Décroissance

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Alors que les stocks de combustible s’épuisent, la dissipation exubérante d’énergie liée aux économies fondées sur la croissance touche à sa fin. Quelles seront les répercussions politiques, économiques et sociales de cette nouvelle donne sur un système fondé sur une soif sans limites de ressources naturelles ?

Résultats pour:
Clément

2024

Stellantis, Renault, AirLiquide, TotalEnergies… La plupart des grandes entreprises ne seraient plus rentables si elles devaient payer le coût réel de leurs émissions de CO2. C’est ce que révèle l’indice Vérité 40, qui analyse le score carbone des grandes entreprises françaises.
Des singes qui tombent des arbres et meurent de la canicule au Mexique ? C'est le triste symbole de l'impact de la crise climatique sur le vivant.
Raison d'être, entreprise à mission, code civil... 5 ans après, que reste-t-il de la loi PACTE pour la RSE ? On fait le bilan.
Le puits de pétrole de Nonville cristallise les oppositions, et pourrait notamment polluer les ressources en eau de 180 000 franciliens.
Usines qui ferment ou ralentissent... La production de voitures thermiques en Chine est en chute libre. Et les actifs échoués se multiplient.
Après des mois de débats, le parlement vient d'adopter cette réglementation essentielle pour le respect des droits par les entreprises.
"Les solutions souvent prônées face au changement climatique - qu’il s’agisse des solutions technologiques, des changements de comportement, des imaginaires - sont souvent assez ignorantes des savoirs qu'on a sur le social. (...) Ne pas prendre la mesure de ces dimensions sociales, c’est prendre le risque fort de l'inaction
Les JO de Paris émettront près de 1.5 millions de tonnes de CO2, autant que 150 000 Français pendant 1 an. Un impact "insoutenable".
Entre hausse des prix, crise écologique et baisse de la productivité, la filière doit aujourd’hui se transformer si elle veut survivre.
Levée de bouclier des lobbies économiques et industriels contre la loi sur le devoir de vigilance européen, y compris en Chine et aux Etats-Unis.
Les feux qui ravagent le Texas auraient été causés par des infrastructures électriques. Un risque qui s'accentue dans un contexte de crise climatique.
Les premières audiences de la chambre spéciale dédiée à la responsabilité sociale des entreprises et au devoir de vigilance ont eu lieu le mardi 5 mars 2024 à la cour d’appel de Paris. TotalEnergies, EDF et Suez étaient assignées par des associations et des collectivités, pour non respect de leurs obligations en matière de vigilance sur les droits humains et environnementaux.
Faire de l'écologie un bouc-émissaire, l'accuser de tous les maux ? C'est le greenblaming. Un phénomène en hausse, qui mène à l'inaction.
Quel impact sur la biodiversité pour la giga-factory Northvolt Six au Québec ? La polémique illustre les difficultés de la transition.
Dans un revirement inédit, le Conseil Européen vient de rejeter, faute de majorité qualifiée, le projet de directive sur le devoir de vigilance européen. Il s’agit d’un recul majeur pour les réglementations sociales et environnementales européennes et pour le Green Deal, sur fond de lobbyisme des acteurs économiques européens.
Le CDP publie sa A-List des entreprises les plus avancées en matière de transparence environnementale. Et note les progrès "beaucoup trop lents".
Près de trente chefs d’Etat, de gouvernement, ministres européens et nord-américains se réunissent lundi 26 février à Paris pour discuter des aides allouées à l’Ukraine. Signe d’une cohésion occidentale presque totale contre la Russie.
Selon un rapport publié par Reclaim Finance, la généralisation en cours de la publication des plans de transition climat pourrait mener à des pratiques de greenwashing. Pour l’éviter, l’ONG propose une liste de critères permettant d’identifier les plans de transition sérieux et fiables, et appelle à une normalisation plus stricte.
