Greta Thunberg

OA - Liste

Résultats pour:
focusclimat réchauffement

2024

Le corail est l’une des richesses de la nature les plus menacées par le changement climatique d’origine humaine. Le ministère de la pêche a exhorté les tour-opérateurs à contrôler le nombre de touristes dans les zones affectées.
Comme vous le découvrez ci-dessous : les anomalies de températures qui étaient plutôt négatives jusqu'à la fin du siècle dernier (et presque à -2°C au début des relevés) ont une nette tendance à devenir plus souvent positives, on approche dangereusement les +2°C ces dernières années.
D’après les travaux d’une équipe de recherche, les champignons pourraient constituer une menace plus importante pour la santé humaine. En cause, la hausse des températures liée au changement climatique, explique le magazine “Science”.
Le secrétaire-général de l’ONU appelle à une action immédiate pour le climat. Selon lui, la décennie actuelle est décisive. Le GIEC a publié leurs calculs détaillés concernant l’année 2023. Cette s…
L'ozone (O3) reste l'un des seuls polluants de l'air dont la concentration continue de croître. Et plus les émissions de gaz à effet de serre et la température planétaire en feront de même, plus cette variété instable de l'oxygène, à double tranchant, sera présente dans l'atmosphère. Cette logique, admise depuis longtemps, a été quantifiée pour l'une des premières fois dans une étude (1) publiée, le 2 juin, dans la revue Earth's Future. Quatre chercheurs américains et canadiens ont modélisé l'augmentation de l'O3 aux basses altitudes à l'horizon 2050 en fonction des projections du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec).
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Le hausse de la température a déjà atteint 1,19°C ces dix dernières années et pourrait dépasser le seuil des 1,5°C d'ici cinq ans seulement.
Un rapport publié ce mercredi 5 juin dans la revue «Earth System Science Data» par une soixantaine de scientifiques de renom alerte sur une hausse des températures de «0,26°C en 2014-2023».
La fenêtre pour limiter à 1,5 °C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs dans une étude parue mercredi. Mais leur travail montre aussi que le rythme d’augmentation des émissions de CO2 a ralenti cette décennie comparé aux années 2000.
Le réchauffement climatique causé par l'humain a augmenté à un "rythme sans précédent", selon le travail d'une soixantaine de chercheurs publié mercredi. "C'est une décennie critique", avertissent-ils.
Un rapport publié ce mercredi 5 juin dans la revue «Earth System Science Data» par une soixantaine de scientifiques de renom alerte sur une hausse des températures de «0,26°C en 2014-2023».
Selon une étude publiée le 5 juin, mettant à jour les données du Giec, la Terre s’est réchauffée de 0,26 °C en dix ans. Un record. Et le seuil des +1,5 °C se rapproche dangereusement. Le Mexique, le Pakistan et l’Inde subissent des vagues de chaleur mortelles ; les forêts californiennes sont dévastées par les incendies ; le nord de l’Europe vient de vivre de multiples inondations... Ces instantanés nous rappellent, si besoin est, que le changement climatique n’offre aucun répit. Même, il s’amplifie à un (...)
Le phénomène climatique naturel El Niño, qui participe au réchauffement planétaire, devrait bientôt se terminer. Cela ne baissera pas pour autant les températures mondiales. El Niño n’est plus, vive La Niña ? Ce phénomène climatique naturel apparaissant tous les trois à sept ans « montre à présent des signes de déclin », assure l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un bulletin publié le 3 juin. D’après cette étude, il est ainsi « probable » que « l’enfant terrible du Pacifique », dont le dernier (...)
Avec la disparition du glacier La Corona, le Venezuela devient le premier pays d'Amérique latine à perdre l'ensemble de ses glaciers. Un symbole, alertent les scientifiques, de la menace qui pèse sur les glaciers tropicaux face au dérèglement climatique.
L'humanité a fait de grands progrès dans la lutte contre le réchauffement de la planète, mais reste sur une trajectoire "désastreusement élevée" de hausse des températures, a déclaré le chef de l'ONU Climat en ouverture lundi à Bonn (Allemagne) de négociations préalables à la COP29. Sans les négociations menées sous l'égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) depuis 1992, "nous serions condamnés à un scénario de réchauffement mondial allant jusqu'à 5 degrés, auquel la majorité de l'humanité ne survivrait sans doute pas", a affirmé Simon Stiell en lançant deux semaines de négociations techniques destinées à préparer la 29e COP, à Bakou (Azerbaïdjan), en novembre.
L'humanité a fait de grands progrès dans la lutte contre le réchauffement de la planète, mais reste sur une trajectoire "désastreusement élevée" de hausse des températures, a déclaré le chef de l'ONU Climat en ouverture lundi à Bonn (Allemagne) de négociations préalables à la COP29.
La dépollution du carburant des navires accélère-t-elle le réchauffement climatique? Au coeur d'une controverse scientifique depuis un an, cette question a trouvé un nouvel écho jeudi, avec la publication d'une étude pointant le rôle de cette nouvelle réglementation sur les températures record de 2023.
En analysant 25 000 espèces terrestres et marines, animales et végétales, des chercheurs ont constaté de nombreuses espèces tropicales sont susceptible de bénéficier du réchauffement climatique, révèle une étude publiée ce mercredi 29 mai.
Selon un document de travail publié par deux économistes de Harvard et Northwestern, un degré de réchauffement climatique aura un impact de 12 % sur le PIB mondial, au bout de six ans. C'est six fois plus que ce qui était estimé jusqu'à présent.
Les Émirats arabes unis ont dévoilé un nouveau projet pour lutter contre le réchauffement climatique : une mangrove proche de Dubaï.
Les fortes précipitations du printemps en France s’expliquent par le réchauffement de l’atmosphère. Cette situation devrait se reproduire à l’avenir, accompagnée d’étés de plus en plus secs. « J’en ai ras-le-bol, je veux partir d’ici. » Mardi 21 mai, une habitante sinistrée des Deux-Sèvres livrait son désarroi au micro de franceinfo, de l’eau boueuse à hauteur de genoux. Seulement, partir pour aller où ? La veille, 94 des 96 départements de l’Hexagone étaient sous le coup d’une vigilance jaune ou orange (...)
En matière de serpent qui se mord la queue, on peut difficilement faire mieux.
Selon des chercheurs, il faudrait sélectionner des arbres qui peuvent survivre aux conditions climatiques actuelles et futures.
Un Boeing de la Singapore Airlines a été pris dans des turbulences aériennes inattendues. Un passager est mort, une trentaine ont été blessés. Ces perturbations se multiplient à la faveur du réchauffement climatique.
Le pourtour de la Méditerranée est la région qui se réchauffe le plus vite au monde, subissant une sécheresse critique. De la Sicile à la Tunisie, en passant par l’Andalousie, le manque d’eau devient une triste habitude. Sicile (Italie), Andalousie (Espagne), Sousse (Tunisie), reportage C’est l’une des zones les plus touchées par le changement climatique sur notre planète. Le bassin méditerranéen subit des « conditions critiques » de sécheresse, ont alerté dès le mois de février les scientifiques du (...)
Le pourtour de la Méditerranée est l’une des régions qui se réchauffe le plus vite au monde, subissant une sécheresse critique. De la Sicile à la Tunisie, en passant par l’Andalousie, le manque d’eau devient une triste habitude. Sicile (Italie), Andalousie (Espagne), Sousse (Tunisie), reportage C’est l’une des zones les plus touchées par le changement climatique sur notre planète. Le bassin méditerranéen subit des « conditions critiques » de sécheresse, ont alerté dès le mois de février les (...)
The Guardian a mené un sondage pour connaître le ressenti de centaines de chercheurs en lien avec le GIEC sur le réchauffement climatique.
La majorité des plus grands climatologues estiment que le réchauffement dépassera la barre des 2,5°C d'ici la fin du siècle.
Près de 80% des scientifiques du Giec interrogés par le «Guardian» pensent que la température sur Terre aura augmenté d’au moins 2,5°C au cours de ce siècle par rapport à la fin du XIXe.
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Sur les douze derniers mois, la température du globe a été en moyenne 1,61 degré plus élevée qu’à l’ère préindustrielle, dépassant la limite de 1,5 degré fixée par l’accord de Paris en 2015.
Les méthodes des économistes qui tentent d’évaluer l'impact économique des dommages climatiques à venir sont très critiquables. Cet article explique les limites et dangers des modèles qu'ils utilisent.
Les aires de répartition de certaines espèces devraient fortement augmenter d’ici 2070, selon une étude.
Entre inondations et glissements de terrain, le bilan s’aggrave dans l’Etat du Rio Grande do Sul après de violentes intempéries. De nouvelles pluies sont attendues.
L’Himalaya est un écosystème magnifique et fragile dont les humains et les non-humains dépendent depuis des millénaires. Pour le protéger, il faudra déployer d'importants efforts de conservation.
Les activités humaines sont responsables du déclin de la biodiversité observé par les scientifiques depuis plusieurs décennies. Jusqu’ici, c’est essentiellement le changement d’affectation des sols qui nuit à la nature. Mais demain, les effets du réchauffement climatique pourraient prendre le pas.
L’hiver passé, des nuages stratosphériques couleur de l’arc-en-ciel ont été observés en Europe. Ils apparaissent habituellement dans les régions les plus froides de la Planète en janvier. En déce…
Plusieurs études scientifiques ont récemment confirmé le rôle joué par la baisse de la pollution atmosphérique ces 30 dernières années dans le dérèglement climatique. Cependant, l'ampleur du phénomène divise encore la communauté scientifique.
Comment 260 animaux marins en Afrique du Sud ont été tués en 2021 ? Une remontée d’eau froide des fonds océaniques, répond une étude scientifiques qui pointe la hausse de la fréquence et de l’intensité du phénomène.
La surchauffe des océans, qui ne cesse mois après mois de s’aggraver depuis un an, menace la vie marine et entraîne une humidité plus importante dans l’atmosphère, synonyme de conditions météorologiques plus instables, comme des vents violents et des pluies torrentielles.
L’un des principaux arguments qui visent à décourager les efforts pour limiter le réchauffement climatique consiste à affirmer que la nature s’est toujours adaptée. La logique fallacieuse de cet argument est que "si la faune et la flore ont pu rencontrer des changements climatiques importants par le passé, elle pourra également les rencontrer aujourd’hui".
Adapter localement les objectifs nationaux de planification écologique, voilà la feuille de route des COP régionales. La Bretagne n'a pas attendu la mise en place de ce nouveau dispositif pour travailler sur les enjeux climatiques....
Les pompiers de 18 pays européens se sont réunis ce mardi 9 avril à Paris pour affiner leurs collaborations et créer une représentation permanente à Bruxelles.
A la suite de l’arrêt historique rendu mardi par la Cour européenne des droits de l’homme, chacun des 46 Etats membres du Conseil de l’Europe se trouve désormais dans l’obligation de mettre en œuvre des politiques publiques en faveur du climat suffisamment ambitieuses pour garantir les droits des citoyens.
Le béton du cimentier Lafarge sera au centre d’actions menées par une coalition de 150 luttes dès le 9 décembre. La fabrication de ce matériau provoque de fortes émissions de gaz carbonique, et il requiert énormément de sable.
A intervalle régulier, des publications apparaissent sur internet pour prétendre qu’un grand nombre de scientifiques...
La chaleur spectaculaire atteinte en 2023 dans l’atmosphère et les océans a surpris et inquiète une partie des chercheurs, qui ne parviennent pas à l’expliquer totalement, faisant redouter à certains l’entrée du climat dans un « territoire inconnu ».
La revue scientifique «Nature» a publié ce mardi 26 mars une synthèse concernant les évolutions des régions viticoles à la lumière du changement climatique.
La plantation d'arbres, outil classique de la lutte contre le réchauffement climatique, peut avoir l'effet inverse si elle transforme des terrains clairs, qui réfléchissent l'énergie du soleil, en une forêt sombre qui l'absorbe, avertit une étude publiée mardi, qui cartographie les lieux propices au reboisement.
La hausse moyenne du niveau des océans dans le monde a été de 0,76 centimètre entre 2022 et 2023, un "bond important" par rapport à d’autres années, dû à la fois au phénomène El Nino et au changement climatique, a indiqué jeudi la Nasa. Le niveau des océans a en moyenne gagné 9,4 cm depuis 1993, selon ces données fondées sur des observations satellites.
Pour l’année dernière, les émissions de CO2 en France ont baissé de 4,8 %, soit le double de l’année précédente. Ce record, en partie due à la crise énergétique, ne signifie pas que le réchauffement climatique est derrière nous.
L'ONU a alerté, mardi, qu'il y a une "probabilité élevée" que l'année 2024 affiche à son tour des températures inégalées. Une déclaration qui intervient alors que l'année écoulée vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète "au bord du gouffre", selon les Nations unies.
Et si lutter efficacement contre le réchauffement climatique devrait passer par l'utilisation d'une IA experte dans le domaine ?
Une étude propose de déshydrater intentionnellement une partie de l'atmosphère pour réduire l’effet de serre et le réchauffement climatique.
La plus faible présence de glace de mer dans l'Arctique favorise l’apparition d'arbres dans la toundra. Et ce n'est pas une bonne nouvelle...
Pour Frédérick Lemarchand, sociologue, directeur du Cerrev à l’université de Caen Normandie et coordinateur du programme Popsu-Transition à Caen, il faut «déployer les parachutes» face au mur climatique.
D'ici la fin du siècle, les domaines skiables des Alpes pourraient avoir 40% de jours de neige en moins par an selon une nouvelle étude. Dans le monde entier, une station de ski sur huit pourrait voir son manteau neigeux naturel disparaître totalement.
L'Arctique pourrait devenir pour la première fois « libre de glace » en 2030, quel que soit le scénario d’émissions de gaz à effet de serre.
La phase El Niño touche doucement à sa fin en ce début de mois de mars 2024, et celui-ci devrait être complètement terminé en avril. Mais pour autant, son effet réchauffant sur la météo mondiale...
La Niña pourrait être de retour en 2024. Cet évènement climatique aux effets rafraichissants a des conséquences positives dans certaines régions du monde, mais aussi négatives.
Selon une récente étude menée aux États-Unis, l’effondrement de l’humanité pourrait avoir lieu plus tôt que prévu.
D'après une étude, le Groenland est en effet devenu plus vert et plus humide au cours de ces trois dernières décennies.
Produire de l'énergie tout en supprimant les émissions de CO2 qui réchauffent la planète va nécessiter plus d'innovations: une trentaine de ministres de l'Énergie ou du Climat planchent jusqu'à mercredi à Paris sur les moyens de financer les gigantesques investissements nécessaires à la transition énergétique et climatique.
Supprimer les émissions de CO2 qui réchauffent la planète va nécessiter plus d'innovations, technologiques mais aussi financières: une trentaine de ministres de l'Energie ou du Climat planchent jusqu'à mercredi à Paris sur les moyens de financer les gigantesques investissements nécessaires à la transition énergétique et climatique.
La température mondiale a été de 1,52 °C supérieure à la période 1850-1900 entre février 2023 et janvier 2024, pour la première fois. La hausse des températures doit cependant être mesurée sur une période plus longue pour être pertinente.
Le mois de janvier 2024 a été le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne mondiale 1,7 °C au-dessus des niveaux préindustriels.
Pour la première fois, la planète a connu au cours des douze derniers mois un réchauffement de plus de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, selon l'agence européenne Copernicus.
La planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5°C de réchauffement selon les données de l’observatoire Copernicus, un «avertissement brutal sur l’urgence des mesures à prendre pour limiter le changement climatique».
La planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5°C de réchauffement selon les données de l’observatoire Copernicus, un «avertissement brutal sur l’urgence des mesures à prendre pour limiter le changement climatique».
La température moyenne au cours des 12 derniers mois est la plus haute jamais enregistrée. Elle dépasse de 1,52 °C la température moyenne de la période préindustrielle, franchissant ainsi le seuil limite fixé dans l’accord de Paris.
Pour se préparer aux impacts futurs du changement climatique, la Wallonie étudie des scénarios de réchauffement. Des étés plus chauds et plus secs, mais avec des épisodes de précipitations extrêmes.
Le réchauffement de la planète a commencé plus tôt que prévu, affirment des biologistes américains et australiens. À partir d’éponges recueillies près de Porto Rico, ils affirment lundi dans Nature Climate Change que le seuil de 1,5 °C de réchauffement est déjà franchi et que la frontière de 2 °C le sera d’ici la fin de la décennie.
Le changement climatique d’origine humaine modifie la probabilité de survenue de nombreux phénomènes météorologiques. Et il est possible de relier l’effet d’un réchauffement sur le temps long à des événements isolés.
'Les températures seront cet après-midi 7 degrés au-dessus des normales de saison' ou encore '10 degrés au-dessus des...
2024 pourrait être la première année à franchir de façon constante le seuil de 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Cette année pourrait ainsi nous donner un premier aperçu des événements climatiques auxquels nous devrions nous attendre à l'avenir.
James Hansen affirme que la limite sera dépassée « à toutes fins utiles » d’ici au mois de mai, bien que d’autres experts prévoient que cela se produira dans les années 2030. Le seuil convenu au niveau international pour empêcher la Terre d’entrer dans une nouvelle ère de surchauffe sera « dépassé à toutes fins utiles » en 2024, a prévenu celui que l’on appelle le parrain de la science du climat. James Hansen, l’ancien scientifique de la Nasa à qui l’on doit d’avoir alerté le monde sur les dangers du changement climatique dans les années 80, a déclaré que le réchauffement planétaire causé par la combustion des combustibles fossiles, amplifié par le phénomène climatique El Niño qui se reproduit naturellement, fera grimper d’ici au mois de mai les températures jusqu’à 1,7 °C (3 °F) au-dessus de la moyenne enregistrée avant l’industrialisation.
Le phénomène météorologique El Nino devrait pousser les températures mondiales vers de nouveaux sommets, surpassant l’année 2023 déjà record, annonce l’Organisation météorologique mondiale ce vendredi 12 janvier.
Les températures records de 2023 obligent les «warming stripes», ces rayures colorées utilisées pour représenter les températures moyennes enregistrées sur une année, à être révisées.
L’année 2023 a été si chaude que les couleurs des “warming stripes” ne permettent plus de représenter la hausse des températures moyennes au niveau mondial, met en garde leur créateur.
De graves orages sèment la destruction à divers endroits de la Planète, En Australie, en Amérique du Nord, et en Amérique du Sud. Ils sont favorisés par le réchauffement, notamment par a vapeur d&r…

2023

Les deux climatologues estiment, dans une tribune au « Monde », que nous sommes encore très loin du « plan d’action solide » annoncé par le président de la Conférence des parties pour maintenir « à portée de main » l’objectif de l’accord de Paris.
Les avions en vol rejettent des résidus du carburant consommé. Ces particules favorisent la condensation de cirrus, fins nuages vaporeux Ils empêchent la chaleur de se dissiper et contribuent au r…
Dans son dernier essai "L’hypothèse K" (Grasset), l’astrophysicien Aurélien Barrau, professeur à l’université Grenoble-Alpes, docteur en philosophie et directeur du Centre de physique théorique de Grenoble, tente de redéfinir le rôle de la science dans le contexte de la crise écologique actuelle. Comment penser une autre manière de faire de la science ? Peut-elle nous aider à réapprendre à habiter poétiquement le monde ?
D'après une étude du Global Carbon Budget publiée mardi, l’action mondiale visant à réduire les combustibles fossiles n’est pas assez rapide pour empêcher un changement climatique dangereux.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
L'année dernière, les scientifiques du Global Carbon Project estimaient que le niveau critique de hausse des températures mondiales de 1,5°C serait atteint dans neuf ans. Dans leur étude présentée lundi à la réunion de l'ONU sur le climat, à Dubaï, ils ont revu leur copie : il y a désormais une chance sur deux pour que cela arrive d'ici seulement sept ans.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.
Malgré "leurs promesses", les gouvernements n'en font toujours pas assez pour contenir le réchauffement climatique, qui pourrait toujours dépasser largement les 2°C d'ici la fin du siècle, constate le projet "Climate Action Tracker" dont l'évaluation annuelle a été publiée mardi, alors que la COP28 bat son plein à Dubaï, aux Émirats arabes unis.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
Selon une étude du Global Carbon Project, il y a une chance sur deux pour que la planète atteigne 1,5°C de réchauffement d'ici sept ans. Initialement, une telle augmentation de la température ne devait pas arriver avant 2100, selon l'Accord de Paris de 2015.
Pour la première fois, une journée dédiée aux conséquences du réchauffement sur la santé figure au programme du sommet mondial de l’ONU. «Libé» fait le point sur ses effets les plus inquiétants à la lumière de la littérature scientifique.
En novembre, le président de la Cop 28 à Dubaï, le Sultan Al Jaber, aussi patron d’une compagnie pétrolière, a tenu des propos choquants sur le climat.
La compétition devrait se tenir dans les Alpes françaises. Mais la hausse des températures complique l'organisation de la grand-messe des sports d'hiver, et interroge sur sa pertinence.
infographie
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a réclamé lundi des "mesures spectaculaires, maintenant", à quelques jours de la COP28 sur le climat, qualifiant la trajectoire actuelle de "sortie de route", alors que la planète se dirige vers un réchauffement de 2,5°C à 2,9°C d'ici 2100.
L’observatoire européen Copernicus a annoncé lundi 20 novembre que la température mondiale de la journée de vendredi avait été supérieure de plus de 2 °C à celle de la moyenne saisonnière à l’ère préindustrielle. Ce record représente le premier dépassement de la limite haute prévue par l’Accord de Paris en 2015.
Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi plus de 2°C supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, soit au-dessus sur une journée de la limite haute de l'accord de Paris, a annoncé l'observatoire européen Copernicus.Selon des données provisoires, les températures mondiales ont été, le 17 novembre, 2,06°C au dessus de la moyenne de 1850 à 1900, a indiqué sur X (ex-Twitter) Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.
Les efforts des Etats pour limiter les émissions de gaz à effet de serre sont très insuffisants pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris, alerte le Programme des Nations unies pour l’environnement à quelques jours de la COP28.
Les Nations unies estiment que si les États actuels ne revoient pas leurs engagements actuels pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique s'élèvera au moins à 2,5°C degrés d'ici 2100.
Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Les engagements de réduction pris par les Etats ne permettront pas d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, alerte l’ONU.
+2 °C en moyenne par rapport à l’ère préindustrielle. Le 17 novembre, la température mondiale a franchi ce seuil symbolique qui représente l’objectif officiel à ne pas dépasser défendu lors des COP sur le climat.
Le secrétaire général de l’ONU António Guterres appelle à arracher d’urgence «les racines empoisonnées de la crise climatique : les énergies fossiles».
La température moyenne mondiale a atteint un record, le 17 novembre, rapporte la presse américaine. Un signe particulièrement inquiétant pour l’avenir de l’humanité.
Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi plus de 2°C supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, soit au-dessus sur une journée de la limite haute de l'accord de Paris, a annoncé l'observatoire européen Copernicus.Les températures mondiales ont été, le 17 novembre, 2,07°C au dessus de la moyenne de 1850 à 1900, a indiqué lundi sur X (ex-Twitter) le service changement climatique (C3S) de Copernicus.
Les Pays-de-la-Loire ont subi ces dernières années des records de chaleur. Pour les exploitants, il faut réfléchir à l’adaptation des cultures, ce que fait une ferme expérimentale du coin.
Les liens entre changement climatique et santé sont de plus en plus avérés : multiplication par cinq de la mortalité liée à la chaleur, des millions de personnes touchées par l’insécurité alimentaire et des maladies infectieuses qui se diffusent, énumère la nouvelle édition du Lancet Countdown. Une bactérie en particulier, le Vibrio, est ainsi en train d’étendre sa zone de propagation à mesure que les océans se réchauffent. L’Europe est la région où sa croissance est la plus élevée.
Les deux puissances rivales vont créer un groupe de travail commun sur le climat, une déclaration symbolique à deux semaines de l’ouverture de la COP28 à Dubaï. Mais elles continuent d’éluder le cœur du problème, les énergies fossiles.
James Hansen est un des plus grand climatologues du monde. Il a alerté le gouvernement des Etats-Unis sur le réchauffement climatique. Dans cette vidéo, les plus grands spécialistes actuels témoignent de l’excellence de ses prévisions climatiques. Il a aussi une énorme expérience du domaine. Je trouve son travail scientifique sur la montée du niveau de la mer publié en 2016 (lien, lien) très convaincant, plusieurs de ses conclusions et postulats ont été confirmés ces dernières années. Il se bat pour le climat depuis des décennies, et a été arrêté pour lors de manifestations pour le climat devant la Maison Blanche. Il a des grandes connaissances de climatologie. J’hésite donc réellement à le contredire mais j’ai quelques objections. Son travail apporte évidemment de nombreux éléments utiles, et il a le mérite d’être disponible aujourd’hui. Vu la situation climatique, nous ne pouvons pas attendre le prochain rapport du GIEC.
Les efforts visant à limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 degré par rapport à la période préindustrielle sont loin d'être suffisants en termes de rapidité et d'ampleur. Une nouvelle étude, intitulée "State of Climate Action", a calculé que, de tous les secteurs, seules les ventes de voitures électriques progressent au rythme souhaité.
Les projets d'expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l'ONU mercredi.
Il ne nous reste que 6 ans pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, selon les nouvelles estimations de notre budget carbone restant.
Les économistes sous-estiment les impacts économiques du changement climatique, ce qui n’incite ni le secteur financier...
Remettre la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre sur une trajectoire compatible avec un réchauffement contenu à 1,5°C «reste possible, mais très difficile». C’est ce qu’a annoncé, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport annuel, qui paraît ce mardi.
L’emballement actuel du climat serait-il dû à une baisse inédite de la pollution de l’air ? La communauté scientifique reste dubitative.
Avec le réchauffement climatique, des terres aujourd’hui inhospitalières pourraient devenir propices à l’agriculture. Cette ruée vers l’or vert détruirait à jamais des zones sauvages.
Diversité des essences, zones en futaie régulière et irrégulière, vieux bois, réserves biologiques, îlots d'avenir... la forêt mosaïque se présente comme la meilleure option pour sauver la forêt française du réchauffement climatique.
Le changement climatique a d’ores et déjà des impacts perceptibles sur nos sociétés, nos infrastructures, nos économies, nos modes de vie… mais aussi et surtout : sur nos corps et sur nos esprits. Le dérèglement climatique est ainsi devenu une menace majeure pour la santé physique et mentale, au point que dès 2015, la commission scientifique sur la santé et le changement climatique du journal Lancet, mettait en garde : “Les effets du changement climatique pour une population mondiale de 9 milliards de personnes menacent de renverser un demi-siècle de progrès en termes de développement et de santé publique”.
Les températures mondiales continuent d'écraser les records : après un été inédit et un mois de septembre plus surprenant encore, 2023 est désormais l'année la plus chaude jamais mesurée sur les neuf premiers mois, s'approchant d'une anomalie de 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Le mois de septembre 2023 est entré dans les annales du climat en tant que mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre. Cette information est alarmante, car elle rapproche davantage la planète de la barre critique des 1,5 degrés Celsius de réchauffement par rapport à l’ère pré-industrielle. L’impact du changement climatique devient de plus en plus évident et préoccupant.
Dans son nouveau rapport, dévoilé lundi 2 octobre 2023, le Haut Conseil pour le Climat le répète : la France n'est toujours pas préparée à affronter le réchauffement climatique.
Chaque semaine et jusqu’à l’issue du procès en appel de l’Affaire climat, « Le Soir » publiera une chronique de David Van Reybrouck, qui fait partie des co-demandeurs de l’Affaire.
L’Agence internationale de l’énergie appelle à tripler la production d’énergie renouvelable et estime que les consommations de charbon, de pétrole et de gaz pourraient décliner dans les prochaines années.
En Suisse, les effets du réchauffement climatique se font particulièrement ressentir en montagne, un phénomène qui perturbe profondément des siècles de traditions alpines et remet en question la survie des cabanes de montagne. Reportage.
Dans le cadre de l’opération « pourquoi », les abonnés du « Soir » ont soumis plus de 1.000 questions à la rédaction. Découvrez notre réponse à la question posée par Josiane (Bruxelles).
Cette réunion, qui pourrait être la plus importante depuis 2019, est orchestrée par le secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Si la France a été invitée, ni les Etats-Unis ni la Chine ne seront présents.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a récemment tiré la sonnette d’alarme en évoquant les phénomènes météorologiques extrêmes qui se produisent aux quatre coins du globe. Tandis que les températures moyennes battent des records, un autre phénomène climatique, El Niño, risque d’apporter, dans les mois à venir, quelques perturbations supplémentaires à l’échelle de la planète, comme l'explique Julien Boucharel, climatologue et chercheur en océanographie physique et science du climat à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Entretien.
«L’enfant terrible du Pacifique» est entré en action, prévient ce mardi 19 septembre le gouvernement australien, qui attend un été austral plus chaud que la moyenne. El Niño devrait ensuite affecter le reste de la planète.
Nos océans s'acidifient à vitesse grand V. La preuve avec les "acidifications stripes" de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH, Suisse).
Le réchauffement climatique serait-il en train de s'emballer ? Les climatologues sont-ils passés à côté d'une accélération du changement en cours ? Le sujet est chaud chez les climatologues... comme dans les discussions de comptoir ou des articles de journalistes.
Depuis 2011, l'association "Bleu Blanc Coeur" accompagne 700 éleveurs laitiers, notamment bretons, pour réduire les émissions de méthane issues de la rumination des vaches. Une alimentation du bétail plus riche en oméga 3...
L’État américain le plus peuplé a engagé des poursuites à l’encontre d’Exxon Mobil, Shell, BP, ConocoPhilipps et Chevron. Elles auraient dissimulé à l’opinion les dégâts climatiques associés aux énergies fossiles.
Plus fréquentes qu’avant, ces vagues surviennent aussi de plus en plus tôt, en juin ou tard en août, voire en septembre, allongeant la part de l’été soumise aux fortes chaleurs en France.
Après les vagues de chaleur et les incendies, les inondations en Grèce et en Libye… les événements climatiques extrêmes s’enchaînent en Méditerranée. Yves Tramblay, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement en explique les raisons.
Selon le gouvernement, cet argent sera consacré principalement au développement d’infrastructures de désalinisation et de réutilisation des eaux usées, mais aussi à l’amélioration du système de canalisations afin de réduire les déperditions.
Le réchauffement climatique a de graves conséquences sur l'ensemble de la planète et les poissons subissent eux aussi des chamboulements dus à l'augmentation des températures.
Les enquêtes d’opinion sur le climatoscepticisme qui se succèdent, avec des résultats contrastés, ne parviennent pas à prendre la pleine mesure d’un phénomène qui, dans sa pleine acception, est sans doute généralisé dans la société, estime dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Alors qu’actuellement les mangroves et autres écosystèmes côtiers semblent plutôt bien s’adapter à la montée graduelle du niveau des océans, une nouvelle étude nous met en garde : l’accroissement de la vitesse d’élévation des océans en lien avec une hausse de 2 °C des températures signerait leur disparition quasi totale.
La fable de la grenouille qui se laisse cuire dans son eau sans s'échapper est-elle en train de devenir réalité, mais pour une autre espèce ? Celle des humains qui se laissent doucement cuire dans une monde confronté au réchauffement climatique.
Signé en 2015, l’accord de Paris prévoyait un ensemble d’objectifs climatiques, dont le plus ambitieux était de limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle
Dans le Club aujourd'hui, un climatologue face à des décideurs, la végétalisation des cours d'écoles, et la presque extinction de nos ancêtres il y a 900 000 ans.
Nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire pour respecter l’Accord de Paris et limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce n’est pas une surprise. Mais le rapport de synthèse du « bilan mondial », publié vendredi 8 septembre par la Convention des Nations unies pour le climat (UNFCCC), le souligne encore une fois.
Mégafeux hors de contrôle au Canada, records de température à la surface des océans, glaces de l’Arctique disparaissant plus vite que prévu... Les dérèglements climatiques s’amplifient à un rythme inouï. Alors que l’habitabilité de notre planète est menacée, l’inaction des États perdure.
Le fléau gagne du terrain d’année en année. Ces organismes qui libèrent des toxines dangereuses pour l‘homme et les animaux, quasi inexistants il y a trente ans, apparaissent de plus en plus tôt. Et privent les Franciliens de baignade en plein air.
Faut-il s'inquiéter pour la survie du manchot empereur ? Selon les observations des scientifiques, la réponse est oui. La fonte de la banquise empêche l'espèce de se reproduire en toute sécurité.
Sécheresses et incendies mettent en danger les plus grands arbres du monde en Californie. Les scientifiques tentent de les sauver en replantant de jeunes plants cultivés en laboratoire, suscitant toutefois de vives critiques.
La photosynthèse, essentielle à la vie, déraille lorsque les feuilles chauffent trop. Passés 3,9 °C de réchauffement, les forêts tropicales pourraient dépérir de manière massive, alerte une étude.
La fonte des glaciers est l’un des plus grands dangers de la planète. En Antarctique, le glacier Thwaites montre des signes de faiblesse. Les précisions de Nicolas Chateauneuf, présent sur le plateau du 20 Heures, jeudi 31 août.
Révélation alarmante : des chercheurs estiment que si le réchauffement climatique atteint 2 °C d’ici 2100, les industries gazière et pétrolière seront responsables du décès d’environ 1 milliard de personnes issues des communautés les plus vulnérables. Cela équivaudrait à des homicides involontaires par les populations les plus riches, contrôlant ces industries. En effet, malgré les avertissements concernant leur impact sur l’environnement, les émissions de CO2 liées aux combustibles fossiles ne cessent d’augmenter pour des raisons économiques et géopolitiques.
Selon une étude parue ce mercredi dans «Nature», les mangroves, récifs coralliens et autres marais seront noyés par la hausse du niveau de l’océan si le réchauffement climatique atteint 3 °C. Avec de lourdes conséquences humaines.
La zone arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste de la planète. Résultats, ses habitants ont pris de l’avance pour s’adapter à des changements inéluctables, dont l’Occident n’a peut-être pas encore pris la mesure.
Une étude publiée ce lundi 28 août dans «Nature Climate Change» analyse pour la première fois l’avenir des stations de ski européennes en prenant en compte le coût environnemental de la production de neige artificielle.
Nous sommes en train de vivre le septième été le plus chaud de l'histoire de la Belgique depuis l’enregistrement des températures en 1833. Avec un record : celui du mois de juin, le plus ardent de tous. Et que dire de l’été 2022 ? Le mois d’août de cette année-là dépassait également tous les relevés. De record en record, une question se pose : notre pays est-il adapté à ces fortes chaleurs qui deviendront à l’avenir plus longues, plus fréquentes et plus intenses ? Qui paye le prix de ce changement climatique indiscutable ?
Selon une étude publiée mardi, le changement climatique, provoqué par l'activité humaine, a multiplié par sept la probabilité de températures élevées et de faibles taux d'humidité au Québec, dans l'est du Canada, ce qui a joué un rôle majeur dans la propagation des feux de forêt cet été.
Insultes, caricatures, montages… Sur les réseaux sociaux, les climatosceptiques ne prennent pas de vacances. Ils ciblent scientifiques et vulgarisateurs, qui se demandent comment faire face.
Le manque d'eau ralentit la croissance des arbres et provoque une hausse de leur mortalité, favorisant les incendies et les insectes ravageurs.
