Etienne de Callataÿ

OA - Liste

Peut-on lutter contre le changement climatique et la déforestation et manger de la viande ? Peut-on être écolo en mangeant des animaux ? Outre les problèmes de santé des animaux et des humains et la catastrophe environnementale liée à cette consommation, comment continuer de participer à la tuerie massive d'animaux d'élevage fabriqués pour notre soif de protéine ? Le débat est lancé
Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales… Voici le premier atlas réunissant l'ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.
On les appelle les "tipping points" ; les points de rupture. A partir d'eux, le climat change de manière radicale et irréversible. Des événements considérés comme des points de rupture sont la fonte des glace rapide au Groenland, qui fait monter le niveau des eaux, le fait que la forêt amazonienne rejette plus de CO2 qu'elle n'en absorbe, et les canicules en Sibérie qui ont fait fondre le sol gelé (pergélisol), ce qui a fait relâcher d'énormes quantités de méthane dans l'air. Un effondrement du Gulf Stream serait également un point de rupture absolument catastrophique.
Fondée sur les travaux des climatologues, la crainte d’un effondrement planétaire hante les citoyens des pays occidentaux. Engendrant chez certains des théories catastrophistes, voire des modes de vie alternatifs, elle peut néanmoins devenir le fondement d’une nouvelle éthique Le grand historien des mentalités religieuses, Jean Delumeau (1923-2020), souriait volontiers des frayeurs de ses contemporains. L’insécurité urbaine, les accidents d’avions ou les maladies chroniques ne l’impressionnaient guère : l’auteur de La Peur en Occident (XIV e -XVIII e siècles, Fayard, 1978) avait côtoyé des périls infiniment plus menaçants en fréquentant assidûment les archives du Moyen Age et des débuts de la modernité en Occident. A cette époque, résumait-il, les hommes et les femmes étaient « exposés à la mort à chaque instant ». « Voilà pourquoi certaines peurs contemporaines me semblent excessives » , concluait-il
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
En annonçant divers effondrements dont celui du système capitalo-consumériste, la collapsologie bouscule les croyances en la pérennité de ce système qui structure nos sociétés et la vision du monde qui en découle. Prisonniers de la doxa (opinions dominantes) de leur société, les citoyens ne veulent pas y croire,...
Que l’on nous nomme collapsologues ou autrement, nous – femmes et hommes particulièrement attentifs aux signaux systémiques – sommes confrontés à une réalité qui dépasse l’appréciation inquiète que nous pouvions en avoir il y a cinq ans à peine. L’emballement tant redouté se matérialise sous nos yeux.
L’accord commercial entre l’Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur a du plomb dans l’aile, et la fuite de l’Accord d’association qui l'encadre ne risque pas de l’aider à prendre son envol.
« Je peux arrêter d’acheter. Mais si ensemble, nous les empêchions de vendre ? » Un nouveau collectif, la Ronce, compte bien riposter à la destruction du vivant par les multinationales via des « gestes simples et peu risqués », des « actions décentralisées, simultanées, pertinentes, faciles ». La première action est prévue le 14 octobre.
Des organisations issues de plus de 100 pays demandent que "le droit à un environnement sain et naturel" soit ajouté à la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) des Nations unies. Leur campagne mondiale, baptisée "#1Planet1Right", se poursuivra jusqu’en 2023 pour les 75 ans de la DUDH. Ce lundi, plus de 111.000 personnes ont déjà signé la pétition qui vise 500.000 participants.
Le nombre d’incendies continue à exploser en Amazonie. La sécheresse et l’inaction du gouvernement de Jair Bolsonaro sont pointées du doigt. Les feux de forêt continuent de faire des ravages au Brésil, avec une forte augmentation des foyers en septembre en Amazonie et au Pantanal, alimentant de plus en plus de critiques sur la politique environnementale du gouvernement de Jair Bolsonaro.
L'humanité – considérant les crises climatiques, sanitaires et de la biodiversité - doit se préparer à une remise en cause fondamentale du paradigme de civilisation actuel. L’adaptation nécessaire à ces bouleversements est inédite dans l’histoire de l’humanité, et nous oblige à réinventer dès aujourd’hui nos manières de vivre, d’habiter, de nous nourrir, de nous mouvoir, etc.
En juin dernier, l'expédition Unu Mondo prenait le large vers le Groenland. A son bord, deux skippeurs, deux caméramans, un photographe et, surtout, Michaël Fonder, un chercheur de l'ULiège chargé d'une mission autant ambitieuse qu'exceptionnelle: réceptionner et installer trois stations météo sur le territoire glacé.
Une masse de glace de 113km2 vient de se détacher de la plus grande plate-forme de glace de l’Arctique, située au Groenland. La conséquence directe, estiment les chercheurs, des températures anormalement chaudes essuyées dans la région au cours de ces dernières semaines.
La Febiac, la fédération qui représente, entre autres, les constructeurs automobiles, s'est retrouvée lundi matin face au mouvement Extinction Rebellion (ER) qui avait mené des actions au Salon de l'automobile le 18 janvier dernier. Ce dernier mouvement qui "se rebelle et agit pour éviter l'extinction de la race humaine" provoquée par l'urgence climatique, veut faire supprimer une ordonnance et entendre dire la juge que les actions menées au Salon de l'automobile étaient légitimes.
