement l’écosystème de cette industrie. Les actionnaires mettent la pression sur la stratégie de transition des groupes, tandis que ces derniers mettent en demeure leurs associations professionnelles de changer. Ainsi l’American Petroleum Institute, très rétif à l’idée de toute réglementation climatique jusqu’à très récemment, vient d’évoquer la pertinence d’une taxe carbone.

2020

Le monde doit réduire la production d'énergies fossiles de 6% par an d'ici 2030 pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C, alors que les prévisions tablent sur une hausse, selon un rapport qui s'inquiète des investissements post-Covid prévus en la matière.
Les rails sur lesquels le secteur énergétique mondial est placé ne laissent pas d’espoir de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et il est plus que temps de corriger la trajectoire, alerte le Programme des Nations unies pour l’Environnement (Unep). Dans un rapport établi avec quatre institutions de recherche, l’agence spécialisée évalue l'écart entre les engagements climatiques pris lors de la conférence de Paris et la production prévue de charbon, pétrole et gaz.
Le géant pétrolier Aramco pourrait bien faire son retour sur le marché obligataire pour la première fois depuis avril 2019. Selon des sources citées par l'agence Bloomberg, la société, contrôlée majoritairement par l'État saoudien, espère lever environ 6 milliards de dollars pour réduire son endettement et financer une partie du dividende promis lors de son introduction en bourse.
Le retour du confinement est un coup dur pour tous les Français et les Européens. Au printemps, nous avions cru à un "monde d’après" mais nos espoirs semblent douchés. Relevons la tête ! À la faveur des nombreux appels à changer de modèles, les lignes ont bougé ces derniers mois : La Chine s’engage sur le climat, l’agroalimentaire se fait plus économe, le Mercosur est rejeté… Il y a "des raisons d’y croire" ! Et pendant tout ce confinement, Novethic vous montrera toutes ces bonnes initiatives.
Une étude publiée le 20 octobre par l’institut australien IEEFA spécialiste de l’analyse économique et financière du secteur de l’énergie, a passé au crible les politiques de 50 investisseurs de poids qui excluent les sables bitumineux et le forage gazier en Arctique. Leurs conclusions : un exode des flux financiers hors des énergies fossiles a commencé.
L'avenir des majors pétrolières passera-t-il par moins de pétrole? La pandémie du nouveau coronavirus a profondément chamboulé de nombreux secteurs d'activité. Prenons l'exemple de l'énergie. Les mesures de confinement établies pendant les 1er et 2e trimestres ont gelé la demande mondiale de pétrole. Ce qui a provoqué un effondrement des prix pétroliers.
La facture de nettoyage est estimée à environ 280 milliards de dollars, dont 117 milliards pour le Texas qui compte à lui seul 783 000 puits non obturés documentés. Les puits non obturés peuvent laisser s’échapper des restes de pétrole et de gaz naturel et constituent une menace pour les milieux naturels et le climat.
Le pétrole est non-renouvelable à l’échelle humaine. Sa production, au départ nulle, augmente (c’est la phase que l’on vit depuis 150 ans), pour atteindre un maximum appelé " pic pétrolier ". Elle décline enfin sous l’action de contraintes naturelles et humaines. C’est pourquoi on extraira encore du pétrole peut-être pendant 150 ans, mais de moins en moins chaque année, et à des coûts croissants.
Fin mars, le prix du pétrole tombait sous la barre des 20 dollars le baril. Aujourd’hui, il remonte doucement la pente. Mais ce qui compte, c'est que la demande restera structurellement sous pression pour plusieurs raisons.
Le pétrole de schiste américain n’est pas mort, loin s’en faut. Mais il n’est plus la machine à cash qu’il fût. Les faillites à répétition, accentuées par la crise du Covid-19, le prouvent. On voit aussi désormais les parapétroliers tourner le dos à la fracturation hydraulique en Amérique du Nord. Après Baker Hughes, c’est désormais l’un des plus grands acteurs au monde du secteur, Schlumberger, qui vend ses activités sur le continent nord-américain.
Le gouvernement américain a finalisé ce lundi un plan pour autoriser des forages dans le Refuge national de la faune arctique (ANWR selon l'acronyme anglais), une zone protégée d'Alaska. À deux mois et demi de l’élection présidentielle, il ouvre ainsi la voie pour l'industrie d'extraction d'hydrocarbures fossiles à des baux de plusieurs décennies dans cette région vierge, suscitant la colère des défenseurs de l’environnement, des communautés indigènes et de l’opposition démocrate. Stratégie pétrolière
Plusieurs données récentes et prévisions laissent penser que les énergies fossiles entament leur déclin, accéléré par la crise du Coronavirus. Les prix en berne et les investissements en chute libre vont durablement impacter le secteur, concurrencé par des coûts du renouvelable de plus en plus compétitifs et des stratégies climatiques de plus en plus ambitieuses. L'occasion d'entamer un vrai virage vers une énergie décarbonée. 
Avec Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project et auteur de Or noir, la grande histoire du pétrole. On parle de l’effondrement du secteur pétrolier, des mauvaises décisions que prennent les Etats face à la perspective d’une récession sans précédent, et de la nécessité impérieuse pour l’Europe de se sevrer des énergies fossiles.
L'Opep et ses partenaires ont convenu dimanche soir de la "plus grande baisse de production de l'histoire", dans l'espoir de faire remonter les prix du pétrole en pleine pandémie de coronavirus et malgré les tensions entre Moscou et Riad.
Alors que la baisse du prix du pétrole pourrait inciter certains à freiner la transition énergétique, plusieurs experts rappellent l’urgence de se tourner vers les énergies renouvelables. Outre le risque climatique, il s’agit aussi d’éviter une nouvelle crise planétaire  due à des tensions sur l'or noir, une fois la pandémie dépassée. Toute la semaine, Novethic se penche sur la fragilité de nos modèles économiques, secteur par secteur, mise en lumière par la crise sanitaire actuelle.
Le pétrole est la première source d'énergie consommée dans le monde (31,4% du mix de 2018 en énergie primaire selon les dernières données de l'AIE(1)). L'histoire de son développement et son importance stratégique dans l'économie et les conflits sont pourtant encore souvent méconnues ou sous-estimées par le grand public.
Nous ne sommes pas à court de pétrole, mais il devient de moins en moins rentable de l’exploiter — une raison supplémentaire pour pour laquelle nous devons passer aux énergies renouvelables le plus rapidement possible. Un rapport de recherche gouvernemental produit par la Finlande avertit que l’économie de plus en plus instable de l’industrie pétrolière pourrait faire dérailler le système financier mondial dans les prochaines années.