Les chaleurs extrêmes enregistrées en juillet favorisent la prise de conscience d’une « menace existentielle » et rendent inexcusable la persistance d’une consommation toujours très élevée de pétrole et de gaz.
Cet été, les incendies sont favorisés par une sécheresse et des températures parfois extrêmes. En Grèce, en Italie et en Espagne, la barre des 45°C a plusieurs fois été franchie ces derniers jours. Quel est le lien entre ces canicules et le réchauffement climatique ? Une nouvelle étude démontre les conséquences du bouleversement du climat.
La TBE peut affecter le système cérébral et causer des lésions à vie.
Disponibilité des ressources alimentaires, morts en masse et désertion des colonies figurent parmi les bouleversements des écosystèmes causés par les canicules et la surchauffe des eaux.
Cette débâcle avait provoqué une élévation du niveau de la mer d’au moins 1,4 mètre, selon une étude publiée dans « Science », montrant que la calotte risque une fonte irréversible et rapide dans les prochains siècles.
Alors que la première semaine de juillet a été la plus chaude jamais enregistrée, selon l'Organisation météorologique mondiale (l'OMM), la paléo-climatologue Valérie Masson-Delmotte alerte sur l'urgence d'agir. Pour elle, il faut que les responsables politiques continuent de respecter leurs engagements.
D'intenses vagues de chaleur frappent de nombreuses régions du monde et des records pourraient être battus samedi et dimanche, notamment aux États-Unis. Des vagues de chaleur qui soulignent "l'urgence grandissante de réduire les émissions de gaz à effet de serre le plus vite possible et le plus possible", selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
Le phénomène pourrait accélérer le réchauffement climatique.
Plusieurs problèmes de santé liés à la chaleur peuvent être évités en adoptant un mode de vie sain et actif. Mais la jeune génération est moins active que les précédentes, et donc plus vulnérable...
Alors que la lutte contre le braconnage au Kenya a porté ses fruits, la multiplication des sécheresses fait de plus en plus de morts, chez les éléphants notamment.
Canicules, tornades, tsunamis… La météo tend à s’intensifier à mesure que le réchauffement climatique gagne du terrain. Pointée du doigt par la série documentaire "Alerte météo", cette évolution de notre climat pourrait avoir des conséquences dévastatrices si des mesures ne sont pas prises rapidement.
L'étude, menée par l'assureur Axa Climate, liste plusieurs conséquences de la crise climatique dans les prochaines décennies.
Le réchauffement planétaire s’aggrave bien plus vite que prévu et ses effets s’amplifient. Si l’on résume rapidement les derniers mois, on pourrait croire à un film de science-fiction pourtant c’est la réalité, notre nouvelle réalité. Depuis des années déjà. Les événements climatiques extrêmes se multiplient. Des méga feux, pour certains incontrôlables, ravagent le Canada. La température moyenne à la surface des océans a atteint un record absolu et l’on parle désormais de canicules marines jamais vues et dévastatrices pour les écosystèmes. Des records de chaleur sont atteints partout dans le monde avec des vagues de chaleur en Asie : 51°C en Iran, 44°C en Inde, 42°C en Chine ou encore 41°C en Corse. Et il est désormais trop tard pour sauver la banquise estivale de l'Arctique ce qui risque encore d’empirer la situation. Tous ces événements n’auraient jamais pu se produire dans un climat non réchauffé par l’humain. En parallèle, deux études majeures sont sorties dans la prestigieuse revue Nature. La première d
Une juge de paix de Lierre (province d'Anvers) a estimé, dans une décision sur un conflit de voisinage qui comprenait une demande d'élagage drastique de deux grands arbres dans un jardin privé, que les arbres ont un intérêt public même sur une propriété privée et qu'ils doivent être préservés dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Les voisins incommodés par la chute des feuilles recevront chaque année du propriétaire un certain nombre de sacs poubelles réutilisables pour les ramasser et les éliminer.
En juillet 2021, l’épisode de chaleur extrême qui a causé la mort directe et indirecte de plus de 1 400 personnes aux États-Unis et au Canada, la température atteignant presque 50° à certains endroits, « était « impossible sans l’impact humain », et notamment les groupes d’énergie fossile, selon le comté
Un engagement historique a été signé par le Turkménistan, l’un des plus grands émetteurs de méthane au monde, pour améliorer ses installations et réduire les émanations incontrôlées.
Une étude britannique montre que le réchauffement climatique n'affecte pas de la même manière toutes les zones du globe.
L’écologue Patrick Astruch alerte sur les menaces auxquelles fait face cette plante sous-marine si importante, menacée par l’homme, le réchauffement et la concurrence d’espèces invasives.
Le climat en Europe s'est réchauffé de 2,3 degrés en 2022 par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), avec un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale depuis les années 1980, ont annoncé lundi l'ONU et le programme européen Copernicus.
L’année 2022 a été la plus chaude jamais enregistrée pour la Belgique, la France, l’Allemagne, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, le Portugal, l’Espagne, la Suisse et le Royaume-Uni.
Le secrétaire général des Nations unies, qui organisera le 20 septembre un sommet sur l'action climatique à New York, estime que "les pays sont loin de tenir leurs promesses et leurs engagements climatiques".
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a dénoncé ce jeudi l’insuffisance des politiques de lutte contre le réchauffement climatique qui, selon lui, conduit toujours à une «catastrophe».
Les centrales nucléaires françaises ont eu recours pendant un total de 24 jours à des dérogations liées à la température maximale des eaux qu'elles ont rejetées en 2022, année marquée par des épisodes de canicule, a indiqué mardi la division lyonnaise de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Dans le détail, ces dérogations ont été mises en place neuf jours pour la centrale du Tricastin (Drôme), huit jours pour celle du Bugey (Ain), six jours pour Golfech (Tarn-et-Garonne) et un jour pour Saint-Alban (Isère).
Avec le projet « Adaptation », une enquête en onze chapitres publiés jusqu’au 16 juillet, « Le Monde » raconte l’ampleur des chantiers qui doivent s’ouvrir sans délai dans toute la France face aux bouleversements en cours. Une contribution dans le mouvement de refondation pacifique que l’urgence impose à nos sociétés.
Comment loger les habitants, en limitant la croissance des villes? Quelles voies emprunter pour des villes vivables demain? Pour répondre à ces questions complexes de l'évolution des villes dans un contexte de réchauffement climatique, nous avons interrogé un expert Philippe Bihouix, auteur de "La
La planète brûle et les jeunes stressent, parfois plus que leurs parents. Pour tenter de régler ce que l’on nomme l’éco-anxiété, le psychologue Yvan-Marc Juillard, auteur d’un livre* sur la question, donne ses conseils.
Les tensions entre l'Iran et l'Afghanistan autour de l’approvisionnement en eau se sont soldées par un échange de tirs à la frontière fin mai. Les deux États se disputent le débit de la rivière Helmand dont l’Iran dépend pour irriguer des terres dans le sud aride du pays. La construction de barrages côté afghan est venue changer la donne ces dernières années, faisant de l’or bleu l’objet d'intenses tractations.
Almost every country in the world has signed up to the Paris Agreement’s goal of keeping warming well-below 2C and pursuing efforts to limit it to 1.5C.
"Un dur rappel à la réalité des faits": le réchauffement dû aux activités humaines s'accroît désormais à un rythme de plus de 0,2°C par décennie, avec des émissions de gaz à effet de serre à un niveau inédit, selon une vaste étude internationale publiée jeudi."Sur la période 2013-2022, les réchauffement causé par l'humanité a augmenté à un niveau sans précédent de plus de 0,2°C par décennie", écrivent une cinquantaine de chercheurs de renom dans la revue Earth System Science Data, s'appuyant sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l'ONU.
Le réchauffement climatique a augmenté à un niveau sans précédent de plus de 0,2 °C sur la période 2013-2022, selon une nouvelle étude publiée ce 8 juin. L’humanité se retrouve ainsi face à une décennie «critique», alertent les auteurs.
Le réchauffement dû aux activités humaines s'accroît désormais à un rythme de plus de 0,2°C par décennie, avec des émissions de gaz à effet de serre à un niveau inédit, selon une vaste étude internationale publiée jeudi. Ces nouvelles estimations interviennent au mitan d'une année déterminante pour la politique climatique, avec la publication attendue en septembre du premier "bilan mondial" des engagements des différents États pour mettre en œuvre l'accord de Paris
Deux siècles ont suffi à l’humanité pour dérégler le climat et enclencher une hausse des températures aux effets potentiellement dramatiques. Dans ce format visuel, « Le Monde » retrace cette évolution et les mécanismes à l’œuvre dans ce bouleversement.
Dès la fin des années 1970, les gouvernements des pays industriels, constatant l’inéluctabilité du réchauffement, ont délibérément poursuivi leurs activités polluantes quitte à s’adapter à leurs effets sur le climat, rappelle Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Un nouvel or noir ? A deux pas du port de Hambourg, une discrète usine en briques rouges fabrique une étonnante poudre sombre, baptisée biochar, aux propriétés hors norme pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce charbon végétal, qu'elle obtient en chauffant à haute température des coques de cacao privées d'oxygène, a la capacité d'emprisonner du gaz à effet de serre pendant des siècles.Fertilisant durable, production de biogaz, béton "vert", cette technologie, dont l'industrialisation est balbutiante, pourrait devenir clef pour la transition écologique.
Même en respectant ce plafond, un demi-milliard de personnes seront confrontées aux ravages de la montée des eaux.
Limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C permettra d'éviter un emballement du changement climatique, mais pas des souffrances massives dans les pays en développement, a averti mercredi un consortium de 50 chercheurs.
Une équipe scientifique démontre dans la revue «Science» que le réchauffement climatique décale la fin de l’hibernation des écureuils femelles et entraîne un dérèglement des interactions interespèces.
A l’image de la ministre flamande de l’Energie Zuhal Demir et du président français Emmanuel Macron, le Premier ministre Alexander De Croo est également favorable à une « pause » en matière de législation européenne sur le climat, a-t-il indiqué mardi soir dans l’émission Terzake de la VRT. Des associations actives dans la lutte contre le réchauffement climatique réagissent à cette intervention.
La NASA a repéré, en mars et avril, les premiers signes d'El Niño depuis l'espace. Si cet El Niño s'avère intense, la Terre connaîtra des vagues de chaleur sans précédent.
Le climatologue Jean Jouzel vient de publier un livre d’entretiens où il raconte son itinéraire de chercheur engagé pour le climat. Il a contribué, depuis les années 1970, à un travail scientifique mondialement reconnu sur l’étude des climats du passé pour comprendre le climat présent à partir de l’analyse de carottes de glace. Il a assumé des responsabilités au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) mandaté par les Nations unies pour éclairer et mobiliser les décideurs politiques.
L'OMM vient de lancer un sévère avertissement concernant le réchauffement des températures dans sa dernière évaluation annuelle.
La hausse des température combinée au phénomène météorologique El Niño, rendront les cinq prochaines années les plus chaudes jamais enregistrées. Le seuil d’un réchauffement à +1,5°C risque d’être temporairement dépassé.
Des chiffres qui font froid dans le dos suite à une étude des chercheurs du CNRS et de l’université de Montpellier qui explique que le nombre d’oiseaux a notamment baissé de 57 % en milieu agricole. Le réchauffement climatique joue également un rôle dans la réduction des populations de ces animaux.
Des chercheurs ayant pris part à une étude internationale dont les conclusions ont été publiées le 17 avril ont estimé que la Terre avait piégé, en un demi-siècle, une énergie équivalente à 25 milliards de bombes atomiques.
Face aux crises écologiques, les nécessaires renoncements doivent être anticipés et tenir compte des attachements et dépendances des populations au monde actuel pour être justes et démocratiques, souligne le philosophe.
C’est une figure de la French tech, qui a cofondé France Digitale et présidé le Conseil national du numérique. Mais pour s’attaquer à la transition écologique, Marie Ekeland a décidé de créer 2050, un fonds d’investissement innovant, qui veut investir dans des écosystèmes complets afin d’avoir un véritable effet transformatif.
L’évacuation de Brienz, dans le canton des Grisons, met en lumière ce danger accentué par le changement climatique et qui plane sur de nombreux massifs. Michel Jaboyedoff, professeur à Lausanne, revient sur l’accélération des éboulements.
La "maladie hémorragique épizootique", qui peut être mortelle chez les bovins, a été détectée pour la première fois en Europe: l'arrivée des moucherons piqueurs qui la transmettent est "une conséquence du réchauffement", rapporte l'agence sanitaire française Anses.
La capitale chiffre auprès de «Libé» l’accélération de ses plantations ces derniers mois, malgré des critiques d’associations. Elle publie aussi un «guide des essences» d’arbres adaptés à la chaleur et au manque d’eau des décennies à venir.
Selon le CNTE, la France métropolitaine doit se préparer à un réchauffement climatique pouvant aller jusqu'à +4 °C.
Dans la perspective d’une neutralité carbone en 2050, la captation du CO2 atmosphérique sera un enjeu majeur. Nous nous intéressons ici aux perspectives de coopération entre les Etats-Unis et la France ou l’Europe sur des puits de carbone en milieu agricole et forestier, présentant un important potentiel de stockage de carbone.
Face aux îlots de chaleur, à la pollution des transports ou encore aux constructions inadaptées, les villes ont de vrais défis à relever face au dérèglement climatique.
Avec +0.502°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois d’avril 2023 est le 5e plus chaud des archives ERA5. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un mod…
Le Conseil national de la transition écologique appelle à « affronter la réalité [du] changement climatique, de manière lucide », le pays étant plus touché que la moyenne mondiale.
Parfois associées à un sol en mauvaise santé, souvent piétinées, les mousses jouent pourtant plusieurs rôles essentiels dans les écosystèmes qu’elles habitent. Une nouvelle étude nous révèle l’étendue de leurs services.
Alors que 90 % des produits consommés sont transportés par les mers, quel sera l'avenir du transport maritime avec la montée des eaux et le dérèglement climatique ? Réponse.
Shell admet pour la première fois que pour rester sous 1,5°C de réchauffement, il ne faut plus augmenter la production de gaz et de pétrole. Pour autant, la major, sous le coup de plusieurs actions en justice, n'a pas modifié sa trajectoire et mise encore largement sur les énergies fossiles.
À l’heure où s’aggravent les préoccupations climatiques, le transport ferroviaire, très faible émetteur en gaz à effet de serre, lorsqu’il est électrique, apparaît comme une alternative incontournable à l’avion et aux véhicules thermiques. Cependant, selon un sondage, en France, le train n’est pas prêt de prendre son envol. Explications avec un expert du Réseau Action Climat (RAC), et co-auteur de l’étude.
Depuis fin 2020, les pays de la Grande Corne de l'Afrique subissent leur pire sécheresse depuis quarante ans. Selon un rapport publié jeudi par le World Weather Attribution, c'est le changement climatique qui a fortement influencé la hausse des températures dans la région et conduit à un assèchement record des sols et des plantes.
Un rapport, publié aujourd’hui par la World Weather Attribution révèle le lien entre la sécheresse inédite que connaissent les pays de la Corne de l’Afrique avec le réchauffement climatique.
L’Éthiopie, la Somalie et le Kenya subissent depuis plusieurs décennies des sécheresses à répétition. Un récent rapport démontre que ces périodes sèches sont clairement imputables au réchauffement planétaire, et qu’elle sont “cent fois plus probables qu’auparavant.”
Les océans du monde ont récemment subi un réchauffement rapide en surface. Les températures de surface de la mer sont à un niveau sans précédent depuis maintenant plus d’un mois. Alors que de…
« La fenêtre d'une voie crédible vers la limitation du réchauffement à 1,5 °C à l'horizon 2100 se referme rapidement », souligne sans surprise l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Ce printemps est maussade en Europe centrale. Nous subissons encore les effets d'un réchauffement stratosphérique qui nous a envoyé de l'air froid, et continuera jusqu'à début mai. C'est un événement météorologique local et temporaire qui ne modifie pas le réchauffement global. En Asie par contre, la chaleur règne. Au Japon, les températures ont atteint des [...]
Comme des centaines de milliers de Français, les journalistes du « Monde » ont suivi l’atelier de formation aux enjeux du dérèglement. En se focalisant sur ses aspects techniques, l’exercice minimise sa dimension politique, estime Stéphane Foucart dans sa chronique.
De plus en plus d’études trompeuses se glissent dans des revues scientifiques et remettent en cause le réchauffement climatique.
Dans le port de Los Angeles, une étrange barge recouverte de tuyaux et de réservoirs abrite une idée qui promet de faire des vagues: se servir de l'océan comme d'une éponge à CO2, pour retirer ce gaz à effet de serre de l'atmosphère.
Si le monde entier arrêtait d’emettre des gaz à effet de serre très rapidement, le processus de changement climatique serait entravé, explique le climatologue Christophe Cassou
Une majorité d’étudiants franciliens jugent tout à fait prioritaire la lutte contre le réchauffement climatique. Beaucoup y participent en adaptant leurs comportements, et parfois en rejoignant des mouvements collectifs. Leur niveau de préoccupation ne se reflète pourtant pas toujours dans leurs pratiques, en raison d’un manque d’information et, surtout, de la précarité et des arbitrages économiques auxquels ils sont contraints.
C'est le début, ce lundi 10 avril, et pour toute la semaine, des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) à Washington. Ces réunions se tiennent alors que les appels pour une réforme de l'architecture de la finance mondiale se multiplient afin de mieux répondre aux défis du réchauffement climatique.
Un cliché très récurrent sur le réchauffement climatique affirme que notre planète a connu une période...
Supprimer le béton de la planète ou le produire autrement ? Les géants de la construction se lancent dans des expérimentations tous azimuts pour réduire l'empreinte carbone du bâtiment, qui pèse près de 40% des émissions mondiales de CO2, et le quart en France.
Les vers de terre sont menacés par les pesticides et l’agriculture intensive. Leur population dans les sols français s’est effondrée. Les lombrics jouent pourtant un rôle essentiel dans la fertilité et d’oxygénation des sols. Sans eux, les sols deviendront stériles.
Le changement climatique est une réalité et il nous affecte tous… mais pas de la même façon. Au Nord, l’Arctique se réchauffe environ quarante fois plus vite que le reste du monde. En Antarctique, la situation est également critique car la neige, en fondant, devient plus foncée. Par conséquent, elle réfléchit moins les rayons du soleil, absorbe davantage de chaleur (puisqu’elle est plus foncée) et fond plus vite, on dit donc que son albédo diminue.
D’après une étude américaine, Vibrio vulnificus pourrait proliférer dans les prochaines années, notamment sur la côte est des États-Unis où sa présence risque de doubler à cause du réchauffement climatique. Plusieurs cas d’infection ont déjà été recensés en Europe.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui publie ce lundi la synthèse de huit ans de travaux, entretient l’espoir ténu qu’il reste une chance de limiter le réchauffement à 1,5 °C, à condition d’un sursaut international.
La restauration et la conservation de certaines espèces animales contribueraient à limiter le réchauffement climatique. En étudiant neuf espèces en particulier, des chercheurs américains se sont rendu compte qu'elles facilitaient la capture et le stockage du carbone.
Pour la première fois mercredi, la Cour européenne des droits de l'Homme se penche en audience publique sur des requêtes climatiques contre la France et la Suisse. Des retraitées helvétiques dénoncent les conséquences du réchauffement sur leur santé, tandis que Paris est poursuivi par l'ancien maire d'une commune du Nord menacée par la montée des eaux.
Certaines espèces sauvages, en piétinant la terre, en mangeant des plantes ou d’autres animaux ou par leurs excréments, contribuent à faciliter la capture du carbone. Si bien que la préservation ou la restauration de seulement neuf d’entre elles – poissons marins, baleines, requins, le loup gris, le gnou, la loutre de mer, le bœuf musqué, l’éléphant de forêt d’Afrique et le bison d’Amérique – pourrait permettre la capture de 6,41 gigatonnes de dioxyde de carbone par an, estime l’étude publiée lundi dans Nature Climate Change à laquelle ont contribué quinze scientifiques de huit pays.
Forêts, océans et zones humides sont de formidables puits de carbone qui aident à limiter le dérèglement climatique. Mais selon une étude, neuf types d'espèces animales pourraient également jouer un rôle-clé pour rester sous l'objectif de 1,5 degré de réchauffement.
Une nouvelle étude révèle que des efforts de conservation pour seulement neuf groupes clés d’animaux sauvages pourraient améliorer significativement la séquestration du carbone.
Dans ce graphique tiré de son dernier rapport, les scientifiques du Giec explorent différents scénarios pour le futur basés sur des niveaux d’émissions de gaz à effet de serre variés, allant de «très élevées» à «très basses». Il illustre aussi la façon dont les différentes générations pourraient être touchées par le dérèglement climatique.
La culture du riz, aliment de base par excellence en Asie, est responsable d'environ 10 % des émissions mondiales de méthane, qui retient environ 80 fois plus de chaleur que le dioxyde de carbone. La transition vers une riziculture plus propre est soutenue par l'Institut international de recherche sur le riz (IRRI), une ONG bien implantée en Asie.
Cet amoureux de l’Antarctique où il fit plusieurs expéditions à partir de 1957, appartenait aussi à la tribu des explorateurs polaires.
La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat, publiée lundi, est venue rappeler la nécessité d'agir rapidement contre le dérèglement climatique. Alors que la possibilité de maintenir le réchauffement sous la barre des 1,5 °C semble s'éloigner, les experts rappellent que "chaque dixième de degré compte".
Un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rendu public lundi 20 mars, qui souligne que les conditions sont réunies pour que le réchauffement de la planète excède la limite fixée à 1,5°C d’ici la fin du siècle, à moins d’introduire des réductions draconiennes et immédiates des émissions de gaz à effet de serre, doit stimuler l’élimination des combustibles fossiles, a déclaré Amnesty International.
Le réchauffement global est inéluctable, a rappelé le Giec lundi 20 mars. En France, cela pourrait se traduire par une hausse des température de 4° C. Sécheresse, eau rare... Voici à quoi s’attendre. On l’attend dans le courant du printemps. Le ministère de la Transition écologique a annoncé en février qu’il rendrait prochainement publique sa stratégie d’adaptation du pays, pour faire face à un réchauffement de 4 °C. Les détails manquent encore, mais cette réponse à une « trajectoire » jugée « pessimiste » (...)
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies a publié son sixième rapport. Franceinfo a épluché son "résumé pour les décideurs" et vous en détaille les informations à retenir.
Dans sa nouvelle synthèse, ce graphique du Giec montre bien comment les dernières années qui ont été les plus chaudes, pourraient devenir les plus froides d’ici quelques décennies.
INFOGRAPHIES. Les énergies fossiles, dont la consommation est la principale cause du changement climatique, continuent de bénéficier d'importants investissements privés et de subventions publiques.
Nos ressources seront un jour épuisées. Comment y faire face ? En suivant les fondements de la permaculture, théorise David Holmgren : être plus autonome et se passer des services centraux. La planète se réchauffe et le pétrole se fait rare : partant de ce constat, qui n’est pas des plus optimistes, il n’y aurait, à en croire un ingénieur qui a le vent en poupe ces mois-ci, pas trente-six solutions. Dans Un monde sans fin, succès éditorial (plus de 600 000 exemplaires vendus) mis en dessins par (...)
Les activités humaines émettent de la vapeur d’eau, qui amplifie le réchauffement, sans le provoquer directement.
La revue “Nature Water” publie la première étude scientifique qui démontre que les épisodes de pluie et de sécheresse intenses sont liés au réchauffement du climat.
Ces organismes des profondeurs sont habitués à des conditions de température et de pH stables. Partout dans le monde, les récifs coralliens sont en déclin à cause des émissions de CO2 anthropiques. Les coraux d'eau froide, comme ceux que l’on retrouve au large de la Colombie-Britannique, attirent moins l’attention du public. Ils sont pourtant autant menacés par le réchauffement climatique que leurs congénères tropicaux. Au large de l’île de Vancouver, des chaînes de montagnes sous-marines culminent dans les profondeurs de l’Océan pacifique. Ces vestiges de volcans abritent des écosystèmes d’une diversité phénoménale...
Pour Dan Lert, adjoint à la maire de Paris en charge de la transition écologique, la capitale doit accélérer pour préparer son adaptation face au réchauffement climatique et protéger les plus vulnérables.
À l’occasion de la parution prochaine de la synthèse du sixième rapport d'évaluation du Giec, Hélène Guillemot, historienne des sciences, retrace l'évolution des connaissances sur le climat depuis le XIXe siècle et la manière dont se sont forgées les certitudes sur le dérèglement en cours.
L’adaptation est enfin inscrite à l’agenda du gouvernement français. Il faut dire que l’année 2022 a fait accélérer la prise de conscience sur le fait que les impacts du changement climatique se font déjà sentir, y compris en France. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a ainsi appelé à se préparer à un réchauffement de +4°C. Est-ce à dire que l'Exécutif fait une croix sur l’Accord de Paris ?
Selon une étude commandée par le ministère de l’Économie allemand, l’urgence climatique pèsera de 280 à 900 milliards d’euros sur le pays jusqu’en 2050. Les estimations varient en fonction de l’ampleur du réchauffement et des dépenses d’adaptation.
Présente à Bordeaux lors de la première étape du Climat Libé Tour, la fresque du climat a donné la parole aux enfants. Une génération concernée et lucide. Trop parfois ?
Au nom du devoir de vigilance, Les Amis de la Terre, Oxfam France et Notre affaire à tous assignent la première banque européenne en justice pour «sa contribution significative aux dérèglements climatiques».
Le changement climatique augmente le risque d’allergies. Sécheresse, floraison précoce, essences allergisantes et pollution créent un cocktail néfaste pour les personnes allergiques.
Pour le ministre de la Transition écologique, la France doit lutter contre le dérèglement climatique, tout en prévoyant le pire. Tous les acteurs du ministère se réunissent ce jeudi pour «commencer à construire une trajectoire à 4 °C».
Dans les Alpes du Nord, c’est « du jamais-vu durant un hiver météorologique », s’alarme Météo-France. Ce manque de précipitations conjugué au réchauffement climatique pourrait être fatal, à terme, aux glaciers alpins.
En Belgique, seuls 3% des grandes entreprises se sont engagées sur une trajectoire d'émissions compatible avec un réchauffement de 1,5°C tout en assortissant cette ambition d'un plan de mise en œuvre crédible et d'indicateurs qui permettent de suivre la trajectoire, ressort-il d'un rapport cité dans L'Echo mardi.
Quelles sont les régions de France où les bâtiments risqueront le plus de subir des dégâts liés au changement climatique d'ici 2050 ? C'est à cette question qu'a voulu répondre l'étude XDI, une société australienne qui publie des données et des rapports à destination des investisseurs, comme les grandes entreprises, les banques ou encore les assurances.
La France a connu, lundi, son trentième jour consécutif sans pluie, du jamais vu en hiver. Les précipitations attendues mardi et mercredi seront insuffisantes pour compenser ce phénomène, selon Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France.
Si l'évolution de la température moyenne du globe durant l'Holocène reste sujette à de grandes incertitudes, un scénario se dégage néanmoins.
Pour faire face à la multiplication d’événements naturels destructeurs, il est nécessaire de consolider, stimuler et coordonner l’effort de recherche national sur les risques. Augmenter les capacités d’adaptation des territoires isolés, mieux décrire les caractéristiques socio-économiques des biens exposés, anticiper les crises pour y faire face le plus efficacement possible, autant de points identifiés pour améliorer la gestion des futures catastrophes dans les régions ultramarines.
Depuis quelques jours, la France connaît un épisode de pollution aux particules fines. La physicienne de l’atmosphère Cathy Clerbaux explique les différentes pollutions de l'air et leur lien avec le réchauffement climatique.
Classée comme "mesure extrême possible", l'éjection d’un flux constant de poussière issu de la surface de la Lune pourrait permettre de réduire un peu le réchauffement climatique.
La mairie de Paris porte plusieurs projets de création de forêts urbaines dans la capitale. Objectif : rafraichir la ville, de plus en plus touchée par des épisodes de fortes chaleur. Mais certains militants associatifs sont sceptiques, prédisant l'échec de ces initiatives et souhaitent la préservation des arbres existants.
Pour la première fois, plusieurs institutions, dont le GIEC, considèrent les modes de vie et les usages de l’énergie comme un paramètre important pour endiguer le réchauffement.
La fonte des calottes glaciaires due au réchauffement climatique pourrait affecter le mouvement des plaques tectoniques et, par conséquent, causer plus de tremblements de terre, de tsunamis et d’éruptions volcaniques.
15 millions de personnes à travers le monde sont menacées par le débordement des lacs glaciaires, favorisé par le changement climatique. Tel est le résultat d’une étude publiée le 7 février dans la revue scientifique Nature Communications. Les populations vivant dans les hautes montagnes d’Asie et dans les Andes sont les plus vulnérables. Plus de la moitié des personnes à risque se trouve en Inde, au Pakistan, au Pérou et en Chine. Les glaciers fondent à cause du réchauffement climatique, rappellent les (...)
Sarah Frères est journaliste depuis une petite dizaine d’années. Depuis trois ans, elle travaille pour Imagine demain...
Cette semaine il s’est passé une chose dans l’actualité climatique française qui mérite de s’y attarder, au vu des incompréhensions et des controverses suscitées. L’info en question : la stratégie d’adaptation au changement climatique de la France va désormais s’appuyer aussi sur l’hypothèse d’un réchauffement de + 4°C (semble-t-il en France même si cela n’a pas été précisé) d'ici la fin du siècle... ce qui correspondrait à un
Selon une étude du Laboratoire sur les inégalités, le 1 % de la population mondiale la plus riche génère plus de rejets carbonés que la moitié la plus pauvre.
Le patron de la prochaine conférence mondiale sur le climat, organisée en novembre à Dubaï, a une nouvelle fois déclaré ce lundi que la lutte contre le bouleversement climatique ne devait pas se faire au détriment de la croissance.
Alors que cela fait plusieurs décennies que les climatologues tirent la sonnette d’alarme (le 1er rapport du GIEC date de 1990), le Président Emmanuel Macron se demandait il y a quelques semaines de savoir « Qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ? », en prétextant avoir dit cela pour insister que les changements climatiques observés cet été seraient pires que ceux prévus. Tout récemment, un article scientifique paru dans Earth System Dynamics suggérait qu’il faudrait considérer la fourchette haute des prévisions du GIEC pour être en accord avec les observations en France de ces deux dernières décennies. Par conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la question : et si on sous-estimait les changements climatiques à venir ?
Les études sur l’évolution des vagues de froid montrent que malgré le réchauffement, la survenue d’extrêmes froids reste possible en France.
Le pachyderme favorise le développement de plus gros arbres, qui stockent davantage de gaz à effet de serre. Il est toutefois classé en risque critique d’extinction, ayant perdu 86% de sa population depuis les années 90.
« Les éléphants peuvent-ils sauver la planète ? » Des chercheurs de l’Université américaine Saint-Louis ont découvert que l’extinction des éléphants d’Afrique pourrait entraîner une dangereuse hausse des niveaux de carbone dans l’atmosphère. Dévoilée lundi 23 janvier dans la revue Proceedings of the national academy of sciences (Pnas), leur étude détaille en effet le rôle clé de ces pachydermes dans la sélection des essences d’arbres stockant le plus de CO₂. « Les éléphants sont les jardiniers de la forêt » En (...)
Depuis 1850, la teneur de l’atmosphère en poussières désertiques a augmenté, masquant de ce fait une partie du réchauffement climatique.
Le réchauffement et le rythme de fonte actuels du Groenland sont sans précédent depuis au moins un millénaire.
Le grand baromètre Véolia met en avant plusieurs éléments qui démontrent qu’une grande partie de la population belge est prête à s’investir contre le réchauffement climatique.
En s’inspirant des amendes infligées aux géants du tabac dans les années 1990, les Nations Unies envisagent d’attaquer en justice les groupes pétroliers qui ont délibérément caché l’impact de leurs activités sur le dérèglement climatique.
Une nouvelle étude des simulations scientifiques produites par le groupe de 1977 à 2002 démontre que le pétrolier avait conscience du réchauffement climatique mais le niait dans ses prises de position.
L’explosion massive d’un volcan aux Tonga, il y a un an, a rejeté de grandes quantités de vapeur d’eau, un puissant gaz à effet de serre. Résultat, les températures pourraient temporairement dépasser 1,5°C de réchauffement.
Selon un article publié dans la revue « Science », jeudi 12 janvier, ExxonMobil était parfaitement au courant du réchauffement climatique depuis les années 1970. Cela ne l’a pas empêché, pendant des décennies, de construire son discours officiel sur le déni climatique. Deux historiens des sciences, Geoffrey Supran et Naomi Oreskes, et un climatologue, Stefan Rahmstorf, ont analysé les modèles produits en interne par les scientifiques d’Exxon de 1977 à 2003. Les scientifiques de la firme ont correctement (...)
Dès les années 1980, le grand groupe pétrolier ExxonMobil disposait de prédictions sur le réchauffement climatique d'une justesse remarquable, réalisées par ses propres scientifiques, et qui se sont révélées être précisément ce qui s'est produit plusieurs décennies plus tard, a confirmé une nouvelle étude parue jeudi.Malgré cela, l'entreprise a durant des années publiquement jeté le doute sur l'état des connaissances scientifiques en la matière, a souligné cette étude, publiée dans la prestigieuse revue Science.
C’est par une réduction des émissions de gaz à effet de serre et un changement de nos modes de vie plutôt que par d’hypothétiques solutions de géo-ingénierie que passera la lutte contre le dérèglement climatique, affirme Théodore Tallent, doctorant à Sciences Po, dans une tribune au « Monde ».
Environ dix zettajoules de chaleur ont été ajouté l’an dernier dans les océans, ce qui équivaut à environ 100 fois la production d’électricité sur toute la planète en 2022.
Les forêts sous-marines d'algues brunes géantes sont capables de capter et de stocker du carbone sous forme de matière organique.
La couche d’ozone devrait se reconstituer dans les quatre décennies à venir et l’élimination progressive à l’échelle mondiale des substances chimiques nocives pour l’ozone contribue déjà à l’atténuation du changement climatique. Telle est la conclusion d’un groupe d’experts parrainé par les Nations Unies, présentée aujourd’hui lors de la 103e réunion annuelle de l’American Meteorological Society. Après s’être penché pour la première fois sur les technologies innovantes telles que la géo‑ingénierie, le groupe d’experts met aussi en garde contre les effets indésirables que ces dernières pourraient avoir sur la couche d’ozone.
Jean-Marc Jancovici était invité sur RTL dans l’émission d'Yves Calvi le 2 janvier 2023.Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=FMbKODJqb7kSite de...
Un nouvel outil créé par un Australien et un Européen permet de modéliser la disparition des espèces interconnectées. Selon ces scientifiques, les "extinctions en cascade" sont désormais inévitables.

2022

Les scolytes ravagent les conifères toujours plus au nord en Finlande à la faveur du réchauffement climatique, mettant en danger des forêts boréales aussi précieuses pour la planète que la forêt amazonienne.
Selon une étude dirigée par l'Université de Bergen (Norvège), la décennie qui vient devrait voir un ralentissement du réchauffement global.
Les Nations unies dévoilent un nouveau livre de cuisine contenant des recettes respectueuses du climat.
