Cyrus Farhangi

OA - Liste

2023

Permafrost and glaciers in the high Arctic form an impermeable ‘cryospheric cap’ that traps a large reservoir of subsurface methane, preventing it from reaching the atmosphere. Cryospheric vulnerability to climate warming is making releases of this methane possible. On Svalbard, where air temperatures are rising more than two times faster than the average for the Arctic, glaciers are retreating and leaving behind exposed forefields that enable rapid methane escape. Here we document how methane-rich groundwater springs have formed in recently revealed forefields of 78 land-terminating glaciers across central Svalbard, bringing deep-seated methane gas to the surface. Waters collected from these springs during February–May of 2021 and 2022 are supersaturated with methane up to 600,000 times greater than atmospheric equilibration. Spatial sampling reveals a geological dependency on the extent of methane supersaturation, with isotopic evidence of a thermogenic source. We estimate annual methane emissions from prog

2021

Lancé par l’Institut Veblen et la Heinrich-Böll-Stiftung, le projet « European Green Deal Watch » explore les chances du « Pacte vert européen » de tenir ses promesses, à savoir mettre l’Europe sur la voie vers la neutralité carbone et une société plus soutenable.
The fundamental assumption underlying these beliefs is that economic growth can be “decoupled” from resource and ecological demands and impacts. That is, it is claimed that the rate of production and consumption can continue to increase while the resources needed to do this can be reduced to sustainable levels, along with the environmental damage it causes. It is disturbing that this tech-fix faith persists despite the mountain of evidence that it is wrong.
Les gouvernements et les partis écologistes fustigent le réchauffement climatique. Mais les solutions proposées reposent souvent sur le progrès technologique. Ce qui pose d'autres problèmes. Il semble indispensable de sortir de l'expertise scientifique pour aborder les questions écologiques de manière globale.
La feuille de route environnementale de la Commission von der Leyen vise à rendre l’Europe neutre en carbone d’ici 2050. Elle est axée sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi la transformation d’un certain nombre de secteurs (agriculture, industrie, finance…). Retour sur les éléments clés de la mise en œuvre du Pacte vert.
One policy unites the left, from Joe Biden to John McDonnell. Trouble is, it’s foggy, technocratic and top-down
Het Europees Parlement heeft ondanks zware druk vanuit de sector plannen voor de duurzame transformatie van de voedselsystemen goedgekeurd. De steun is belangrijk voor de Europese Green New Deal.
Tout en visant une économie circulaire neutre sur le plan climatique, nous devons également nous attaquer au gaspillage de matériaux dans l'électronique, et de nouvelles règles vont imposer la fin de l'exportation de ces déchets en dehors de l'UE. Cela signifie que tous les déchets électroniques qui partent actuellement en Asie et en Afrique seront recyclés ici,
Automne 2021 : pour les activistes – acharnés – du climat dont je suis, c’est une rentrée pleine de signaux contradictoires qui voit la montée de l’anxiété climatique d’un côté, la paralysie géopolitique de l’autre et en contrepoint la réponse politique européenne, faible et forte à la fois.
The Global Alliance for a Green New Deal is inviting politicians from legislatures in all countries to work together on policies that would deliver a just transition to a green economy ahead of Cop26 UN climate talks in Glasgow this November.
Vingt-cinq élus du monde entier appellent à un Green New Deal international pour faire financer le combat climatique par une forte taxation des pollueurs, sans en faire peser le coût sur les plus pauvres. La démocrate étasunienne Ilhan Omar y participe, ainsi que la députée européenne Manon Aubry avec qui Reporterre s’est entretenu.
Dans son paquet climat présenté mercredi, la Commission européenne propose la mise en place d'un marché du carbone pour le transport routier et le chauffage aux énergies fossiles. Des ONG écologistes jugent cette mesure injuste socialement et risquée politiquement.
Le Green New Deal est le moyen le plus audacieux et très probablement le plus efficace de lutter contre l’urgence climatique. Selon ses défenseurs, le Green New Deal sauvera la planète tout en stimulant la croissance économique et en générant dans la foulée des millions de nouveaux emplois bien rémunérés. Cependant, un nombre croissant d’économistes écologistes affirment que le sauvetage de l’environnement passe par la «décroissance».