Pour atteindre nos objectifs climatiques, il faudrait doubler les financements de transition. Un effort atteignable, et pourtant, l'Europe recule.
C’est la saison des amours. Les grenouilles coassent au bord de plans d’eau et ce sont des milliers d’œufs qui y seront posés. C’était en tout cas la réalité jusqu’il y a peu. Mais depuis un peu plus de cinq ans, les populations d’amphibiens subissent une extinction de masse. Harry Mardulyn, naturaliste et membre de Natagora, observe et recense les surfaces de ponte autour des étangs voisins. "Il pouvait y en avoir jusqu’à 100 mètres carrés. C’était exceptionnel. Il y avait comme un vrombissement depuis le plan d’eau. Des milliers de grenouilles s’y retrouvaient."
Les fonds d'investissement se réclamant des Objectifs du Développement Durable pratiquent-ils l'impact washing ? C'est en tout cas ce que démontre l'Autorité Européenne des Marchés Financiers (Esma), dans un rapport récent.
Suite à la pollution de la Mellier à Marbehan, les opération de pompage et de nettoyage sont toujours en cours et pour...
Coca-Cola, Alma, Nestlé, Unilever... Découvrez les entreprises qui génèrent le plus de pollution plastique dans le monde et en France.
Agriculture et environnement peuvent aller de pair, et cela générerait des bénéfices pour toute la société, selon les scientifiques.
Le gouvernement catalan a annoncé ce jeudi 1er février l’état d’urgence sécheresse à Barcelone et ses alentours après trois ans d’intense aridité. Une situation inédite, renforcée par le changement climatique.
L’entreprise régénérative est le nouveau terme à la mode. Et si le concept semble intéressant sur le papier, le manque de définition scientifique ou méthodologie d'évaluation fiable pose question. Autrement dit, l'entreprise régénérative risque bien de devenir un énième prétexte au greenwashing si aucun cadre réglementaire ne vient le définir.
Le magazine #Investigation de la RTBF revient à nouveau sur la problématique des broyeurs à métaux. Ils sont sept en Wallonie, dont un se trouve sur la commune d’Aubange. Après avoir été épinglé en 2021 déjà, c’est la pollution diffuse qui est à présent pointée du doigt. Il ne s’agit plus tant de celle émanant directement des cheminées des broyeurs mais plutôt de celle dégagée par la dispersion dans l’air des particules nocives lors du transport et de la manutention des métaux.
Ces derniers mois, se diffuse l'idée que ce seraient les énergies fossiles qui auraient permis à la démocratie de gagner du terrain dans nos

2023

Grâce au développement économique et technologique rapide du secteur du transport de marchandises, il est aujourd’hui possible de consommer facilement des biens provenant des quatre coins de la planète. Cette accélération constante de la mondialisation n’est pas sans conséquence sur le réchauffement climatique car les émissions associées au transport de marchandises sont considérables. Lorsqu’on parle de transport de marchandises et de climat, on est confronté à un florilège d’idées reçues qui suscitent souvent des réponses contradictoires. Avec cette FAQ, Carbone 4 cherche à éclairer le débat pour démêler le vrai du faux en proposant une approche scientifique et chiffrée pour chaque idée reçue. Ces questions sont les premières d'une plus longue série.
Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques et ancien porte-parole chez Greenpeace, fustige le manque d’ambition des résultats de l’accord de la COP 28 à Dubaï.
Le monde, tel que nous le connaissons, est-il au bord de l’implosion? Alors que la population mondiale a doublé ces cinquante dernières années – elle dépasse désormais les 8 milliards d’individus et devrait en compter 10 milliards en 2060 - l’impact négatif des activités humaines sur l'environnement ne cesse d’augmenter. Dès lors, les ressources naturelles viendront-elles à manquer? Faut-il accélérer les programmes visant à freiner l’explosion démographique? Et si la solution était ailleurs? Dans sa conférence publique, la professeure Clémentine Rossier fera le point sur ces questions complexes, sujettes à controverses, et remettra en question certaines croyances sur la surpopulation et ses conséquences. Directrice de l’Institut de démographie et socioéconomie de l’UNIGE, elle est aussi l’une des spécialistes de l’étude de la contraception, l'avortement et la fécondité en Europe et en Afrique subsaharienne.