Cette étude est d’une importance majeure. Elle réévalue l’ampleur du réchauffement climatique à venir, réchauffement qui pourra aller, selon les auteurs, jusqu’à 10 ° C. Une valeur bien supérieure à celles estimées dans les pires scénarios du GIEC, et sur la seule base des quantités actuelles de GES émis jusqu’à ce jour… Makiko Sato, Leon Simons, Larissa S. Nazarenko, Karina von Schuckmann, Norman G. Loeb, Matthew B. Osman, Pushker Kharecha, Qinjian Jin, George Tselioudis, Andrew Lacis, Reto Ruedy, Gary Russell, Junji Cao, Jing Li ___ : ___ source : https://transitionecologique.org/2022/12/20/rechauffement-climatique-en-vue/
Depuis quelques années, des rivières du nord-ouest de l’Alaska prennent une teinte résolument orangée en été. Leurs eaux, autrefois cristallines, deviennent opaques et plus acides. Un groupe de scientifiques se penche sur le phénomène, qui serait lié à la fonte du pergélisol en raison du réchauffement..
Nous vivons la sixième extinction mondiale. Elle est causée par le changement d’usage des terres, notre surconsommation de ressources, la pollution, le changement climatique, l’épuisement des sols ainsi que les invasions biologiques. Un groupe de scientifiques a construit un modèle informatique peuplé d'espèces animales et de réseaux trophiques, qui montrent quel animal est le prédateur [...]
Dans un rapport publié jeudi, le cercle de réflexion InfluenceMap passe au crible les stratégies de l’Union internationale du gaz pour accroître la place de ce secteur, au détriment de la lutte contre le changement climatique.
Des mesures de terrain effectuées dans le cadre de la campagne de recherche EUREC⁴A, axée sur les interactions entre la circulation atmosphérique et les nuages, ont révélé que ces derniers étaient moins sensibles au réchauffement climatique que ce que l’on pouvait craindre. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature le 30 novembre dernier.
Après la COP27 sur le climat, les représentants du monde entier se retrouvent à partir de mercredi à Montréal pour la COP15 Biodiversité, avec un nouveau défi : approuver une feuille de route à même de sauvegarder la nature d'ici 2030. Un enjeu crucial, martèlent les scientifiques, notamment pour le rôle majeur que joue la biodiversité dans la lutte contre le dérèglement climatique, alors même qu'elle en est l'une des premières victimes.
Le Réseau Action Climat a calculé les dépenses de l’État néfastes pour le climat et l’environnement. En 2023, 67 milliards d’euros d’argent public financeront des mesures délétères.
Une équipe internationale d’une centaine de scientifiques, coordonnée par INRAE, le CNRS et l’Université d’Alicante (Espagne), a mené une première étude mondiale afin d’évaluer l’impact du pâturage sur les écosystèmes arides de la planète, où se situent 78 % des parcours. Leurs résultats, publiés le 24 novembre dans la revue Science, montrent que le pâturage est bénéfique sous des climats relativement froids, et dans des zones géographiques montrant une forte biodiversité animale et végétale. A l’inverse, ces effets deviennent largement délétères dans les régions plus chaudes de la planète et pauvres en biodiversité. Les conclusions de cette étude peuvent contribuer à développer une gestion plus durable des pâturages, ainsi qu’à établir des actions de gestion et de restauration efficaces visant à atténuer les effets du changement climatique et de la désertification.
La réalité du réchauffement climatique fait aujourd'hui l'unanimité parmi la communauté scientifique, mais son évolution est encore sujette à des incertitudes. Se dirige-t-on vers une hausse des températures de +1,5, +3 ou +5 °C d'ici la fin du siècle ? Découvrez les différents scénarios possibles.
La conférence climat de Charm El-Cheikh a reconnu pour la première fois la nécessité d’aider financièrement les pays les plus vulnérables à faire face aux dégâts causés par le réchauffement. Mais les 196 pays présents ont échoué à s’attaquer aux énergies fossiles.
L’une des plus longues COP de l’histoire a pris fin dans la nuit de samedi à dimanche en Egypte après de rudes négociations. Le deal comprend une résolution sur «pertes et dommages» mais pas de nouveaux engagements pour la baisse des gaz à effet de serre.
Les dernières péripéties de la COP27 sont révélatrices du fonctionnement des COP, basé sur des négociations entre pays, avec de lentes avancées. Le réchauffement planétaire, lui, progresse vite. Sans rien négocier.
Le secteur de l’influence est régulièrement critiqué pour son impact climatique. Certains influenceurs, après une prise de conscience sur les enjeux écologiques, ont modifié leurs contenus. Une décision qui reste difficile à prendre en raison du modèle économique de ce métier.
La population mondiale a atteint les 8 milliards d'habitants... 8 milliards : Toujours plus de problème, de moins en moins de solutions ? 🌍 👉🏻 Arthur Keller, Spécialiste des risques systémiques et des stratégies d'anticipation et d'organisation collectives face à ces risques, répond à notre question : le réchauffement climatique, on ne peut rien y faire ? Il répond avec deux scénarios possibles... Alors, vous choisissez quoi ? 😨
Plus de 1 000 scientifiques d’une cinquantaine de pays ont créé le malaise en affirmant qu’il n’est « plus acceptable d’affirmer publiquement » qu’une telle limitation soit « toujours envisageable ».
Le Climate Shift Index, CSI, permet de voir si, à une datte donnée, une température est dans la norme ou influencée par le changement climatique.
Les débats de la COP 27 incluent la compensation des pertes et préjudices (loss and damage) dues au changement climatique. Ces pertes peuvent être matérielles, culturelles, humaines, ou psychologiques. Les pays pauvres, tropicaux, souffriront les premiers du réchauffement. Actuellement, 97% des personnes touchées par les événements extrêmes vivent dans des pays en voie de développement.
Considérée comme l’une des régions du monde les plus menacées par les effets du réchauffement, le Sahel est confronté à une recrudescence d’épisodes climatiques extrêmes. France 24 analyse les nombreux enjeux de cette crise, à l’agenda de la COP27, qui se tient jusqu'au 18 novembre en Égypte.
« Si tous les pays suivaient l’approche de la Russie, le réchauffement en 2100 dépasserait les 4 °C », estime l’analyste des politiques climatiques Carbon Action Tracker. La Russie ne joue-t-elle pas la carte d’un réchauffement qui lui serait favorable ?
Carte d’immonde. Quels sont les endroits du globe qui émettent le plus de gaz à effet de serre (GES) ? L’immense carte interactive publiée ce mercredi par la coalition Climate trace répertorie près de 80 000 sources d’émissions à travers la planète.
Alors que le continent européen est celui qui se réchauffe le plus rapidement sur Terre, la combinaison d’épisodes caniculaires plus fréquents, d’une population vieillissante et d’une urbanisation accrue rend les Européens plus vulnérables.
Alors que l’année va bientôt toucher à sa fin, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a rendu public son rapport préliminaire sur l’état du climat en 2022. Le document est mis à disposition sur le site de l’organisme, la version finale devant être publiée d’ici le mois d’avril prochain.
La prise de nouveaux engagements climatiques est une priorité de la COP27 pour espérer limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, comme convenu dans l’Accord de Paris. Les chef.fes d’État et de gouvernement présent·es à Charm el-Cheikh s’exhortent les uns les autres à plus d’ambition, mais aucun n’est aujourd’hui à la hauteur, comme le révèle cette carte tenue à jour par les experts du Climate Action Tracker. Depuis 2015, ils analysent dans le détail les contributions nationales déterminées (CDN), les feuilles de route climatiques, de 40 pays représentant 85 % des émissions mondiales.
À l’occasion de la sortie de la série-documentaire “Un Monde Nouveau” de Cyril Dion et Thierry Robert sur Arte.tv, le climatologue Chirstophe Cassou revient les scénarios du réchauffement climatique.
François Gemenne plaide pour que la 27e conférence de l'ONU sur le climat fixe comme objectif de limiter la hausse générale des températures à deux degrés d'ici la fin du siècle, soit l'engagement signé à Paris en 2015.
La transformation fondamentale du système économique qu’appellent les grands enjeux contemporains nécessite un changement drastique de nos modes de vie, prévient l’économiste Thomas Piketty dans sa chronique.
De l'Ouganda à l'Égypte, il permet à des millions d'Africains de survivre. Mais avec le réchauffement climatique, conjugué à son exploitation humaine, le Nil s’assèche, en fragilisant avant tout les cultivateurs qui craignent pour leurs récoltes et de manquer d'électricité.
L’Europe subit les conséquences du changement climatique plus qu’aucun autre continent, se réchauffant à un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale, selon un nouveau rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Le Vieux Continent afficherait une moyenne globale de 2,2°C au-dessus des niveaux préindustriels.
Ce dimanche s’ouvre la COP27, le plus grand rassemblement annuel sur l’action climatique. Cette année, la grande messe du climat a lieu à Charm el Cheikh, en Egypte. Alors qu’il y a urgence, quels sont les enjeux de cette COP ? Qu’en attendre concrètement ? Quel sera le poids de la Belgique ? Réponse avec Jean-Pascal Van Ypersele, professeur à l’UCLouvain et peut-être futur président du GIEC.
Le réchauffement climatique ne m’intéresse pas. Parlez-moi d’autre chose Sandrine Aumercier Alors que les objectifs admis en matière de réduction des gaz à effets de serre ne cessent de ridiculiser leurs porte-paroles et que les alarmes scientifiques...
« Continuer d’affirmer publiquement qu’il est toujours possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C n’est plus acceptable », affirment 1 000 scientifiques de 47 pays dans une lettre ouverte publiée le 27 octobre par le groupe d’action climatique Scientist Rebellion. Parmi les signataires de cette déclaration « historique » se trouvent certains des auteurs principaux des rapports du Giec, dont l’écologue Wolfgang Cramer et la spécialiste des systèmes alimentaires Marta Guadalupe Rivera Ferre. « Il est urgent que les experts disent clairement au grand public, aux politiciens et au mouvement écologiste qu’il n’y a plus de trajectoire crédible pour limiter le réchauffement planétaire en dessous de 1,5 °C », explique cette dernière dans le communiqué publié le même jour.
“The Guardian” alerte sur une dégradation du climat “catastrophique”, alors même que deux sociétés énergétiques européennes enregistrent des bénéfices records. Un constat qui pousse le quotidien britannique à se demander : est-il encore possible de faire machine arrière ?
Les progrès entraînés par les nouveaux plans adoptés en 2022 sont « terriblement insuffisants », tranche le Programme des Nations unies pour l’environnement, qui conclut à « une année gâchée ».
Dans une étude publiée dans PNAS, la professeure Jessica Tierney de l’Université de l’Arizona et ses collègues ont produit des cartes complètes à l’échelle mondiale du réchauffement provoqué par le carbone qui s’est produit au Paléocène Eocène Thermal Maximum (PETM), il y a 56 millions d’années. Alors que le PETM a quelques parallèles avec le réchauffement actuel, le nouveau travail comprend des résultats inattendus – la réponse climatique au CO2 alors était environ deux fois plus forte que la meilleure estimation actuelle du GIEC.
Alors que le risque cyber et la pandémie dominaient aux Etats-Unis et en Asie, les assureurs craignent désormais les conséquences du réchauffement climatique, selon un rapport d’Axa.
Le réchauffement climatique catastrophique et meurtrier fabriqué par la civilisation industrielle s’accélère, tandis que le système en place continue - forcément il ne peut pas faire autrement - d’aggraver les choses et d’accentuer ses moyens de répression contre toute forme de contestation. Au vu des possibles effets de seuil (boucles de rétroaction positive), les scénarios terrifiants du GIEC pourraient bien être encore trop « optimistes ».
Le dérèglement climatique pourrait être encore plus important que prévu dans l’Hexagone, selon les dernières simulations du Centre national de recherche météorologique. Explications avec le chercheur Aurélien Ribes.
Le changement climatique en France pourrait être pire que prévu: selon une étude, les températures dans l’Hexagone pourraient augmenter en 2100 de 3,8 degrés en moyenne par rapport au début du XXe siècle, si les émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas drastiquement.
Le réchauffement climatique pourrait provoquer un "débordement viral" depuis l'Arctique, où des virus jusqu'ici préservés dans la glace pourraient entrer en contact avec de nouveaux hôtes dans d'autres environnements, selon une étude publiée mercredi.
Mardi, des maximas de 33 degrés ont été recensés dans le sud-ouest de la France. Des températures caniculaires qui devraient devenir récurrentes avec le réchauffement climatique.
À prendre au premier degré. Le réchauffement de la France pourrait atteindre 3,8 °C d’ici à la fin du siècle, selon une récente modélisation inédite basée sur un scénario probable d’émissions de gaz à effet de serre.
Les glaciers situés à la périphérie du Groenland sont littéralement attaqués par les deux bouts. En effet, de nouveaux travaux ont montré que les impacts liés au réchauffement de l’atmosphère et de l’océan se renforçaient mutuellement, illustrant la grande vulnérabilité des rivières de glace. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience le 3 octobre dernier.
En adaptant à la France la méthode utilisée par le Giec pour estimer le réchauffement planétaire, des scientifiques viennent de revoir à la hausse les températures qui attendent l'Hexagone. D'ici 2100, cette augmentation serait de 3,8°C par rapport au début du XXe siècle, et ce dans un scénario d'émissions modérées de gaz à effet de serre.
Dans le nord du Groenland, les chiens de traîneau voient leur nombre diminuer chaque année. En cause ? La fonte des glaces due au changement climatique qui affecte l'activité des canins.
En montagne, le réchauffement climatique est plus intense qu’en plaine, voici pourquoi
L’Afrique de l’Ouest et du Centre a été frappée par d’importantes inondations. De nombreuses cultures ont été anéanties. L”insécurité alimentaire menace cette région fragilisée par la crise économique due à la guerre d’Ukraine.
Plus on prend de la hauteur, plus les effets du dérèglement climatique se font sentir durement. L’altitude agit comme un révélateur et un accélérateur.
Le changement climatique et la pollution de l'air tuent déjà "à grande échelle" a martelé jeudi lors d'une conférence à Londres le professeur Nicholas Stern, auteur d'un célèbre rapport précurseur sur la sévérité du réchauffement publié il y a plus de 15 ans. Il a averti qu'une élévation de 3 à 4 degrés de la température planétaire, "de l'ordre du possible", serait "dévastatrice" et provoquerait des température "extrêmes" voire "meurtrières" dans des zones très peuplées du monde comme en Inde ou en Chine qui conduiraient au déplacement ou à la mort de centaines de millions de personnes.
Le professeur Nicholas Stern à chercher à mettre en garde les spectateurs de sa conférence à Londres ce jeudi face à des conséquences dramatiques du changement climatique.
Il s’appellent Ian, Orlene, Fiona, Danielle, Ida… les ouragans s’intensifient selon les observations des scientifiques. Et le dérèglement climatique en est la cause. Explications.
Le réchauffement climatique augmente la fréquence des inondations en Méditerranée. C’est ce qu’ont montré des chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en étudiant les crues survenues au cours des deux derniers millénaires.
Les glaciers suisses ont "pulvérisé" tous les records de fonte en 2022, sous le double effet d'un hiver sec et d'une vague d'intense chaleur estivale. Le changement climatique est visible pour tous. Trois kilomètres cubes de glace ont été perdus, soit 6% du volume total des glaciers suisses.
Depuis 2000, l’amélioration de la qualité de l’air a paradoxalement entraîné un supplément de réchauffement qui équivaut de moitié à celui dû au seul CO2. Ce sont les résultats avancés par une étude publiée ce 21 septembre dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics.
Anticiper est vital. A l’État d’agir et aux élus de définir ensemble les meilleures réponses à donner à l’échelle locale, échelonnées dans le temps et comprises des populations.
Lors de son discours d’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU, mardi 20 septembre, le secrétaire général a dénoncé une action climatique « mise en veilleuse » alors que « nous avons rendez-vous avec la catastrophe climatique ».
António Guterres, secrétaire général de l’ONU, souhaite que les pays développés aident les pays frappés durement par le réchauffement climatique en taxant les profits des énergies fossiles
Particulièrement touchés par le réchauffement climatique, les pôles ne participent plus à l’équilibre du climat. On assiste même à l’installation d’une boucle de rétroaction positive qui amplifie le phénomène.
Canada, États-Unis, Japon, Royaume-Uni, France, Italie et Allemagne ne sont absolument pas alignés avec les objectifs fixés à Paris lors de la Cop21, révèle un rapport.
Selon un nouveau rapport publié par le Réseau amazonien d’information socio-environnementale et géographique (Raisg) au début du mois de septembre, 26% de la surface de la forêt amazonienne aurait été détruite ou serait en passe de l’être, ce qui marquerait le point de non-retour.
En raison de la hausse des températures, les espèces marines tropicales, entrées par le canal de Suez et le détroit de Gibraltar, prolifèrent et chamboulent l’écosystème méditerranéen.
Les pays les plus pauvres réclament que l'indemnisation des dégâts causés par le réchauffement climatique figure haut dans l'agenda de la Conférence mondiale de l'ONU sur le climat (COP27), indique une déclaration de ce groupe réuni mercredi à Dakar. Au même moment, deux hauts responsables gouvernementaux du Sénégal et de la République démocratique du Congo (RDC) participant à la conférence ont refusé d'une même voix que leur pays renonce à l'exploitation future du pétrole et du gaz sous la pression des pays industrialisés au nom de la lutte contre le réchauffement.
La médiocrité du traitement médiatique des questions écologiques n'échappe à personne. Une prise de conscience qui fait réagir au sein même de la profession. Mercredi 14 septembre, à l'initiative de médias indépendants, une charte intitulée « Pour un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique » sera dévoilée. La fin des photos radieuses pour évoquer la canicule ? Sans doute. Et des reportages extatiques sur les voitures électriques ou les vols low cost ? Moins sûr !
Le rapport United in Science fait le point sur les gaz à effet de serre, les températures mondiales, les prévisions climatiques et les points de bascule, le changement climatique dans les villes, l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes et les alertes précoces.
Le Moyen-Orient se réchauffe à un rythme quasiment deux fois supérieur à celui de la moyenne mondiale, indique une nouvelle étude sur le climat.
Pénurie d’eau, tourisme… les bisses, ces canaux d’irrigation historiques, reviennent en force. Notamment dans le Val de Bagnes. Explications.
Lézard au vieillissement accéléré, oiseau au bec allongé ou au corps rétréci, ces modifications sont causées par le réchauffement climatique. Mais selon Nicolas Dubos, chercheur en écologie, il ne s'agit pas d'adaptations évolutives. Du moins pas encore.
Le monde est en train de franchir cinq points de bascule, avec des conséquences irréversibles sur les écosystèmes. Disparition des calottes glaciaires du Groënland et de l’Antarctique Ouest, des récifs coralliens tropicaux ou encore dégel du pergélisol : ce ne sont plus des projections lointaines mais des réalités qui peuvent se produire dès maintenant, au niveau de réchauffement actuel. Au fur et à mesure que la température moyenne mondiale va s'élever, de nouveaux points de bascule seront atteints.
Un réchauffement de la planète au-delà de 1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, pourrait déclencher plusieurs "points de basculement" climatiques qui engendreraient de catastrophiques réactions en chaîne, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science.
"Ici, il n'y a plus rien", soupire Javier Franch en secouant une corde couverte de moules mortes dans le delta de l'Ebre. Dans cette région de Catalogne (nord-est de l'Espagne), l'eau frôle les 30 degrés et ceux qui n'ont pas extrait leurs mollusques à temps les ont perdus.
Les canicules qui se multiplient déjà sous les effets du changement climatique pourraient mettre le secteur agricole en situation de "risque extrême" d'ici 2045 dans une soixantaine de pays représentant près des trois-quarts de la production alimentaire, selon une analyse publiée jeudi.
This Southern Ocean warming and its associated impacts are effectively irreversible on human time scales, because it takes millennia for heat trapped deep in the ocean to be released back into the atmosphere. This means changes happening now will be felt for generations to come – and those changes are only set to get worse, unless we can stop carbon dioxide emissions and achieve net zero.
Alors que la Cop 27 débutera dans tout juste deux mois, l’objectif de l’accord de Paris consistant à maintenir la hausse des températures mondiales sous les 1,5 °C semble toujours éloigné, en particulier dans l’économie.
Avec une moyenne de 27 degrés, le mois d’août a été le plus chaud jamais enregistré à Uccle depuis le début des observations en 1892. Un été particulièrement sec qui fait suite à un été 2021 où précipitations ont été exceptionnelles. Alors, que nous disent ces situations extrêmes ? Que faire face à cette crise climatique et énergétique ? Sur le plateau de QR l’actu, le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele commente ces phénomènes extrêmes.
Le sud du Pakistan, particulièrement touché par les inondations qui ont déjà fait plus de 1000 morts dans le pays, se prépare à un nouveau déluge dans les prochains jours, provoqué par les crues des rivières. Alimenté par des dizaines de rivières et de ruisseaux de montagne sortis de leur lit à la suite de pluies record et de la fonte des glaciers, l’Indus, fleuve qui traverse la province du Sindh dans le sud du pays, ne cesse de grossir.
Quels sont les obstacles à la résolution du problème environnemental ? La technologie, notre rapport au monde, notre consommation et notre fonctionnement cognitif impactent directement le sujet. Un conférence avec François Marie Bréon (auteur du 5ème rapport du GIEC et Président de l'Afis), Julien Pain (journaliste France Info), Albert Moukheiber (psychologue et maître de conférence) et Thierry Ripoll (enseignant chercheur, auteur de "pourquoi détruit on la planète")
Le réchauffement climatique au cinéma. Le nouvel enseignement de spécialité en Première et Terminale offre de nombreuses possibilités pédagogiques. L’utilisation du cinéma permet ainsi de poser un double regard sur les problématiques climatiques, à l’image du chef-d’œuvre de Richard Fleisher, Soleil Vert (1973).
Les images satellite permettent de mesurer les températures rue par rue à Londres, Delhi, Fez ou Los Angeles. Des données précieuses pour repérer les îlots de chaleur urbains et mettre en œuvre les meilleures stratégies pour les réduire, explique “Bloomberg.com”.
L’Europe a vécu une sécheresse exceptionnelle. Les prairies suisses de basse altitude ont pris la couleur du Sahara. Le sol de la forêt, extrêmement sec, s’envolait en nuage sous mes pas. L’agriculture en a souffert, notamment les récoltes de foin et l’alimentation des vaches sont touchées.
(cartes) Tempête extrême d’un côté, sécheresse de l’autre... Certes, le changement climatique n’explique pas l’intégralité de ces phénomènes, mais il est en moyenne plus rapide dans le bassin méditerranéen que dans le reste du monde
Sécheresses, inondations, tempêtes. Les effets du réchauffement climatique se font ressentir un peu partout dans le monde. Et dans leur sillage, de plus en plus de crises humanitaires. À tel point que les experts s'inquiètent. Combien de temps encore l'aide humanitaire parviendra-t-elle à faire face à cette nouvelle urgence ?
Le plateau tibétain abrite les sources des principaux fleuves et rivières d’Asie. Une récente étude publiée dans la revue Nature révèle qu’avec le réchauffement climatique, les ressources du « château d’eau de l’Asie » diminuent, augmentant ainsi le risque de pénurie d’eau.
Je fais le point sur le rôle de la vapeur d'eau dans le changement climatique. Qu'est-ce qui fixe le contenu en vapeur d'eau dans l'atmosphère ? La vapeur d'eau peut-elle causée un changement climatique ? Peut-elle agir sur les changements climatiques sans être une cause ? Son rôle est-il étudié par les climatologues ? Est-ce que les émissions de vapeur d'eau par les sociétés humaines ont une influence sur le climat ?
Les catastrophes climatiques se multiplient mais gouvernements et particuliers cherchent des excuses pour ne pas agir. Il faut un électrochoc et passer à une sobriété joyeuse
Le déluge qui pourrait survenir risquerait d’avoir des conséquences catastrophiques, mettent en garde les scientifiques.
Le 22 juin, Evelyne Dhéliat a lancé son compte Twitter entièrement dédié à la météo, mais surtout aux enjeux climatiques. Des milliers de personnes la suivent désormais. Ce sujet du réchauffement, la présentatrice le maîtrisait déjà il y a plus de vingt ans.
Incendies, sécheresse, canicules, les événements climatiques parfois dramatiques s'accumulent cet été. "Ce qu'il se passe aujourd'hui est ce que la communauté scientifique avait envisagé il y a trente ans", nous rappelle le climatologue et ancien membre du Giec Jean Jouzel.
"Les émissions de l'aviation ont été multipliées par presque trois" en 50 ans, a expliqué ce vendredi 12 août sur franceinfo Florian Simatos, enseignant-chercheur à l’Isae-Supaéro, la grande école de l’aéronautique et du spatial. Il est le coordinateur d’un rapport sur l’impact de l’aviation sur le climat, publié en mai 2022. Sur Twitter, de nombreux comptes suivent différentes personnalités dans leurs déplacements aériens et pointent du doigt l’impact de l’aviation dans les émissions de gaz à effet de serre.
Une étude de la revue Communications Earth & Environment, publiée ce jeudi, montre que l’Arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste de la planète. Des chiffres bien plus élevés – et inquiétants- qu’anticipé.
Surexploitation des ressources maritimes, pollution, réchauffement de la mer… En Tunisie, et plus largement en Méditerranée, le chamboulement de l’écosystème marin entraîne l’arrivée de nouvelles espèces, et parfois, pour celles qui sont endémiques, le développement d’un comportement agressif, rapporte le site tunisien “Nawaat”.
Les fakenews bourgeonnent sur les réseaux sociaux. Attention aux comparaisons avec les températures élevées du passé.
Le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele n'a cessé de mettre en garde ces dernières années contre le réchauffement climatique. L'ancien vice-président du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) était l'invité du RTL INFO 19 heures. L'occasion de réagir sur les images qui du monde entier traversé par une des vagues de chaleur successives : "C'est une certaine lassitude d'une part et une grande frustration de voir que les alertes lancées depuis des dizaines d'années ont été ignorées. On commence à les prendre en compte, on commence à avoir des plans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s'adapter d'autre part, mais dans les deux cas, c'est beaucoup trop peu." Pour Jean-Pascal Van Ypersele, "tout le monde devrait être conscient" que nous sommes à un tournant. "Il est grand temps de prendre les décisions qu'il faudrait pour maintenir l'habitabilité de la seule planète habitable du système solaire."
Chaque été, les naturalistes partent en montagne pour compter les marmottes. Une population animale qui commence à se réduire en raison du réchauffement climatique.
Les habitants d’Europe de l’Ouest sont menacés directement par le réchauffement climatique, assure Valérie Masson-Delmotte, chercheuse en sciences du climat et coprésidente d’un des groupes de travail du GIEC, ce groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
C'est sous une troisième vague de chaleur que la France se réveille, mardi, rendant de plus en plus perceptible les conséquences du réchauffement climatique. Les 96 départements du territoire hexagonal sont désormais concernés par le "plan sécheresse". Un contexte propice aux feux de forêt.
Le climat est mis au premier rang des responsables des grands incendies des dernières années. Mais il n’est peut-être pas inutile de rappeler que ces catastrophes ont aussi des causes très immédiates qui tiennent aux forces économiques.
La hausse des températures menace les gorgones, cladocores en touffe et autres… comme en atteste leur blanchiment croissant. Une hausse de deux degrés entraînerait la disparition de 99 % des coraux. Avec des conséquences en chaîne sur les écosystèmes.
Effet direct du réchauffement climatique, même aux plus hauts sommets des montagnes helvètes, les températures sont positives.
Leurs barrages sont une bénédiction pour les rivières et leurs alentours.
Les conséquences du dérèglement climatique sur les cultures font grimper certains prix alimentaires, contribuant à l’inflation, alerte le site “Grist”.
Les vagues de chaleur et les canicules sont de plus en plus intenses et nombreuses. 🥵🌡️ En cause : le réchauffement climatique, lui-même dû à nos émissions de gaz à effet de serre. Mais quels sont ces gaz ? (Il n'y a pas que le CO2 !) Qui les émet ? Depuis quand ? Et surtout comment : Quelles sont les activités humaines qui "polluent" le plus l'atmosphère ?
La climatologue Valérie Masson-Delmotte pense que la prise de conscience et l’action contre le réchauffement « montent en puissance », mais que la réponse politique reste loin du changement d’échelle nécessaire.
La nouvelle canicule qui sévit en France est un rappel impérieux de l’urgence climatique et de l’insuffisance manifeste des réactions politiques dans la lutte contre le réchauffement, particulièrement dans l’Hexagone.
La canicule vient nous le rappeler : les conséquences du changement climatique se multiplient ces dernières années. Quelles mesures structurelles et quels comportement adopter ? Pouvons-nous encore changer notre futur ? avec : Magali Reghezza-Zitt (Géographe, maître de conférences à École normale supérieure (PSL), Laboratoire de géographie physique de Meudon (spécialiste des risques naturels, de la vulnérablté urbaine et des stratégies de gestion).), Christophe Cassou (climatologue, chargé de recherche CNRS au laboratoire Sciences de l'Univers du Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique, le CERFACS).
La rivalité entre la Chine et les États-Unis a suscité un vif intérêt au détriment de l’urgence climatique qui pèse sur ces nations particulièrement vulnérables.
Alors que la canicule s’installe en France et que deux incendies ravagent la Gironde, le patron de pompiers, Grégory Allione, s’inquiète d’un système français de lutte contre les feux non préparé aux défis du réchauffement climatique.
Si planter des arbres est une bonne option pour réduire nos émissions, du moins réduire l’impact de ces dernières, une société américaine estime qu’il serait possible dans un avenir proche d’avoir des arbres modifiés qui sont capables de capturer plus de carbone.
Le réchauffement climatique global s’intensifie, provoquant le dégel des glaciers mondiaux. Au Tibet, une équipe de scientifiques chinois a ainsi relevé 1 000 anciennes espèces microbiennes piégées depuis des millénaires au sein des massifs glaciaux que l’on nomme le « troisième pôle » terrestre.
Des pluies diluviennes au Japon, une vague de chaleur record en Italie, un nouvel épisode de sécheresse dans l'ouest des États-Unis… Comme en 2021, le début de l'été dans l'hémisphère Nord est marqué par plusieurs événements météorologiques extrêmes. Et avec eux revient inlassablement la même question : dans quelle mesure le réchauffement climatique en est-il responsable ?
L'effondrement d'une partie du glacier de la Marmolada, le plus grand des Alpes italiennes, est bien lié au réchauffement climatique, a confirmé lundi le Premier ministre italien au lendemain de la catastrophe qui a fait au moins sept morts et huit blessés.
A cause du réchauffement climatique et de la sécheresse, l'eau des lacs a reculé d'une manière assez impressionnante.
La très conservatrice Cour suprême des États-Unis a limité jeudi les moyens de l’État fédéral de lutter contre les gaz à effet de serre, une décision qui pourrait avoir un lourd impact sur le réchauffement climatique.
La hausse des températures provoque la fonte des glaces et bouleverse profondément la nature et la vie des hommes.
Paris prend les températures de Bordeaux, Strasbourg celles de Lyon... La mise à jour des normales de saison dessine une France plus chaude et plus sèche, particulièrement dans l'Est, et au printemps et en été. Sur la nouvelle période de référence 1990-2020, Météo-France a calculé une hausse des températures de 0,4°C par rapport à la période précédente 1980-2010. Résumé en quelques cartes de la nouvelle normalité.
Comme tous les dix ans, Météo-France a mis à jour ses températures moyennes annuelles. Les augmentations sont le plus marquées dans l’est du pays ainsi que dans le sud-est.
Les dirigeants du G7 se sont accordés sur la création d'un "club climat" destiné à renforcer et élargir la coopération dans la lutte contre le réchauffement climatique, selon une déclaration commune publiée mardi à l'issue de leur sommet en Allemagne.
Les sols arides sont préservés de l’érosion éolienne par une « biocroûte » dont le rôle est de limiter la quantité de poussière présente dans l’atmosphère. Or, cette même biocroûte fait face à une importante menace : le réchauffement climatique. Durant les cinquante prochaines années, la quantité de poussière dans l’atmosphère devrait faire l’objet d’une augmentation loin d’être négligeable et dont les effets sont encore difficiles à évaluer.
De nombreuses espèces sauvages endémiques de la région sont menacées de disparaitre à cause du changement climatique, préviennent les chercheurs de Cistude Nature à l’issue d’une étude scientifique au long cours, les Sentinelles du climat. L’association exhorte les collectivités à se lancer dans une stratégie de conservation des hotspots de biodiversité, mis en péril par l’agriculture intensive ou les projets d’urbanisme ou d’infrastructure.
Une étude publiée ce 21 juin dans la revue scientifique Communications Earth and Environment confirme la contribution majeure du réchauffement climatique au phénomène dit du « Blob » qui affecte de façon récurrente le nord-est du Pacifique depuis une dizaine d’années. De 2013 à 2016, une zone d’eau anormalement chaude occupait le nord-est du Pacifique. La vague de chaleur marine a pris naissance fin 2013 au niveau de la baie d’Alaska, puis s’est étendue jusqu’à la péninsule de Basse-Californie au cours des mois suivants. Des températures de 2 °C à 4 °C supérieures aux normales étaient alors observées sur plus de quatre millions de kilomètres carrés. Plusieurs répliques du phénomène sont survenues, dont une notable entre 2019 et 2021.
Des bandes de couleur qui passent du bleu au rouge, placées côtes-à-côtes: c’est l’illustration parfaite du réchauffement climatique qui s’accélère. Chaque année, le 21 juin, jour du solstice d’été, des météorologues de partout dans le monde montrent l’ampleur de la crise lors de la journée #ShowYourStipes.
Les entreprises impliquées dans l’extraction de combustibles fossiles, dont les plus importantes étaient en 2013 à l’origine d’environ les deux tiers des émissions mondiales de dioxyde de carbone, font aujourd’hui face à un mouvement grandissant de désinvestissement dans leurs activités. Les promoteurs de cette initiative mondiale, née en 2010 sur les campus américains ont pour objectif de lutter contre le réchauffement climatique en compressant les flux financiers en direction de l’industrie des énergies fossiles.
Le Massachusetts Institute of Technology présente une idée disruptive pour mettre fin rapidement au réchauffement climatique. Une piste de réflexion pour inviter à penser différemment la problématique.
La vague de chaleur qui touche l'Europe est loin d'être un fait isolé. Depuis les années 1880, les températures ne cessent d'augmenter sur Terre.
La France est plongée depuis mercredi dans une vague de chaleur intense et précoce. La dernière manifestation d'un dérèglement du climat auquel les présentateurs météos sont confrontés au quotidien.
Nous vivons ici l'impact du réchauffement climatique en 2022 comme on l'a vu pendant les inondations de juillet 2021", estime le climatologue de l'ULiège Xavier Fettweis, concepteur du MAR, un modèle régional du climat pour la Belgique, qui prévoit par exemple pour samedi à Liège, près de 35 °C, soit environ 10 °C au-dessus des moyennes saisonnières. Et il n'est pas surpris : "Pour la Belgique, des températures maximums à environ 35 °C mi-juin est en plein en accord avec ce que MAR prévoit pour cette décennie. MAR prévoit un climat plus ensoleillé en été, avec des températures maximums qui s'emballent."
Une vague de chaleur particulièrement intense touche la France dès mercredi. Selon les météorologues, la survenue de plus en plus précoce de ces événements extrêmes est directement liée au réchauffement climatique dû aux activités humaines.
