Gauthier Chapelle

OA - Liste

2024

Les travailleurs n’ont pas tort de craindre les conséquences des politiques environnementales, il faut donc restructurer l’industrie en évitant les erreurs commises pour la sidérurgie ou le textile dans les années 1970-1980, explique la sociologue dans sa chronique.
Volgens milieu- en actiegroepen loost bouwheer Lantis bij het bouwen van de Oosterweeltunnel weldegelijk PFAS vervuild grondwater in de Schelde. Toen minister van Omgeving Zuhal Demir de vergunning verleende, ging zij er onterecht vanuit dat Lantis het PFAS vervuild grondwater kon zuiveren. Intussen toont de studie van Vlaams Instituut voor Technologisch Onderzoek (VITO) aan dat Lantis niet alle PFAS kan zuiveren. Minister Demir had dan ook bij het verlenen van de vergunning aandacht moeten schenken aan de impact van de PFAS-lozingen op de Schelde. Dat stelt een recent waterarrest van 8 februari 2024.
Malgré une importante surface agricole utile rapportée à ses habitants et une balance agroalimentaire positive, la France est loin de la souveraineté alimentaire, constatent les universitaires Ivar Ekeland, Dominique Méda et Philippe Pointereau, dans une tribune au « Monde ».
Trop axé sur la fixation de normes et manquant de vision, le Pacte vert alimente le mécontentement, notamment celui des agriculteurs. Deux essayistes français plaident pour un changement de méthode et la mise en œuvre d’une véritable politique industrielle.
Le président du Brésil a toutefois posé son veto à quatorze alinéas d’un texte controversé, négocié depuis des années et qui vise à libéraliser l’homologation de pesticides dans le pays.

2023

Si l’on parle d’intelligence artificielle (IA) depuis 1955 (!), c’est seulement depuis 2023 que l’IA générative, celle qui crée des contenus écrits, audios, vidéos spécifiques, s’est popularisée avec l’arrivée de ChatGPT. Si certain∙es s'en inquiètent, d'autres s'en réjouissent. C'est le cas de Dominique Mangiatordi, acquis à la cause IA. Un récit qui interpelle.
Dans un amer journal « éco-philosophique » rassemblant chroniques et réflexions sur la structuration d’un courant politique « climatocynique », le philosophe Dominique Bourg trace une voie étroite pour la construction de démocraties vertes.
Dominique Bourg distille dans ce « journal » ses commentaires et réflexions sur l’actualité, où le constat pessimiste côtoie l’espoir du sursaut écologique. Avec une grande compréhension des enjeux de notre temps, il évoque tour à tour la convention citoyenne, le véganisme, la forêt primaire, l’écoféminisme, la pandémie de Covid, le glyphosate, le fascisme climatique ou encore les fantasmes de fuite sur Mars ou de « grand remplacement ». Ces années affreuses, sales et méchantes sont la source d’une réflexion de philosophie politique destinée à cerner les contours d’une démocratie écologique, impensable en dehors d’une bascule de civilisation. Les événements majeurs de ces dernières années sont ainsi l’occasion de dresser un état des lieux des maux de notre époque comme des défis qui nous attendent.
La réalité n’a que faire des illusions ou de l’apathie de l’opinion est des lâchetés des décideurs. Le dérèglement est là. Par Dominique Bourg, philosophe.
C'est une fresque saisissante que Walter Scheidel déroule sous nos yeux : sur des milliers d'années et au sein des sociétés les plus diverses, il examine les épisodes de l'histoire humaine où la courbe croissante des inégalités économiques s'est inversée. Et nous découvrons, contre toute attente, qu'elles sont une caractéristique intrinsèque des civilisations avancées et que leur réduction est moins probable en période de paix et d'abondance qu'en période de déstabilisation et de chaos, où elles reculent souvent au prix de violences mortifères. Avant de renaître inéluctablement. Dans cette plongée historique jusqu'au Néolithique, Walter Scheidel identifie quatre processus ou facteurs de liquidation des inégalités extrêmes et de progression de l'égalité - la guerre, la révolution, l'effondrement de l'État et la pandémie -, en se gardant de tout déterminisme.
Pour Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté, nos pays avancés produisent assez de richesses ; l’enjeu est de mieux les répartir.
Plus de cinquante ans après sa publication, la « lettre Mansholt » rappelle les occasions manquées de bifurquer à temps vers un modèle de développement plus respectueux des limites physiques de la planète. Mais il n’est jamais trop tard, et le programme d’action proposé par le social-démocrate néerlandais à la Commission européenne en 1972 paraît toujours actuel.
extrait de conf de fin d'année 2022. Les effets du changement climatique sur nous, humains mais aussi sur les animaux et les plantes y sont abordés de manièr...
Table ronde enregistrée à Orsay le 09/12/2022 - Adrastia, Cyril Girardin, Vincent Mignerot, Sylvie Van Der West, Dominique Bourg, Laurent Testot, Benoit Thévard,