Il y a une idée qui tourne de plus en plus dans l’air, qui permettrait aux étudiants, aux chômeurs et aux personnes malheureuses dans leur situation professionnelle de prendre le temps de travailler sur des projets aptes à leur donner envie de se lever le matin. Cette idée, c’est le revenu de base.
C‘est dans le travail et les relations qui se tissent autour de lui, le sens d’être utile et de participer, que l’on peut se construire au mieux comme personne et comme citoyen. Une tribune de la sociologue Monique Dagnaud.
La députée Modem Valérie Petit estime que la crise sanitaire est en train de se muer en crise sociale, l’occasion de renforcer tout en le réformant notre modèle social et républicain.
« 500 euros versés et 30 % de tous les revenus reversés en impôt », c’est équitable, c’est efficace, tout le monde comprend. Une tribune de Marc de Basquiat, économiste et président de association pour l’instauration d’un revenu d’existence.
Un des arguments des tenants du revenu de base (ou revenu universel) consiste à souligner son ouverture aux jeunes de moins de 25 ans, permettant ainsi de lutter contre leur précarité. En effet, aujourd’hui, le revenu minimum (RSA) n’est pas ouvert aux moins de 25 ans.
L’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran propose de mettre les institutions monétaires au service de la société pour réparer l’injustice sociale, accélérer la transition écologique, garantir l’emploi, assurer un minimum vital... L’idée de verser à chaque personne un minimum vital en deçà d’un certain niveau de revenu d’activité, sous la forme d’un impôt négatif automatique, sans aucune démarche à accomplir, sans contrepartie, apparaît de plus en plus comme un outil dont nos sociétés vont devoir se doter ...
l’échelle géologique, l’action de la civilisation industrielle est comparable à une grosse météorite qui s’écraserait sur Terre. C’est une explosion instantanée et dévastatrice. On ne peut pas s’adapter à une telle explosion ni faire de la résilience, on peut juste compter grossièrement les morts, soigner les éventuels survivants, essayer de survivre dans le chaos et des conditions d’existence très difficiles où nos moyens de subsistance habituels sont calcinés, rassembler quelques objets et fuir à la recherche d’un endroit moins exposé ou moins dévasté.
Noam Chomsky : Il y a certes quelques progrès, mais ils ne sont absolument pas suffisants, en quelque endroit que ce soit. On en voit malheureusement des preuves partout. La spirale du désastre suit son cours inexorable, plus rapidement que ne le fait la prise de conscience générale quant à la gravité de la crise.
Le revenu de base, que l’on considérait comme une utopie, s’est imposé à la faveur de la crise comme un sujet bien sérieux. C’est cette idée d’un revenu versé de manière automatique à toutes les personnes qui en ont besoin, sans obligations ni contreparties, mais dont les contours restent à définir. A gauche comme à droite, cette mesure est traversée par des conflits idéologiques.
L’électrification en masse du transport routier est un non-sens social et environnemental. Pour satisfaire durablement les besoins de mobilité de l’Europe, il existe une alternative solidaire et moins destructrice.
Le Green New Deal aura peut-être lieu, mais il ne sera pas vert. Voilà la thèse développée par l’économiste Hélène Tordjman, maîtresse de conférences à l’Université Sorbonne Paris-Nord dans La croissance verte contre la nature, critique de l’écologie marchande (La Découverte, 2021). Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle met en garde contre les mirages technologiques et donne des pistes pour réellement respecter le vivant en partant de l’agriculture.
C'est un cartoon signé Kal Print pour The Economist qui aura fait le tour du monde: un boxeur poids moyen avec une planète Terre à la place de la tête envoie une droite à son adversaire à la bobine cloutée en forme de Covid. Ceci n'est qu'un "tour de chauffe", avertit la légende, alors qu'un troisième combattant, un poids lourd menaçant à face de soleil ardent, s'apprête à monter sur le ring. Pendant que la crise du Covid mobilise à raison les énergies, la menace climatique progresse.