La hausse globale des températures conduit de nombreux animaux sauvages à se rapprocher des régions densément peuplées d’humains. Une nouvelle modélisation de cette dynamique quantifie les risques associés d’émergence de nouvelles maladies infectieuses.
En 2021, un article du Lancet révélait que, sur 10 000 jeunes de 16 à 25 ans interrogés dans dix pays, la moitié déclarait que le changement climatique les rendait tristes, anxieux, en colère, impuissants et coupables.
Un nouvel article évalue à quel moment le dépassement des objectifs 1,5°C et 2°C sera engagé malgré un arrêt des émissions anthropiques impactant le climat. L’étude montre que nous sommes déjà engagés à atteindre à court terme un pic de réchauffement supérieur à 1,5°C, avec une probabilité de 42 %, même si les émissions de CO2 tombaient dès maintenant à zéro. Un arrêt brutal des émissions permettrait cependant de ramener la température sous 1,5°C à plus long terme.
Des politiques publiques "rapides, agressives et soutenues" seront nécessaires pour que le rythme de décarbonation du secteur aérien soit de justesse compatible avec les objectifs de limitation du réchauffement climatique, prévient jeudi un groupe de réflexion.
Le climat de la Terre se réchauffe. Cela ne fait plus aucun doute. Mais ce qui semble encore difficile à préciser, c'est la vitesse réelle à laquelle ce réchauffement se produit. Ou plus encore, la vitesse à laquelle le réchauffement produit ses effets. Et des chercheurs rapportent aujourd'hui avoir observé un phénomène qui semble indiquer que notre Planète réagit plus vite au changement climatique qu'ils le pensaient.
Les activités humaines ont un impact sur la Terre. Nos émissions incontrôlées de gaz à effet de serre poussent notre climat vers une limite que nous ne devrions pas avoir envie de franchir, nous préviennent aujourd'hui des chercheurs. Au-delà de cette limite, ce serait le chaos. Et notre Planète deviendrait définitivement inhabitable.
En 2015 à Paris, les Etats se sont engagés à contenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C et à poursuivre les actions pour le limiter à 1,5 °C. Mais comme l’a noté le GIEC, un dépassement—au moins temporaire—de cet objectif est probable. Chaque dixième de degré compte et accroît les graves effets négatifs sur les écosystèmes et les populations, en particulier les plus vulnérables. La poursuite du réchauffement augmente également le risque de franchir des limites planétaires de façon irrémédiables. Les risques d’un dépassement de l’objectif de 1,5 °C auront des effets négatifs sur tous les Objectifs de Développement Durable des Nation-Unies, entraînant des conséquences environnementales et politiques profondes.
Nous émettons du CO2. Les forêts brûlent. Les glaces fondent. La Terre se réchauffe. Inexorablement. Et de plus en plus de gros titres nous préviennent. Le point de non-retour est proche. Même si certains chercheurs remarquent que le concept n\'a peut-être que peu de sens en écologie. Chaque détérioration apportant son lot de conséquences.
Jancovici et le déni des anciens face au réchauffement climatique - YouTube
Les experts alertent sur le réchauffement de la mer Méditerranée, relaie BFMTV, jeudi 26 mai. Le dérèglement climatique a déjà un fort impact su la biodiversité.
Elle fait partie des experts du GIEC. Coautrice du volet 3 sur les solutions contre le réchauffement climatique, économiste et ingénieure, Yamina Saheb a répondu aux questions de WE DEMAIN.
Au début du mois de mai, l’Inde et le Pakistan ont été confrontés à des températures record, atteignant les 50 °C. Ces pays étant déjà habitués à de fortes chaleurs, il n’en reste pas moins que celles-ci sont exceptionnelles et, sans surprise, liées au réchauffement climatique. Et donc, tant que nous ne changerons pas radicalement nos modes de vie, ces vagues de chaleur extrême ne sont pas près de s’arrêter.
Le président du Shift Project plaide pour que la lutte contre le réchauffement climatique devienne la politique publique n°1.
Les gens auront plus de mal à dormir à mesure que la planète continuera de se réchauffer, selon une étude.
Deux instituts d'études spécialisés ont appelé vendredi les pays du G20 à renforcer rapidement leurs engagements climatiques pour tenter de respecter les objectifs de l'accord de Paris comme ils l'ont promis lors de la dernière conférence climat COP26. "Aucun des pays du G20 n'en fait assez pour maintenir l'espoir de limiter le réchauffement à 1,5°C" par rapport à l'ère pré-industrielle, a déclaré dans un communiqué Tom Evans, de l'institut E3G qui publie une analyse des derniers engagements de ces pays conjointement avec le Energy and Climate Intelligence Unit.
Le réchauffement climatique se fait sentir et les événements extrêmes deviendront plus fréquents. Dans l'émission Tout un monde de la RTS, l'ex-vice-président du GIEC Jean Jouzel appelle à prendre au sérieux les prévisions des scientifiques.
Peu médiatisé, souvent oublié dans les luttes contre le changement climatique, le sol est pourtant un des plus grand réservoir de carbone de notre planète, bien plus que la végétation terrestre et l'atmosphère combinés. Son importance dans le captage du CO2, et donc la limitation du réchauffement climatique, est donc potentiellement très élevée.
Le groupe pétrolier français TotalEnergies a annoncé mardi qu'il démarrerait en 2025 l'exploitation du champ de Ballymore situé au large du Golfe du Mexique, tablant sur 75.000 barils de pétrole par jour, dans un communiqué. La compagnie française s'est engagée vers la neutralité carbone, pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais elle ne cesse de dire qu'elle veut continuer à répondre à la demande en gaz et en pétrole tant qu'il y en a, et qu'elle ne compte pas renoncer à développer de nouveaux gisements.
Les voitures électriques contribuent-elles vraiment à sauver la planète ? Leurs détracteurs estiment que les bénéfices environnementaux sont exagérés, mais concernant le réchauffement climatique, les études montrent bien qu'elles émettent moins de gaz à effet de serre que les voitures à moteur à combustion.
"Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport. Le monde pourrait compter 4 000 milliards de dollars de ces actifs, précisent les experts. Sans surprise, le Giec indique que le secteur du charbon sera touché en premier, avant 2030.
Partout dans le monde, les tourbières sont menacées et leur destruction contribue aux changements climatiques. Les tourbières dégradées sont responsables d’approximativement 5 % des émissions globales de gaz à effet de serre.
Une vaste enquête du Guardian révèle que les majors pétrolières et gazières sont en train de développer 195 "bombes à carbone" qui feraient voler en éclats nos objectifs climatiques. Dans le même temps, le think tank Carbon Tracker a passé au crible les politiques climatiques des 15 plus grandes majors pétrolières et gazières. Sans surprise, très peu d'entre elles ont des politiques suffisamment ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone et respecter le seuil de 1,5°C de réchauffement.
Une accélération du cycle de l’eau est en cours en raison du réchauffement climatique. Ce phénomène se produisant à l’échelle mondiale pourrait multiplier les risques de sécheresse et de fortes précipitations dans des zones déjà concernées soit par l’aridité, soit par une forte humidité.
Toutes les canicules portent d'ores et déjà l'empreinte mesurable et caractéristique du réchauffement de la planète, ont assuré mercredi des scientifiques spécialisés dans le lien entre événements météo extrêmes et changement climatique.
Environ 91% de la Grande Barrière de corail d'Australie a subi un "blanchissement" en raison d'une vague de chaleur prolongée lors de l'été austral, selon un nouveau rapport gouvernemental publié mardi soir. Réchauffement climatique en Australie: 91% de la Grande Barrière de corail a subi un "blanchissement"
L'accord de Paris vise à contenir l'augmentation de la température moyenne mondiale nettement en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, et si possible à 1,5 degré.
La menace d’une sécheresse plane sur la France. Avant même le début de l'été, quinze départements sont déjà soumis à des restrictions d'eau. Les agriculteurs assurent d’ores et déjà que la période actuelle aura un impact sur les cultures. Décryptage.
Les très fortes chaleurs provoquées par le réchauffement climatique ont entraîné la rupture d'un lac glaciaire. Les flots ont emporté un pont sur leur passage.
Un nouveau modèle montre que l’eau de fonte qui s’infiltre sous les glaciers les met en danger d’effondrement soudain dans la mer, un phénomène peu étudié jusqu’ici, qui toucherait les plus épais et les plus rapides d’entre eux.
La question alimentaire est cruciale dans la lutte contre le réchauffement, insiste la scientifique Cynthia Rosenzweig, qui a passé des décennies à étudier les interactions entre le changement climatique et ce que nous mangeons.
Un nouveau modèle montre que l’eau de fonte qui s’infiltre sous les glaciers les met en danger d’effondrement soudain dans la mer, un phénomène peu étudié jusqu’ici, qui toucherait les plus épais et les plus rapides d’entre eux
Le 23 juin 1988, en pleine sécheresse outre-Atlantique, James E. Hansen s’adresse au Congrès des États-Unis. Son discours déclenche une vague d’intérêt pour le réchauffement climatique dans le monde. Le 23 juin 2008, devant la commission parlementaire sur l’indépendance énergétique et le réchauffement global de ce même Congrès, cet homme libre a lancé un nouveau cri d’alarme à ses compatriotes, qui choisiront, lors d’une élection décisive pour le sort de la planète, leur nouveau président dans quelques semaines.
La 3ème partie du 6ème Rapport du GIEC (AR6WG3) est sortie ce 4 avril. Elle pose sur la table les solutions possibles pour stabiliser le réchauffement du climat à +1.5°C par rapport à 1850 et ce, d’ici la fin du siècle. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis l’époque pré-industriel (1850) n’ont fait qu’augmenter pour atteindre un nième record annuel de 59 000 000 000 tonnes de CO2-eq en 2019. Il nous reste 3 ans pour inverser cette courbe mondiale et atteindre zéro GTCO2-eq/an d’ici 2050. Si nous n’y parvenons pas, nous serons dans une trajectoire de réchauffement qui mettra en péril notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et rendra invivables certaines régions du globe. Les scientifiques de ce rapport restent optimistes, nous avons tous les outils nécessaires pour y arriver !
Des scientifiques estiment que de nouvelles pandémies, de l'ampleur du Covid-19, vont probablement survenir dans les prochaines années en raison de l'évolution de notre environnement et de nos modes de vie.
Qu’appelle-t-on le « réchauffement climatique » ? Quelles sont ses causes et ses conséquences ? Quels sont les principaux gaz à effet de serre ? Qui émet le plus dans le monde ? Reporterre explique ce phénomène crucial pour l’avenir de l’humanité, en six points.
Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat le martèlent depuis des années : le niveau des mers monte. Une accélération de l’expansion de l’océan à laquelle s’ajoute une autre réalité, celle d’une population qui se masse de plus en plus sur les littoraux.
La question alimentaire est cruciale dans la lutte contre le réchauffement, insiste auprès de l'AFP la scientifique Cynthia Rosenzweig, qui a passé des décennies à étudier les interactions entre le changement climatique et ce que nous mangeons.
"Les décennies à venir seront non seulement plus chaudes mais plus malades". Dans une nouvelle étude, des chercheurs affirment que le réchauffement climatique va entraîner la propagation de milliers de nouveaux virus entre espèces d'ici 2070 et créer ainsi des pandémies. L'Afrique et l'Asie sont particulièrement concernées mais à mesure que la planète se réchauffe, les zones à risque se multiplient, notamment en Europe.
Le climatologue François Gemenne est devenu très pessimiste quand aux possibilités de l’humanité à ralentir le réchauffement climatique ou face à l’avenir de l’écologie politique.
À cause du réchauffement climatique le cycle de l'eau est en train de changer, entrainant une augmentation des pénuries d'eau, sécheresses et autres catastrophes naturelles.
Soirée débat organisée par les Groupes Bibliques Universitaires (www.gbu.fr) et A Rocha France (www.arocha.fr). Modération de la soirée : Joseph Gotte Jean-Marc JANCOVICI est ingénieur de l’Ecole polytechnique, consultant et spécialiste de l’énergie et du climat. Membre du Haut Conseil pour le climat auprès du Premier Ministre, il est également professeur à l’Ecole des Mines, conférencier, auteur de livres et chroniqueur indépendant. Il est connu pour son travail de sensibilisation et de vulgarisation sur les thèmes de l’énergie et du réchauffement climatique. Il est cofondateur et associé de la société de conseil Carbone 4 et président et fondateur du groupe de réflexion The Shift Project. Sa bande dessinée Un Monde Sans Fin (écrite avec Christophe Blain), et le Plan de Transformation de l’Economie Française, édité par le Shift Project, se placent tous les deux en tête des ventes d’ouvrage en France début 2022. Jean-François MOUHOT est docteur en histoire, conférencier et directeur d'A Rocha France, une org
Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici à 2300, avertit une étude publiée jeudi 28 avril dans la revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
Je partage et retranscris en français la vidéo d’une interview récente de Michael Mann et de Kiya Riverman. Michael Mann est un des grands climatologues américains qui a établi que le réchauffement actuel était sans précédent au cours de l’histoire. Il est un scientifique exceptionnel, un des auteurs des rapports du GIEC, a été vilipendé et honni pour son travail et a écrit des livres entiers sur ses “guerres climatiques” avec ses détracteurs à la solde de l’industrie pétrolière. Les deux chercheurs déclarent que nous avons sous-estimé la fonte des glaces du Groenland et d’Antarctique.
À quelques jours du second tour d’une élection présidentielle pauvre en débat sur la crise climatique, l’écologue Élodie Vercken revient dans un entretien avec Usbek & Rica sur les raisons de sa grève scientifique ainsi que sur l’urgence d’une action politique globale face à l’aggravation du réchauffement climatique.
L’Europe a vécu l’an dernier une avalanche d’événements météorologiques extrêmes qui soulignent la nécessité d’agir contre le réchauffement, souligne un état des lieux du climat européen publié ce vendredi.
L’an dernier, l'Europe a été frappée par des inondations, des incendies et la saison estivale a été la plus chaude jamais enregistrée, d'après le rapport de Copernicus publié vendredi, le service européen d'étude du climat. Un bilan qui témoigne de la progression du réchauffement climatique.
Le programme européen Copernicus publie un nouveau rapport qui pointe l’accélération du réchauffement climatique en Europe, au terme d’une année 2021 marquée par des phénomènes météorologiques extrêmes. Interrogé par Public Sénat, le climatologue Robert Vautard évoque les transformations que pourrait connaître l’Europe dans les prochaines années.
Si on applique cette façon de questionner ce qui est ou pas déjà déterminé au débat sur le réchauffement climatique, cela donne, par exemple la confrontation de l’agenda climatique à celui de l’effondrement.
Pour la première fois depuis 1978, l’étendue de glace flottant autour du continent est passée sous la barre des 2 millions de km2. Gerhard Krinner, chercheur au CNRS, détaille les implications d’une telle fonte.
Le Mexique a fait un pas lundi vers la nationalisation de son lithium, métal essentiel à la fabrication des batteries électriques qui doivent remplacer les moteurs thermiques automobiles pour lutter contre le réchauffement climatique. Le lithium fait partie du patrimoine du Mexique, ce qui exclut toutes nouvelles concessions à des entreprises privées, selon une réforme de la loi minière adoptée par les députés de la majorité du président de gauche, Andres Manuel Lopez Obrador.
Il y a dix jours, à Los Angeles, Peter Kalmus s’est enchaîné à la porte d’entrée du siège de la banque JPMorgan Chase pour dénoncer le financement continu de projets pétroliers et gaziers et la gravité de la situation climatique. Un geste vu des millions de fois sur les réseaux sociaux.
Plusieurs centaines de militants d’Extinction Rebellion se sont installés le 16 avril au matin sur une partie des Grands Boulevards, au cœur de Paris. Le but : installer une « grande agora » sur la lutte contre le réchauffement climatique durant tout le week-end de Pâques.
Les auteurs estiment que le réchauffement climatique peut atteindre 1,9 à 2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle si l’ensemble de ces engagements est mis en œuvre sans tarder. Il est en revanche peu probable que les promesses des États parviennent à limiter le changement climatique à 1,5 °C. Si des mesures d’atténuation plus ambitieuses ne sont pas prises d’ici la fin de la décennie, les scientifiques estiment qu’il n’y aurait qu’entre 6 et 10 % de chances de rester sous ce seuil critique du degré et demi de hausse des températures.
L’obsession des conservateurs pour le nucléaire repousse le débat sur la sobriété. C’est pourtant le meilleur moyen pour limiter le réchauffement climatique. Mais elle suppose une baisse des inégalités, une nécessité ignorée par les nucléaristes. [Enquête 5/5]
Renaud Duterme, co-animateur du blog Géographies en mouvement et auteur notamment de « Nos mythologies écologiques » (Les Liens qui libèrent, mars 2022), réagit au dernier rapport du Giec. Pour lui, il est temps de passer à la vitesse supérieure et proposer de vraies mesures politiques afin d'enrayer le réchauffement climatique.
Dans ce troisième volet du 6e rapport d’évaluation dédié à l’atténuation du changement climatique, les experts du GIEC plaident pour une réduction immédiate des émissions dans tous les secteurs et proposent des solutions et actions pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C... ou au moins à 2,0 degrés par rapport à l'ère préindustrielle (1850).
A l’instar du réchauffement climatique, la fonte du pergélisol reste souvent perçue comme un vieux serpent de mer agité par des écologistes en colère, et l’objet fréquent d’articles alarmistes, sans doute à raison. Car le pergélisol est une véritable bombe à retardement dont le décompte a commencé depuis plus de 20 ans. Si l’incertitude plane sur la progression du phénomène, les dégâts qu’il provoque sont bien réels. Dans le Grand Nord, 4 millions de personnes, leurs villes, leurs économies et leurs territoires font désormais les frais de cette bombe souterraine. Alors que GIEC (Groupe des experts Intergouvernemental sur l’Evolution du climat) a rendu une partie de son rapport sur l’impact du changement climatique, il est grand temps d’envisager des solutions au niveau local et individuel pour freiner le thermostat. Le point sur un phénomène urgent trop souvent survolé.
Réduire de près de moitié les émissions de gaz à effet de serre en huit ans: ce scénario nécessaire pour limiter le réchauffement à +1,5C° est possible avec des outils déjà disponibles et abordables dans de nombreux secteurs, selon les experts climat de l'ONU. Le dernier rapport des experts du Giec publié lundi est sans appel. Pour ne pas dépasser le seuil de +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, il faut que les émissions atteignent leur pic avant 2025 et diminuent de 43% d'ici 2030 par rapport à 2019. Si le délai semble très court, les calculs des options disponibles par secteur montrent que "le potentiel total de réduction d'émissions d'ici 2030" est "suffisant" pour les réduire à la moitié du niveau actuel "ou moins", assure le texte.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). À cette fin, L'ASBL propose un plan en dix point pour aiguiller les décideurs belges.
Un appel de la dernière chance, rien de moins. C’est ainsi que se présente le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié ce lundi 4 avril. Les spécialistes y évoquent les pistes pour atténuer le réchauffement — après avoir traité ses bases scientifiques en août 2021, puis l’adaptation à ce monde plus chaud en février.
Le dernier rapport du Giec sur les solutions au changement climatique consacre aussi une partie au coût que représenterait une action ambitieuse. Les experts sont formels : agir pour le climat, en restant sous la barre des 2°C de réchauffement, aurait des bénéfices économiques supérieurs au coût engendré. Depuis de nombreuses années, de nombreuses études démontrent l'intérêt économique à respecter l'Accord de Paris.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Des actifs dans les hydrocarbures équivalant aujourd'hui à des fortunes risquent de perdre rapidement toute valeur en raison de la lutte contre le réchauffement climatique, selon des spécialistes qui appellent entreprises et pays producteurs à accélérer leur transition énergétique. "Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport paru lundi. L'impact économique pourrait se chiffrer en "milliers de milliards de dollars", soulignent-ils.
Les rapports s’enchaînent et les conclusions confirment toujours les précédents travaux scientifiques. La décennie 2020-2030 était présentée comme une décennie cruciale pour atténuer le réchauffement climatique, le dernier rapport du GIEC vient de le souligner. Il liste toutes les solutions à mettre en œuvre pour atténuer le réchauffement climatique avec un message fort : nous vivons les derniers instants possibles pour limiter les dégâts. Nous avons déjà tous les outils nécessaires, ne manque plus que la volonté politique.
Le Giec a présenté officiellement son résumé du troisième volet de son sixième rapport d'évaluation ce lundi 4 avril 2022. Quels sont les points forts ?
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Le dernier volet du rapport du GIEC vient de paraître. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il incite à une action urgente. Car il reste trois ans maximum pour inverser la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre si l’on veut espérer limiter le changement climatique sous la barre des 1,5°C, mais aussi des 2°C.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Les promesses "creuses" entrainent la planète vers un réchauffement désastreux de 3°C mais le monde a encore une chance d'éviter le pire: transformer radicalement l'économie et faire plafonner les émissions d'ici moins de trois ans, en commençant par se désintoxiquer des énergies fossiles. Le troisième volet de la trilogie scientifique des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi ne laisse pas de place au doute: "C'est maintenant ou jamais", résume Jim Skea, coprésident du groupe ayant produit cet opus de près de 3.000 pages.
Le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec), publié lundi, se penche sur la réduction des émissions responsables du réchauffement climatique dont les effets catastrophiques se font déjà sentir à travers le monde. Le réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle a déjà atteint 1,1°C, alors que l'Accord de Paris de 2015 fixe comme objectif de le contenir nettement en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Voici les points clés de ce rapport long de quelque 2 800 pages, qui représente le consensus scientifique mondial le plus à jour sur ces questions.
Jusque là écartée par les experts du climat, la captation du carbone dans l'air apparait maintenant comme l'une des solutions pour limiter nos émissions de CO2.
Le 28 février dernier, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) publiait la suite de son rapport annuel, alarmant sur la progression plus rapide que prévue des effets du dérèglement climatique. Quelles solutions pour lutter contre l’inévitable ?
La réduction des émissions des gaz à effet de serre ne peut à elle seule sauver le monde des pires ravages du changement climatique, devrait souligner un rapport des experts de l'ONU publié lundi. Il faudra en plus recourir à des techniques d'"élimination" du CO2. Faute d'effort jusqu'à présent, il faut réduire les émissions mondiales de 5 ou 6% par an pour espérer respecter l'objectif de l'accord de Paris de limiter le réchauffement de la planète "bien en dessous" de 2°C par rapport au niveau pré-industriel, encore plus pour 1,5°C. Pour se faire un ordre d'idée, pendant l'arrêt de l'économie mondiale lié au Covid-19 en 2020, la baisse des émissions de CO2 a atteint "seulement" 5,6%, avant de repartir à la hausse. D'où le besoin de recourir à des techniques d'élimination du dioxyde de carbone (EDC), ou "émissions négatives". "Pour que l'EDC fonctionne, il faut (déjà) réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 ou 90%", estime Glen Peters, du Centre international de recherche sur
Face aux périls qui menacent l’humanité en ce début de XXIe siècle - réchauffement climatique, écroulement de la biodiversité, montée des tensions géostratégiques -, les peuples dits premiers ont un message à nous délivrer. En Amérique duNord ou du Sud, dans le Pacifique, en Afrique, en Asie ou en Océanie, ils perpétuent un rapport au reste du vivant qui incarne une autre façon d’être au monde.
Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon en pole position, Emmanuel Macron pas à la hauteur, Eric Zemmour et Valérie Pécresse à la traîne… Tous les programmes présidentiels ont été passé au crible de la lutte contre le réchauffement climatique par l’association les Shifters.
Le réchauffement climatique n’est plus une hypothèse, c’est un fait vérifiable par tous. Mais le climat et ses effets spectaculaires ne sont que la face visible d’un bouleversement de plus grand. Bruno David, président du Muséum d’Histoire naturelle, se demande si nous pouvons encore redresser le tir.
Les grandes banques et fonds d'investissement financent toujours des milliards pour l'extraction des énergies fossiles responsables du réchauffement climatique, en contradiction avec leurs engagements de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport publié vendredi.
Ce phénomène de dépérissement est provoqué par la hausse de la température de l’eau, qui entraîne l’expulsion des algues symbiotiques donnant au corail sa couleur vive.
La NASA et la National Oceanic and Atmospheric Administration ont révélé que le déséquilibre énergétique de la Terre a doublé depuis 2015. Un processus qui accélère le réchauffement climatique.
Une hausse des températures globales de +2,5°C coûtera deux fois plus cher aux pays du G7 que le Covid-19, selon une étude. Soit 5 milliards de $ par an d’ici 2050.
Quelques jours avant un nouveau rapport du Giec, une étude très alarmante indique que nous pourrions dépasser la barre symbolique des 1,5°C de réchauffement planétaire dans moins de dix ans. En 2021, après un repli des émissions dû à la pandémie de Covid-19, celles-ci sont nettement reparties à la hausse. Une tendance qui semble se poursuivre en ce début d'année, si bien qu'à ce rythme, nous aurons consommé notre budget carbone dans un scénario 1,5°C d'ici 2031.
Les pays producteurs de pétrole et de gaz les plus riches devraient cesser d'ici 2034 toute production pour espérer contenir le réchauffement climatique à 1,5°C, alors que les plus pauvres devraient bénéficier d'un délai, selon une étude d'un consortium scientifique britannique parue mardi.
Un nouveau signal d’alarme vient d’être tiré quant au réchauffement climatique, s’il en fallait encore un. Les climatologues sont inquiets et médusés par des hausses historiques : les zones antarctiques atteignent 40 degrés Celsius au-dessus de la normale en même temps que les régions du pôle Nord atteignent 30 degrés Celsius au-dessus des niveaux habituels. Ces évènements simultanés pourraient annoncer une dégradation plus rapide et brutale que prévu du climat.
Il y a 32 ans, les scientifiques du Giec l'avaient déjà dit, dans l'indifférence générale: face aux "conséquences très importantes" annoncées du réchauffement de la planète, il faut se pencher "dès maintenant" sur la façon de le combattre. PDF : https://obsant.eu/entrees/20220318giec.pdf
Comprendre en une minute l'évolution des températures dans le monde depuis l'ère préindustrielle, c'est le but de cette datavisualisation publiée par la NASA...
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
Nombreuses sont les idées reçues qui continuent de bercer les esprits d'illusions quant aux enjeux alarmants qui concernent le réchauffement climatique. Celles-ci sont aussi bien défendues par des climato-sceptiques que par de nombreux écologistes et empêchent souvent de se poser les bonnes questions.
Membres éminents de la biodiversité de notre planète, les grands animaux seraient aussi des alliés de poids face au réchauffement climatique.
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
Cet accord de 2015 vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Des bourgeons éclosent trop tôt, des oiseaux sont balayés par des cyclones, des insectes se reproduisent à gogo... Les hivers sont plus chauds et plus courts, et cela bouleverse les écosystèmes.
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
Sous les coups de boutoir du réchauffement et la déforestation, l’Amazonie approche plus rapidement que prévu d’un "point de bascule" qui pourrait transformer en savane la plus grande forêt tropicale du monde, puits de carbone vital pour l’équilibre de la planète.
À l'occasion de l'élection présidentielle, Novethic se penche sur ces débats oubliés, ceux qui n'occupent pas le terrain médiatique mais qui sont pourtant vitaux. Zoom aujourd'hui sur la proposition de Jean Jouzel de sensibiliser et former à la transition écologique dans l’enseignement supérieur d’ici à 5 ans. Une manière selon le climatologue de répondre aussi à l'urgence de s'adapter au réchauffement climatique préconisé par le Giec dans son dernier rapport publié ce 28 février.
Coautrice du volet “Montagne” du dernier rapport du Giec, la climatologue Carolina Adler explique au quotidien suisse Le Temps les menaces qui pèsent sur les écosystèmes et la population.
La Cour suprême des Etats-Unis a examiné lundi un dossier environnemental aux énormes enjeux, susceptible de compliquer la lutte du gouvernement de Joe Biden contre le réchauffement climatique. Les juges, qui devront rendre leur décision avant juin, sont apparus divisés sur la question
Les pénuries, la paupérisation, les famines et les déplacements forcés de populations causés par le dérèglement du climat ne peuvent que causer des tensions, voire générer des conflits. L’urgence des mesures destinées à lutter contre le réchauffement est aussi un enjeu de paix.
Les effets du réchauffement sont désormais généralisés et souvent irréversibles, alertent les chercheurs. S’adapter aux nouvelles conditions de vie est essentiel, mais le monde sera de plus en plus confronté à des dégâts auxquels il est impossible de remédier.
Le sixième rapport d'évaluation (RE6) du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies s'inscrit dans une série de rapports destinés à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique. Il conclura le « sixième cycle d’évaluation du climat » effectué par le GIEC1, décidé à sa 41e session (février 2015)2.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé lundi l'"abdication criminelle" des dirigeants mondiaux dans la lutte contre le réchauffement, en réponse à un rapport scientifique décrivant la "souffrance" de l'humanité frappée par les catastrophes climatiques.
La très conservatrice Cour suprême des États-Unis examine lundi un dossier environnemental aux énormes enjeux, susceptible de compliquer la lutte du gouvernement de Joe Biden contre le réchauffement climatique. L'audience portera sur la capacité de l'Agence pour la protection de l'environnement (EPA) à réguler l'émission de gaz à effet de serre des centrales à charbon, qui produisent près de 20% de l'électricité aux Etats-Unis.
La Normandie est particulièrement vulnérable au changement climatique, et notamment à la montée du niveau de la mer. Le « Giec normand » propose un état des lieux complet à l’horizon 2100.
Au cours des dernières décennies, le réchauffement de l’Arctique a été beaucoup plus rapide qu’au niveau global. De nombreuses études indiquent que l’Arctique se réchauffe deux fois, voire trois fois plus vite que le reste de la planète en moyenne… Un phénomène connu sous le nom d’Amplification arctique (AA). Une nouvelle analyse utilisant plusieurs ensembles de données d’observation qui couvrent la région arctique montre qu’au cours des 40 dernières années, l’Arctique s’est en fait réchauffé presque quatre fois plus vite que le globe dans son ensemble.
Même si l’océan arctique devenait libre de glace durant l’été et induisait une absorption croissante de rayonnement solaire par l’océan, la banquise continuerait tout de même à se reformer durant l’hiver pendant un certain temps. Aussi, on ne s’attend pas à une disparition complète des glaces arctiques durant ce siècle, même dans le cas d’un réchauffement marqué (IPCC, 2021, J. Screen, 2021). Comment expliquer ce phénomène ?
Le second volet du dernier rapport du Giec, qui en comportera trois au final, sortira le 28 février prochain et s'annonce différent des précédents. Il devrait principalement se concentrer sur les solutions immédiates d'adaptation aux catastrophes liées au réchauffement climatique et reconnaître les savoirs des populations autrefois méprisées.
L’Agence internationale de l’énergie a publié le 23 février son « Global Methane Tracker » annuel(1) dans lequel elle fait le point sur les émissions mondiales de ce gaz à fort effet de serre.
Le monde n'est pas prêt à faire face aux incendies exceptionnels comme ceux ayant ravagé l'Australie en 2019-2020, des épisodes extrêmes alimentés par le réchauffement climatique dont le nombre devrait augmenter d'ici la fin du siècle, met en garde l'ONU.
Il faut urgemment s'attaquer aux rejets de méthane, émis lors de la production d'énergies fossiles en quantité massive et très sous-estimées, a réclamé mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), afin de lutter contre le réchauffement, tout en récupérant du gaz. Selon le Global Methane Tracker 2022 de l'AIE, les émissions de méthane liées aux secteurs du pétrole, gaz et charbon sont reparties à la hausse, avec +5% en 2021 -- sans toutefois retrouver leur sommet de 2019.
En fait, le confinement en Chine au printemps 2020 a eu un double impact sur le climat : "La baisse des émissions de particules a conduit à un réchauffement de l’atmosphère au-dessus de la terre, tandis que la chute des émissions de gaz à effet de serre (comme le CO2) s’est traduit par un refroidissement au-dessus de la mer", note Cathy Clerbaux.
Peut-on lutter contre le changement climatique et la déforestation et manger de la viande ? Peut-on être écolo en mangeant des animaux ? Outre les problèmes de santé des animaux et des humains et la catastrophe environnementale liée à cette consommation, comment continuer de participer à la tuerie massive d'animaux d'élevage fabriqués pour notre soif de protéine ? Le débat est lancé
Une nouvelle étude suggère que les pires scénarios tablant sur un réchauffement de 4 à 5°C ne sont plus plausibles si l’on prend en compte les observations et les projections de l’Agence Internationale de l’Energie. Toutefois, les scénarios jugés plausibles indiquent également que le monde n’est toujours pas en mesure de limiter le réchauffement du XXIe siècle à 1,5 °C ou à moins de 2 °C.
La péninsule ibérique est en proie à des périodes d’aridité qui, selon le GIEC, devraient se multiplier en raison du réchauffement climatique. Cet hiver, particulièrement sec, a fait réapparaître le village d’Aceredo, submergé par un lac depuis 1992.
Nous sommes actuellement à +1°C de réchauffement moyen, et ressentons un peu plus chaque année les conséquences d’un dixième de degré d'écart. Limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à +2°C peut donc faire une différence énorme.
Dans un entretien aux « Echos », le directeur général de l'Office national des forêts (ONF), Bertrand Munch, alerte sur les impacts du dérèglement climatique dans de nombreuses régions. Il explique pourquoi l'établissement doit revoir son dispositif de gestion. Le rythme de plantation s'accélère.
Alors que le réchauffement de la planète s'accélère, 195 pays commencent lundi l'adoption d'un rapport scientifique de référence sur ses impacts dévastateurs, qui peindra sans aucun doute une image sombre de l'avenir auquel l'humanité doit se préparer.
Les enjeux en matière de lutte contre le changement climatique "n'ont jamais été aussi élevés", a insisté lundi Hoesung Lee, président des experts climat de l'ONU, avant le début du processus d'approbation d'un nouveau rapport sur les impacts du réchauffement.
Face à la litanie des catastrophes et à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’ONU a lancé, lundi, le processus d'adoption d'un nouveau rapport de référence sur les impacts dévastateurs du changement climatique. "Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés" a averti le patron des experts climat.
Une blague morbide circule parmi quelques-unes de mes connaissances, cadres et quadragénaires. Un enfant demande à son père : " Papa, penses-tu que je devrai travailler jusqu’à 67 ans pour accéder à la pension ? " Et le géniteur de répondre, avec un sourire rassurant : " Ne t’en fais pas, mon trésor, tu seras mort bien avant, suite au réchauffement climatique.
Longtemps négligés par les responsables politiques lors des grandes réunions sur l'environnement, les océans jouent pourtant un rôle primordial dans la régulation du climat. Et sous le poids du réchauffement climatique et des activités humaines, ils sont sous pression.
Alors que s’ouvre le One Ocean Summit à Brest, Jean-Marc Gancille et Stéphane His rappellent le rôle trop souvent minoré des océans dans la lutte contre le réchauffement climatique, en particulier sur la question du CO2. Ils montrent par exemple le rôle inattendu que la protection des baleines pourrait jouer dans ce combat.
Changement climatique… et de mentalité ? Selon un sondage Ipsos du journal le Parisien, le dérèglement climatique représenterait aujourd’hui un «enjeu capital» pour 94 % des Français interrogés. En outre, pour 47 % d’entre eux, il serait prioritaire.