En août, il y avait eu près de 30.000 incendies. Malgré un déploiement militaire à grande échelle, la forêt tropicale amazonienne continue de brûler. Rien que dans les premiers jours de septembre, un millier d'incendies ont ainsi été enregistrés en Amazonie brésilienne, selon les données de l'Institut national de recherche spatiale (Inpe). En août, il y avait eu près de 30.000 incendies. Samedi, le Brésil célèbre la Journée de l'Amazonie, en mémoire de la fondation de l'Etat d'Amazonas par l'empereur Pedro II en 1850.
Le président brésilien Jair Bolsonaro a affirmé qu'il ne parvenait pas à "tuer le cancer" que représente selon lui les ONG écologistes, dénonçant un complot international l'accusant d'être responsable des feux de forêt en Amazonie. "Vous savez que les ONG n'ont pas voix au chapitre avec moi. Je suis ferme avec ces gens, mais je n'arrive pas à tuer ce cancer que sont la plupart des ONG", a déclaré le chef de l'Etat jeudi soir, lors de sa transmission hebdomadaire en direct sur Facebook.
Un récent rapport du New Weather Institute Think Tank, un centre d’étude créé pour « accélérer la transition rapide vers une économie juste qui prospère à l’intérieur des limites planétaires », conclut que les Etats doivent interdire la publicité pour les SUV pour atteindre leurs objectifs climatiques. La hausse importante et continue du nombre de SUV en Belgique et dans le monde est le deuxième facteur le plus important de la hausse des émissions de gaz à effet de serre mondiales depuis 2010, selon l’Agence internationale pour l’énergie
Des échantillons de glace antarctique ont récemment été analysés avec une précision sans précédent, permettant de mieux comprendre la variabilité naturelle du CO2 à l’échelle séculaire. En particulier, en période interglaciaire. Ces mesures permettent entre autres de mieux contextualiser l’ampleur de la perturbation climatique en cours. Les résultats ont été publiés le 21 août dernier dans la revue Science.
Le réchauffement climatique a provoqué la fonte de quelque 28 billions (soit 28.000 milliards) de tonnes de glace entre 1994 et 2017, selon une étude britannique relayée par le journal The Guardian. L'analyse des images satellites révèlent une baisse significative de la quantité de glace dans les pôles Nord et Sud, les glaciers et les hautes montagnes, expliquent les scientifiques, qui se disent "inquiets".
Des évacuations massives d'habitants, des centaines de morts, des routes submergées, des dégâts au coût astronomique: la Chine est frappée chaque année par des inondations dévastatrices. Le pays compte sur son réseau de barrages pour tenter de lutter contre les flots, mais des crues records ont encore englouti des milliers de maisons cette année.
Le principe Ubuntu, qui invite à faire humanité ensemble et qui peut être décliné à partir du triptyque humanité-solidarité-écologie, offre des moyens crédibles pour relever les défis du monde contemporain.
Des données satellitaires montrent que les glaciers du Groenland ont atteint le point de non-retour. Concrètement, ces derniers ont tellement rétréci que même si le réchauffement climatique devait s’arrêter aujourd’hui, ils continueraient de rétrécir.
Alors que la France traverse une canicule de forte ampleur, les terres de l'Hexagone s'assèchent. Météo France estime que le mois de juillet 2020 sera "probablement" le mois de juillet le plus sec depuis 1959. Plus d'une soixantaine de départements sont désormais soumis à un arrêté préfectoral destiné à restreindre l'usage de l'eau. Face à la multiplication des sécheresses, il va falloir "s'adapter", prévient l'hydrologue Emma Haziza.
Le caractère écologiquement insoutenable de la trajectoire sociétale belge, européenne et mondiale, est largement documenté scientifiquement depuis plusieurs décennies. La possibilité de la poursuite de la croissance, impliquée notamment par les politiques régionales, nationales et européennes officielles (qui continuent à en faire l’objectif politique principal dans leurs textes stratégiques), repose sur un mécanismepostulé, ledécouplage absolu.Avec le découplage absolu hypothétique, on peut rebaptiser la croissance, «croissance verte«, c’est-à-dire une forme hypothétique de «croissance soutenable».
Une nouvelle étude publiée par l'Institut de physique atmosphérique en Chine met en lumière un phénomène alarmant en Amazonie : la multiplication des incendies, provoquée par le changement climatique et la déforestation.
"Il est évident que dans une France qui aura divisé ses émissions de gaz à effet de serre par 4, il n’y aura plus d’avion – on ne peut pas y arriver si on conserve le transport aérien."
Le climat se réchauffe, la biodiversité s’effondre, mais il est pourtant difficile de prendre conscience de l’ampleur de la crise environnementale. La raison ? Notre amnésie environnementale. Analyse d’un mécanisme psychologique essentiel mais ignoré.