Août 2023, environnement montagne, alpinisme... Une conférence de l'ENSA, Ecole Nationale de Ski et d'Alpinisme à Chamonix-Mont-Blanc... Premiers de cordée en terrain climatique inconnu, une conférence de Vincent Mignerot, animation Clémentine Junique
Quel est le point commun entre un four solaire, la construction en brique de terre crue et un système de récupération et de filtration des eaux de pluie ? Toutes ces techniques ont été présentées comme des "technologies appropriées" à partir des années 1970 et nombre d'entre elles sont aujourd'hui reprises et diffusées par le mouvement low-tech. Cette anthologie rassemble et présente un ensemble de 29 textes publiés entre le début des années 1960 et aujourd'hui consacrés aux technologies appropriées et au low-tech, pour la plupart inédits en français ou devenus introuvables. Elle montre qu'il existe une profonde continuité entre les recherches sur les technologies alternatives et les applications directes de l'énergie solaire après le premier choc pétrolier et les préoccupations actuelles relatives à l'autonomie énergétique et l'autosuffisance. L'anthologie est décomposée en quatre parties qui traitent respectivement des technologies appropriées et de leur histoire, des méthodes pour concevoir low-t
"À chaque fois qu’on évoque un microbe, c’est pour parler d’une maladie alors 95% de nos microbes sont nos amis et nécessaires à notre vie. En réalité, la biodiversité est avant tout microbienne. Pendant trois milliards d'années, il n'y avait que des microbes. Aujourd’hui, on ne sait pas combien il y a de microbes sur la Terre, autrement dit avec qui on habite.
Vendredi, TotalEnergies s’est retrouvée une nouvelle fois sous le feu des critiques concernant sa stratégie climatique - et donc sa stratégie d’entreprise tout court - à l’occasion de son assemblée générale (AG) annuelle. Une première chose mérite d’être soulignée pour commencer.
La CSRD, dont les standards sont en discussion en ce moment dans les instances européennes, pourrait être finalement vidée de sa substance et de son ambition. Le texte, qui représentait un progrès significatif en matière d’obligations RSE et notamment d’obligation de reporting, est en ce moment l’objet d’une opposition vigoureuse des groupes d’intérêt et des lobbies, qui tentent d’affaiblir le texte. Alors, est-ce la fin annoncée de ce texte pourtant fondateur pour la responsabilité des entreprises opérant en Europe ? Revenons sur les dernières évolutions des discussions autour de la CSRD.
Les données globalisantes sur la ressource en eau et les projections climatiques ne sont pas d’une grande utilité et induisent même le risque de nous rendre indifférents à ce qu’ils annoncent.
Les pays d'Asie du Sud ont enregistré un mois d'avril particulièrement chaud. L'Asie du Sud-Est, elle, a battu bon nombre de records de chaleur. Les vagues de chaleur se multiplient, conformément aux avertissements émis par les experts du GIEC.
Le journaliste Hugo Clément a accepté de participer à un raout organisé par une revue d’extrême droite. Il est le symbole d’une vision de l’écologie « dépolitisée et vue comme transpartisane », réagit Antoine Dubiau, spécialiste de l’écofascisme.
Quel est l’efficacité des aires marines protégées en matière de protection des océans ? Quel impact écologique ? Quelles réglementations ?
Quel sera l’impact de la sécheresse sur les rendements agricoles en 2023 ? Une catastrophe agricole se dessine alors que la sécheresse frappe plus que jamais la France.