La banque européenne d'investissements (BEI) a réalisé une grande étude afin d'analyser les comportements de tout un chacun face au réchauffement climatique. En tout, elle a questionné 30.000 personnes, issues de 30 pays différents. "La Libre Etudiant" a choisi de s'intéresser aux conclusions qui mettent en avant les comportements des jeunes.
Le réchauffement climatique est particulièrement alarmant dans l’Arctique, où il est survenu ces dernières décennies à un rythme trois voire quatre fois supérieur au reste de la planète, selon les dernières études scientifiques.
"La dure réalité est qu'il n'y a pas de seuil de réchauffement sans danger pour les récifs coralliens", qui abritent un quart de la vie marine, commente l'auteure principale Adele Dixon, de l'université de Leeds.
À Bangkok, le littoral disparaît à toute vitesse tandis que l’eau cerne les quartiers défavorisés. Les Thaïlandais peinent à prendre conscience du réchauffement climatique, auquel ils sont pourtant parmi les plus vulnérables au monde.
Des températures très élevées sont enregistrées dans l’hémisphère sud, où c’est l’été austral. Ces records sont le signe du réchauffement climatique. Et entraînent des conséquences multiples.
Les glaciers se réduisent comme peau de chagrin sous l'effet du réchauffement climatique, mais ils fondent plus vite s'ils finissent leur course dans un lac que sur la terre ferme, selon une étude financée par le Fonds national suisse (FNS).
Le marché européen du carbone (EU ETS) bat des records. Après dix années de faiblesse structurelle entre 2008 et 2018, où le prix du CO2 oscillait entre 5 et 10 euros la tonne en Europe, le prix des quotas d’émission flirte aujourd’hui avec la barre des 90 euros par tonne. À un tel niveau, le prix du carbone renchérit fortement les technologies très émettrices et pénalise beaucoup d’entreprises qui n’ont pas modifié leurs processus de production.
Le réchauffement des océans affecte d’ores et déjà la vie marine, et ce, de façon parfois spectaculaire. Parmi les formes de vie les plus exposées, on trouve les populations et récifs coralliens. Toutefois, comme les coraux sont des organismes à fonctionnement relativement lent, la caractérisation de leur capacité à récupérer d’un extrême de chaleur donné demande de longues séries d’observations.
L'homme qui arrêta le désert – La lutte contre la désertification et le réchauffement climatique de Yacouba Sawadogo. Un témoignage pour imaginer le monde ...
Plus de 500 milliards de tonnes de matières vierges ont été utilisés dans le monde depuis l'accord climat de 2015, dont moins de 10% sont ensuite recyclées, alerte un rapport paru mercredi, pour qui le monde néglige l'impact climatique de son appétit pour la consommation de biens.
Est-ce qu’il est trop tard pour agir sur le climat ? Emmanuel Guérin, directeur des affaires internationales à la Fondation européenne pour le climat raconte qu’il est «tombé» sur une archive de 1968 qui déjà parle «déjà» des effets néfastes du charbon, du pétrole et du gaz et qu’il «part de là pour montrer qu’on a déjà perdu beaucoup de temps» pour réduire les émissions jusqu’en 2050, date fixée par les travaux du Giec pour limiter la hausse des températures à 1,5 degré.
Selon 60 experts et scientifiques, le procédé pourrait effectivement permettre de renvoyer une partie des rayons du soleil, mais avec des effets secondaires supérieurs aux bénéfices
D’une taille comparable à celle de la Grande-Bretagne, le glacier Thwaites se détériore de plus en plus vite sous l’effet du réchauffement climatique. Sa disparition totale entraînerait à elle seule une augmentation de 65 centimètres du niveau des mers.
Projets de mines de lithium au Portugal, en Serbie, au Chili, aux Etats-Unis: la planète est assoiffée de métaux. Ils favorisent le stockage et le transport de l'électricité à l'intérieur des batteries qui devraient permettre de se passer des énergies fossiles dans les moteurs thermiques et de lutter ainsi contre le réchauffement climatique.
Lithium, cobalt ou nickel, ces métaux essentiels à la fabrication des batteries électriques qui vont remplacer les carburants automobiles contribuant au réchauffement climatique, sont tellement recherchés que l'Europe prépare l'ouverture de mines et de raffineries pour tenter de réduire sa dépendance aux importations.
Ce sol gelé de l'Arctique, menacé par le réchauffement climatique, pourrait accélérer ce dernier en libérant d'importantes quantités de gaz à effet de serre.
Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.
Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.
La planète a connu une température moyenne supérieure de 1,1 à 1,2°C à celle de l’ère préindustrielle. Si 2020 et 2016 n’ont pas été détrônées de leur première place ex aequo, l’année écoulée vient confirmer le réchauffement continu de la Terre.
Il n'y a jamais eu autant d'éclairs aussi près du pôle Nord qu'en 2021. Une multiplication des orages dans une zone qui, jusqu'à récemment, en était presque entièrement épargnée. Pour les scientifiques, c'est une des signes les plus révélateurs du réchauffement climatique.
Selon les Nations Unies, les engagements pris par les parties lors de la COP26 à Glasgow aboutiraient à une hausse de températures de 2,9 à 3,1 degrés d'ici à 2100. Des nouveaux engagements en 2022 seront essentiels pour garder en vie l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C et les pays sont encouragés à accroître l'ambition de leurs engagements avant la COP27 qui se tiendra en Égypte du 7 au 18 novembre.
Comme le Docteur Randall Mindy dans Don’t Look Up, Jean Jouzel a lui aussi dû se battre contre les sceptiques. Non pas ceux qui refusaient de croire à l’arrivée d’une comète sur Terre, comme dans l’intrigue du film de Netflix, mais ceux qui doutent du réchauffement climatique.
De l’ensemencement des nuages à leur éclaircissement en passant par la recapture du dioxyde de carbone, les projets de géo-ingénierie foisonnent dans la zone Asie-Pacifique. Ils visent à contrer les conséquences du réchauffement climatique. Mais certains scientifiques s’inquiètent de leurs effets à long terme.
Sommes-nous dans un monde régit par des machines ? Où en est le réchauffement climatique ? Jean-Marc Jancovici répond à la seule question qu’on se pose tous : Sommes-nous foutus ?
Le feu et l’eau. L’eau et le feu. Le Colorado a connu en deux jours une succession d’éléments aussi dévastatrice qu’improbable mais où le réchauffement climatique fait figure de principal accusé. Dans la nuit du Nouvel An, les incendies qui avaient détruit «en un clin d’œil» des quartiers entiers dans l’État américain vendredi ont pour la plupart été éteints par d’importantes chutes de neige venues étouffer les dernières braises.
L’être humain est tout aussi capable d’agir et de faire preuve d’altruisme que de se montrer passif et égoïste. Plus nous réaliserons que la crise climatique est réelle, plus nous prendrons conscience de notre part de responsabilité.

2021

Jean-Marc Jancovici est ingénieur et président de The Shift Project, une association qui oeuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Nous revenons avec lui sur les enjeux liés à la transition écologique : comment élaborer un nouveau modèle économique et social pour limiter le réchauffement de la planète et la sixième extinction en cours.
C’est sur l’île de Kodiak, située au sud de l'Alaska, que ce record a été établi. A cause du réchauffement climatique, les scientifiques craignent une augmentation des précipitations extrêmes et des conséquences dramatiques pour les autochtones.
Les conséquences du réchauffement climatique sont en effet de plus en plus palpables partout dans le monde et nous en avons nous-mêmes ressenti les effets en 2021 avec notamment de graves inondations dans de nombreuses parties du pays. La recherche de durabilité et d'une économie neutre en CO₂ occupe donc de plus en plus une place centrale dans les programmes de soutien nationaux et supranationaux et les politiques fiscalo-budgétaires.
L'Ouragan Ida qui a balayé la Louisiane, les inondations en Belgique et en Allemagne et le vortex polaire au Texas. Voici les trois catastrophes météo qui ont coûté le plus cher en 2021 et qui reflètent, selon l'ONG britannique Christan Aid, l'impact grandissant du réchauffement climatique. Les pays développés sont cette année sur-représentés dans ce classement, preuve qu'ils n'échappent pas à la crise.
À cause du changement climatique, des milliers d’oiseaux migrateurs passent moins de temps en Afrique ou bien raccourcissent leurs distances de migration pour passer l’hiver dans le sud de l’Europe. Certains sont même devenus complètement sédentaires.
Les dix catastrophes météo les plus coûteuses de 2021 ont dépassé 170 milliards de dollars de dommages au total, chiffre en augmentation sur 2020 et qui reflète l'impact grandissant du réchauffement climatique, selon une ONG britannique.
Combien y a t-il de décès attribuable à la température ? Combien y en aura t-il demain ?
L'année qui s'achève aura été perturbée à bien des égards. Sur le plan climatique tout particulièrement. Partout sur le Globe, les catastrophes se sont succédées à un rythme parfois effréné. Les scientifiques, eux, ont continué à apprendre. Pendant que les températures ne cessaient de monter...
Les scientifiques ont pour habitude de qualifier l'Himalaya de « troisième pôle ». Parce que ses glaciers renferment la troisième plus grande quantité de glace au monde. Et aujourd'hui, des chercheurs nous révèlent que, sous l'effet du réchauffement climatique anthropique, ces glaciers fondent à une vitesse record. Menaçant notamment l'approvisionnement en eau de millions de personnes.
Le pays d'Asie du Sud-Est subit chaque année des inondations pendant la saison des pluies mais l'ampleur des dégâts est particulièrement importante cette année. Le rôle du réchauffement climatique a été pointé du doigt dans l'aggravation des inondations.
Avec le recul de la banquise provoqué par le réchauffement climatique accéléré dans l’océan Arctique, les orques passent de plus en plus de temps dans ses eaux, élargissant leur zone de chasse de plus en plus au nord, selon des scientifiques.
Les scientifiques alertent depuis longtemps sur le fait que les typhons deviennent de plus en plus puissants, se renforçant à mesure que le réchauffement climatique s’accélère.
Dans l'espoir de mieux comprendre ce qui attend l'Antarctique pour les années à venir, les chercheurs ont une nouvelle fois interrogé le passé. Leur objectif : révéler comment la glace a réagi à des changements climatiques il y a plusieurs millions d'années. Et ils ont découvert que l'Antarctique pourrait être plus vulnérable au réchauffement climatique anthropique qu'ils ne le pensaient jusqu'alors.
Cette déclaration ne semble pas tout à fait exacte. La littérature scientifique dit qu’il existe une marge de manœuvre théorique, au niveau géophysique, pour réduire l’ampleur du réchauffement climatique (voir cet article de Loïc Giaccone). Elle n’exprime pas que l’humanité en est concrètement capable.
Pourquoi et comment le réchauffement climatique et la disparition de la biodiversité nous précipitent vers un effondrement certain.
Le message de la science, tant pour les gouvernements que les financiers privés, est clair : il faut effectuer une transition économique rapide. Une chronique signée Kees Vendrik, économiste en chef de la Banque Triodos.
New York, géant urbain entouré par les eaux et menacé par le dérèglement climatique, se protège derrière un gigantesque mur anti-inondations, espérant éviter les catastrophes des dix dernières années.
Le Kremlin a défendu mardi son veto contre une résolution sur le réchauffement climatique au Conseil de sécurité des Nations unies, estimant que ce texte risquait de nuire au développement du pays.
Dans un document intitulé "climat: quels investissements pour le prochain quinquennat?", l'Iddri, l'OFCE, l'Institut Jacques Delors et I4CE demandent que chaque candidat(e) explique "combien d'argent public" il ou elle compte dépenser dans les cinq ans à venir pour que la France supprime ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 tout en s'adaptant aux effets du réchauffement.
Face au réchauffement du climat, de nombreux responsables politiques et économiques parient sur l\'innovation technologique comme principal levier de diminution de nos émissions de gaz à effet de serre. Un choix risqué et peu efficace, pour les scientifiques.
Le changement climatique a-t-il causé les catastrophiques tornades qui ont touché les Etats-Unis ce week-end? Si les conditions de leur formation peuvent effectivement être alimentées par le réchauffement, les scientifiques se montrent très prudents sur un éventuel lien direct.
Étant donné que notre santé est inextricablement liée à celle des animaux et de l’environnement, il importe de prendre conscience que les Pyrénées et beaucoup d’autres chaînes de montagnes ne sont pas aussi saines que nous le pensons généralement, et qu’elles pourraient à plus ou moins court terme ne plus nous fournir l’eau potable, l’air pur et les autres apports écosystémiques dont nous avons besoin.
Avec l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, les plantes stockent plus de carbone par la photosynthèse. C'est ce que nous apprennent aujourd'hui les chercheurs. Mais ils notent que cette augmentation est loin de suffire à compenser nos émissions de gaz à effet de serre.
Pour la première fois, des chercheurs ont démontré que le courant circumpolaire antarctique s’accélérait sous l’effet du réchauffement global. Jusqu’à présent, le peu de données disponibles empêchait toute conclusion solide.
Notre planète va mal, nous le savons. Et vu l’urgence de la situation, agir contre le réchauffement climatique et tous les autres maux de notre planète devrait être notre priorité. Pourtant, nous avons bien du mal à nous y mettre et pour certains même tout simplement à y croire. Comment expliquer cette inertie face à l’urgence environnementale ? Et si une partie de l’explication se situait à l’intérieur même de notre cerveau ?
À l’heure où Rolls-Royce se prépare à construire des mini-centrales moins coûteuses et où le président Emmanuel Macron annonce l’arrivée de nouveaux réacteurs en France, le chercheur Vincent Mignerot explique pourquoi le nucléaire n’est pas une solution au réchauffement climatique.
Aujourd’hui, la neige tombe plus souvent que la pluie en Arctique. Mais tout pourrait changer trente ans plus tôt que prévu dans les modélisations précédentes du réchauffement climatique. Avec des conséquences inquiétantes pour l’équilibre planétaire.
Les tourbières sont sorties de leur solitude pour éclairer la COP26. Et si elles constituaient l'une des solutions au réchauffement climatique ?
La Nina est de retour et durera jusqu'au début 2022, selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), mais l'effet de refroidissement de ce phénomène météorologique n'empêchera pas les températures d'être au-dessus de la moyenne sur une bonne partie de la planète.
A l’occasion de la COP26, le chercheur en géopolitique de l’environnement et des migrations François Gemenne répond à 10 questions sur le réchauffement climatique
Une étude parue dans la revue « Nature Communications » estime que la pluie prendrait le pas sur la neige dans les régions arctiques « une ou deux décennies plus tôt » que prévu jusqu’ici et que « les changements vont être plus importants qu’estimé précédemment ».
Le "bilan mondial de l'action climat par secteur" de l'association Climate Chance compile toutes les initiatives des entreprises, États et collectivités de la planète face au réchauffement climatique. Il en ressort cette année que le monde du capital "s'adapte" à la contrainte de la transition énergétique pour continuer de croître.
François Durand-Dastès a été sollicité par Total pour rédiger une contribution dans le magazine interne de l’entreprise en 1971. Dans cet article intitulé « La pollution atmosphérique et le climat », il dénonce l’impact négatif de la production des énergies fossiles sur le climat et la perspective, à terme, d’un réchauffement climatique global dû aux activités anthropiques.
Le grand plan social et environnemental que doit voter le Congrès américain prévoit notamment la création de 300 000 emplois-jeunes pour lutter contre le réchauffement et ses effets. Un projet inspiré d’un célèbre programme du président F. D. Roosevelt, qui avait fourni un emploi à des millions de jeunes au chômage dans les années 1930.
Les députés européens ont approuvé, le mardi 23 novembre, une vaste réforme de la PAC, censée favoriser l’allocation des fonds communautaires à des exploitations plus modestes et à un mode de culture plus vert. Mais pour les écologistes et les agriculteurs engagés dans la lutte contre le réchauffement, le plan adopté n’est pas à la hauteur des ambitions environnementales de l’UE.
Inquiets face au réchauffement climatique, des étudiants formés dans de prestigieuses écoles d'ingénieurs quittent certaines filières, comme l'aéronautique, pour se réorienter vers des activités professionnelles moins productrices de gaz à effet de serre.
Une étude publiée dans la revue Nature Climate Change établit que les prévisions de l’ONU sur le réchauffement climatique seraient trop optimistes. Les scientifiques estiment que les prévisions des Nations Unies seraient “incertaines”.
Les projections de réchauffement élaborées par l'ONU à partir des engagements et des politiques de réduction d'émissions de gaz à effet de serre sont plus incertaines qu'on ne le pense, insiste une étude publiée lundi.
Les dangers et les enjeux stratégiques se multiplient avec le réchauffement climatique. Outre l'élévation du niveau des mers et des conditions météorologiques extrêmes, le changement climatique a ouvert de nouvelles zones de concurrence, comme l'Arctique. La compétition pour les ressources rares ne va, elle, probablement plus s'arrêter.
Et si on n’arrivait à rien réparer du tout ? Et si la seule solution était d’apprendre à vivre avec plusieurs degrés de plus ? Limiter le réchauffement climatique sera peut-être impossible. Les températures vont grimper de 2, 3 voire 4 degrés d’ici 2100, et on ferait peut-être mieux de se demander comment faire pour vivre dans un monde qui brûle.
Travaux et rapports scientifiques alertent sur les impacts du réchauffement climatique envers les femmes des pays émergents. Renforçant les inégalités de genre et durcissant les conditions de vie quotidienne, ces impacts restent difficilement pris en compte sur les territoires touchés. Ces femmes, alors plus vulnérables, s’affichent souvent en arrière plan des décisions politiques locales.
Les puits s’en vont. Des scientifiques ont cartographié certains immenses réservoirs de CO2, dont la régénération – s’ils étaient détruits – serait trop lente pour empêcher les pires effets de la crise climatique.
Si les Etats tiennent tous leurs promesses en matière de réduction des gaz à effet de serre, le réchauffement climatique sera tout de même bien au-delà des ambitions de l'accord de Paris, entraînant des phénomènes destructeurs sur toute la planète.
Le climat de notre planète est étroitement lié aux flux d’énergie qui entrent et sortent du système Terre/atmosphère : une partie du rayonnement solaire qui nous parvient est directement réfléchie vers l’espace.
Des déclarations qui ne rassurent pas vraiment les agricultrices sénégalaises, qui subissent depuis plusieurs années les fortes chaleurs et la sécheresse.
Augmentation des déluges au mieux, canicules extrêmes et régulières au pire… Tour d’horizon des scénarios catastrophes.
Le renoncement de l’Inde et de la Chine sur le charbon et la persistance du profond clivage Nord-Sud illustrent les insuffisances des objectifs pris à Glasgow, qui dessinent un monde à 2,7°C de réchauffement.
De nombreuses ONG ont exprimé leur déception à l'issue de la COP26 de Glasgow, samedi soir, jugeant l'accord décevant même s'il laisse une étroite fenêtre pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, comme le prévoit l'accord de Paris.
Voici les principales réactions internationales à l'accord adopté samedi par la COP26 à Glasgow pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète mais sans assurer de parvenir à le contenir à 1,5°C de plus qu'à l'ère pré-industrielle.
Les 196 pays de la COP26 ont adopté samedi 13 novembre un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Mais sans garantir le respect des objectifs de l’accord de Paris visant à limiter le réchauffement en deçà de 2 °C, ni répondre aux demandes d’aide des pays pauvres.
Les quelque 200 pays de la COP26 ont adopté samedi un accord loin de faire l'unanimité. Le "pacte de Glasgow" est jugé en deça des espérances de départ. L'accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique ne garantit pas de tenir l'objectif de le contenir à 1,5 °C, ni de répondre aux demandes d'aide des pays pauvres.
Notre Terre se réchauffe. Plus exactement, c'est l'atmosphère de notre Terre qui se réchauffe. Et cela ne va pas sans quelques conséquences. Des chercheurs nous apprennent ainsi aujourd'hui que la limite de la couche la plus basse de notre atmosphère s'élève régulièrement depuis plusieurs décennies maintenant.
Les 196 pays de la COP26 ont adopté, samedi, un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Accord qui n'est pas jugé à la hauteur de l'urgence par les associations de défense de l'environnement.
Pour mieux comprendre le présent et espérer prévoir l'avenir, il faut en savoir plus sur le passé. C'est en partant de ce principe que des chercheurs de l’université de l’Arizona (États-Unis) se sont penchés sur les évolutions de températures au cours des 24.000 dernières années. Et leurs travaux montrent que la vitesse à laquelle se produit le réchauffement climatique anthropique est tout simplement « sans précédent ».
Les pays qui s'engagent dans la lutte contre le réchauffement climatique s'exposent à des poursuites judiciaires du secteur des énergies fossiles, évaluées à des milliers de milliards de dollars à l'échelle planétaire par des ONG qui y voient une menace pour les décisions prises dans les conférences sur le climat. Nombre d'accords internationaux, tels que le Traité sur la charte de l'énergie ou des traités de libre-échange, contiennent des mécanismes de règlement des litiges qui permettent à des entreprises et investisseurs étrangers de poursuivre directement les États devant des tribunaux d'arbitrage.
La présidence britannique de la COP26 tentait samedi de défendre son projet qui selon elle "fait réellement avancer les choses", alors que plusieurs points controversés notamment sur l’aide aux pays pauvres menaçaient de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le réchauffement de la planète.
Nous avons rencontré Frédéric Durand, auteur d’un ouvrage de référence sur le réchauffement. Le géographe résume les enjeux de la COP 26, entre urgence absolue de mesures fortes et danger des fausses bonnes solutions, comme le nucléaire.
Après quinze jours de négociations, les États ont adopté sur le fil, samedi, un texte commun à la COP26 pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique.
Des oiseaux plus petits, avec des ailes plus longues: même au coeur de l'Amazonie, les volatiles ont dû s'adapter au réchauffement climatique.
il y a de grosses incertitudes notamment concernant l'Antarctique de l'Ouest, surtout après 2050. Si la fonte des calottes polaires est rapide, le niveau moyen global de la mer pourrait monter d'un à deux centimètres par an et atteindre 1,7 mètre en 2100. Ces masses d'eau ne se répartissent pas de façon homogène sur le globe notamment à cause des effets gravitationnels : le niveau de la mer baisserait au Groenland alors qu'il monterait plus qu'ailleurs sous les Tropiques.
Sur la route qui traverse le Parc naturel de San Matias, dans l’est de la Bolivie, le paysage n’est que désolation. Les milliers d’hectares de forêts, savanes tropicales et zones humides ne sont plus qu’une plaine de cendres et d’arbres calcinés.
Les promesses de réduction des émissions de CO2 pour limiter le réchauffement sonnent creux tant que le monde ne sort pas des énergies fossiles, a déclaré jeudi le secrétaire général de lONU à la COP26.
Avez-vous bien lu nos mises en garde ? C’est la question que posent en substance plus de 200 climatologues, dont le Belge Jean-Pascal van Ypersele, qui appellent la COP26 à agir immédiatement et massivement contre le réchauffement.
La tenue de la COP sur les changements climatiques tombe vraiment mal. La priorité de l’instant n’est pas climatique, mais résolument géopolitique, économique et stratégique. A la sortie de la pandémie, aucun pays ne veut rater le wagon de la croissance et, au demeurant, perdre une place dans le classement international du pouvoir. Le réchauffement attendra et les dirigeants l’ont bien compris. Pour avoir la paix, il leur a suffi d’émettre un objectif zéro carbone assez lointain dans le temps. L’exemple de la pétrolière Arabie saoudite est particulièrement hilarant.
Le secteur de la construction est connu pour être l’un des grands acteurs du réchauffement climatique. Il représente en moyenne 11% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
Les toutes nouvelles promesses annoncées à la COP26 de Glasgow engendreraient un réchauffement de la planète d'environ 2,4°C d'ici la fin du siècle, selon le groupe de recherche Climate Action Tracker. Cela les placerait loin de la limite de 1,5°C, que les scientifiques estiment nécessaire pour éviter les effets les plus dévastateurs du changement climatique.
Les tout nouveaux engagements climatiques des Etats n’ont que marginalement amélioré les chances de l’humanité de freiner le réchauffement de la planète, a regretté l’ONU mardi, appelant encore à plus d’ambition d’ici la fin de la COP26 sur le climat.
La façon dont nous nous impliquons dans la réalisation d’actions en faveur du climat peut être influencée par nos biais cognitifs. Une chronique signée, Anaïs Angelucci et Sélénia Anastasia, doctorantes en entrepreneuriat à l’UCLouvain
Le rapport annuel de référence du Programme des Nations unies (Pnue) pour l'environnement publié juste avant la conférence climat de Glasgow mettait en garde contre un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C, ou de +2,2°C en ajoutant les objectifs de neutralité carbone pour le milieu du siècle.
Le Climate Action Tracker (CAT), un consortium de scientifiques sur le climat, tire la sonnette d’alarme dans sa mise à jour mondiale annuelle publiée ce mardi. Il pointe le déficit de crédibilité de la COP26 à Glasgow alors que l’action réelle des Etats ne reflète pas les promesses de réduction des émissions, à moyen ou long terme. Les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le réchauffement du climat ne font ni assez fort, ni assez vite pour limiter la hausse du thermomètre de la planète, selon le CAT.
La part des énergies fossiles, première source du réchauffement climatique, est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des renouvelables n'a que légèrement progressé. Rana Adib, directrice du réseau d'experts Ren21, est venue à la COP26 pour doper le déploiement des énergies vertes. Eolien, solaire, géothermie, hydroélectricité... sont passés de 8,7% à 11% de la consommation énergétique mondiale de 2009 à 2019. Mais sur fond de demande accrue, pétrole, gaz et charbon sont toujours à plus de 80%, souligne ce réseau réunissant chercheurs, agences de l'énergie, ONG, industriels... Alors que faire?
Les tout nouveaux engagements climatiques des Etats n'ont que marginalement amélioré les chances de l'humanité de freiner le réchauffement de la planète, a regretté l'ONU mardi, appelant encore à plus d'ambition d'ici la fin de la COP26 sur le climat.
Le premier “brouillon” de la décision finale de la COP26 ne mentionne pas les énergies fossiles et leur responsabilité évidente dans le réchauffement. Un “oubli flagrant” dénonce Greenpeace tandis que le pétrole, le charbon et le gaz ont pléthore de “négociateurs” infiltrés à Glasgow, selon Global Witness.
La COP 26 s’est ouverte à Glasgow sur un constat alarmant : nos émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse et la perspective d’un réchauffement contenu sous les 1,5 °C s’éloigne… La présidence britannique va devoir faire preuve d’un grand volontarisme pour renverser la vapeur. Décryptage avec Céline Phillips, coordinatrice du pôle Initiatives multilatérales de l’ADEME et membre de l’équipe de négociation française à la COP 26.
Qui pouvait ainsi imaginer que la Chine, puis l'Inde, s'engageraient à la neutralité carbone ? Leur objectif est toutefois plus lointain que la date de 2050 prônée par les scientifiques pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.
Les pays vulnérables les plus affectés par les conséquences du réchauffement climatique pourraient voir leur PIB par habitant s'effondrer de plus de 80%, selon un rapport publié lundi à l'occasion de la COP26.
Nous le savons, le réchauffement climatique pourrait avoir, à terme, des conséquences désastreuses pour notre planète et les espèces vivantes qui y évoluent. Mais ne serait-ce pas déjà le cas ? Et notamment en ce qui concerne les glaciers à travers le monde ?
A mi-parcours de la COP26, les pays en développement ont fustigé lundi les engagements selon eux insuffisants des pays les plus riches, accusés de sacrifier les vies de milliards d'habitants de la planète en première ligne du réchauffement climatique.
Selon l'ONG Global Witness, qui a épluché la liste des délégations à la conférence sur le climat, le lobby des énergies fossiles, principales émettrices de gaz à effet de serre, est mieux représenté dans les couloirs de la conférence que les pays les plus durement touchés par les conséquences du réchauffement climatique.
Le réchauffement climatique menace l’existence d’un lac en Hongrie. Le niveau du lac de Velence, le troisième plus grand du pays, baisse dangereusement. Sa température a grimpé de 1,5 °C en 50 ans. Sa surface rétrécit comme peau de chagrin : 23 kilomètres carrés selon les estimations les pessimistes, contre 28 kilomètres carrés il y a peu encore.
Différents articles dédiés au réchauffement climatique et à la COP26, sont publiés par notre rédaction ces derniers jours. On y parle de causes, de conséquences… Mais il est tout aussi important de crever quelques abcès et de tordre scientifiquement le coup à quelques idées reçues !
Prendre la mesure du réchauffement climatique, du trou dans la couche d’ozone, des émissions de gaz à effet de serre ne serait pas possible sans données fiables. Les parties réunies à Glasgow pour la COP26 le savent bien. A Bruxelles, une quinzaine d’experts sur les trente que compte le laboratoire Squares de l’ULB y consacrent leurs recherches grâce aux données envoyées par des instruments placés sur des satellites en orbite autour de la Terre.
La réserve naturelle de Virelles dans le Hainaut est une réserve où les plantes et les arbres indigènes poussent à leur guise. Ici, la nature évolue selon ses propres droits, sans intervention humaine a priori. A priori… Car depuis deux ou trois ans, cette forêt marécageuse change.
Penchons-nous maintenant sur un point bien spécifique qui fait souvent parler : l’occupation de nos sols en matière d’agriculture !
Pour la huitième fois en 300 ans, la plaque de neige la plus longue et la plus résistante du Royaume-Uni (située en Écosse) a fondu. Selon un expert de la couverture neigeuse, le réchauffement climatique serait un facteur important de cette fonte, à l’heure où la COP26 se déroule à Glasgow
Cette anticipation tout à fait correcte de l'évolution du climat à l'échelle des dernières décennies vient d'être confirmée par le premier volet du 6e rapport du GIEC adopté en août dernier. Y est affirmée la certitude que le réchauffement de l'atmosphère, des océans et des continents est dû à nos activités ; qui plus est l'ensemble du réchauffement observé depuis le début du XXe siècle peut leur être attribué.
Le sommet sur le climat de Glasgow est le "moment où ça passe ou ça casse" pour la lutte contre le réchauffement climatique, a averti à l'AFP la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, affirmant que le monde paie déjà le prix de décennies de tergiversations.
Le Maximum Thermique de la transition Paléocène-Éocène, il y a 55,9 millions d'années, représente l'une des plus importantes crises climatiques que la Terre ait connue. Une nouvelle étude parue dans Science Advances montre que ce réchauffement climatique extrême a été associé à une augmentation de l'érosion et de l'altération des roches continentales. Ces processus auraient notamment permis de capturer une part significative de CO2 atmosphérique, stabilisant ainsi le climat.
La première grève mondiale pour le climat, c’était en 2018. Depuis, les actions en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique ne font qu’augmenter. En Belgique, le mouvement "Youth for Climate" s’inspire de la démarche de l’activiste suédoise Greta Thunberg et mobilise de milliers de jeunes belges. Retour et analyse sur un mouvement en ascension.
L’empreinte carbone des 1% les plus riches de la population mondiale sera 30 fois supérieure au seuil par habitant fixé par l’Accord de Paris pour limiter le réchauffement à 1,5 °C d’ici 2030, dénonce une nouvelle étude publiée vendredi par Oxfam. Les émissions de CO2 des 50% les plus pauvres devraient quant à elles rester bien inférieures à cette limite, précise l’organisation internationale.
Atteindre la neutralité carbone, améliorer l'adaptation au changement climatique… Que signifient ces expressions utilisées à foison par les institutions et les médias ? France 24 décrypte plusieurs d'entre elles, primordiales pour comprendre les enjeux de la COP26 sur le réchauffement de la planète.
D’après une nouvelle étude (1) publiée le 5 novembre, l’empreinte carbone des 1 % les plus riches de la planète sera 30 fois supérieure en 2030 à celle compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, objectif inscrit dans l’Accord de Paris. Ces chiffres sont publiés alors que les délégués du monde entier tentent de maintenir en vie cet objectif à la COP26 de Glasgow.
Une étude indépendante menée par deux organisations, le Real Facebook Oversight Board (« Véritable conseil de surveillance de Facebook ») et l’organisation non gouvernementale de lutte en faveur de l’environnement Stop Funding Heat (« Halte au financement de la chaleur »), publiée jeudi 4 novembre, accuse Facebook de contribuer à la circulation de fausses informations sur le réchauffement climatique et de pécher par son inaction.
Devra-t-on rationner l’énergie pour chaque citoyen et chaque entreprise. Aujourd’hui, on est loin d’atteindre les objectifs. Mathilde Szuba, sociologue de l’environnement tente un essai de réponse.
L’horloge permet de surveiller les émissions mondiales et les données en matière de température, et d’utiliser les tendances les plus récentes des émissions sur cinq ans afin d’estimer le temps qu’il reste avant que le réchauffement climatique n’atteigne ce seuil critique de 1,5 °C. La nouvelle estimation des émissions pour 2021 retranche près d’une année au compte à rebours, ce qui signifie qu’il ne reste qu’un peu plus de 10 ans avant d’atteindre le seuil critique de 1,5 °C.
La crise du Covid n'aura été qu'une parenthèse pour le climat et les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude jeudi.
La crise du Covid n’aura été qu’une parenthèse pour le climat. Malgré les promesses de plans de relance «verts», les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude publiée ce jeudi.
Notre Planète se réchauffe et les activités humaines en sont responsables. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) le confirmait en août dernier. C'est « sans équivoque ». Une étude publiée très récemment montre même que quelque 99,9 % des plus de 88.000 articles scientifiques liés à l'étude du climat s'accordent à le dire.
Avec la déforestation se profile le pire des scénarios : l'atteinte du point de bascule, où la forêt passerait de puits de carbone à émettrice de CO2, accélérant le réchauffement au lieu de le ralentir. Reportage dans un pays au bord du gouffre climatique.
Distinguons d’abord deux termes : Le changement climatique ou dérèglement climatique Le réchauffement climatique
En Belgique, grâce aux relevés effectués à Uccle, la station de référence de l’IRM, on peut suivre l’évolution de la température sur une longue période. Le graphique ci-dessous reprend la courbe de tendance et montre clairement la croissance de la température moyenne annuelle. Et depuis 1954, cette croissance connaît une nette accélération.
La question à présent est de savoir si cette promesse est véritable tenable. On va y répondre avec Cathy Clerbaux, professeur en sciences de l’atmosphère et du climat à l’ULB, est l’invité de Sophie Brems ce mercredi sur la Première.
À l’occasion de la COP26, qui s’est ouverte en début de semaine à Glasgow en Écosse et lors de laquelle les dirigeants de la planète sont censés concentrer leurs efforts pour lutter contre le réchauffement climatique, l’heure est à la coopération régionale en Méditerranée orientale et au Moyen-Orient.
Depuis les années 1970, le réchauffement climatique en Afrique contribue non seulement à des canicules à la fois plus fréquentes et plus longues, mais aussi à trois fois plus de sècheresses, quatre fois plus de tempêtes et dix fois plus d’inondations. Les menaces sécuritaires s’en trouvent elles aussi exacerbées.
Le changement climatique est devenu le premier facteur responsable des feux de forêts qui ravagent régulièrement l'Ouest des Etats-Unis, et les activités humaines en sont très majoritairement la cause, indique une étude publiée lundi au moment où la conférence COP26 sur le climat s'est ouverte en Ecosse.
La Chine a augmenté de plus d'un million de tonnes sa production quotidienne de charbon dans un contexte de pénurie d'électricité, au moment où les dirigeants mondiaux négocient âprement un accord à la COP26 pour épargner à la planète un réchauffement climatique "catastrophique".