2022

Une question revient souvent quand on aborde la crise écologique, pourquoi est-il si difficile de changer les choses ? Dans « Chaque geste compte », Manifeste contre l’impuissance publique publié fin novembre chez Gallimard, Dominique Bourg et Johann Chapoutot mettent en cause le néo-libéralisme qui vide de sa substance le pouvoir politique et la démocratie. Entretien avec Dominique Bourg, l’un des penseurs de l’écologie politique en France.
Table ronde enregistrée à Orsay le 09/12/2022
D Bourg rappelle ensuite certaines des composantes du défi, climatique et plus généralement écologique, auquel nous sommes confrontés. Puis, il énumère les conditions indispensables à la relève de ce défi qui en passent par l’adoption de mesures contraignantes. Ces conditions touchent des sujets aussi différents que le paysage de l’information, la latitude des pouvoirs politiques locaux, la sobriété ou la justice, etc. Il n’est pas acquis, ni impossible, que nous puissions les satisfaire. À quoi il convient d’ajouter désormais un contexte international fort peu propice à une action globale concertée, à des fins climatiques et écologiques.
Le philosophe Dominique Bourg et l’économiste Emmanuel Hache débattent de l’importance cruciale des politiques énergétiques et des mesures imaginables pour garantir l’habitabilité de la Terre.
L'or résulte d’un processus de production complexe et très polluant. La neutralité carbone est pourtant possible, affirme MKS Pamp, une raffinerie basée à Genève qui souhaite contribuer à rendre l'industrie aurifère plus écologique et durable.
Rouler à 110 au lieu de 130 permet d’économiser instantanément jusqu’à 20% à 25% de carburant : bon pour le pouvoir d’achat comme pour le changement climatique. Des personnalités, dont Jean Jouzel et Dominique Bourg, proposent à chacun d’interpeller son député pour qu’il se positionne en faveur de cette mesure.
Programme Accueil par Didier Viviers, Secrétaire perpétuel Introduction par Isabelle Ferreras, Directrice de la Classe La commande du Rapport Meadows par le Club de Rome. Retour sur l'histoire par Daniel Janssen Le Rapport Meadows a 50 ans. Quels constats quant aux rapports entre science, technologie et société ? Intervenants : Bruno Colmant, Dominique Méda et Jean-Louis Migeot Présidente : Véronique Cabiaux
Vous entendez « décroissance » et vous levez les yeux au ciel ? Prenez le temps d’écouter Timothée Parrique. Après quoi on pourra en débattre, sans préjugé ni idéologie.
Face à l’urgence climatique, l’issue passe par une réduction drastique de notre consommation. Point de salut sans une refonte de notre modèle économique.
Laurent Lievens quitte la Louvain School of Management. Il dénonce un cursus en décalage avec l’état de la connaissance dans les sciences du vivant et de la Terre, qui enferme les gestionnaires de demain dans un paradigme centré sur la croissance.
La croissance, faut-il s'en réjouir ou la redouter ? Depuis la fin des années 1970, la plupart des pays industrialisés formulent une supplique lancinante : que la croissance revienne ! Or partout en Europe la croissance semble essoufflée. Parallèlement, la prise de conscience de l'urgence de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, intimement liées à l'activité économique et responsables pour partie du dérèglement climatique, est de plus en plus forte. Poursuivre la croissance à tout prix, est-ce raisonnable sur une planète marquée par la finitude, notamment des ressources naturelles ?? D'où l'interrogation qui traverse tout cet ouvrage : la croissance est-elle encore réalisable et souhaitable ?
Jeune juriste en droit de l’environnement, la Française Charlotte Pasquier nous fait découvrir son métier d’avocate de la planète au service de l’ONG ClientEarth.
Isabelle Axelsson est une jeune activiste suédoise pour le climat qui a grandi à Stockholm. À seulement 21 ans (20 au moment de notre interview), elle est l’une des figures phares du mouvement Fridays For Future et des fameuses grèves pour le climat. Elle s’intéresse particulièrement à la justice climatique et, depuis plus récemment, à la lutte contre la déforestation.
Dominique Bourg, philosophe franco-suisse, professeur honoraire à l'Université de Lausanne et spécialiste des questions environnementales et Olivier Sidler, membre fondateur et porte-parole de l'association négaWatt, qui prône la sobriété énergétique, sont les invités de France Inter.