la garantie d’emploi assure aussi un « nouveau contrat social » où l’action publique est libérée du chantage des entreprises, en étant capable de répondre aux défis actuels de la société. Il y aura toujours des crises, mais ceux qui en paieront le coût ne seront pas les travailleurs et les chômeurs... Avec cette garantie, les besoins de la société seront satisfaits et la démocratie locale renforcée. C’est pourquoi la garantie d’emploi est une part indissociable du Green New Deal :
L’Anthropocène, cette nouvelle époque géologique déterminée par l’homme, s’est imposé comme la notion résumant la complexité des dégâts écologiques actuels. Mais le terme a gagné en popularité sans jamais être réellement défini. L’enjeu de son contenu est pourtant majeur car l’Anthropocène ne questionne ni plus ni moins que le récit de notre évolution. Et conditionnera donc le débat sur les solutions à la crise que nous traversons.
Aujourd’hui marque le premier anniversaire de la législation européenne sur le changement climatique. Bien que le temps presse, les États membres de l’UE bloquent toute avancée dans les négociations sur la loi. Pourtant, une nouvelle analyse montre que des objectifs climatiques forts sont un moteur pour l’économie et peuvent créer plus d’un million de nouveaux emplois.
C’est un débat très ancien qui de temps à autre refait surface, et pas toujours là où on l’attend. Cette fois en effet, c’est le MR, par la voix de son président Georges-Louis Bouchez, qui plaide pour l’instauration de l’allocation universelle. Appelé aussi revenu de base, le principe consiste à verser une allocation chaque mois à tous les citoyens, sans condition de ressource ni obligation de travail.
La catastrophe écologique n’est pas à venir, elle est déjà là. Nous ne nous résoudrons pas à la contempler, impuissant-es, isolé-es et enfermé-es chez nous. Nous avons besoin d'air, d'eau, de terre et d'espaces libérés. Les causes et les responsables de la destruction des sols nous entourent : bétonisation, industries polluantes, et accaparement des terres vivrières par l’agro-industrie. Nous voulons cibler et bloquer ces responsables. Nous voulons aussi occuper et cultiver les terres qui nous ont été arrachées. Parce que tout porte à croire que c’est maintenant ou jamais, nous avons décidé de jeter nos forces dans la bataille.
Les Nations unies ont publié ce vendredi un état des lieux des contributions nationales à l'accord de Paris. Pour rappel, dans le cadre de celui-ci, les pays signataires se sont engagés à actualiser et à communiquer tous les cinq ans les politiques et mesures qu’ils entendent mettre en œuvre au niveau national pour concrétiser l’objectif de ce traité, à savoir limiter la hausse de la température mondiale à 1,5°C.
Le monde d'après se rêve peu à peu. Les défis sont nombreux, notamment du point de vue économique, où de nombreux secteurs se sont retrouvés à l’arrêt depuis bientôt un an.
Pour l’aborder avec justesse, elle devra se renforcer, se transformer, et se fixer une stratégie. État des lieux. Une carte blanche de Pierre Defraigne. Directeur exécutif du Centre Madariaga-Collège d'Europe; directeur général honoraire à la Commission européenne.
Les défis auxquels nous sommes confrontés sont d’une ampleur telle que toutes les sciences doivent contribuer aux diagnostics. Pour cette raison, l’Académie royale de Belgique et la Koninklijke Vlaamse Academie van België unissent leurs forces.
Nous affirmons notre soutien aux habitants de la "Zone à défendre" d’Arlon sur laquelle doit prendre place un espace industriel. Il est nécessaire de faire de ce lieu, symbolique et réel, un terrain respectueux du vivant et de l’avenir.
"Les dégâts ne sont pas dus qu'au virus lui-même". "La Belgique est encore plus compliquée qu'une lasagne, c'est un rubik's cube". "Les patients ne sont pas des idiots." Les syndicats de médecins, auditionnés vendredi par la commission spéciale Covid de la Chambre, ont jugé très sévèrement la gestion de la crise du coronavirus par la Belgique.
Le doute trouble, mais la certitude leurre. Ayons l’énergie du débat, aussi dans le débat sur l’énergie.
Egypte, Ethiopie et Soudan n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le barrage éthiopien et la nervosité monte.
Je ne sais pas par qui et quand le Moyen-Age a été daté entre la chute de l’Empire romain en 476, et la redécouverte de l’Amérique ou de l’imprimerie en 1492. Ces dates sociales, technologiques et politiques ont marqué le temps. En France, 1515, 1610, 1715, 1815, ont marqué les siècles par des faits politiques, technologiques, philosophiques. Ces dates sont arbitraires, mais elles aident à jalonner le temps, à le mémoriser. Elles organisent l’Histoire à partir des histoires.