D’ici à 2030, les gouvernements prévoient de produire plus du double de la quantité d’énergies fossiles qui serait compatible avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. L’écart entre le niveau de production d’énergies fossiles prévu par les États et le niveau de production compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris est resté pratiquement inchangé depuis nos premières estimations en 2019.
Au milieu de la taïga sibérienne, la station Vanavara est une des plus isolées du monde. De nuit comme par -60 °C, les techniciens y relèvent depuis 1930 température, pression atmosphérique ou degré d’ensoleillement... Et constatent depuis une décennie une augmentation significative de la température.
Le réchauffement climatique a beau être un problème mondial, la communauté internationale reste divisée sur les manières d'y faire face. A chaque COP, des groupes de pays aux positions et intérêts opposés se font et se défont. A l'occasion de la COP26 de Glasgow, franceinfo fait les présentations.
La déforestation est une des causes du réchauffement climatique, il est donc crucial de la limiter puisque les forêts permettent d’absorber 30% des émissions de dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre, selon le World Resources Institute (WRI).
La Chine a augmenté de plus d'un million de tonnes sa production quotidienne de charbon dans un contexte de pénurie d'électricité, au moment où les dirigeants mondiaux négocient âprement un accord à la COP26 pour épargner à la planète un réchauffement climatique "catastrophique".
Réduire les émissions de méthane d'au moins 30% d'ici à 2030 pour ralentir le réchauffement climatique : l'engagement pris mardi à la COP26 par une centaine de pays est significatif, selon les experts, qui regrettent toutefois l'absence de certains des gros émetteurs de ce gaz.
La biomasse est souvent présentée comme une solution possible – voire miracle – pour contrôler le réchauffement climatique. Mais les capacités étonnantes des plantes restent limitées, notamment par rapport à l’énormité des consommations et émissions actuelles.
Le gaz et le nucléaire pourraient être considérés comme des investissements « durables » dans la taxonomie européenne. C’est ce que soutient un document confidentiel circulé à la Commission Européenne le 29 octobre. Une information qui, si elle se révélait exacte, porterait un coup de grâce à la construction d’une finance alignée avec les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique.
La première question que nous nous posons : limiter le réchauffement à +1,5 ou à +2 °C, cela change quoi ?
Les délégués de 197 pays et organisations sont réunis à Glasgow, en Écosse, pour la COP26, considérée comme la plus importante conférence climatique depuis celle de Paris, en 2015. Les premières discussions commencent ce lundi 1er octobre et vont durer deux semaines. Objectif : arriver à zéro émission de carbone en 2050 et limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Le Grand Bleu est d’une importance capitale pour les humains. Voici de quelle manière le réchauffement climatique touche les océans… et, par ricochet, notre santé.
Le monde doit agir maintenant pour "sauver l’humanité" des catastrophiques impacts du réchauffement, a exhorté lundi le secrétaire général de l’ONU lors d’un sommet climat tant attendu qui a laissé de nombreux observateurs sur leur faim.
Depuis 2015, la lutte contre le réchauffement n’a progressé qu’à la marge, et la catastrophe climatique reste l’horizon le plus probable.
A l’occasion de la 26e conférence des Nations unies sur le climat, qui se tient du 31 octobre au 12 novembre 2021 à Glasgow (Ecosse), France 3 Hauts-de-France a proposé au chercheur François Gemenne de répondre à dix questions sur le réchauffement climatique.
La Conférence internationale sur le climat a débuté, dimanche, à Glasgow, en Écosse. Jusqu'au 12 novembre, les différents États devront réfléchir à comment réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre. Un moment décisif, selon les scientifiques, pour éviter un réchauffement catastrophique de la planète.
Les dirigeants du G20 se sont entendus a minima, dimanche, sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels, avec un engagement à ne plus subventionner les centrales au charbon à l'étranger. Mais pas de date claire pour sortir du charbon ou des énergies fossiles, ni pour arriver à la neutralité carbone.
"Aucun pays ne prend véritablement le chemin" de la neutralité carbone à l'horizon 2050, a estimé ce dimanche sur franceinfo le climatologue et ancien vice-président du Giec Jean Jouzel.
Les dirigeants du G20 se sont entendus dimanche sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, avec une formulation plus ambitieuse que dans l’accord de Paris, selon plusieurs sources proches des négociations.
Les grand-messes climatiques, qui se déroulent depuis 1995, rassemblent autour de 30 000 participants chaque année depuis 1995. Décryptage de leur origine, de leur organisation et de leur rôle dans la lutte contre le réchauffement.
Les dirigeants du groupe des 20 pays les plus riches (G20) vont intensifier leurs efforts pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius, selon un projet de déclaration obtenu par Reuters.
Aucune région du monde n’est épargnée par le dérèglement climatique et la responsabilité des activités humaines ne fait plus aucun doute. L’heure est grave, et l’humanité doit réagir sans délais. État des lieux avant la Cop 26 qui débute le 1er novembre à Glasgow, en Écosse.
Au cours des derniers millénaires, les différentes sociétés humaines ont pu s’appuyer sur une large variété de conditions climatiques pour soutenir leur croissance fulgurante et leurs progrès. Mais aujourd’hui, l’éventail des conditions météorologiques que notre espèce est peu à peu amenée à rencontrer se modifie sous l’effet du réchauffement climatique.
À quelques jours du début de la COP 26 à Glasgow, l’Institut météorologique néerlandais (KNMI) annonce que le niveau de la mer pourrait augmenter bien plus que prévu au large des côtes néerlandaises : 1,2 mètre vers 2100 si on ne fait rien pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Et pour la première fois, la barre des 2 mètres n’est pas exclue des prévisions. Ces projections régionales valent aussi pour la côte belge. Mais quel sera l’impact d’une telle hausse sur notre territoire ?
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé vendredi le G20 à remettre "sur le bon chemin" les efforts mondiaux pour limiter le réchauffement climatique.
C’est l’enjeu de la COP26 qui démarre dimache à Glasgow : les 196 pays participants doivent fortement réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement à une augmentation de +1,5° C à l’horizon 2100 par rapport à la période 1850-1900.
Sibérie et Californie ravagées par les flammes, inondations spectaculaires en Allemagne ou en Belgique, canicule délirante au Canada... Alors que la planète a gagné environ +1,1°C depuis l'ère pré-industrielle, les humains vivent déjà les conséquences dramatiques de ce réchauffement qu'ils ont provoqué.
Depuis la nuit des temps, la forêt joue un rôle important dans l’environnement en luttant contre le réchauffement climatique en stockant le carbone atmosphérique. Derrière les océans, les forêts sont considérées comme d’importants puits de carbone. 190 millions de tonnes de dioxyde de carbone ont été absorbées cette année.
La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre (GES), a joué la montre. A trois jours seulement de l’ouverture de la 26e Conférence des parties (COP26), cruciale pour lutter contre le réchauffement climatique, le pays a officiellement détaillé, jeudi 28 octobre, ses nouveaux engagements pour la planète, très attendus.
Le laboratoire australien FutureFeed expérimente l’utilisation d’une algue marine appelée Asparagopsis. Cette plante contribuerait à réduire les émissions de gaz à effet de serre émises par l’élevage de bétail, qui contribuent au réchauffement climatique.
Joe Biden a annoncé jeudi avoir présenté au Congrès un "plan historique" portant sur des milliards de dollars de dépenses pour des mesures sociales et environnementales, peu avant de s'envoler pour le G20 et la COP26 en Europe.
Le réchauffement climatique pourrait avoir été atténué par la variabilité interne de la circulation océanique, d’après une étude publiée dans Nature Communications. Si cela est vrai, on peut craindre qu’il soit plus difficile de contenir le réchauffement sous les 2 °C dans les décennies à venir.
Cet été, le GIEC a rendu son dernier rapport. Le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1.5° autour de 2030, soit avec 10 ans d’avance... Les explications de Valérie Masson-Delmotte, climatologue, coprésidente du premier des trois groupes de travail du Giec.
Au moment où les prévisions liées au réchauffement climatique sont de plus en plus alarmantes, le pessimisme grandit sur notre capacité à "sauver la planète". Face à ce constat, certains scientifiques proposent d'avoir recours à la géo-ingénierie, une manipulation scientifique du climat. Décryptage.
Le réchauffement climatique fait davantage parler de lui à six jours de la COP26 et après une nouvelle mise en garde de l'Organisation météorologique mondiale. En Sicile, celui-ci a eu raison de la production de miel, désastreuse après un été caniculaire piégeant les abeilles dans des ruches transformées en four.
A quelques jours de la conférence sur le climat COP26, le constat de l'ONU est sans appel : les engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre devraient être plus de sept fois plus ambitieux pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C.
Total savait et Total n'a rien fait, sinon fabriquer du doute. En écho au récent coup de tonnerre scientifique et médiatique sur l'attitude délétère de la multinationale face au changement climatique, nous publions la traduction intégrale en français de l'étude de Global Environmental Change, enrichie de précisions et de nouveaux documents.
Si les efforts sont notables depuis les premiers engagements de l’Accord de Paris en 2015, les promesses des pays de réduire leurs émissions sont largement insuffisantes pour espérer tenir l’objectif d’un réchauffement à +1,5°C.
Dans son bulletin annuel, l’Organisation météorologique mondiale révèle que les rejets de CO2, de méthane et de protoxyde d’azote ont été à des niveaux inégalés en 2020. Le taux d’augmentation annuel des gaz responsables du réchauffement de l’atmosphère dépasse désormais la moyenne de la dernière décennie.
À quelques jours de la COP 26, qui commence le 1er novembre à Glasgow, nous nous interrogeons sur le rôle que l’école, les enseignants et nous tous peuvent jouer pour faire comprendre aux enfants et adolescents les mécanismes et les effets du réchauffement climatique. Cette question, il faut le signaler, est présente dans les textes internationaux : l’Article 12 des Accords de Paris, rédigés à la suite de la COP 21 et ratifiés par 55 pays, stipule que les parties doivent prendre des mesures pour développer l'éducation au changement climatique.
L’ex-premier ministre et président de la COP21, Laurent Fabius, a appelé, dimanche 24 octobre, dans un entretien au Journal du dimanche à ce que la COP26, qui doit s’ouvrir le 31 octobre, soit « un accélérateur de l’action » contre le réchauffement climatique.
Savez-vous que les pétroliers ont dépensé beaucoup d’argent pour semer le doute sur le dérèglement climatique, auprès des médias, des universités, alors même que leurs études réalisées en interne prévoyaient le réchauffement de la planète et ses conséquences catastrophiques ?
La montée des eaux va se poursuivre pendant des siècles, même si l'humanité parvient à limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle. C'est le cri d'alarme d'une équipe de chercheurs qui ont publié une étude sur les risques encourus par les villes au cours des 200 à 2.000 prochaines années, et selon les différents scénarios de réchauffement.
Depuis la signature des accords de Paris en 2015, la transition vers une économie et des énergies plus propres a progressé, mais trop lentement pour limiter le réchauffement à 2 °C, a fortiori à 1,5 °C, par rapport à la fin du XIXe siècle. En août, le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) mettait déjà en garde contre le risque d’atteindre le seuil de plus 1,5 °C autour de 2030, dix ans plus tôt qu’estimé dans sa précédente estimation en 2018, menaçant l’humanité de désastres sans précédent.
Parmi eux, Jean-Marc Jancovici, enseignant aux Mines ParisTech, cofondateur de The Shift Project et du cabinet Carbone 4, 160.000 abonnés au compteur et plus de 23 millions de vues cumulées sur YouTube. Tous ses cours aux Mines sont disponibles sur la plateforme. Une sorte d'influenceur de la lutte contre le réchauffement climatique.
Qu’est-ce que les montagnes ont à nous apprendre sur la crise climatique en cours ? C’est la question que pose Bernard Francou, glaciologue et auteur du livre Coup de chaud sur les montagnes (2021, éditions Paulsen) avec sa co-auteure, la climatologue Marie-Antoinette Mélières. Pour lui, étudier les conséquences du changement climatique en montagne permet de comprendre les mutations futures de notre environnement global.
Total est accusé d'avoir minimisé son rôle dans le changement climatique depuis 50 ans, selon un article scientifique paru ce mercredi. Comme le groupe pétrolier français, d'autres géants mondiaux des énergies fossiles savaient depuis plusieurs décennies que leurs activités auraient des conséquences néfastes sur le climat.
Depuis un demi-siècle, Total sait que ses activités contribuent au réchauffement climatique. Réaction de la majeure pétrolière ? Détourner les yeux, instiller le doute sur la véracité des données scientifiques puis retarder toute politique de lutte ambitieuse, comme le montrent trois chercheurs dans une étude.
La production de combustibles fossiles prévue par les gouvernements est plus de deux fois supérieure à ce qu’il faudrait pour tenir les objectifs de l’Accord de Paris, c’est-à-dire une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. C’est le résultat édifiant du nouveau rapport Production Gap Report.
L’artificialisation des habitats naturels représente la première cause de destruction de la biodiversité ; lutter contre ce phénomène constitue aujourd’hui un enjeu d’adaptation face aux effets du réchauffement climatique.
Dans un rapport, les Nations unies soulignent l’aggravation de l’insécurité alimentaire, de la pauvreté et des déplacements de population sur le continent l’an dernier. Une centaine de millions de personnes extrêmement pauvres sont menacées par l’accélération du réchauffement climatique en Afrique, où les rares glaciers devraient avoir disparu d’ici aux années 2040, a indiqué l’ONU mardi 19 octobre.
La COP26 se déroulera à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre 2021. Au terme de 2 semaines de négociations entre États, ce sommet pour le climat doit déboucher sur un accord afin de mettre en œuvre l’Accord de Paris. Son ambition est de limiter le réchauffement climatique à 2°C, ce qui demande aux États de renforcer leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Retour rapide sur plus de 30 ans de négociations climatiques, puis bilan et perspectives pour la tant attendue COP26.
Plus d'une centaine de millions de personnes extrêmement pauvres sont menacées par l'accélération du réchauffement climatique en Afrique, où les rares glaciers devraient avoir disparu d'ici les années 2040, a indiqué l'ONU mardi.
Ce site utilise l'intelligence artificielle et des données officielles, pour simuler les conséquences du réchauffement climatique et produire des images saisissantes.
La détérioration irréversible de l’environnement nimbe d’une ombre d’apocalypse et obscurcit l’avenir de l’humanité. Elle suscite chez une partie de la jeunesse occidentale un désarroi qui tient à la fragilité des institutions de l’Europe et à la pusillanimité de ses dirigeants.
Mais pour certains spécialistes, elle illustre également les ratés des mesures mises en place pour lutter contre le réchauffement climatique. France 24 s'est entretenu avec Benjamin Coriat, professeur émérite de sciences économiques à l'université Sorbonne Paris Nord, membre des Économistes atterrés et auteur notamment de l'ouvrage “Le bien commun, le climat et le marché” (Éd. Les Liens qui libèrent).
Des chercheurs ont fait appel à une intelligence artificielle pour analyser plus de 100.000 études portant sur le changement climatique. Ils ont ainsi pu déterminer que le dérèglement climatique affecte déjà 85 % de la population mondiale.
Le SF6, visé dès 1997 par le Protocole de Kyoto sur le climat, a un potentiel de réchauffement 23.000 fois supérieur à celui du CO2 et reste dans l'atmosphère jusqu'à 3.000 ans. C'est le plus puissant des gaz à effet de serre, même s'il en représente une petite part. "Laisser s'échapper 100 kg de ce gaz revient à émettre plus de 2 millions de kg de C02 dans l'atmosphère", a commenté Sortir du nucléaire dans un communiqué.
La justice a ordonné, jeudi, à l'État français de "réparer" les conséquences de ses engagements non tenus en matière de lutte contre le réchauffement, dans une nouvelle décision fustigeant l'action climatique des gouvernements successifs.
Nous sommes tous concernés par le changement climatique, car nous sommes tous à risque lors de certains épisodes extrêmes, comme les canicules par exemple. Les effets nous semblent être surtout physiologiques : on dort mal, on est fatigué… en réalité, derrière ces effets biologiques, les conséquences sont aussi psychologiques, car le corps est soudainement soumis à un stress, ce qui augmente la probabilité de développer un trouble psychiatrique.
"La transition est trop lente": le monde subira le réchauffement climatique mais aussi des "turbulences" en matière d'approvisionnement, s'il n'investit pas plus massivement et rapidement dans les énergies propres, a prévenu mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
"La transition est trop lente": le monde subira le réchauffement climatique mais aussi des "turbulences" en matière d'approvisionnement, s’il n’investit pas plus massivement et rapidement dans les énergies propres, a prévenu mercredi l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Si la planète se réchauffe d'un demi-degré de plus, ce sont 200 millions de citadins supplémentaires qui seront ainsi régulièrement affectés par des inondations et rendus plus vulnérables lors des tempêtes, ont-ils écrit dans la revue Environmental Research Letters.
85 % de la population mondiale subit les affres de la crise climatique. C’est ce que concluent des chercheurs qui ont analysé une somme astronomique d’études sur les effets du réchauffement climatique. Un chiffre certainement sous-estimé.
Même si l'humanité parvient à limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, le niveau des mers va monter pendant des siècles, inondant des villes actuellement habitées par un demi-milliard de personnes, ont mis en garde mardi des scientifiques.
Depuis la signature des accords de Paris en 2015, la transition vers une économie et des énergies plus propres a progressé, mais trop lentement pour limiter le réchauffement à 2°C, a fortiori 1,5°C, par rapport à la fin du XIXe siècle. Et rien ne dit que la crise du Covid accélère le mouvement.
Depuis l'énergie utilisée pour fabriquer un smartphone jusqu'à celle nécessaire pour envoyer un email, l'addiction mondiale à internet n'est pas sans coût pour le climat. Mais le numérique - qui représente globalement près de 4% des émissions de CO2 - peut aussi aider à lutter contre l'impact du réchauffement. Avant la COP26, l'AFP fait le point dans 5 domaines.
Dans un rapport accompagné d’une lettre ouverte de soignants, l’Organisation mondiale de la santé met en lumière les effets dévastateurs du réchauffement climatique sur la santé des êtres humains.
Une équipe de chercheurs s'est penchée sur quelque 100.000 études publiées entre 1951 et 2018 et faisant état des effets du réchauffement climatique et les a passées au crible, aidée par des systèmes informatiques. "Nous avons des preuves accablantes que le changement climatique affecte tous les continents, tous les systèmes", a indiqué à l'AFP l'auteur de l'étude, Max Callaghan.
Dès 1989, la Chine a, pourtant, misé sur la science pour commencer à peser sur la diplomatie de l’Arctique. Elle a créé l’Institut chinois de recherches polaires à Shanghai. Le but affiché : étudier le réchauffement climatique en Arctique. Ce réchauffement climatique change la donne dans la région. La fonte de la banquise permettrait d’offrir une nouvelle route à Pékin pour approvisionner plus rapidement les pays européens de ses marchandises. La Chine s’est, ainsi, dotée d’un brise-glace : le Xue Long.
Dix Etats membres de l'Union européenne, dont la France, ont publié dimanche une tribune soutenant l'énergie nucléaire, soulignant notamment qu'elle a un rôle à jouer contre le réchauffement climatique.
La Terre, notre « point bleu pâle » dans l'univers comme l'appelait l'astronome Carl Sagan, est de moins en moins pâle. Une récente étude publiée dans la revue « AGU - Geophysical Research Letters » montre que le réchauffement des eaux océaniques a provoqué une baisse de la luminosité de notre planète.
Les entreprises ont une responsabilité écrasante dans la lutte contre le réchauffement climatique. À côté de leurs annonces isolées, c'est un mouvement de fond qu'elles doivent enclencher. À quand des membres de la FEB marchant auprès des jeunes dans la marche pour le climat?
Le Parlement turc a ratifié à l’unanimité, mercredi soir, cet accord adopté en 2016, qui devait permettre de limiter la hausse des températures à moins de 2 °C. La COP26 sur le réchauffement climatique s’ouvrira à la fin d’octobre à Glasgow.
Certains lisent l'avenir dans les lignes d'une main ou dans les circonvolutions du marc de café. Hasardeux. D'autres lisent le passé dans les carottes de glace. Bien plus fiable. Et aujourd'hui, ils nous apprennent que nos activités ont commencé à avoir un impact sur le climat bien plus tôt qu'on ne l'avait imaginé jusqu'à présent.
Pour réussir à maintenir le réchauffement climatique sous la barre des +1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, le temps nous est désormais compté. Le rapport United in Science 2021 estime même que le monde est déjà engagé sur la voie d'un réchauffement de 2,7 °C aux conséquences catastrophiques.
De nombreuses écoles à travers toute la Belgique se mobiliseront vendredi pour une action commune nommée "Wake Up for Climate" et visant à montrer leur engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique, peut-on lire mercredi sur l'événement Facebook créé par la Coalition climat.
On a longtemps considéré avec scepticisme les projections climatiques. Pourtant, depuis l'article fondateur de Syukuro Manabe en 1967, elles ont pour la plupart prédit avec une précision remarquable l'ampleur et les conséquences du réchauffement terrestre
Depuis le début de l'ère industrielle, notre Planète se réchauffe. Les scientifiques ne cessent de le répéter. Plus 1,2 °C déjà, en moyenne. Mais, qu'en est-il pour nous ? Comment cela se traduit-il pour la France ? Les mois de juillet et d'août avaient été plus frais que la normale. Le mois de septembre qui vient de s'achever présente, lui, une anomalie de température positive.
La hausse de l'exposition aux chaleurs extrêmes dans les zones urbaines, provoquée par leur densité et le réchauffement climatique, risque de priver les populations pauvres d'une vie meilleure dans ces villes, selon une étude scientifique.
Notre Terre, comme toutes les planètes du Système solaire, réfléchit une partie de la lumière qui lui arrive du Soleil. Une partie de plus en plus limitée, selon des chercheurs. Notre Planète à tendance à s'obscurcir. Sous l'effet du réchauffement climatique anthropique. Et le phénomène a de quoi inquiéter. Car il pourrait... ajouter au même réchauffement climatique.
Les forêts européennes sont jusqu'à dix degrés plus froides en été et jusqu'à 12 degrés plus chaudes en hiver, ressort-il d'une étude à grande échelle de la KU Leuven, de l'UAntwerp et de l'UGent. C'est la première fois que l'effet isolant des forêts est cartographié de manière aussi détaillée. L'étude a été publiée lundi dans la revue scientifique Global Change Biology.
Il s’avère que seule la Gambie est en passe de tenir un tel objectif. Ce pays représente environ un cent-millième des émissions de CO2 mondiales ! Un constat accablant.
Presque trois fois plus d'humains menacés de canicules extrêmes, des centaines de millions de plus par les pénuries d'eau. Deux fois plus d'insectes et trois fois plus de plantes au bord de l'extinction. L'océan Arctique sans glace tous les 10 ans plutôt qu'une fois par siècle... un "petit" demi degré peut tout changer.
Antonio Guterres, ONU. A un mois de la COP26 sur le climat, les dirigeants de la planète sont pressés de toutes parts d'agir vite et fort pour brider un réchauffement "catastrophique", mais entre crise du Covid-19 et colère des plus vulnérables, les négociations s'annoncent houleuses.
Un phénomène de « rivière atmosphérique » amplifié par le réchauffement du climat
Les générations d'aujourd'hui seront exposées à des événements extrêmes bien plus fréquents que ceux qu'ont connus leurs parents et leurs grands-parents au cours de leur vie. Nous léguons ainsi une énorme dette climatique à nos enfants, qui devront apprendre à vivre dans un monde plus pénible et plus dangereux.
Selon une étude inédite, les enfants âgés de six ans en 2020 seront victimes de deux fois plus de cyclones et de feux de forêts que leurs grands-parents nés dans les années 1960.
A la veille du débat budgétaire fédéral, le président du PS Paul Magnette a plaidé vendredi pour des investissements massifs pour répondre à la crise climatique et sociale, jugeant que l'heure n'était vraiment pas au retour à l'équilibre.
Pour atteindre l'objectif climatique porté par l'Accord de Paris, l'humanité doit décroître sa production de pétrole et de gaz de 3 % par an d'ici 2050. Cela signifie qu'il est nécessaire de laisser sous terre plus de la moitié de ces réserves de pétrole et 90 % des réserves de charbon, indique une étude parue dans la revue Nature début septembre. Mais le monde est sur la trajectoire inverse.
Aux Geopolitiques de Nantes, quatre spécialistes se sont interrogés sur la capacité des Etats de la planète à s’entendre en novembre à la grande réunion qui se tiendra à Glasgow pour lutter contre le réchauffement climatique. Si la finance ne s’engage pas, peu se fera.
On le savait déjà, mais une étude prouve l’ampleur du phénomène. La jeune génération subira de plein fouet les catastrophes dues au changement climatique. L’étude intitulée «Inégalités intergénérationnelles dans l’exposition aux extrêmes climatiques», publiée dimanche dans la prestigieuse revue Science, est la première à s’intéresser aux conséquences du réchauffement climatique selon les catégories d’âge.
L’odeur de la forêt provient de molécules chimiques émises par les arbres. L’augmentation de la température accroît la transpiration des forêts et l’émission de ces composés. Dans l’atmosphère, ils subissent des transformations chimiques et certains d’entre eux provoquent la condensation des nuages.
Dans un rapport publié mi-septembre, l’Organisation des Nations unies fait le point sur les engagements climatiques des 191 États signataires de l’Accord de Paris. Ils sont beaucoup trop faibles et nous conduiraient à un réchauffement de 2,7°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Le réchauffement climatique subi par Paris, où la température a déjà augmenté de 2,3 degrés par rapport à l’ère préindustrielle, fait augmenter de 20% le risque de crues décennales et de 40% celui de crues centennales, estime la mairie dans un rapport présenté mercredi.
Une étude permet de mieux comprendre les causes de l’épisode hyperthermique qui marque le passage du Paléocène à l’Éocène. En particulier, elle met en évidence le franchissement de points de bascule climatiques suite à une intense activité volcanique sous-marine. Les résultats sont récemment parus dans la revue Nature Communications.
Cela fait des années que des appels à l’engagement des pays se succèdent et s’accroissent. Mais trop peu, trop lent, alerte une nouvelle fois l’ONU à six semaines de la COP26 à Glasgow. Les engagements déposés par les États signataires de l’Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement de +2,7°C, très loin de l’objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s’est alarmée l’organisation internationale.
Selon notre naturaliste, il est possible que les modifications climatiques aient une influence sur cette espèce migratrice. Car quand on se penche sur les statistiques, on remarque que jusque dans les années 2010, il n’y avait pas d’individus Vulcains adultes dans notre pays.
Dans quelques semaines, la COP26 réunira les représentants des 197 pays de la convention climat. Or, l’ONU a alerté sur le fait que même respectés, les engagements actuels des États conduiraient à une augmentation considérable des émissions de CO2 et à un réchauffement du climat d’au moins 2,7 °C.
Les engagements déposés par les Etats signataires de l’Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement « catastrophique » de +2,7°C, très loin de l’objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s’est alarmée l’ONU à six semaines de la COP26.
L'Union européenne et les Etats-Unis ont appelé samedi d'autres Etats à rejoindre leur projet d'accord sur une réduction des émissions de méthane afin de limiter le réchauffement climatique, à quelques semaines de la COP26.
Six semaines. Il ne reste que six semaines avant la COP26 prévue en Ecosse. L’ONU alerte et publie un nouveau rapport sur un réchauffement climatique. On y apprend que les engagements déposés par les États signataires de l'accord de Paris mènent le monde vers un réchauffement "catastrophique" de 2,7 °C, très loin de l'objectif de 1,5 °C espéré pour limiter les retombées destructrices du réchauffement climatique.
Les chercheurs de l'université britannique de Bath, en collaboration avec d'autres institutions, ont mené une enquête auprès de 10.000 jeunes âgés de 16 à 25 ans dans dix pays différents. Leur étude, financée par l'ONG Avaaz, est encore en cours d'évaluation pour être publiée dans la revue Lancet Planetary Health. En interrogeant les jeunes sur leurs opinions et sentiments à l'égard du réchauffement climatique, les chercheurs ont mis en évidence l'étendue des conséquences psychologiques du changement climatique.
A six semaines de la COP 26, rendez-vous crucial sur le climat qui réunira 191 pays, les engagements pris pour limiter le changement climatique sont loin d’être suffisants, constate une fois de plus l’ONU dans rapport publié ce vendredi.
Les engagements déposés par les Etats signataires de l'Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C, très loin de l'objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s'est alarmée l'ONU à six semaines de la COP26.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre, selon un nouveau rapport sur le sujet diffusé jeudi par l'ONU. Ce rapport annuel, "United in Science 2021", élaboré par plusieurs agences de l'ONU et des scientifiques associés, est diffusé quelques semaines avant la COP26, un nouveau sommet mondial sur le climat.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre, selon un nouveau rapport sur le sujet diffusé jeudi par l’ONU, quelques semaines avant la COP26 à Glasgow. Selon le document, le changement climatique et ses conséquences ne cessent de s’aggraver, et la réduction temporaire des émissions de CO2 dans l’atmosphère entraînée par la pandémie de Covid-19 n’a pas ralenti le processus.
Le dernier rapport du Giec sur le climat est encore plus alarmant que les précédents. Cela fait des décennies que les chercheurs avertissent sur le réchauffement dû aux gaz à effet de serre, et que les États ne réagissent presque pas. Chronologie.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5°C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre, selon un nouveau rapport sur le sujet diffusé jeudi par l'ONU.
Les experts du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ne comptent plus sur les marchés et la technologie pour éviter un réchauffement cataclysmique du climat, mais bien sur une planification opérant un changement en profondeur des sociétés, commente le professeur Éric Pineault, spécialiste de léconomie écologique.
Le premier sommet mondial de la Terre, celui de Stockholm en 1972, avait déjà été consacré à des préoccupations majeures : comment vivre aussi nombreux sur une planète dont la démographie ne cesse de croître et une partie de ses ressources de décroître. Vingt ans plus tard, à Rio, ce sont pourtant les gaz à effet de serre et leur pouvoir de réchauffement, porteurs d’une problématique physique très différente, qui ont tenu le rôle principal. Et nous vivons aujourd’hui une étape nouvelle marquée par le caractère très largement irréversible des changements en cours.
D’ici à 2050, les pénuries d’eau, la baisse des rendements agricoles et l’élévation du niveau de la mer, liées au réchauffement climatique, pourraient pousser 216 millions de personnes à quitter leur foyer. Le deuxième rapport Groundswell confirme le changement climatique comme un puissant facteur de migration », résume Viviane Wei Chen Clement, co-autrice de l’étude de la Banque mondiale.
L'Australie va continuer à extraire du charbon pour l'export en raison d'une hausse de la demande, a indiqué jeudi le Premier ministre Scott Morrison, rejetant une étude appellant à laisser 95% des ressources du pays inexploitées pour ralentir le réchauffement climatique.
L'agence internationale de l'énergie (AIE) prône l'arrêt de tout nouveau projet dans les énergies fossiles au nom du climat mais ce n'est pas au goût de tous les producteurs: Oman a agité jeudi le spectre d'un baril à 200 dollars. L'AIE avait averti en mai que le monde devrait renoncer dès à présent à tout nouveau projet pétrolier ou gazier pour espérer modérer le réchauffement climatique.
En juillet dernier, des pluies diluviennes se sont abattues sur l’Allemagne et la Belgique, provoquant des inondations dévastatrices.
Malgré la pandémie de Covid-19, le monde ne peut pas différer les mesures "urgentes" à prendre contre le réchauffement climatique et la destruction de la nature, qui menacent la santé humaine, plaident lundi les principaux journaux médicaux de la planète, dans un éditorial sans précédent.
Malgré la pandémie de Covid-19, le monde ne peut pas différer les mesures "urgentes" à prendre contre le réchauffement climatique et la destruction de la nature, qui menacent la santé humaine, plaident lundi les principaux journaux médicaux de la planète, dans un éditorial sans précédent.
En février 2021, en pleine réchauffement rapide des températures mondiales, une vague de froid exceptionnellement sévère a frappé une grande partie de l’Amérique du Nord, du Canada au nord du Mexique. Il a laissé 10 millions de personnes sans électricité.
Le climat de la Terre est déterminé par un équilibre entre la quantité d’énergie solaire absorbée et la quantité de rayonnement infrarouge thermique que la Terre émet vers l’espace. Un déséquilibre énergétique positif signifie que le système gagne de l’énergie, provoquant un réchauffement de la planète. D’après une étude publiée par des chercheurs de la NOAA et de la NASA le 15 juin 2021, le déséquilibre énergétique de la Terre a approximativement doublé au cours de la période de 14 ans allant de 2005 à 2019.
Dossier spécial
Dans son édition du 3 septembre, le magazine Science met en avant une étude démontrant le lien entre le réchauffement de l’Arctique et la survenue d’hivers intenses.
Le climat de l'Arctique change rapidement. En témoigne le déclin dramatique de la calotte polaire depuis 40 ans. Les modèles climatiques suggèrent d'ailleurs que l'océan Arctique pourrait être totalement libre de glace de façon saisonnière d'ici quelques décennies. Or, l'arrivée massive d'eau douce, en modifiant la stratification de l'océan, pourrait avoir des conséquences non négligeables sur la productivité biologique, impactant de fait toute la faune marine locale.
Les chercheurs sont formels, d'après une étude publiée jeudi, le réchauffement climatique dans l'Arctique est responsable des vagues de froid polaire en hiver dans l'hémisphère nord, en Asie mais surtout aux États-Unis. Comme celle qui a balayé le Texas en février dernier, faisant des dizaines de morts et des centaines de milliers de dollars de dégâts. Une découverte qui soulève l'urgence à mieux se préparer à des ondes de froid extrême, même si de façon générale le globe se réchauffe.
Le sixième rapport d’évaluation du GIEC, programmé pour septembre 2022, fera la synthèse des rapports des trois groupes de travail (WG pour « Working Group »). Le premier (WG1), rendu public le 9 août, se penche sur les bases scientifiques. Il sera suivi du WG2 consacré à l’adaptation face aux impacts du réchauffement, puis du WG3 traitant des politiques d’atténuation du réchauffement.
Vers la fin du siècle, avec la combinaison de températures toujours plus chaudes - au-delà des 50 degrés - et de l'humidité, certaines localités pourraient connaître des épisodes de "stress thermique incompatible avec la survie humaine", dit ce chercheur à l'AFP.
Environ 300 champions australiens, du capitaine de l’équipe nationale de rugby Michael Hooper en passant par l’ex-joueur de tennis Mark Philippoussis, ont signé une pétition appelant le gouvernement à mener une politique plus ambitieuse en matière de lutte contre le changement climatique.
Le 6e rapport du GIEC, sorti cet été, lance en tout cas les signaux d’avertissement les plus sévères sur la progression du réchauffement climatique et ses conséquences dévastatrices pour la planète.
Enseignement : cours de profs pour enseignants & parents. De 2019 à 2021, des fiches, liens, cours,... sur l'eau, les déchets, le climat, ...
Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales… Voici le premier atlas réunissant l'ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.
Avant la rentrée, ce sont les professeurs qui sont sur les bancs de l’école. C’est le cas des professeurs de sciences de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Un congrès est organisé ces mardi et mercredi à la faculté de Gembloux Agro-Bio Tech. L’objectif ? Actualiser ses connaissances, sur les sciences, en constant développement.