Les instances européennes sont-elles en train de reculer sur l’ambition de ses réformes sur la transition écologique et sociale des entreprises ? Il semble bien que oui…
La mortalité des forêts en hausse pourrait, à terme, faire de nos forêts une source nette de carbone, contribuant ainsi au réchauffement climatique. Et si la forêt française n’était bientôt plus un puits de carbone ?
Avec le réchauffement climatique, les villes dont les sols bétonnés contrarient le cycle de l’eau et favorisent les inondations n’ont pas d’autre choix que de s’adapter. Entre « parc climatique » ou quartiers sur pilotis, plusieurs projets sont menés dans le monde.
Pour alimenter les modèles d’IA et valider les algorithmes, le travail humain est indispensable. Enquête à Madagascar sur les dessous de « l’IA à la française ».
Cette semaine il s’est passé une chose dans l’actualité climatique française qui mérite de s’y attarder, au vu des incompréhensions et des controverses suscitées. L’info en question : la stratégie d’adaptation au changement climatique de la France va désormais s’appuyer aussi sur l’hypothèse d’un réchauffement de + 4°C (semble-t-il en France même si cela n’a pas été précisé) d'ici la fin du siècle... ce qui correspondrait à un
Cette semaine il s’est passé une chose dans l’actualité climatique française qui mérite de s’y attarder, au vu des incompréhensions et des controverses suscitées. L’info en question : la stratégie d’adaptation au changement climatique de la France va désormais s’appuyer aussi sur l’hypothèse d’un réchauffement de + 4°C (semble-t-il en France même si cela n’a pas été précisé) d'ici la fin du siècle... ce qui correspondrait à un
The deployment of low-tech requires taking into account the human factor and changing design practices.
Le réchauffement climatique modifie profondément le cycle de l’eau à l’échelle mondiale. Pluies et humidité sont en train de changer partout dans le monde, de différentes manières. Un récent rapport fait le point sur les changements observés dans le cycle de l’eau dans le monde en 2022.

2022

Entre prise de conscience individuelle et pression de militants dénonçant leur train de vie, certains créateurs de contenu prennent un virage vert. Peu nombreux, ces défenseurs d’une influence responsable restent dépendants d’un secteur peu concerné par les questions environnementales.
Face à l’inaction, à l’absence de mobilisation concrète pour la transition écologique, la colère et la frustration montent. Deviendra-t-on, comme le suggère Frédéric Lordon, éco-furieux ?
Avec la sortie de son nouveau livre Les lapins ne mangent pas de carottes, Hugo Clément revient sur l’image que nous avons des animaux et appelle à changer de regard sur le vivant. L’occasion d’échanger sur ses engagements personnels et professionnels, son rapport à l’activisme, à la politique et au pouvoir.
Pays hôte de la COP27, l’Égypte présente des politiques climatiques très insuffisantes pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Les projets réalisés, eux, servent avant tout à légitimer le pouvoir d’Abdel Fattah al-Sissi.
Sanctuariser, conserver ou reconstituer : la chercheuse en philosophie de l’environnement Virginie Maris et le spécialiste Clément Roche nous expliquent les logiques à l’œuvre quand il s’agit de prendre soin des milieux naturels.
En réponse à la crise écologique, les solutions de haute intensité technique sont privilégiées, quand bien même elles augmentent la pression sur les milieux de vie, sont longues à mettre en place et ne résolvent pas les souffrances humaines associées, comme la santé au travail. Il convient donc de questionner notre rapport à la technique dans la réponse à ces enjeux et sa compatibilité avec un monde aux ressources limitées. Les low-tech, des techniques moins complexes, moins consommatrices, visant un impact le moins négatif possible, tant humain qu’environnemental, sont une piste de sobriété technique à explorer.