Pourquoi l’énergie est-elle aussi importante dans nos vies (et plus que jamais aujourd’hui) ? Quels grands défis énergétiques, déterminants pour l’économie et la société, devrons-nous affronter au XXIe siècle ? Quelles sont les pistes pour répondre à ces défis ?
Lissée sur les cinq dernières années, la température mensuelle moyenne à la surface des continents de l’hémisphère nord, dépasse de +1,5 °C la moyenne du XXe siècle, soit environ +2°C depuis la fin du XIXe siècle. Et 2020 rivalise toujours avec 2016 pour le titre de l’année la plus chaude.
Sortir du confinement, c’est aussi ne plus se confiner à ne parler que du confinement. Et car nous en avons besoin, parlons énergie. Décision remontant à 2003, nous allons sortir du nucléaire, et cela avec un rayon d’arguments : radioactivité des déchets, danger des centrales - des suites d’une erreur humaine, d’une catastrophe naturelle ou d’un attentat -, concentration du risque d’indisponibilité, dépendance dans l’approvisionnement en matière première et prix de revient non compétitif.
À cette période de l’année, la température autour de Khatanga, en Sibérie, tourne habituellement autour de 0 °C en journée. L’année 2020 a battu tous les records. Le 22 mai, il a fait jusqu’à 25 °C dans ce village du nord de la Sibérie, soit 13 °C de plus que lors du précédent record. D’autres villes russes situées dans le cercle polaire arctique sont dans une situation similaire. Le 9 juin 2020, la température a ainsi atteint 30 °C à Nizhnyaya Pesha. « Je suis né en Sibérie et j’y ai vécu pendant soixante ans, a déclaré le journaliste Serguei Zubchuk au Siberian Times. Je ne me rappelle d’aucun printemps semblable à celui-là. »
Plusieurs données récentes et prévisions laissent penser que les énergies fossiles entament leur déclin, accéléré par la crise du Coronavirus. Les prix en berne et les investissements en chute libre vont durablement impacter le secteur, concurrencé par des coûts du renouvelable de plus en plus compétitifs et des stratégies climatiques de plus en plus ambitieuses. L'occasion d'entamer un vrai virage vers une énergie décarbonée. 
Devant l’ampleur planétaire du désastre, un nouveau mouvement écologiste a émergé au fil des marches pour le climat, des grèves de la jeunesse et des actions de désobéissance. Pour Désobéissance Écolo Paris, collectif à l’origine des grèves scolaires dans la capitale, on a déjà perdu trop de temps à demander aux pyromanes d’éteindre l’incendie. Le collectif publie l’ouvrage collectif Écologie sans transition. Extrait.
Ce jeudi 11 juin, plus de cinquante scientifiques ont signé une déclaration appelant la Commission européenne, le Parlement européen et les États membres de l’Union européenne (UE) à agir pour mettre fin à la surpêche « en tant que réponse urgente et nécessaire aux crises de la biodiversité et du climat ». Les scientifiques ont ainsi exhorté l’Union européenne à fixer des limites de pêche qui respectent les avis scientifiques.
Alors que nous luttons contre une terrible pandémie, une récente étude scientifique montre qu’un milliard d’êtres humains risquent de devoir migrer ou subir des chaleurs insupportables pour chaque degré supplémentaire de la température globale, dans les cinquante prochaines années. Ne rien faire, c’est accepter ce risque d’un milliard de victimes supplémentaires, migrants, malades ou morts. Comme l’a rappelé l’épidémiologiste belge Marius Gilbert, « L’impact sanitaire du changement climatique est bien plus important que celui du coronavirus. Pour le Covid, on n’a pas hésité à imposer le confinement et à arrêter quasiment toute l’économie. Or, si on comptait les morts liés au réchauffement climatique comme on est en train de le faire pour le Covid, on se rendrait compte qu’il est plus meurtrier. ».
Depuis le 16 mai, une vague de chaleur intense et inédite s’abat sur la Méditerranée orientale. Cela n’est jamais arrivé si tôt dans l’année, alors que l’été est encore loin.
Les émissions de gaz à effet de serre détruisent nos conditions d’existence sur la Terre. Alors que nous luttons contre une terrible pandémie, une récente étude scientifique montre qu’un milliard d’êtres humains risquent de devoir migrer ou subir des chaleurs insupportables pour chaque degré supplémentaire de la température globale, dans les cinquante prochaines années. Ne rien faire, c’est accepter ce risque d’un milliard de victimes supplémentaires, migrants, malades ou morts.
La crise du Covid-19 aura au moins une vertu: une prise de conscience de la fragilité du monde et des limites d'un système économique sérieusement mis à mal. Une enquête réalisée la semaine dernière auprès de 1.073 Belges (marge d'erreur de 3%) pour le compte de Fairtrade Belgium révèle qu'une part tangible de la population compte acheter davantage de produits locaux (42% des sondés), issus du commerce équitable (23%), en vrac (19%) et bio (14%).
Le manque d’eau touche 40 % des terres cultivables du pays, avec d’importantes disparités régionales. La sécheresse, chronique depuis 2015, est particulièrement grave cette année.


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