L'étude a également révélé que les averses sont désormais de 3 à 19% plus importantes dans ces régions, toujours en raison du réchauffement climatique.
Le réchauffement climatique a renforcé la probabilité et l’intensité des inondations qui ont ravagé la Belgique et l’Allemagne en juillet, faisant plus de 200 morts et des milliards d’euros de dégâts, selon une étude rendue publique mardi.
Au début d’août, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’ONU avaient, eux aussi, sonné l’alarme dans un rapport choc, pointant un réchauffement de la planète encore plus rapide et plus fort qu’on ne le craignait, menaçant l’humanité de désastres « sans précédent ».
Une équipe internationale de 39 chercheurs dont des experts de l’IRM (institut royal météorologique de Belgique) vient de réaliser une première étude d’attribution pour établir un lien entre un évènement spécifique et les changements climatiques.
On voit fleurir régulièrement sur le web une série d’articles contradictoires : les uns clament que la plantation d’arbres aiderait à refroidir le climat sur notre planète Terre, les autres que la déforestation aurait le même effet !
Cet accord, signé en 1987, a permis d’éviter une augmentation de la température de 2,5 °C. Une réussite en termes de négociations internationales environnementales.
Le réchauffement climatique a des conséquences sur l’ensemble de la planète, y compris les océans. À cause de la montée des températures, les courants océaniques de l’Atlantique sont sur le point de se détraquer.
Didier Swingedouw, climatologue, explique pourquoi les conséquences seraient au delà de certains seuils « catastrophiques et irréversibles » – fréquence des tempêtes hivernales plus importante ou augmentation possible de plusieurs mètres du niveau des océans submergeant de nombreuses villes, dont Bordeaux. Il n’est selon lui toutefois pas trop tard pour l’empêcher, à condition d’agir « de manière résolue », et dès maintenant.
Doctorant dans le domaine de la fusion nucléaire, Rémi Delaporte-Mathurin revient pour nous sur l’annonce faite cette semaine par Kim Budil, directeur du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL), selon laquelle ses chercheurs ont réussi « un pas en avant historique pour la recherche sur la fusion par confinement inertiel », en produisant une explosion d’énergie record de plus de dix quadrillions de watts.
Le protocole de Montréal qui, en 1987, a progressivement banni les gaz CFC, a permis de réduire l'augmentation des températures sur la planète, selon une récente étude publiée dans "Nature".
Après le rapport alarmant, et très commenté, du GIEC sur le climat, quelles pourraient être les principales conséquences du réchauffement climatique dans la région lyonnaise ?
Texte de Jean-David Zeitoun, docteur en médecine, docteur en épidémiologie clinique et auteur de La grande extension : histoire de la santé humaine. En 2006, le British Medical Journal écrivait que « le changement climatique en lien avec le réchauffement global est le problème de santé publique le plus urgent dans le monde ».
Des pôles à l’équateur, de la Sibérie au Canada, le constat est là : la planète brûle, fond, le climat se délite. Retrouvez dans notre atlas du réchauffement climatique des cartes et des infographies, et toujours les reportages et les points de vue de la presse étrangère pour comprendre le processus. Et surtout pour agir.
L’humanité est-elle victime du fatalisme et de l’irresponsabilité ? Car même la réalité de plus en plus violente de ce climat déréglé ne garantit pas que les gouvernements de la planète vont enfin ouvrir les yeux. On entend dans les médias des voix qui expriment leur confiance dans la capacité d’adaptation de l’homme à son environnement détraqué. Qui sera capable de survivre à des températures insupportables, des tornades et des inondations bibliques ? Personne. Il y a pourtant des gens qui osent affirmer le contraire...
Dans le cadre du changement climatique global, le suivi temporel des propriétés dynamiques du permafrost est essentiel. Des chercheurs de plusieurs laboratoires dont Chrono-environnement (CNRS / UFC / UBFC) et NORSAR (Norvège), ont montré que la surveillance sismique permettait de détecter des changements dans le permafrost en Arctique qui sont associés à son réchauffement sur plusieurs années.
Loin d’être épargnée par le réchauffement climatique, l’Europe devrait voir ses températures moyennes augmenter plus vite que la moyenne mondiale, indique le rapport du groupe d’experts international sur l’évolution du climat (GIEC) paru le 9 août, qui détaille les évolutions par région.
« Les trajectoires énergétiques qui limitent le réchauffement moyen à l’échelle mondiale à 1,5 °C ou 2 °C d’ici 2100 supposent l’utilisation d’approches CCS en combinaison avec des réductions d’émissions pour obtenir des émissions nettes négatives de CO2 dans la seconde moitié de ce siècle. Par exemple, dans l’EES1.5, toutes les voies analysées limitant le réchauffement à 1,5 °C d’ici 2100 sans dépassement ou avec dépassement limité comprennent l’utilisation du CCS dans une certaine mesure pour compenser les émissions anthropiques de CO2…
Les agriculteurs français sont invités par France Stratégie, l'organisme qui conseille le Premier ministre, à augmenter leur production de biogaz et de biocarburants, et à produire plus de "biomasse", afin que la France puisse atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050 découlant de l'accord de Paris contre le réchauffement climatique.
Plus de 180 000 incendies sont en cours sur Terre. Certaines régions en Méditerranée, en Amazonie et en Californie sont très largement détruites. Une carte en temps réel de la Nasa permet de se donner une idée précise de l’étendue des foyers à travers le globe. Elle souligne un peu plus l’urgence à agir sur le réchauffement, alors que les températures extrêmes et les sécheresses alimentent ces brasiers.
Il y a quelques jours, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié son dernier rapport. Celui-ci a dévoilé de nouvelles évaluations et prévisions climatiques peu optimistes. Ces prévisions sont d’ailleurs illustrées par une carte et un atlas en ligne à l’échelle régionale.
Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, considère la crise climatique comme l'une des principales cause des incendies dévastateurs qui ravagent le pays.
Le réchauffement climatique va accentuer les conséquences des éruptions volcaniques de grande ampleur, amplifiant le refroidissement temporaire suivant ce type d'événements, ont mis en garde jeudi des chercheurs britanniques.
A l’heure, où on nous parle plus que jamais du nouveau rapport du GIEC et d’un réchauffement climatique catastrophique à venir, la plus grande décharge de pneus au monde brûle au Koweït.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié le 9 août le premier chapitre de son sixième rapport, qui porte sur les bases physiques du changement climatique. Celui-ci fait un état des lieux des connaissances sur le climat et ses perspectives d'évolution en fonction des émissions de gaz à effet de serre. En voici cinq chiffres clés.
Après la publication, lundi 9 août, du rapport de l’ONU alertant sur le réchauffement de la planète et la hausse du niveau des mers, des dizaines de petits Etats insulaires vulnérables aux effets du changement climatique ont appelé le monde à sauver leur avenir.
Des dizaines de petits États insulaires vulnérables aux effets du changement climatique ont appelé le monde à sauver leur avenir, après la publication lundi du rapport de l’ONU affirmant que l’accélération du réchauffement de la planète et la hausse du niveau des mers menacent leur existence.
La chercheuse copréside le groupe de travail du Giec à l’origine du rapport, publié lundi 9 août, qui annonce un réchauffement planétaire encore plus rapide que prévu.
Déjà dit, déjà vu ! Dès les années 70, experts et écologistes prédisaient le réchauffement climatique en cours. Le sombre tableau dressé par le Giec lundi 9 août était annoncé depuis plus de 40 ans. Des alertes qui ont eu peu d'effets.
Le constat n’est pas nouveau, mais jamais il n’a été aussi implacable : le réchauffement du climat, qui fait s’élever le niveau de la mer, fondre les glaciers et se multiplier les événements extrêmes, s’aggrave à un rythme et avec une ampleur sans égale depuis des millénaires et touche toutes les régions du monde.
Les experts tirent la sonnette d’alarme. Pire et plus vite qu’on le craignait. Le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1,5 °C autour de 2030, dix ans plus tôt qu’estimé, menaçant de nouveaux désastres "sans précédent" l’humanité, déjà frappée par des canicules et inondations en série.
Le réchauffement de la planète Terre pourrait atteindre le seuil de +1,5°C autour de 2030, dix ans plus tôt qu'estimé, avertit le Giec dans son rapport publié lundi. Cette accélération pourrait menacer l'humanité, déjà frappée par des canicules et inondations en série, de nouveaux désastres "sans précédent".
“Nous nous rapprochons dangereusement du moment où ce sera trop tard” Le rapport des scientifiques s’annonce comme “l’avertissement le plus sévère jamais lancé sur le fait que le comportement humain accélère de manière alarmante le réchauffement de la planète”, a déclaré le président de la COP26 Alok Sharma dans une interview au journal The Observer, édition dominicale du Guardian, insistant sur le caractère décisif de la grande conférence climat prévue en novembre à Glasgow.
Le sixième rapport d'évaluation (RE6) du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies s'inscrit dans une série de rapports destinés à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique.
Pire et plus vite qu'on le craignait. Le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1,5°C autour de 2030, dix ans plus tôt qu'estimé, menaçant de nouveaux désastres "sans précédent" l'humanité, déjà frappée par des canicules et inondations en série.
L'économie est un pan souvent oubliée dans la course contre la montre pour freiner le réchauffement climatique. Pourtant, le dérèglement du climat influe déjà sur certains secteurs économiques. Un phénomène qui devrait s'accentuer. "De nombreux secteurs sont sensibles aux conditions météorologiques, bâtiment, transport aérien, transport ferroviaire, assurances,
Le réchauffement de la planète affecte toutes les régions du globe et nombre de ces changements sont en passe de devenir irréversibles, a averti lundi le Secrétaire général de l’ONU, qualifiant le nouveau rapport du Groupe international d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) d’ « alerte rouge pour l'humanité ».
Le changement climatique est généralisé, s’accélère et s'intensifie, aussi certains de ces impacts sont désormais irréversibles, du moins à l'heure actuelle, selon le dernier rapport très attendu du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), publié lundi.
A la veille de la parution du rapport du GIEC (le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), nous nous sommes replongés dans le rapport de l’IRM (Institut Royal météorologique) paru en octobre dernier et qui faisait, déjà à l’époque, le point sur la situation du réchauffement climatique en Belgique. Et celui-ci est bien présent dans notre pays.
"Il s'agira de l'avertissement le plus sévère jamais lancé sur le fait que le comportement humain accélère de manière alarmante le réchauffement climatique", a déclaré le ministre britannique dans une interview au journal The Observer, édition dominicale du Guardian, insistant sur le caractère décisif de la grande conférence climat prévue en novembre à Glasgow.
Un échec de la COP26 serait "catastrophique, il n'y a pas d'autre mot", estime le Britannique, qui souligne que "l'année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée, la dernière décennie a été la plus chaude jamais enregistrée".
Le rapport des experts climat de l'ONU (Giec) attendu lundi s'annonce comme "l'avertissement le plus sévère jamais lancé" sur le rôle du comportement humain dans le réchauffement de la planète, a déclaré le président de la COP26 Alok Sharma.
Il y a un mois, le Canada a atteint 49°C. Selon les modèles de réchauffement climatique, une telle vague de chaleur devrait survenir tous les mille ans. Si elle se produisait plus souvent, les estimations des experts devraient être revues. Cet été apporte des centaines d’événements climatiques étranges, et visiblement le climat est complètement déstabilisé. Plusieurs experts mondiaux, tels que Johan Rockström, évoquent la possibilité qu’il ait passé un seuil au delà duquel la météo sera différente.
Près de 2,5 milliards de personnes supplémentaires seront affectées d’ici à 2050 par des risques climatiques, des vagues de chaleur aux inondations, en passant par l’impact sur l’agriculture.Concernant l’alimentation, entre 2015 et 2019, environ 166 millions de personnes, principalement en Afrique et en Amérique centrale, ont déjà eu besoin d’une assistance alimentaire liée à des désastres climatiques.
La Méditerranée, en proie à des incendies sans précédent en Grèce et en Turquie, sera touchée par des canicules, sécheresses et feux de forêt bien pires avec le réchauffement climatique, selon une version préliminaire d'un rapport de l'Onu que l'AFP a obtenu en exclusivité.
En prenant en compte l'impact du réchauffement climatique, des scientifiques ont simulé la trajectoire des feux de forêt pour les 60 prochaines années.
Au cours des dernières années, les scientifiques ont identifié un ralentissement notable de la circulation thermohaline dans le cadre de la circulation méridienne de retournement Atlantique (AMOC). les courants étant à leur rythme le plus lent depuis plus d’un millier d’années. Des chercheurs ont montré que l’accélération de l’augmentation des températures et la diminution de la salinité pourraient entraîner un ralentissement extrême, voire un arrêt complet du Gulf Stream, avec des conséquences désastreuses.
Aujourd’hui, l’Arctique se trouve au cœur d’un cercle vicieux. En effet, des polluants très persistants dans l’environnement font l’objet d’une concentration dans cette zone. Ceux-ci sont ensuite relâchés de manière abondante en raison du réchauffement climatique.
Le concept de "zéro émission nette" se réfère aux gaz à effet de serre : il implique que toutes les émissions de gaz à effet de serre produites par les activités humaines doivent être retirées de l’atmosphère grâce à des mesures de réduction, jusqu’à ce que le bilan climatique net de la Terre soit équivalent à zéro, donc après avoir enlevé les diminutions naturelles et artificielles de CO2.
Cet article vise à présenter les impacts du réchauffement climatique et du changement climatique mondial qui en découle sur la santé humaine et les solutions pour éviter ses conséquences néfastes contre l’humanité.
Le GIEC avait prévu que le réchauffement climatique causerait une augmentation du nombre d’inondations, et celle-ci a été observée dès 2013 déjà. La température de la Planète est montée rapidement en 2015 et 2016. A ce moment-là, l‘Organisation Météorologique Mondiale prévenait que nous étions entrés en territoire inconnu, où nous attendaient des catastrophes nouvelles. et au cours de des dernières années, les débordements suivant les pluies intenses se sont encore multipliés.
Alors que les catastrophes naturelles en chaîne rappellent l'urgence de lutter contre le réchauffement climatique, les discussions censées préparer la COP26, grand rendez-vous international sur le climat, capotent. Les États ne parviennent pas à se mettre d'accord, ni sur des objectifs clés, comme la limitation du réchauffement à 1,5 °C, ni sur les stratégies pour y parvenir.
Focus sur les grandes dates et les grands noms des sciences climatiques. Des découvertes majeures qui ont permis d'en apprendre davantage sur la planète et qui éclairent, aujourd'hui plus que jamais, les consciences pour un monde plus vert.
Alors que les températures battent des records un peu partout sur notre planète, un scientifique a fait une déclaration qui n’est pas faite pour rassurer. Selon lui, notre organisme possède une “limite thermique”. Or, elle serait déjà presque atteinte en raison du réchauffement climatique.
Seulement un peu plus de la moitié des Etats ont soumis leurs nouveaux engagements climatiques, s'est inquiétée samedi la responsable climat de l'ONU Patricia Espinosa, appelant également à "renforcer" l'ambition des plans déposés. En vertu de l'Accord de Paris de 2015 qui vise à maintenir le réchauffement "bien en deçà" de +2°C, si possible +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, chacun des quelque 200 signataires devait déposer avant fin 2020 une version révisée de ses engagements en matière de lutte contre les dérèglements climatiques, appelés "contribution déterminée au niveau national" (NDC).
Des polluants très persistants dans l'environnement se concentrent dans l'Arctique, avant d'être relâchés abondamment en raison du réchauffement. C'est un cercle vicieux entre pollution et changement climatique.
À mesure que la planète se réchauffe, les évènements de chaleur record gagnent nécessairement en fréquence et en intensité. Toutefois, outre la quantité totale de réchauffement, le rythme de ce dernier a également une influence forte sur le comportement des extrêmes chauds. C’est en tout cas ce que montre une nouvelle étude parue dans la revue Nature climate change ce 26 juillet.
Greenland’s vast ice sheet is undergoing a surge in melting, with the amount of ice vanishing in a single day this week enough to cover the whole of Florida in two inches of water, researchers have found.
Catastrophes naturelles et bouleversements majeurs pour l'humanité ne sont pas les seules conséquences du changement climatique: il modifie aussi le langage, obligé de s'adapter en créant de nouveaux mots.
Le Royaume-Uni risque de connaître des températures estivales dépassant les 40°C même si le réchauffement climatique de la planète reste limité à 1,5°C, ont averti jeudi des météorologistes.
Notre monde subit un réchauffement de +1,2 °C et déjà, des assureurs se désengagent de certaines zones qu’ils considèrent trop à risques. En Floride, région particulièrement touchée par les catastrophes climatiques, certains particuliers ne trouvent ainsi plus d’assureurs privés. En Allemagne, après les inondations historiques, les assureurs ont prévenu : si rien n’est fait pour limiter un réchauffement à +2 °C, l’assurance ne sera plus possible.
Dans un article publié en mars 2020 dans la revue en ligne AOC, l’architecte suisse Philippe Rahm nous alertait sur le « stupéfiant retour du réel » auxquels nous confrontent tant la pandémie du coronavirus que le réchauffement climatique.
Les entreprises qui cherchent à compenser leurs émissions liées au réchauffement climatique peuvent avoir un impact plus important en soutenant les initiatives des gouvernements visant à mettre fin à la destruction des forêts plutôt qu’en plantant de nouveaux arbres, a déclaré un groupe environnemental.
Précédés par une avalanche de catastrophes ayant remis le réchauffement à la Une, les experts climat de l'ONU s'apprêtent à publier leurs nouvelles prévisions du dérèglement climatique, un texte de référence à 100 jours d'une conférence climat cruciale pour l'avenir de l'humanité.
Depuis le mois de juin, l’été est marqué par des catastrophes naturelles en cascade, dont l’ampleur et la fréquence pourraient avoir été aggravées par le réchauffement climatique, selon de nombreux climatologues, qui alertent depuis des dizaines d’années.
Ici, ce sont des records de chaleur qui tombent. Là, ce sont des trombes d'eau. Et plus loin, des forêts entières qui partent en fumée. Les scientifiques nous avaient avertis de ces conséquences du réchauffement climatique. Mais eux-mêmes sont aujourd'hui surpris de leur ampleur.
Le réchauffement de la planète lié aux activités humaines est « incontestable », mais la science climatique recèle encore des « mystères majeurs » à percer, estime le climatologue Robert Vautard, évoquant notamment une sous-estimation de l'intensité des canicules.
La tarification du carbone et les taxes sur le carbone sont désormais proposées par les institutions internationales et l’économie dominante comme les principales solutions pour mettre fin au réchauffement climatique et au changement climatique destructeur.
Je fais partie de la première génération dans l’histoire de l’humanité à avoir un niveau de vie aussi élevé ; et paradoxalement, pas une seule des personnes que je connais ne fabrique quoi que ce soit de réellement nécessaire…
Des Américains se réfugiant dans des centres de refroidissement pour échapper au dôme de chaleur, des Chinois coincés dans une rame de métro où l'eau monte dangereusement, des Liégeois fuyant leur ville victime d'inondations historiques... Le réchauffement ne frappera pas plus loin ou plus tard. Cet été 2021, il est déjà à l'œuvre, partout dans le monde, et nous force à repenser ce que nous considérons comme "normal". Chaque année, l'exceptionnel se reproduit.
Les meilleures connaissances disponibles montrent qu’au contraire, le réchauffement devrait plus ou moins s’arrêter lorsque les émissions de dioxyde de carbone (CO2) seront nulles, ce qui signifie que l’Homme a le pouvoir de choisir son avenir climatique.
Les émissions mondiales de CO2, source première du réchauffement, devraient atteindre un niveau jamais vu d'ici 2023 et continuer à croître par la suite, au vu de la trop faible part que les plans de relance liés au Covid consacrent aux énergies propres, met en garde mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Source première du réchauffement climatique, les émissions mondiales de CO2 devraient atteindre un niveau jamais vu d’ici à 2023, met en garde, mardi 20 juillet, l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Alors que l’Unesco doit se prononcer sur le statut de la Grande Barrière sur la liste du patrimoine mondial, des scientifiques australiens s’inquiètent quant à l’avenir incertain du récif corallien, mis en danger par le réchauffement climatique.
Malgré les accords de Paris sur le climat la situation reste inévitable C’est ce qu’a démontré une étude de l’école polytechnique fédérale de Zurich. Elle estime que même si les accords de Paris pour limiter le réchauffement de la planète en dessous de 2 degrés centigrades étaient une parfaite réussite, on ne pourrait quand même pas éviter une évaporation de 2 tiers des glaciers.
Le corps humain ne s'adapte pas bien à la chaleur. Une planète transformée en fournaise n'est donc pas bon signe pour nous, d'autant plus que l'hyperthermie n'est pas, et de loin, la conséquence la plus préoccupante du réchauffement pour la survie de l'humanité.
Elle a appelé à accélérer la lutte contre le changement climatique, constatant que les dommages causés par les phénomènes météorologiques extrêmes sont «plus importants que dans le passé». «Nous devons nous dépêcher, nous devons être plus rapides dans la lutte contre le changement climatique», a estimé la chancelière.
Les partis verts européens ont accéléré la prise de conscience quant à l'urgence de la lutte contre le réchauffement climatique. Fort heureusement et bien au-delà de ces partis, l'écologie est aujourd'hui une cause qui rassemble de plus en plus, et est peut-être même majoritaire.
Le GIEC a prévu une augmentation des pluies intenses, car le réchauffement accroît la vapeur d’eau dans l’air. La menace est généralisée, dès 2030 les trois-quarts d’Européens courant un risque d’inondation tous les cinq ans. D’autres prévisions indiquent que la moitié des maisons américaines sont menacées par les inondations, je vois aussi qu’au Canada, les 80% du territoire serait dévasté si tous les barrages cédaient.
Les experts sont pourtant formels : l’effet de serre, lié au réchauffement climatique, accentue les deux extrêmes du cycle hydrologique, et nous sommes donc destinés à subir de plus en plus d’épisodes de pluies extrêmement abondantes et de sécheresses caniculaires.
Pour Jean Jouzel, climatologue français et ancien vice-président du GIEC, il est "plausible" que les récents épisodes météorologiques extrêmes soient liés au dérèglement du climat. "Nous vivons les prémices du réchauffement climatique", dit-il dans une interview à l'AFP.
Le réchauffement climatique n’est pas innocent. Selon les experts, le réchauffement climatique accentue les phénomènes extrêmes, comme les températures folles et la sécheresse en cours dans l’Ouest des Etats-Unis, mais aussi au Canada.
Les modèles scientifiques avaient vu juste : les catastrophes et autres phénomènes météorologiques extrêmes correspondent aux prévisions réalisées dès les années 1980 par les climatologues. Alors qu'il est de plus en plus difficile d'ignorer le réchauffement climatique, en percevons-nous vraiment les enjeux ?
Comment expliquer une telle déferlante? Pour l’invité de DH Radio, le réchauffement climatique y joue un rôle important. "En 1990, le premier rapport du GIEC ne disait pas moins que ceci: selon des prévisions météorologiques, l’effet de serre accentuera les deux extrêmes hydrologiques. C’est-à-dire qu’il y aura plus d’épisodes de pluies extrêmement abondantes et plus de sécheresses prolongées."
La demande mondiale d'électricité croît plus vite que le déploiement des énergies renouvelables, amplifiant le recours aux énergies fossiles et d'abord au charbon, premières sources du réchauffement planétaire, alerte jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
l'atmosphère qui se réchauffe peut contenir plus d'eau donc plus de nuages et des pluies intenses
Les Etats-Unis sont en feu, et leur réseau électrique est plus que jamais en crise. Alors que dix des cinquante-deux états font face à des incendies d’une rare violence, la consommation électrique devient un problème pour les gestionnaires de réseau. Pics de consommation, feux qui menacent les lignes électriques, gestion des interconnexions… Alors que le pays fait face à des catastrophes climatiques de plus en plus fréquentes, la refonte de son réseau électrique devient urgente.
L’Europe a une stratégie pour lutter contre le réchauffement climatique. La Commission européenne vient de présenter un impressionnant paquet de 12 propositions législatives. C’est l’aboutissement d’un long travail. Un effort sans précédent, selon le commissaire en charge du Green Deal Frans Timmermans qui reconnaît cependant qu’il ne sera pas aisé à fournir.
Toutes les 18,6 années la Lune entame un nouveau cycle, avec une trajectoire modifiée. Sa force gravitationnelle a un impact puissant sur les eaux de notre planète. La Nasa craint que ce phénomène, combiné aux effets du réchauffement climatique, ne cause des inondations particulièrement importantes sur Terre.
Alors que des alertes documentées sur le réchauffement climatique ont été lancées dès les années 1970, les classes dirigeantes en ont organisé le déni afin de maintenir leurs pouvoirs et leurs profits.
Le réchauffement climatique conduit à des modifications importantes de la pluviométrie annuelle dans les différentes régions. À l’occasion d’une conférence organisée par Eau de Paris, Emma Haziza a pris la parole sur les risques et les effets du réchauffement climatique.
Un degré, deux degrés, trois degrés, quatre degrés… Au cours du siècle à venir, la température de la planète va continuer de monter. Plus l’humanité émettra de gaz à effet de serre, plus le réchauffement climatique sera important. Mais en quoi ce dérèglement du climat est-il un problème ? Pourquoi doit-on se soucier de quelques degrés de plus ?
Les scientifiques du World Weather Attribution, une initiative regroupant des experts de divers instituts de recherche dans le monde, ont estimé que le changement climatique avait rendu cet événement au minimum 150 fois plus susceptible de se produire.
L’ONU estime qu’une amélioration des services hydrométéorologiques – concept englobant les prévisions météorologiques, les systèmes d’alerte précoce et les informations climatologiques – permettrait de sauver 23.000 vies par an, alors que le réchauffement climatique se poursuit.
Une première analyse scientifique de la vague de chaleur nord-américaine a permis, mercredi, de confirmer le rôle joué par le réchauffement climatique. Mais les scientifiques ont du mal à comprendre l’amplitude des hausses de température.
L'Amérique du Nord a connu en juin 2021 son mois de juin le plus chaud, marqué par des records exceptionnels au Canada, a annoncé mercredi le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S), y voyant une illustration du réchauffement.
Et si, lorsque nous préparons nos vacances, nous divisions par deux la distance que l’on parcourra ? Pourquoi sommes-nous si immobiles face à l'urgence climatique?
Après la course aux peintures ultra-noires,1 c’est le tour des peintures ultra-blanches. Leur objectif ? Réduire l’échauffement des murs et/ou des toits d’un bâtiment pour limiter l’emploi de climatiseurs énergivores et ainsi contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.
Vouloir limiter le réchauffement climatique global à +2°C et communiquer en ce sens est une erreur. Une erreur car une immense majorité de la population française (voire mondiale) ne sait pas ce que cela signifie, et/ou n’en connait pas les conséquences. C’est parfois même un choix délibéré de certaines entreprises ou politiques souhaitant un certain Business as Usual, qui établissent leur stratégie économique sur ces +2°C, évoquant un certain “pragmatisme”.
Une étude publiée le 4 juin dans la revue Science Advances soulève le rôle méconnu des tourbières dans le réchauffement climatique anthropique. En toile de fond, ses conclusions interrogent quant à une possible sous-évaluation des autres émissions historiques de gaz à effet de serre.
La vague de chaleur qui inonde le Canada depuis plus d’une semaine a causé des centaines de morts. La Colombie-Britannique pointe comme seul coupable le réchauffement climatique. Mais n’évoque pas la dépendance du pays au pétrole et au gaz.
Investissements "considérables", changements des modes de consommation, technologies à élaborer: après la pandémie, le monde économique doit "changer de système" ... Car une urgence en chasse une autre : pour l'économiste Claire Waysand, le réchauffement climatique ne se traite pas par "un réglage macroéconomique" à l'image des plans de "relance de l'activité" mis en place pour l'après pandémie, mais par une refonte "structurelle", qui nécessite de "réorienter" sur le long terme des investissements "absolument considérables".
le climatologue Hervé Le Treut dresse un constat inquiétant sur le réchauffement climatique, largement "irréversible" selon lui. Il alerte notamment sur la nécessité de préparer les générations futures à affronter des situations toujours plus critiques.
A quel point les bouleversements du climat sont-ils responsables des ravages agricoles causés par le gel tardif cette année ? Les phénomènes violents liés au réchauffement climatique se multiplient et nous y sommes peu ou pas préparés.
La géo-ingénierie est la manipulation technologique et délibérée du climat terrestre, notamment pour contrecarrer les effets du réchauffement climatique ou provoquer artificiellement une météo locale déterminée.
La Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Japon et le Vietnam ont au total plus de 600 nouvelles centrales à charbon en projet, des chantiers qui menacent la lutte contre le réchauffement climatique.
Au cours des dernières semaines, les vagues de chaleur qui se sont abattues à divers endroits de la planète ont annoncé le début d’une lourde canicule. Mais certains lieux sont plus touchés par le réchauffement climatique que d’autres. En effet, le nord-ouest du Pacifique a été durement touché par les hautes températures selon le satellite Sentinel-3 de l’ESA, affichant des températures au sol atteignant 63 °C.
Cinq pays asiatiques comptent pour 80% des nouvelles centrales au charbon prévues dans le monde et menacent les objectifs de limitation du réchauffement climatique, alerte un rapport publié mercredi.
Le dernier rapport du Giec, publié en 2014, était déjà particulièrement alarmant. Mais ce n'est rien à côté du dernier projet de rapport des experts du climat de l'ONU. Selon eux, quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les conséquences dévastatrices du réchauffement sur la nature et l'humanité qui en dépend vont s'accélérer et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.
Alors que le méthane contribue à un tiers du réchauffement climatique, les systèmes aquatiques, d’eau douce et marins, sont responsables de la moitié (entre 41 % et 53 % ) des émissions mondiales de ce gaz à effet de serre (GES). C’est ce que révèle une étude de grande ampleur menée par une équipe internationale de chercheurs. Parmi eux, Alberto Borges, directeur FNRS du laboratoire d’Océanographie Chimique au sein de l’Unité de Recherche FOCUS de l’ULiège.
Les efforts de la France pour lutter contre le réchauffement climatique sont toujours "insuffisants" pour respecter ses objectifs, juge mardi le Haut Conseil pour le Climat. Des inquiétudes rejetées par le gouvernement qui assure avoir les moyens de ses ambitions.
Le phénomène climatique pourrait durer encore une à deux semaines. Et, selon le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele, son intensité est clairement liée à la hausse des températures sur Terre.
Face à la crise climatique, quelle est l’ampleur de notre volonté politique et, surtout, quelles sont les dynamiques sociales profondes qui la sous-tendent? Est-il non seulement possible, mais aussi plausible, de parvenir à une décarbonation profonde d’ici à 2050 et d’atteindre l’objectif connexe de 1,5 °C?
La famine à Madagascar fait des ravages, contraignant des habitants à manger des criquets, des feuilles de cactus et même de la boue, a alerté vendredi un responsable de l'ONU, en soulignant qu'il s'agit du premier pays au monde à expérimenter la faim due à la crise du réchauffement de la planète.
L’année écoulée a été riche en grandes promesses et en soi-disant plans pour enrayer la crise climatique. Les entreprises super-émettrices, contribuant le plus au réchauffement de la planète, ont mis en avant un programme «net zéro». Ceci par le biais d’actions irréalistes et à très long terme… Aujourd’hui, un rapport révèle comment ces promesses cachent… des plans climatiques insuffisants qui, loin d’apporter une contribution, vont retarder l’action climatique.
D’après un texte préparatoire du GIEC, 400 millions de personnes pourraient être confrontées à des pénuries d’eau dans les prochaines décennies si le réchauffement moyen des températures planétaires atteint 2°C.
« Le risque de revenir au “monde d’avant”, si l’on n’y prend pas garde, est réel. La pandémie et les stratégies adaptatives qui en ont découlé nous ont pourtant livré des enseignements constructifs, positifs, qu’il est capital de cultiver si l’on souhaite faire face à la prochaine vague qui va profondément heurter nos sociétés : le réchauffement climatique »
Une enquête de l’ONG Clean air task force (CATF) révèle d’importantes fuites de méthane sur des dizaines de sites gaziers ou pétroliers en Europe. Le méthane (CH4) est un puissant gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement 86 fois supérieur au dioxyde de carbone (CO2) lors des 20 premières années passées dans l’atmosphère.
Les publications du GIEC sont très attendues, elles sont la boussole de la lutte contre le réchauffement climatique. Un brouillon du sixième rapport, dont la publication est prévue pour début 2022, a fuité dans la presse. Sécheresse, famine, niveau insuffisant de préparation...Les conclusions sont alarmantes et pires encore que les dernières de 2014. Prudence cependant, alertent les scientifiques et le GIEC lui-même, le travail est encore en cours et le document va fortement évoluer.
Pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces... La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l’ONU obtenu par l’AFP.
Philippe Madec : Il faut qu'on arrête d'utiliser des matériaux qui sont à l'origine de la catastrophe portée par le monde des bâtisseurs. En 2018, l'ONU a rendu public le fait que 40 % des émissions de gaz à effet de serre viennent de la construction. Notre manière de faire, comme au siècle passé, est absolument condamnée. Il faut changer non seulement les matières, mais aussi les techniques.
Un réchauffement climatique durable supérieur au seuil de +1,5°C aurait des "impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologiques", avertit un projet de rapport rédigé par des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et obtenu par l'AFP. Si le réchauffement climatique atteint +2°C plutôt que +1,5°C, 420 millions de personnes de plus sur Terre feront face à des "canicules extrêmes" et jusqu'à 80 millions de personnes supplémentaires seront menacées par la faim d'ici 2050, selon les experts du Giec.
Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer, assurent des centaines de scientifiques rattachés au GIEC, et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.
Dans son projet de rapport pour 2022, le GIEC décrit une humanité qui court à sa perte. Le réchauffement climatique au-delà de 1,5 °C aura des impacts irréversibles sur l’alimentation, l’eau, l’habitat… Une alerte lancée à cinq mois de la COP26.
Dans un projet de rapport sur le climat, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) tire de nouveau la sonnette d'alarme. Les scientifiques exhortent à ne pas dépasser un réchauffement de la planète de +1,5°C, objectif fixé dans l'accord de Paris sur le climat. Ne pas respecter ce seuil pourrait entraîner "progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles", alertent les experts.
Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité vont s’accélérer, assurent-ils, bien plus alarmistes que lors de leur dernier rapport d’évaluation complet en 2014. La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée, et ce bien avant 2050.
Leur position stratégique en bord de mer a fait d'elles des fleurons mondiaux du commerce et de la culture, mais les villes côtières sont désormais menacées par l'océan qui avait permis leur essor, sous l'effet du réchauffement.
D’après un rapport interne du Giec, les conséquences du réchauffement climatique sont encore plus dramatiques que prévu. À la veille des négociations internationales sur le climat, les scientifiques appellent à un sursaut : « Nous avons besoin d’une transformation radicale. Nous devons redéfinir notre mode de vie et de consommation », alertent-ils.
Le changement climatique est à l’œuvre
Pommiers, tilleuls, érables au milieu des vignes: durant la pandémie, le château Cheval Blanc, grand cru bordelais à la renommée mondiale, a accéléré sa démarche agroécologique et planté plusieurs milliers de végétaux pour assurer l'avenir face au réchauffement climatique, une petite révolution.