Alors que l'aviation est depuis ses débuts un sujet de rêves et d'exploits qui suscite un fort intérêt de la société, elle est maintenant prise dans la tourmente de la transition climatique. D'un côté on vante l'avion vert qui va solutionner tous les problèmes, et de l'autre, on parle de “flygskam”, la “honte de prendre l’avion”, pour un transport désormais à bannir. Face à ces passions qui se déchainent, Carbone 4 vise à éclairer le débat en répondant à une série de questions-réponses avec une approche scientifique et chiffrée.
avec Sébastien Jodoin, (Associate Professor, McGill University), Tendances et obstacles judiciaires des procès climatiques menés par la jeunesse • Paul Mougeolle (Doctorant et juriste pour Notre affaire à tous et Global Legal Action Network), Le procès des « jeunes portugais » devant la Cour européenne des droits de l’Homme • Clémentine Bladon (Avocate), Le combat des jeunes contre le Traité sur la Charte de l’énergie à Strasbourg • Hélène Leleu (Avocate), Présentation du recours en inaction environnementale mené par les parents d’élèves drômois et le collectif « parents pour la planète » • Laure-Marine Vioujard (coordinatrice diplomatique World's Youth for Climate Justice (WYCJ)) et (sous réserve) Émilie Gaillard (Maîtresse de conférences en droit privé, Sciences Po Rennes, Chaire Normandie pour la Paix), L’activisme des jeunes pour une demande
Avant l’été, je suis intervenu pour une émission sur les fake news liées au changement climatique. Entre autres choses (voir ici un résumé et ici des compléments) j’expliquais qu’aujourd’hui les fake news, plutôt que nier frontalement la réalité du phénomène climatique, tendent surtout à relativiser ses conséquences ou alimenter les controverses sur des pistes d’actions. Je citais en exemple l’éternel « débat », si français, entre « énergies renouvelables et nucléaire » qui cristallise les affirmations mensongères, inexactes, ou trompeuses (cf le numéro sur l’éolien).
« Un feu hors norme. On peut le comparer à une pieuvre avec ses tentacules. Il se développe d'un côté, puis d'un autre » : voilà comment le chef des pompiers girondins, Marc Vermeulen, décrivait le feu qui s’est propagé mi-juillet en Sud-Gironde. Ce feu, disait-il, « crée son propre vent », avec des flammes atteignant jusqu’à « 100 mètres de haut ». Cette description rappelle celle des méga-feux californiens et australiens de ces dernières années, même si ces derniers étaient de toute autre ampleur.
De novembre à janvier dernier, tout une partie de la Serbie s’est mobilisée contre un projet de mine de lithium, censé fournir à l’Europe les batteries pour un million de voitures électriques par an, tout en détruisant 300km2 de terres agricoles dans la vallée de Jadar dans l’ouest du pays.
Le gaz de schiste pourrait remplacer le gaz naturel russe et enrichir le pays, entend-on du côté des libéraux allemands. Cette proposition à haut risque environnemental vient un peu plus fracturer la coalition avec les Verts et les sociaux-démocrates du SPD.
La canicule est un phénomène météorologique intense, mais aussi une catastrophe sociale et urbaine. C’est ce que révèle l’été 1995 à Chicago : l’environnement local et l’absence de politique publique conséquente furent pour beaucoup dans le lourd bilan. À propos du livre: Canicule. Chicago, été 1995 : autopsie sociale d’une catastrophe, éditions 205, de Eric Klinenberg,
Politiques, médias, et même entreprises se font soudain les avocats de la sobriété, et tentent d’en faire leur cheval de bataille. Et s’il s’agissait là d’une récupération idéologique ?
« Paris face au changement climatique » : c’est le titre d’un essai intéressant paru ce mois-ci aux éditions de l’Aube. L’auteur, Franck Lirzin, a été l’un des dirigeants du groupe immobilier Gecina. Voici ci-dessous les éléments que j’en retiens.