Et si l’on changeait les règles du jeu ? Jusqu’à présent, l’ensemble des activités humaines se sont appuyées sur un rapport de prédation à l’égard de la nature. Désormais conscient des limites planétaires, notre monde industrialisé peut-il se repenser au point de voir la finitude des ressources comme un cadre structurant, boussole de notre développement futur ? Pour y parvenir, il nous faudrait alors envisager un mode de vie résolument plus sobre, et des changements culturels majeurs. Mais serait-ce vraiment un problème ? Avec leur ouvrage « Écologie intégrale : pour une société permacirculaire », les chercheurs Christian Arnsperger et Dominique Bourg nous posent les termes de l’équation. Charge ensuite à la société de la résoudre…
Notion ancienne mais plus que jamais d’actualité, la « sobriété » regroupe des réalités multiples à travers des démarches de frugalité, simplicité, zéro gaspillage, efficacité, sobriété énergétique, ou encore de déconsommation. Le dénominateur commun de ces approches est la recherche de modération dans la production et la consommation de produits, de matières ou d’énergie. On peut toutefois s’interroger sur la portée de la notion de sobriété, car celle-ci donne lieu à deux types d’interprétations qui révèlent des choix radicalement différents face à la transition écologique.
Vers un nouveau paradigmeLa modernité s’est caractérisée par une sorte d’extraction de l’homme, de son organisation sociale, de ses fins, de la nature, raval...
L’Accord de Paris sur le Climat engage les pays signataires à rendre les flux financiers « compatibles » avec les objectifs climatiques du même accord. Respecter cet engagement implique une profonde transformation des flux financiers et du système financier, ce qui ne se fera pas sans une régulation volontariste, prête à intégrer pleinement les objectifs de transition dans la réglementation et dans la supervision.
Les licornes ? Des start-up en croissance rapide et à forte valorisation. Ce business model, né dans la Silicon Valley, est devenu le chouchou des médias et des communautés d’entrepreneurs. A tort, juge Marek Hudon, professeur à Solvay.
Les alertes scientifiques sont sans ambiguïté : face à la crise écologique, il nous reste moins de dix ans pour agir. Confrontés à cette urgence, les décideurs politiques apparaissent désemparés, voire détournent le regard. Mais l’impuissance publique n’est pas une fatalité. En France comme ailleurs, on observe le même désir de changement, la même quête de solutions. En témoignent les mouvements de la jeunesse, les innombrables initiatives locales, les actions en justice et toutes les formes d’expression citoyenne qui contestent l’insuffisance des mesures adoptées pour produire autrement, réduire les inégalités et favoriser la sobriété.
La sociologue du travail française Dominique Méda a longuement étudié le monde du travail et ses mutations. Dans l'émission Tout un monde, elle interroge lundi la pertinence d'une recherche constante des gains de productivité dans un contexte de défi climatique, en évoquant les enjeux de la digitalisation et du regain de sens au travail.
Enseignant dans une grande école d’Ingénieurs en Suisse, très engagé dans la sensibilisation des étudiant·e·s à la crise écologique et aux immenses défis du XXIème siècle, Dominique a également co-organisé – avec la Maison du Dessin de Presse à Morges – un événement de sensibilisation à l’urgence écologique à partir de dessins de presse du monde entier et de grands tableaux historiques co-réalisés avec son équipe pour présenter les Événements et catastrophes ; les livres clés, rapports et lois ; les sommets, réunions, conventions et manifestations ; et enfin les organisations engagées.
Dérèglement climatique, disparition de la biodiversité, montée des eaux, acidification des océans, pollution plastique... La crise écologique prend des formes multiples, particulièrement visibles dans certaines régions du monde, et tout spécialement dans les territoires insulaires. Comment concilier une empreinte écologique radicalement réduite avec la pluralité actuelle de nos sociétés et de leur tissu économique ? La sobriété peut-elle nous permettre de respecter les limites planétaires sans renoncer à notre modernité ?