2020

L’idée d’un monde basé sur les transports actifs, et en particulier sur le vélo, est un thème récurrent dans les réflexions sur la décroissance. C’était l’une des pistes de transformation du Manifeste du Mouvement québécois pour une décroissance conviviale1 et cette notion joue également un rôle important dans les réflexions du groupe Degrowth.info, basé en Allemagne2. Les grands médias associent également décroissance et pratique du vélo3.
Le monde doit réduire la production d'énergies fossiles de 6% par an d'ici 2030 pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C, alors que les prévisions tablent sur une hausse, selon un rapport qui s'inquiète des investissements post-Covid prévus en la matière.
Les rails sur lesquels le secteur énergétique mondial est placé ne laissent pas d’espoir de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et il est plus que temps de corriger la trajectoire, alerte le Programme des Nations unies pour l’Environnement (Unep). Dans un rapport établi avec quatre institutions de recherche, l’agence spécialisée évalue l'écart entre les engagements climatiques pris lors de la conférence de Paris et la production prévue de charbon, pétrole et gaz.
Certains éminents épidémiologistes affirment que notre inertie écologique tuera et tue déjà aujourd’hui bien plus de gens sur Terre que la pandémie de Covid-19. Une opinion de Cédric Chevalier, auteur de Déclarons l’Etat d’Urgence écologique (Luc Pire), coordinateur de la pétition citoyenne « Déclarons l’état d’urgence environnemental et social ».
L’actualité nous montre des images d’apocalypse par le feu en Californie, rappelant celles que nous avons vu au Brésil récemment et précédemment, en Australie. Pendant que des rapports nous annoncent que l’Humanité est en train d’exploiter et détruire la nature à une échelle jamais vue. L’année 2020 pourrait devenir la plus chaude jamais mesurée. Bref, il semble que le concept « d’effondrement » sorte de la catégorie des concepts théoriques pour devenir un questionnement pratique sur notre réel, le où et le quand nous vivons tous
Comment calculer son empreinte carbone, ou autrement dit, son empreinte climat ? Comment savoir si votre consommation est compatible avec un monde soutenable ?
Quand nous évoquons le chanvre, nous l’assimilons directement au cannabis. En réalité, il existe un chanvre agricole. Cette plante cousine du cannabis, n’a pas du tout les mêmes propriétés hallucinogènes. Dans le passé, elle était utilisée pour le textile. Délaissé pendant longtemps au profit de textiles dérivés du pétrole, le chanvre connaît un regain d’intérêt.
Bientôt un salaire pour tous sans même travailler? Révélée en mai dernier par la revue britannique "New Scientist", une étude menée par l'Institut d'assurance sociale de Finlande et par l'Université d'Helsinki a analysé les effets de la mise en place d'un revenu universel sur l'emploi et sur le bien-être.
Les dernières données de l’impact du Coronavirus sur l’économie sont alarmantes. Au 1er trimestre 2020, le PIB reculait de 5,8%, du jamais-vu depuis 1949. Le monde de la finance et du néolibéralisme vacille. Les prévisions sont plus sombres que jamais, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et Gerald Darmanin alors ministre des Comptes publics annonçaient le 14 mai une prévision d’un recul du PIB de 8%, et une dette publique qui atteindrait le chiffre record
La trajectoire de l’économie mondialisée détruit les conditions de vie sur Terre pour les jeunes vivants aujourd’hui, et ceux qui naîtront durant ce siècle. Le confinement pandémique a imposé aux jeunes, aux enfants (qui sont légalement soumis à l’autorité de leurs parents et n’ont aucun droit de vote) des sacrifices pour sauver la vie des vieux. On a impacté la santé mentale et physique des jeunes sans suffisamment de soucis pour eux. Dans un récent rapport de l’Organisation Internationale du Travail, on découvre maintenant que la crise socio-économique en gestation risque d’hypothéquer structurellement leur travail, leur carrière, et leur qualité de vie.
Les précipitations des derniers mois sont nettement plus faibles que la normale. Un phénomène qui s’installe dans la durée. Le gouvernement Wilmès en avait involontairement fait l’une des mesures phares du déconfinement : dès le début du mois de mai, les kayakistes étaient à nouveau autorisés à pratiquer leur activité préférée sur les cours d’eau du pays.
Comment aurait-on pu imaginer il y a quelques mois qu’une chose aussi insignifiante qu’un virus puisse provoquer de tels bouleversements sociaux, politiques et économiques?
D’après une première estimation par la Banque nationale, l’activité économique en Belgique s’est contractée de 12,2% au deuxième trimestre 2020 par rapport au trimestre précédent. C'est la plus lourde chute depuis le début des statistiques trimestrielles, qui remonte à 1995. Comparé au premier trimestre de 2019, le Produit intérieur brut (PIB) s’est replié de 14,5%. Au premier trimestre, le PIB avait déjà régressé de 3,5% en variation trimestrielle.


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