L’Accord de Paris sur le Climat engage les pays signataires à rendre les flux financiers « compatibles » avec les objectifs climatiques du même accord. Respecter cet engagement implique une profonde transformation des flux financiers et du système financier, ce qui ne se fera pas sans une régulation volontariste, prête à intégrer pleinement les objectifs de transition dans la réglementation et dans la supervision.
L’enjeu crucial de la décennie à venir est de réduire nos émissions de gaz à effet de serre en mobilisant, d’une part, des énergies décarbonées et en améliorant, d’autre part, l’efficacité énergétique de nos économies dans le but de « faire autant avec moins ».
Demain, avant la malbouffe, avant peut-être le malamour chanté par Barbara Pravi, se glissera probablement le terme de maladaptation dans nos dictionnaires.
Following record-level declines in 2020, near-real-time data indicate that global CO2 emissions rebounded by 4.8% in 2021, reaching 34.9 GtCO2. These 2021 emissions consumed 8.7% of the remaining carbon budget for limiting anthropogenic warming to 1.5 °C, which if current trajectories continue, might be used up in 9.5 years at 67% likelihood.
Peut-on lutter contre le changement climatique et la déforestation et manger de la viande ? Peut-on être écolo en mangeant des animaux ? Outre les problèmes de santé des animaux et des humains et la catastrophe environnementale liée à cette consommation, comment continuer de participer à la tuerie massive d'animaux d'élevage fabriqués pour notre soif de protéine ? Le débat est lancé

2021

Le modèle économique des grandes entreprises est-il compatible avec la transition écologique ? Ne faudra-t-il pas un jour remettre en cause ce statu quo ? On s’interroge.
deux questions : 1/ Le changement climatique a-t-il sur eux des incidences émotionnelles, si oui lesquelles, et celles-ci ont-elles évolué dans le temps ? ; 2/ Comment perçoivent-ils le sujet de l’écoanxiété (l’angoisse liée au changement climatique et aux dégradations écologiques, qui fait de plus en plus parler, s’agissant des jeunes générations mais pas seulement), et estiment-ils avoir un rôle à jouer sur ce sujet en tant que climatologues ?
« Trois décennies d'atténuation du changement climatique : pourquoi n'avons-nous pas infléchi la courbe des émissions mondiales ? ». C’est le titre d’un papier de recherche rendu public il y a quelques jours, qui mérite l’attention.
Pensé pour doubler les quantités de gaz acheminées de la Russie vers l'Europe chaque année via la mer Baltique, le projet a connu de nombreux contretemps géopolitiques . Longtemps opposés au projet, les Etats-Unis ont finalement renoncé aux sanctions qui bloquaient l'aboutissement du pipeline. Voici quelques chiffres fous de ce projet.
L’artificialisation des habitats naturels représente la première cause de destruction de la biodiversité ; lutter contre ce phénomène constitue aujourd’hui un enjeu d’adaptation face aux effets du réchauffement climatique.
S’attaquer au défi climatique implique de remettre en cause les stéréotypes de genre, qui s’incarnent notamment dans l’alimentation. « Au même titre que le féminisme, le végétarisme est perçu comme un perturbateur social qui déstabiliserait une "identité nationale" primitive largement fantasmée et menacerait donc la masculinité hégémonique ; ce qui est vrai, concernant cette dernière, la viande étant le symbole ultime de la domination de l'être humain, et de l'homme en particulier, sur la nature : je te mange, donc je suis le plus fort.
Quelque 6 000 entreprises à travers l’Union européenne ont notifié à l’Agence européenne des produits chimiques (Echa), les produits contenant des substances extrêmement préoccupantes.
Le terme « découplage » est habituellement utilisé pour désigner la possibilité d’une croissance économique, mesurée par une hausse du PIB, qui a lieu de manière simultanée à une baisse des consommations de ressources et des impacts environnementaux.
Cet accord, signé en 1987, a permis d’éviter une augmentation de la température de 2,5 °C. Une réussite en termes de négociations internationales environnementales.
