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Plan(s)B
2024
La transition énergétique est-elle une seconde Grande Accélération ? Va-t-elle booster les capacités de destruction d'un système insoutenable ? Ou au contrai...
Vincent Mignerot est essayiste, explorant la question de l’existence et interrogeant la capacité d’adaptation de l’humanité à terme. Dans cet échange nous parlons d'une variété de sujets. * Comment Vincent a pris sa claque et commencé à s'intéresser aux questions environnementales * La fondation de l'association Adrastia réunissant d'autres personnes ayant pris leur claque, et le bilan après 10 ans d'existence * "Décalage du point de référence", "collapswashing", et autres notions que Vincent a contribué à populariser * Le procès en inaction et en doomisme que certains lui font * Décroissance, autonomie, anticapitalisme et autres récits de soutenabilité face auxquels Vincent est en partie perplexe... en se disant "décroissant contrarié" Bonne écoute !
2023
Je reçois Damien Salel et Philippe Gauthier, experts en énergies renouvelables, pour parler du cas de l'Australie Méridionale, dont l'expérience est méconnue et pourtant incroyable : passer en 15 ans d'un système électrique 100% fossile (gaz et charbon) à un système 70% solaire et éolien (dont 0% d'éolien en mer !), un peu de batteries, et le reste gaz fossile (avec un plan pour s'en débarrasser quasi-entièrement). Ce territoire est plutôt avantagé par l'ensoleillement et le vent, mais désavantagé par son isolement, sa population éparpillée, et l'absence de fleuves exploitables (donc pas d'hydraulique pour juguler la variabilité du vent et du soleil). Comment un tel exploit fut-il possible ? Damien et Philippe ont passé des dizaines d'heures à essayer de comprendre, et nous en font ici un résumé
Louis Delannoy est chercheur Postdoc au Stockholm Resilience Centre dans le domaine des crises globales. Pierre Jacques chercheur en Economie Ecologique à l’Université de Louvain. Nous parlons ici de deux articles qu'ils ont publiés cette année.
J’ai le plaisir de recevoir Simon Ricard, co-fondateur de l’association Pour une Hydrologie Régénérative. J’avais déjà reçu il y a quelques mois Charlène Descollonges, également co-fondatrice de l’association, mais cette affaire d’agriculture et d’hydrologie régénérative est probablement la révolution cognitive la plus importante que j’aie traversée depuis 4 ans, donc prenons le temps de comprendre ! 😊
Vincent est chercheur interdisciplinaire et a récemment publié "Sobriété (la vraie)". Il a été de tous les combats et réflexions depuis plus de 15 ans !Il se...
Une présentation que j'ai récemment réalisée en conférence auprès d'une entreprise, et que je reproduis ici, sur les grands enseignements du rapport du Group...
Professor Joseph Tainter is an American anthropologist and historian studied anthropology at the University of California, Santa Barbara, and Northwestern University, where he received his Ph.D. in 1975. As of 2012 he holds a professorship in the Department of Environment and Society at Utah State University. In this interview Professor Tainter discusses the thesis of his widely acclaimed work “The Collapse of Complex Societies”, 25 years after its publication in 1988. His book is among great classics of the study of collapse. In my view a work whose quality and relevance is comparable to Limits to Growth.
2022
Comment lutter pour le climat tout en assurant un niveau de vie décent pour tous ? C’est peut-être la grande question du siècle, et la communauté scientifique tente sans prétention, d’apporter des solutions à cette problématique extrêmement complexe.
Ce débat nucléaire VS renouvelables devient lassant (en fait il me gonfle prodigieusement). Ce n’est pas comme si on avait l’embarras du choix. Les industries fossiles se frottent les mains devant nos querelles improductives, ainsi que les pays dont la France est sous domination énergétique. Le sujet occupe un espace complètement disproportionné par rapport à la place de l’électricité dans le sujet énergétique et écologique. Et même en ce qui concerne l’électricité, il n’est pas à la hauteur de l’enjeu fondamental qu’est la sécurité de plus en plus compromise de notre approvisionnement, et ce que cela implique pour notre quotidien et notre cohésion sociale.
Philippe Gauthier revient sur Plan(s) B pour tenter de nous permettre d'y voir plus clair dans la situation actuelle, avec certaines analyses rassurantes, d'autres moins (mais surmontables à terme selon lui) :
Plus la « transition énergétique » et la « croissance verte » patinent, moins ces concepts seront pertinents, plus il faudra compenser par de la sobriété plus ou moins souhaitée, de la décroissance plus ou moins démocratique, des pénuries, des rationnements, des guerres, des famines, des migrations, et de la géoingénierie solaire (tout cela ne s’excluant pas forcément). C’est comme ça, ce n’est pas moi qui invente les lois de la physique et de la biologie. Ce n’est pas moi non plus qui produis les statistiques permettant de suivre où nous en sommes. Cet article dresse un état des lieux par des graphiques et données clés à scruter de près. Il est accompagné d’observations personnelles faciles à identifier.
J'ai tenté d'être pédagogue dans cet exposé auprès de Google France (à distance, Covid oblige), et ouvert sur les nombreux scénarios possibles. Les propos n'engagent évidemment ni Google ni mes relations de travail, même si je ne dis rien de bien méchant.
L’idée d’un grand rationnement continue de faire son petit bonhomme de chemin, cette fois-ci en Irlande. Comme je le dis souvent, je ne pense pas que ce genre de chose sera implémenté à très court terme par prévention et anticipation. Mais si un jour le changement climatique et/ou l’épuisement des ressources entraine trop de pénuries, de dégâts matériels, de conflits sociaux et de morts, ET que notre trajectoire reste complètement hors des clous en ne faisant confiance qu’au marché, au progrès technologique et aux politiques molles…
Cécile Désaunay est Directrice d'étude à Futuribles, et auteure du livre "La société de déconsommation : la révolution du vivre mieux en consommant moins", préfacé par Dominique Bourg.
Ceci est un modeste complément rebondissant sur les réflexions d’Ugo Bardi sur l’effet Sénèque : la descente plus rapide que l’ascension, la destruction plus rapide que la construction. Ce n’est que l’exploration d’hypothèses (toutes pouvant se voir invalidées). La conclusion tentera une sortie positive, bien qu’en évoquant des banalités.
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2021
Le dernier catalogue des émissions de gaz à effet de serre de la Malaisie présenté aux Nations unies ressemble à un rapport issu d’un univers parallèle. Le document de 285 pages suggère que les arbres de Malaisie absorbent le carbone quatre fois plus vite que les forêts similaires de l’Indonésie voisine. Cette affirmation surprenante a permis au pays de soustraire plus de 243 millions de tonnes de dioxyde de carbone de son inventaire de 2016, ce qui représente une réduction de 73 % de ses émissions.
Deuxième partie de notre échange de novembre 2021 avec Arthur Keller, avec qui nous abordons les questions suivantes :
On a des fois l’impression que le secteur du transport aérien est complètement à la ramasse. Sérieusement, c’est quoi cette promesse d’EasyJet ?! « Nous nous engageons à vous accueillir à bord de ces avions zéro émission dès que ces technologies innovantes nous le permettront ». Encore heureux. Il ne manquerait plus que les compagnies aériennes rejettent des technologies zéro-émission qui seraient disponibles…