L’hypothèse que je défends est celle du climato-fascisme ou climato-cynisme. La Russie de Poutine est le premier empire à prendre au sérieux l’état du monde qu’est en train de façonner le dérèglement climatique, celui que vient de rendre public le 6ème rapport du groupe 2 du GIEC sur l’état de vulnérabilité des sociétés et des écosystèmes. Non bien sûr pour accélérer la décarbonation des économies – sa puissance militaire ayant été financée par nos achats de fossiles – mais pour profiter sans attendre du désordre mondial à venir, quitte à l’anticiper quelque peu en provoquant notamment par cette guerre une pénurie de blé. Autrement dit, le dérèglement climatique et l’effondrement du vivant nous précipiteraient dans un nouvel état de nature où les rapports de force doivent l’emporter, à des fins vitales, sur tout autre considération.
Tirer la sonnette d'alarme ne suffit plus, il faut plus que jamais des actes. Au lendemain de la publication du dernier rapport du Giec, le philosophe Dominique Bourg livre son analyse sur l'état des connaissances actuelles et la manière dont la société réagit face à l'urgence climatique.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie peut aussi être porteuse de changements essentiels, notamment en ce qui concerne la lutte contre le changement climatique, considère la sociologue dans sa chronique.
Nul climato-scepticisme du côté des empires, mais un climato-cynisme, à savoir une anticipation de la fragilisation des sociétés qui découlera de la déstabilisation des écosystèmes consécutive au dérèglement climatique. Concentrons-nous sur le cas russe, même s’il est d’autres candidats pour émarger à cette catégorie comme la Chine, la Turquie ou même les USA à l’avenir si la dérive trumpiste devait se poursuivre. Qu’est-ce donc, plus précisément, que le climato-fascisme ?
La société Française de l’Energie attend depuis plus de trois ans un feu vert du gouvernement pour exploiter un gisement de gaz en Lorraine qui, selon elle, pourrait représenter cinq années de consommation hexagonale.
Dans le cadre de la semaine de l'ingénierie soutenable organisée par le collectif "Et Si...", Dominique Bourg vient exposer les limites du système Terre. Il aborde les causes de la dégradation de la géosphère et les impacts de l’activité humaine sur le présent et le futur de nos sociétés. Son intervention permet de poser un constat global et d’introduire la nécessité d’une transition. Dominique Bourg est professeur émérite à l’Université de Lausanne. Il a notamment créé et dirigé le Centre de Recherches et d’Etudes Interdisciplinaires sur le Développement Durable à l’Université de Technologie de Troyes.
Dans "Primauté du vivant. Essai sur le pensable" co-écrit avec Sophie Swaton , Dominique Bourg nous invite à repenser notre relation à la nature et au vivant pour ne plus les considérer comme "une matière première à transformer".
Pour sensibiliser les citoyens au dérèglement climatique, il faut que les médias regagnent leur confiance, en redevenant généralistes et transparents, préconise le philosophe dans une tribune au « Monde ».
Cécile Désaunay est Directrice d'étude à Futuribles, et auteure du livre "La société de déconsommation : la révolution du vivre mieux en consommant moins", préfacé par Dominique Bourg.
Dominique Bourg, Pablo Servigne , Blanche Gardin, nous parlent du réchauffement climatique et d'effondrement entre gravité extrême et humour décalé

2021

Que des mouvements inspirés de l'extrême droite manifestent contre un gouvernement dit liberticide fait évidemment sourire : il est toujours paradoxal de voir des groupes protester contre quelque chose qu'ils seraient les premiers à établir s'ils étaient eux-mêmes au pouvoir.
L’intervention de Dominique Méda a particulièrement retenu notre attention. Après une courte biographie intellectuelle, elle affirme à contrario de l’économiquement correct, être fort critique quant aux bienfaits de la croissance. Pourtant plutôt, que de parler de décroissance, elle préfère le terme post-croissance.
Une innovation low-tech ? Quel est cet étrange oxymore ? Faut-il retourner à la bougie ou à l’âge des cavernes au lieu de miser sur le progrès technologique ? Certes, le low-tech ne fait pas rêver comme le high-tech et ses applications futuristes. Et pourtant, si c’était là que se situait la vraie modernité et le courage d’innover ?