2019

L'accord Climat signé à Paris en 2015 avec l'engagement des pays de tenter de limiter le réchauffement climatique à 2 °C en 2030 sera impossible à atteindre. Le Programme des Nations unies pour l'Environnement (Unep) estime que le réchauffement climatique devrait être plus proche de 3°C.
Extrait de la conférence de Jean-Marc Jancovici à AgroParisTech le 24 septembre 2019
Grâce à l’exploitation des roches de schiste, la production de gaz et de pétrole américaine explose. Et cause des dégâts environnementaux en pagaille : destruction des paysages, pollution des eaux, séismes locaux, voie migratoire des oiseaux chamboulée, émissions de méthane...
l'histoire enseigne que les décisions cruciales etdisruptives sont prises lors de crises majeures ou suite à une guerre. L'apathiemondiale actuelle, dans les domaines énergétiques et environnementaux, nesemble pas déroger à cette règle.Depuis le choc pétrolier de 1973, aucune refonte sérieuse d'une utilisationjudicieuse du pétrole n'a été initiée.
L’Alberta compterait près de 343 000 puits de pétrole et de gaz. Sur ceux-ci, 150 000 sont inactifs (ne sont plus exploités, sans être rebouchés) ou abandonnés (rebouchés de manière définitive et sûre). On est également sans nouvelles d’environ 100 000 puits qui ne paient plus de redevances et qui ne produisent sans doute plus d’hydrocarbures. La loi exige la remise en état de ces sites par les entreprises pétrolières responsables,


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