La conquête spatiale est-elle écologique ? Quel est son impact sur la planète ? Faut-il continuer l’exploration spatiale du point de vue environnemental ? La recherche spatiale peut-elle contribuer à la transition écologique ?
Et si l’Europe en attendait trop de ses forêts ? Selon un récent rapport du cabinet de conseil Material Economics, en pointe sur les sujets liés à la durabilité et l’économie, l’Union européenne "surestime de loin l’offre de biomasse d’origine végétale et forestière potentiellement disponible".
il est urgent de se doter d'une vision plus globale que la seule question du carbone. L'enjeu du siècle sera le triptyque eau – alimentation – énergie. Il est essentiel, y compris pour nous en France, de regarder ce qui se passe aujourd’hui en Californie. On se retrouve avec des sécheresses qu’on n’a jamais connu.
Les éoliennes n’avaient déjà pas bonne presse depuis quelques années mais une nouvelle étape a été franchie, avec une recrudescence d’arguments faux ou malhonnêtes diffusés dans certains grands médias, presse écrite comme télévision. Dans ce contexte, il devient crucial de mettre en avant des analyses plus rigoureuses, dépassionnées, qui évitent le double écueil habituel : d’une part, l’outrance et la caricature dans la critique portée aux éoliennes ; d’autre part, la béatitude face à un système aux limites et revers incontestables.
Des défections de cadres, il n’y en a certes pas légion. Trop peu pour constituer le début d’un phénomène de masse, mais suffisamment pour qu’on ait envie de les scruter d’un peu plus près. Que recherchent ces privilégiés qui, malgré le fait d’être les principaux bénéficiaires de l’ordre social et économique, entrent en rébellion contre lui ?
Etes-vous prêts pour la prochaine catastrophe majeure ? Et si la gestion collective, Etatique et Citoyenne, de notre sécurité civile était la meilleure façon de faire société ensemble ? Tout commence par une question : lorsque surviendra la prochaine catastrophe majeure sur notre territoire, sur qui compterez-vous pour la gérer, pour assurer votre survie, répondre à vos besoins essentiels ? Le citoyen est théoriquement sensé être le premier acteur de sa sécurité civile, pour autant, cette question est un point aveugle de notre époque et du débat public. Dès lors qu’on pose le problème comme cela, deux angles d’attaque émergent : notre Etat est-il à la hauteur dans la gestion des catastrophes majeures d’une part, et le citoyen est-il conscient de son rôle dans la sécurité civile de son Etat ?
Etes-vous prêts pour la prochaine catastrophe majeure ? Et si la gestion collective, Etatique et Citoyenne, de notre sécurité civile était la meilleure façon de faire société ensemble ? Tout commence par une question : lorsque surviendra la prochaine catastrophe majeure sur notre territoire, sur qui compterez-vous pour la gérer, pour assurer votre survie, répondre à vos besoins essentiels ? Le citoyen est théoriquement sensé être le premier acteur de sa sécurité civile, pour autant, cette question est un point aveugle de notre époque et du débat public. Dès lors qu’on pose le problème comme cela, deux angles d’attaque émergent : notre Etat est-il à la hauteur dans la gestion des catastrophes majeures d’une part, et le citoyen est-il conscient de son rôle dans la sécurité civile de son État ?
L’idée de « résilience » ne remonte pas à 2020. À l’origine, ce terme provient de la science physique et de l’ingénierie et faisait référence à la capacité d’un objet à résister à une perturbation et à encaisser un choc avant de retrouver sa forme initiale. Depuis peu, le concept se trouve mobilisé dans différents champs disciplinaires : psychologie, géographie, physique ou encore écologie.
« Une confusion, porteuse de conséquences potentiellement graves, s’est durablement installée dans le débat public au sujet des préoccupations environnementales actuelles. Elle consiste à considérer que le dérèglement climatique est la seule urgence environnementale, de portée véritablement globale ».
Quelles conséquences du changement climatique sur les vignes ? Avec quels effets sur les arômes ? Qu’en est-il des attentes des consommateurs ? Comment adapter le vignoble au changement climatique ? Nouvelles géographies du vin : l’exemple de l’Angleterre
83% de la population mondiale vit sous un ciel entaché de pollution lumineuse. Aux Etats-Unis et en Europe, le chiffre monte à 99%. « Aujourd’hui la voie lactée n’est plus accessible visuellement pour 1/3 de l’humanité ». Ce taux monte à 2/3 pour la population européenne, qui a besoin de s’extraire à des dizaines voire centaines de kilomètres des grandes villes pour retrouver ce contact visuel ».
On y inclut « toutes les formes de prélèvements sur la nature » : agriculture industrielle et monocultures forestières « qui dépouillent les sols de leurs nutriments, les exposent à l’érosion et les détruisent » ; pêche intensive « qui vide les océans » ; grands barrages hydroélectriques « qui privent d’eau ou au contraire inondent des terres fertiles et anéantissent la biodiversité » ; industrie des boissons « qui pille les nappes phréatiques et accapare les sources d’eau » ; etc.
La capture et séquestration de carbone (dite CSC) est parfois présentée, notamment dans les milieux très technophiles, comme l’une des potentielles solutions miraculeuses pour nous « sauver du désastre » - ce que ces technologies ne sont pourtant pas - et dont la conception et le déploiement ne dépendraient que du talent d’ingénieurs hors-pair et du financement d’investisseurs prêts à mettre les centaines de millions nécessaires. D’autres, à l’inverse, ferment la porte à l’idée que la CSC puisse apporter une aide véritable au défi climatique

2020

Le découplage est l’idée que l’économie peut croître sans aggraver dans les mêmes proportions son impact sur l’environnement – c’est alors un découplage relatif – ou en réussissant à diminuer cet impact de façon absolue – on parle alors de découplage absolu. Deux types de découplage sont souvent distingués : l’un se concentre sur l’usage de ressources, l’autre sur les « impacts environnementaux » ...
Il y a trois semaines, la Chine a surpris en s’engageant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060. La Chine joue un rôle central dans la lutte contre le changement climatique, étant aujourd’hui le plus grand émetteur de CO2 au monde (environ 29% du total) – et de loin. Des raisons d’être sceptique ? ..Un tournant géopolitique ?
Les représentations graphiques de données statistiques, dites dataviz, sont précieuses pour aider à comprendre des réalités climatiques parfois abstraites...
Le texte suivant est paru dans la revue de Télécom Paris Alumni du mois d’avril. Je le publie ici en accès libre. L’idée de cette tribune n’est pas de dire que la technologie n’a pas sa place dans la transition écologique, mais qu’il ne faut pas compter dessus pour échapper à l’impératif de sobriété (et ce d’autant plus au vu des limites de la “croissance verte”, que je ne re-cite pas toutes ici).
Au bout du monde, au-delà du cercle polaire, deux scientifiques russes, Serguei Zimov et son fils Nikita, mènent une expérience unique : le Pleistocene Park. Ici, les Zimov restaurent l’ancien écosystème des steppes de Sibérie pour sauver la planète d’une catastrophe annoncée : la fonte du permafrost. Ce glacier souterrain contient des milliards de tonnes de carbone. En se libérant, ce dernier accélère le réchauffement climatique. Selon l’hypothèse révolutionnaire des Zimov une réintroduction des grands herbivores en Sibérie pourrait ralentir la dégradation du permafrost.
Pourquoi l’énergie est-elle aussi importante dans nos vies (et plus que jamais aujourd’hui) ? Quels grands défis énergétiques, déterminants pour l’économie et la société, devrons-nous affronter au XXIe siècle ? Quelles sont les pistes pour répondre à ces défis ?