Warming Stripes for GLOBE from 1850-2020 Data: Berkeley Earth, NOAA, UK Met Office, MeteoSwiss, DWD, SMHI, UoR, Meteo France & ZAMG
Pour la première fois en France, une plainte a été déposée à la Cour de justice de la République contre cinq ministres pour '"inaction" climatique. Les militants écologistes Camille Étienne et Cyril Dion ainsi que l'eurodéputé Pierre Larrouturou accusent Jean Castex et quatre ministres de s'être "abstenus volontairement" d'agir pour lutter contre le "sinistre" du réchauffement climatique.
Avec le réchauffement climatique, que vont devenir nos cours d’eau ? avec Erik Orsenna et Elisabeth Ayrault .
la planète pourrait avoir franchi un point de bascule vers un réchauffement climatique irréversible, estiment certains scientifiques. Parmi eux, le climatologue Markus Rex, responsable de la plus grande expédition scientifique jamais menée au Pôle Nord. Pendant près d’un an, ses équipes ont recueilli des données exhaustives, durant les mois où leur navire s’est laissé dériver dans les glaces de l’Arctique.
Depuis mardi se tient, sous l'égide de Paris, la réunion du traité sur l'Antarctique. Pendant dix jours, 54 pays doivent débattre de la gouvernance du continent blanc. Au programme : lutte contre le réchauffement climatique, gestion du tourisme ou encore recherche scientifique.
Un tribunal de Belgique a reconnu coupable l’Etat fédéral belge ainsi que trois régions du pays (Flandre, Wallonie, Bruxelles) pour ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le cinéaste Cyril Dion, la militante Camille Étienne et l’eurodéputé Pierre Larrouturou en ont assez du silence du gouvernement face au réchauffement climatique. Alors, pour faire bouger les choses une bonne fois pour toutes, ils ont décidé d’agir à leur manière. Ce mercredi 16 juin, les militants ont déposé plainte contre cinq ministres auprès de la CJR.
La planète a peut-être déjà franchi un point de bascule vers un réchauffement climatique irréversible, avec à la clef des conséquences "en cascade" du Groenland à la Grande barrière de corail, a averti mardi le responsable de la plus grande expédition scientifique jamais menée au Pôle Nord.
Souvenez-vous. Fin mars, nous venions de dépasser un record de température : 22,7 °C à Uccle. Une première depuis 1968. Mais voilà qu’une semaine plus tard, une période de gel tardif succédait aux températures anormalement élevées. Mauvais timing : les bourgeons avaient déjà pointé le bout de leur nez. Cela n’a désormais plus rien d’exceptionnel. Mais quelle est donc la part du réchauffement climatique dans ce genre de phénomène ?
Les travaux de synthèse du GIEC nous permettent de comprendre facilement le lien entre l’activité humaine et le changement climatique. Nous savons aujourd’hui qu’il y a un réchauffement planétaire et que nous en sommes responsables. Pourtant, le changement peine à se mettre en marche.
Lorsque l’on pense au réchauffement climatique, s’attendre à ce qu’il y ait de multiples canicules dans les décennies à venir est ce qu’il y a de plus intuitif. Si vous êtes assez vieux pour vous souvenir de la canicule de 2003, ou plus récemment celle de 2019, il est fort probable que ces évènements ne soient pas si uniques que cela dans votre vie.
Le point de basculement vers un réchauffement climatique irréversible a peut-être été déjà franchi, avec à la clef des conséquences en cascade pour la planète, a averti mardi le responsable allemand de la plus grande expédition scientifique jamais menée au Pôle Nord.
Le point de basculement vers un réchauffement climatique irréversible a peut-être été déjà franchi, avec à la clef des conséquences en cascade pour la planète, a averti mardi le responsable allemand de la plus grande expédition scientifique jamais menée au Pôle Nord.
"Seule l’évaluation des prochaines années permettra de déterminer si nous pouvons encore sauver la banquise arctique présente toute l’année grâce à une protection cohérente du climat, ou si nous avons déjà franchi cet important point de basculement du système climatique", a souligné Markus Rex à Berlin, huit mois après le retour de la mission internationale menée pendant un an en Arctique.
Markus Rex, physicien atmosphérique et chef de l'expédition MOSAiC, présente ce mardi les premiers résultats de la plus grande mission scientifique dans la région polaire à ce jour.
Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), sources de l'essentiel du réchauffement climatique, représentaient toujours 80,2% de la consommation d'énergie finale en 2019, contre 80,3% en 2009, pointe ce réseau d'experts dédié aux renouvelables. Dans le même temps, la part des énergies renouvelables (qui ont crû d'environ 5% annuellement) est passée de 8,7% à 11,2% du total, sur fond de croissance de la demande énergétique mondiale, indique ce rapport mondial 2021.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a rendu public le 18 mai dernier un rapport de 224 pages intitulé « Net Zero by 2050 : a Roadmap for the Global Energy Sector ». Réalisé à la demande du gouvernement britannique dans l’optique de la COP 26 à Glasgow en novembre prochain, ce rapport sonne le glas des énergies fossiles… Si l’objectif de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C, fixé lors de la COP21 à Paris en 2015, entend être tenu.
Les Suisses ne veulent pas de taxes incitatives pour lutter contre le réchauffement climatique. La loi sur le CO2 a été rejetée dimanche par 51,6% des votants. Seuls cinq cantons, dont trois romands, l'ont acceptée. Le résultat révèle un fossé ville-campagne.
Pour que les océans continuent à capter le carbone, nous avons besoin de tout cet écosystème , des algues, ainsi que des champignons marins. Les interactions sont innombrables. Des bactéries spécifiques protègent les poissons d’infections par des champignons, et certains de ceux-ci produisent des substances antibiotiques. Il est essentiel de sauver la vie des océans, d’éviter la pollution des eaux, et de limiter le réchauffement et l’acidification, ainsi que l’utilisation de fongicides dans l’aquaculture.
Haro sur le charbon. Dans un effort pour limiter le réchauffement de la planète, les dirigeants des grandes puissances du G7 déclinent dimanche un plan d’action pour le climat, au dernier jour de leur sommet en Angleterre.
Un large ensemble de simulations réalisées à l’aide d’un modèle novateur permet de mieux quantifier le risque d’effet domino ou cascade climatique – une forme de réaction en chaine – pour différents niveaux de réchauffement global. Les résultats révèlent la dimension interconnectée des éléments pouvant bifurquer, tels l’inlandsis groenlandais, et l’importance de les étudier via une approche intégrée. L’étude paraît ce mois-ci dans la revue scientifique Earth System Dynamics.
Pour les cinq grandes compagnies pétrolières et gazières privées BP, Shell, Total, Chevron, ExxonMobil, mai 2021 a le potentiel historique d’être marqué d’une pierre noire. Au travers d’un élan porté par la pandémie de Covid-19, de pertes cumulées de 77 milliards de dollars, du réchauffement climatique et de l’émergence du tout électrique, leurs actionnaires ont obtenu des changements incisifs lors des différentes assemblées générales
Les océans couvrent plus de 70 % de la surface de notre Planète. Les scientifiques savent depuis longtemps qu'il est un rouage essentiel de la machine climatique. Ne pourraient-ils pas jouer un rôle dans notre lutte contre le dérèglement climatique ? La question est posée. Mais la réponse n'est pas si simple. Deux chercheurs nous en détaille les tenants et les aboutissants.
Et si le réchauffement de la troposphère, la couche de l'atmosphère en contact avec le sol, avait été sous-estimé par les relevés satellite ? C'est la question que posent très sérieusement aujourd'hui des chercheurs après qu'ils ont découvert quelques incohérences.
Fortes pénuries d'eau, sécheresse, inondations, disparition de ses forêts... Le Pakistan subit toute la palette des conséquences du réchauffement climatique et se classe parmi les cinq pays les plus touchés par ces bouleversements. Aussi, le Premier ministre du Pakistan s'est-il lancé dans l'un des plus ambitieux projets de reforestation au monde : planter dix milliards d'arbres d'ici 2023. Cette initiative met son pays à l'honneur pour la Journée mondiale de l'environnement qui se tient samedi 5 juin.
La chancelière allemande Angela Merkel a indiqué samedi espérer que la prochaine conférence mondiale sur le climat permette de donner "un nouvel élan" pour des mesures concrètes visant à limiter le réchauffement climatique.
Des scientifiques pressent les dirigeants du monde entier d’accélérer sur l’adoption d’un traité en faveur de la haute mer, ces vastes zones océaniques qui ne sont placées sous l’autorité d’aucun État. Un texte permettrait de les protéger contre des risques environnementaux de plus en plus préoccupants.
Le déclin de la banquise située sur les côtes de l'Arctique est plus rapide que ce que les modèles prévoyaient, selon une étude de l'University College London (UCL) qui s'est appuyée sur une mise à jour des calculs et sur des technologies plus récentes offertes par les satellites de l'Agence spatiale européenne.
La banquise située sur les côtes de l'Arctique fond jusqu'à deux fois plus vite qu'estimé jusqu'ici, selon une étude, rendue publique vendredi par l'University College London (UCL), aux implications inquiétantes pour le réchauffement climatique.
Le réchauffement climatique, la pollution, la déforestation, les guerres, les incendies : tous ces facteurs menacent la biodiversité. L’extinction des espèces végétales est très rapide, c’est pourquoi il est nécessaire de sauvegarder des échantillons de chacune de ces espèces, afin d’être certain de pouvoir les replanter si nécessaire.
Les mucilages, parfois surnommés "morve de mer", apparaissent lorsque des organismes végétaux vivant en suspension dans l'eau gonflent jusqu'à former une sorte de mucus jaunâtre qui recouvre de vastes pans de mer.
SI vous vous êtes déjà demandé quel était le lien entre la montée du niveau des océans et le changement climatique, nous espérons que cette planche vous aidera à y voir plus clair. Nous avons bénéficié de l'aide d'Anny Cazenave, chercheuse CNES au LEGOS (Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales), membre de l’Académie des sciences et l’un des principaux auteurs du chapitre « Élévation du niveau de la mer » du 5e rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime la perte nette de forêts à 178 millions d’hectares depuis 1990. Si le rythme de déforestation a ralenti sur la décennie 1990-2000, 10 millions d’hectares de forêt ont disparu chaque année entre 2015 et 2020. Cette tendance menace de nombreuses espèces végétales et animales et pèse fortement dans la lutte contre le réchauffement climatique.
L'année 2020 a fini sur le podium des années les plus chaudes jamais enregistrées. Malgré l'influence d'un phénomène La Nina et de son effet naturellement rafraîchissant. Aujourd'hui, l'Organisation météorologique mondiale nous annonce que nous avons 40 % de chances pour que le monde dépasse le fameux 1,5 °C de réchauffement pour au moins une des cinq années à venir.
Sous pression pour arrêter l'exploration au nom du climat, le secteur pétrolier n'a pour l'instant pas du tout renoncé à chercher de nouvelles ressources, et insiste sur la nécessité d'une transition progressive. Les géants du secteur sont sous une pression croissante de leurs actionnaires voire de la justice afin de faire plus pour le climat : Shell a même été condamné par la justice néerlandaise à réduire ses émissions de CO2 d'ici fin 2030 de 45%. La nécessité d'un changement de paradigme a été soulignée par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui vient de presser le monde d'oublier dès "maintenant" tout nouveau projet d'exploration pour garder le réchauffement sous contrôle.
Un consortium emmené par Equinor a convenu de développer le champ pétrolier Bacalhau au large du Brésil, un investissement d'environ 8 milliards de dollars pour la seule première phase, a annoncé le géant norvégien mardi. Ensemble de 19 puits sous-marins reliés à une unité de production, stockage et déchargement (FPSO), le champ entrera en exploitation en 2024, aura une capacité de production de 220 000 barils par jour et sera rentable avec un baril à moins de 35 dollars, indique le groupe dans un communiqué.
Aujourd’hui, la moitié de la population mondiale vit à moins de 200 km d’une côte, et une personne sur dix habite à moins de dix mètres au-dessus du niveau marin actuel. Aussi, la montée des eaux sera, pour les habitants de la planète, une des conséquences les plus impactantes du changement climatique. Mais pourquoi dit-on que ces deux phénomènes sont liés ? Le niveau de la mer n’a-t-il pas toujours fluctué ?
Un groupe de scientifiques du Jet Propulsion Laboratory a récemment cherché à mieux quantifier l’évapotranspiration continentale et son évolution au fil du temps. Les résultats publiés dans la revue Nature confirment une augmentation rapide depuis le début des années 2000, concrétisant un assèchement généralisé des terres avec le réchauffement planétaire.
Plus du tiers des décès dans le monde dus aux canicules sont directement attribuables au réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi. en moyenne 37% des décès liés à la chaleur sont directement attribuables aux conséquences du réchauffement. Ce qui se traduirait selon les chercheurs par un bilan de 100.000 décès par an liés à la chaleur et directement attribuables au changement climatique.
Depuis la parution du premier rapport du GIEC sur le changement climatique en 1990, les publications scientifiques sur ses conséquences potentiellement dévastatrices se sont multipliées : températures insoutenables dans les régions tropicales, sécheresses, possible déstabilisation des calottes polaires et hausse majeure du niveau marin… Pourtant, face à ces perspectives alarmantes, la plupart des estimations des dommages économiques associés suggèrent que la perte de PIB mondial serait limitée
Beaucoup de chercheurs posent sur la géoingénierie - l'idée d'intervenir à grande échelle sur le climat pour contrebalancer le réchauffement anthropique - un regard méfiant. Ils en craignent notamment les effets collatéraux non maîtrisés. Mais le philosophe Frédéric Neyrat va un peu plus loin encore. Selon lui, le recours à la géoingénierie ne fera qu'entretenir le désastre. Il nous explique sa pensée.
Les dirigeants mondiaux ont appelé à agir davantage et à inclure tous les pays dans les efforts pour l'environnement, lors d'un sommet mondial virtuel sur le climat et la croissance durable qui s'est ouvert dimanche sous les auspices de la Corée du Sud. Antonio Guterres: "Lutter de front contre le changement climatique aidera à protéger les personnes les plus vulnérables de la prochaine crise tout en soutenant une reprise riche en emplois après la pandémie"
Comme si la fonte de l’inlandsis groenlandais ne se suffisait pas à elle-même, de récentes analyses de l’eau qui s’en échappe ont montré que cette dernière était étonnamment riche en mercure. Les tenants et aboutissants de ces observations ont paru le 24 mai dernier dans la revue Nature.
Les banques européennes ainsi que d’autres institutions financières (compagnies d’assurance, fonds de pension et gestionnaires d’actifs) ont été impliquées dans des défrichements illégaux pour la production d’huile de palme en Indonésie. De telles décisions peuvent avoir été en partie une cause de la destruction des forêts et des émissions supplémentaires de carbone, alimentant le réchauffement climatique.
Plus il y a de personnes riches, plus il y a des avions privés pour effectuer des déplacements aux quatre coins du monde. Particulièrement émetteur en CO2, ce mode de transport statutaire est pointé du doigt dans un rapport de Transports et Environnement. Un rapport du groupe de campagne de l’ONG Transport & Environnement (T&E) dévoilé ce jeudi, révèle que les émissions de CO2 des jets privés en Europe ont augmenté de près d’un tiers (31%) entre 2005 et 2019, soit une croissance supérieure à celle des lignes commerciales.
Ils étaient 17.379. Plus de 17.000 citoyens à se constituer partie civile contre le géant pétrolier. Leur demande : que la marque au coquillage réduise drastiquement ses émissions de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre. L’affaire, dénommée 'le peuple contre Shell" a été lancée voici deux ans par le collectif Milieudefensie, la branche néerlandaise des "Amis de la Terre".
Il y a 40 % de probabilités que la température moyenne sur une année dépasse d'ici 2025 le seuil de 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels, objectif de l'Accord de Paris de lutte contre le réchauffement climatique, a averti jeudi l'ONU. Sous les effets du changement climatique, la dernière décennie a enregistré des températures records : 2020 a ainsi rejoint 2016 sur la plus haute marche des années les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde, avec une moyenne de 1,25 °C au-dessus de la période préindustrielle.
La communauté scientifique étudie depuis longtemps les effets du réchauffement climatique sur les êtres vivants. Des chercheurs anglais se sont tournés vers l'une des conséquences des températures extrêmes : l'infertilité des espèces causée par les excès de chaleur. Leur étude démontre que la reproduction des espèces ou la fertilité dépendra des limites thermiques.
C’est une décision majeure, une réelle victoire qui pourrait marquer un tournant pour la justice climatique. La justice néerlandaise a ordonné ce mercredi à la multinationale pétrolière anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell de réduire ses émissions nettes de CO2 de 45 % d’ici à la fin 2030 par rapport à 2019. Le tribunal de La Haye a ainsi donné raison à Milieudefensie, la branche aux Pays-Bas de l’organisation internationale les Amis de la Terre, qui avait saisi la justice en avril 2019.
S’étendant sur un territoire de 21 millions de km2 et de 24 fuseaux horaires, la région polaire arctique est habitée par environ 4 millions de personnes, dont des dizaines de peuples indigènes. Par ailleurs, l’Arctique abrite aussi une riche biodiversité et différents écosystèmes qui participent directement à l’équilibre climatique mondial, avec notamment un rôle majeur dans la redistribution de chaleur par le biais des courants océaniques entre le pôle Nord et l’équateur. Toutefois, le réchauffement climatique d’origine anthropique s’est récemment traduit en Arctique par des conséquences environnementales désastreuses, telles que l’amincissement et le rétrécissement de la banquise, la fonte du permafrost et le recul des glaciers, réserves considérables d’eau douce de la planète.
La probabilité que la hausse de la température moyenne de la Terre atteigne 1,5 °C d’ici cinq ans augmente, prévient l’Organisation météorologique mondiale. Ce seuil crucial constitue la limite inférieure de l’accord de Paris à ne pas dépasser pour éviter que les effets des changements climatiques deviennent incontrôlables.
The climate crisis is damaging the mental health of hundreds of millions of people around the world but the huge costs are hidden, scientists have warned. Heatwaves are increasing rates of suicide, extreme weather such as floods and wildfires are leaving victims traumatised, and loss of food security, homes and livelihoods is resulting in stress and depression. Anxiety about the future is also harming people’s mental health, especially the young, the scientists said in a report.
Une seule baleine dans l’océan pourrait faire autant de bien à la planète que plusieurs milliers d’arbres. Sur une période d’un an, un arbre ne peut absorber en moyenne que 21 kilos de CO2, principal gaz responsable de l’effet de serre provoquant le réchauffement climatique. À titre de comparaison, le corps d’une baleine bleue, le plus gros animal vivant à notre époque, peut stocker jusqu’à 33 tonnes de dioxyde de carbone.
Les États figurent aujourd’hui au premier rang des accusés dans l’échec, relatif, des politiques mises en œuvre pour respecter les engagements internationaux, en particulier ceux de l’Accord de Paris. Un certain nombre d'actions témoignent d’une prise de conscience, au sein de la société, de l’importance du climat, et du souhait que les acteurs institutionnels et économiques passent « de la parole aux actes ». Mais la réussite souhaitée dans la lutte contre le changement climatique n’est-elle pas « l’affaire de tous » ?
C'est un "pas en avant important" pour les pays industrialisés. Le G7 s'est engagé, vendredi 21 mai, à mettre fin dès cette année aux aides publiques à destination des centrales à charbon. À trois semaines du sommet du G7 en Angleterre et à six mois de la conférence sur le climat COP26 à Glasgow, les ministres de l'Environnement de l'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni ont promis "des efforts ambitieux et accélérés" pour réduire leurs émissions de CO2.
La Pologne doit "cesser immédiatement" l'exploitation d'une mine de charbon proche de la République tchèque et dont les effets nocifs pour l'environnement ont été dénoncés par Prague, a ordonné vendredi la Cour de justice de l'UE. La juridiction établie à Luxembourg était saisie d'une demande en référé du gouvernement tchèque qui souhaitait obtenir d'urgence l'arrêt de l'exploitation. L'affaire sera examinée sur le fond plus tard.
En 2020, les déplacements forcés de population ont atteint de nouveaux records sous l’effet du changement climatique et des conflits. Les personnes devant se déplacer à l’intérieur de leur pays sont désormais deux fois plus nombreuses que les réfugiés se déplaçant hors de leurs frontières d’origine. Une catastrophe qui se déroule loin des caméras.
L’Amazonie a atteint un important point de bascule. D’après une récente étude, elle émet désormais plus de CO2 qu’elle n’en capte, ce qui pourrait avoir un effet d’accélérateur sur les changements climatiques. Experte en écosystèmes forestiers à l’EPFL, Charlotte Grossiord nous explique les mécanismes et enjeux d’une telle inversion.
Plus de 90 aéroports européens se sont engagés à atteindre la « neutralité carbone » dès 2030, un objectif en avance de 20 ans sur les promesses du secteur mais qui n’inclut pas les émissions de gaz à effet de serre des avions eux-mêmes, a annoncé jeudi l’instance les fédérant.
l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de dévoiler les trajectoires qui permettraient d’atteindre, ou non, l'objectif de neutralité carbone au niveau mondial, d’ici 2050.La lutte contre le réchauffement climatique repose sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre GES (CO2 en tête) via une baisse massive de la consommation des énergies carbonées; elle repose aussi sur le développement des puits de carbone, avec l’augmentation des capacités de stockage des forêts et des sols, ainsi que sur le déploiement de technologies de captage et stockage du CO2...
Un énorme iceberg, long de 170 kilomètres et large de 25, s’est séparé du Pôle sud. Avec une surface de 4320 kilomètres carrés, il est désormais le plus grand iceberg actuel connu au monde.
Un rapport historique de l’Agence internationale de l’énergie appelle toutes les nations à agir plus rapidement et de manière plus agressive pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Plusieurs récentes études révèlent que la fonte accélérée d’une partie de la calotte glaciaire au Groenland, notamment à l’Ouest, est désormais quasi irréversible. Ces zones menacent en effet de ne plus se régénérer.
C’est une historique impulsion vers une démocratie transgénérationnelle qui vient d’être lancée par une décision communiquée par le Tribunal constitutionnel fédéral allemand, le 29 avril. Pour la première fois, dans une action attaquant les dispositions d’une loi climat, une juridiction constitutionnelle reconnaît l’obligation d’un État d’agir de manière audacieuse sur le terrain du changement climatique au regard des libertés futures.
Les efforts de recherche se poursuivent pour mieux évaluer la rétroaction des nuages sur le réchauffement climatique. De récents travaux annoncent avoir réussi à réduire l’incertitude associée à cette dernière. Ils projettent un impact amplificateur modéré, lié à une dissipation partielle des nuages bas et de leur effet parasol. Les résultats paraissent dans la revue Nature ce 13 mai. 
Si notre planète se réchauffe de façon globale, ce réchauffement n’est pas réparti de façon uniforme à sa surface. En particulier, l’élévation des températures au-dessus des continents se produit à un rythme près de deux fois supérieur à celui de la moyenne mondiale. Plus précisément, entre les périodes 1850-1900 et 2006-2015, l’air à la surface des continents s’est réchauffé de 1,5 °C pour une augmentation globale de 0,8 °C. Un chiffre d’autant plus significatif que les terres constituent précisément la partie du globe sur laquelle nous vivons et avons développé nos infrastructures ainsi que travaillé notre agriculture.
Le changement climatique fait peser une réelle menace sur la disponibilité planétaire de la ressource la plus vitale à l'humanité. Près d'un tiers de la population mondiale risque la pénurie. Même l'hémisphère nord est sous pression.
Where it’s no longer credible to deny climate change, the fossil fuel giant puts the focus on ‘risk’ and blame on consumers, in echo of tobacco industry PR, researchers find.
Le méthane a l’important défaut de générer un impact très fort sur le réchauffement climatique, bien plus que le dioxyde de carbone. En revanche, celui-ci a une durée de vie dans l’atmosphère beaucoup plus courte. Agir sur ce gaz permettrait d’avoir un impact notable, et surtout rapide.
Alors que l’impact des fameux « petits gestes pour l’écologie » reste faible, la responsabilisation à outrance de l’individu dispense notre modèle économique d’un changement de paradigme plus ferme.
Dans un rapport publié le 10 mai, l’organisation européenne Climate Action Network montre que la réforme de la Politique agricole commune n’est pas à la hauteur des objectifs climatiques. Et appelle les États membres à revoir leurs propositions à la hausse.
L’état d’urgence est déclaré dans presque toute la Californie, en raison d’une sécheresse précoce et massive.
The framing of climate change, in particular, as something that wouldn’t be an issue if “we” had all just made better consumer choices has been persistent and effective. Every Earth Day, we’re bombarded with tips about how to minimize our personal carbon footprints; meanwhile, it’s 2021 and the GOP is still suggesting tree-planting as climate policy.
C’est peu dire que la situation climatique est sérieuse. Non seulement parce que les conséquences du réchauffement climatique sont de plus en plus tangibles, mais aussi parce que le thème est devenu central dans l'agenda politique. Qui aurait pu s'attendre à ce que la Chine  fixe l'année dernière des objectifs ambitieux? Et que les États-Unis lui emboîteraient le pas lors d'un sommet international sur le climat qu’ils avaient eux-mêmes organisé?
Dans les eaux du Groenland, le changement climatique expose le narval à la pollution au mercure. Ce phénomène est directement lié à la fonte des glaces et au changement de l’alimentation de ces cétacés. Afin d’évaluer l’impact de cette pollution, des scientifiques ont analysé les défenses de dix de ces licornes de mer.
Alors qu'en 2050, 70 % de la population de la population vivra dans des villes, un nouveau rapport de l'ONG CDP montre que 43 % d'entre elles n'ont pas de plan d'adaptation face au changement climatique. Le manque de budget est identifié comme un des freins principaux. 
D’après un rapport scientifique, une réduction de 45 % des émissions mondiales de méthane serait possible d’ici 2030, et permettrait d’atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris. En outre, cette réduction aurait des effets bénéfiques sur la santé humaine et les rendements agricoles.
’Ademe a récemment rendu un avis tranché sur « la neutralité carbone ». Face à la multiplication des engagements des organisations, l’agence a voulu identifier les contributions possibles des acteurs à cet objectif et aider à distinguer les ambitions réelles des effets d’annonce. L’Ademe estime que la neutralité carbone est une notion qui ne peut être définie qu’à l’échelle de la planète ou d’un État.
Malgré une période délétère qui a vu un Président fou tenter de bloquer l’application des accords de Paris sur le climat (2015 – lien), la thématique semble enfin être devenue une priorité mondiale. Bien évidemment, des lobbies tentent d’inverser cette tendance. Mais l’heure est bien aux débats de politiques ambitieuses, tant au niveau international qu’européen. Plans, lois, législations, accords, rencontres, conférences, … donnent une impression de compétition vertueuse. Et voici nos pachydermes qui s’invitent. Trônant silencieusement sur les tables.
Les médias affirment souvent que le monde est confronté à un “réchauffement déjà acté pour l’avenir” en raison des émissions passées, ce qui signifie que des températures plus élevées sont “verrouillées”, “sur les rails” ou “inévitables”, quels que soient les choix de société pris aujourd’hui.
A l’heure où les consciences écologiques s’éveillent et où la perspective d’être emprisonnés dans une planète chaude à la fin du siècle semble de plus en plus probable, que faisons-nous, nous, architectes et ingénieurs? Nous bétonnons encore et toujours plus. La production du ciment émet deux fois plus de CO2 que tous les avions du monde. Nous avons aimé le béton de manière démesurée. Le 20e siècle fut une longue nuit de noce avec lui et nous nous réveillons aujourd’hui avec la gueule de bois.
La coalition d’Angela Merkel a annoncé mercredi 5 mai un renforcement de ses objectifs climatiques. Un effort notable pour la première économie d’Europe et la sixième émettrice de gaz à effet de serre mondiale, motivée par une décision de justice sans précédent et la popularité des Grünen.
Avec son plan de relance, la Belgique figure parmi les meilleurs élèves européens pour réduire ses émissions de gaz, selon une étude européenne, menée par un think tank appuyé par des chercheurs de Solvay (ULB), et citée dans Le Soir mercredi. Les chercheurs de Solvay (ULB) en collaboration avec l'institut Wuppertal, spécialisé dans les questions environnementales, ont cherché à déterminer si le plan de relance, adressé à la Commission européenne vendredi, allait contribuer à réduire les émissions de la Belgique (qui doivent baisser de 35 à 40% d'ici 2030).
La concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint un record en dépassant les 420 parties par million (ppm), un taux qui n’avait pas été mesuré depuis 5 millions d’années. La trajectoire est telle que nous pourrions bientôt connaître les mêmes taux de dioxyde de carbone qu’il y a 15 millions d’années, quand les êtres humains n’existaient pas.
les ONG et militants écologistes dénoncent une trahison de l’urgence climatique et du débat démocratique. Sous l’influence directe des lobbies, la majorité gouvernementale a complétement censuré le débat sur la responsabilité environnementale des grandes entreprises en rejetant systématiquement les amendements qui les concernaient
Plusieurs ONG environnementales ont organisé une conférence de presse pour dénoncer le décalage entre l’ambition portée par la loi Climat et les amendements adoptés par les députés. Elles espèrent que la société se mobilisera dimanche 9 mai pour de nouvelles marches pour le climat.
ExxonMobil se place en position de risque majeur à force de ne pas suffisamment prendre en compte le réchauffement climatique dans sa stratégie. C’est ce qu’écrit le récent fonds activiste Engine n°1 dans une lettre aux actionnaires du groupe, en amont de l’assemblée générale du 26 mai. Ce nouveau coup de pression sur la major texane est symptomatique d’un secteur pétrolier qui, mis sous tension par ses actionnaires, doit transformer son modèle pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Un groupe d’experts alerte dans une nouvelle étude parue dans Biological Conservation sur les effets délétères des émissions de gaz à effet de serre sur les récifs coralliens. Ils invitent les décideurs à mener les bonnes actions pour sauver l’écosystème qui court le plus de dangers au monde. Entretien avec Jean-Pierre Gattuso, océanographe, codirecteur de ces travaux sur les récifs coralliens.
Les banques sont au cœur de l’économie. Par les choix d’investissements ou de financements qu’elles font, c’est tout un modèle de société qu’elles façonnent. En apportant des soutiens financiers à des entreprises, projets, particuliers ou États, en France ou à l’international, les banques sont responsables d’émissions de gaz à effet de serre.
Le président américain lance un grand plan pour l’emploi à hauteur de 2,3 billions de dollars. Ces investissements sont destinés au renforcement des infrastructures face au réchauffement.
Suivre l’évolution de la chimie océanique avec le changement climatique n’est pas une mince affaire. Aussi, aucune base de données observationnelles ne rendait jusqu’à présent compte de l’altération du système des carbonates marins sur le long terme. Des résultats récemment parus dans la revue Earth System Science Data viennent désormais combler ces lacunes. Ils illustrent entre autres la façon dont les eaux de notre planète se sont acidifiées ces dernières décennies.
Des chercheurs ont étudié la stabilité du permafrost dans le passé. 400.000 ans que son dégel est limité. Et ce n'est pas une bonne nouvelle. Car le carbone prisonnier de ce sol gelé en permanence est considéré comme un amplificateur potentiellement puissant du réchauffement climatique. Un carbone qui pourrait être libéré brutalement lorsque le permafrost connaîtra un dégel.
Pour faire face à la crise climatique déjà largement enclenchée, un ensemble de mesures pourraient permettre de modifier artificiellement et à grande échelle le climat : il s’agit de la géo-ingénierie solaire. Alors que les émissions de gaz à effet de serre sont encore loin de baisser de manière suffisante pour atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, et que les indicateurs du changement climatiques se font de plus en plus alarmants, le déploiement de ce type de méthodes de géo-ingénierie fait l’objet de discussions et débats. L’une de ces techniques consiste à modifier le rayonnement solaire par l’injection d’aérosols dans la stratosphère, dont le but est de faire baisser la température moyenne planétaire. Une technique à la fois potentiellement efficace, et très contestée, étant donné l’incertitude autour de ses bénéfices, les difficultés relatives à sa mise en œuvre mais surtout les nombreux risques qu’elle induit. Un article de Loïc Giaccone.
Le rôle des sociétés est déterminant. Leur résilience dépendra notamment des réponses mises en œuvre au sein des territoires. Elles se trouvent aussi bien dans l’atténuation, essentielle, que l’adaptation, terme du langage courant repris d’abord en biologie pour parler d’évolution, puis en sciences sociales pour rendre compte des interactions complexes entre nature et sociétés humaines.
Des réductions importantes des émissions de méthane, y compris de l’industrie des combustibles fossiles, sont nécessaires de toute urgence pour ralentir le rythme du réchauffement climatique et le maintenir en dessous d’un seuil convenu par les dirigeants mondiaux, selon un rapport de l’ONU qui doit être publié début mai. Les gouvernements se penchent de plus en plus sur les émissions de méthane alors qu’ils cherchent des solutions pour plafonner le réchauffement à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, l’objectif de près de 200 pays convenu dans le cadre de l’Accord de Paris de 2015 sur le changement climatique.
Le gouvernement et les syndicats polonais sont parvenus mercredi à un accord préliminaire sur la fermeture d'ici 2049 de toutes les mines de charbon dans le pays, prévoyant des indemnités de départ pour 120.000 travailleurs et des aides pour le bassin minier de Silésie.
les animaux, particulièrement les plus volumineux, sont de formidables réservoirs à CO2. Tout au long de leur longue vie (entre 100 et 200 ans), les cétacés piègent, selon les espèces et leur volume, jusqu’à 33 tonnes de CO2. C’est beaucoup mieux qu’un arbre qui capte en moyenne 20 kg de CO2 par an.
Quoique largement méconnu, les océans jouent un rôle crucial dans la régulation du climat en absorbant le CO2. Ce rôle pourrait toutefois s’atténuer voire s’inverser à l’avenir, a averti mardi l’UNESCO, ajoutant que les océans, qui sont aujourd’hui les « poumons bleus de notre planète », contribueraient alors à son réchauffement.
Il est désormais prouvé que le fait de couvrir certaines portions de glaciers avec des bâches réfléchissantes permet de contenir la fonte estivale et, ainsi, de diminuer les effets délétères du changement climatique. Si l’utilisation est pour l’instant limitée à l’échelle locale, certains avancent que ce procédé pourrait à terme offrir une protection aux glaciers du monde entier…
Selon une récente étude, les changements océaniques particulièrement rapides observés au large de Terre-Neuve sont consécutifs à une migration vers le nord du Gulf Stream.
Des chercheurs se sont récemment penchés sur une nouvelle espèce de café plus résistante. “Coffea Stenophylla” (c’est son nom) pourrait bientôt remplacer l’arabica et le robusta, deux espèces phares menacées par le changement climatique.
À quelques mois de la 26e Conférence des parties sur le climat, l’hebdomadaire scientifique dresse un état des lieux de la planète, qui n’en finit plus de se réchauffer, et montre qu’il est encore temps d’agir.
Les jeunes les plus sensibilisés aux effets et aux dangers du changement climatique seraient moins enclins à faire des enfants. Un nouveau paramètre à l'heure du choix de procréer ou pas.
la question de l’adaptation a du mal à être prise en charge par l’État ou, dans ce cas-ci, par la justice environnementale qui semble émerger à cette occasion. La récente proposition de loi Climat et résilience, issue de la Convention citoyenne pour le Climat, l’illustre encore : seulement deux articles sur les 69 concernent l’adaptation. C’est bien l’atténuation qui mobilise surtout l’action publique. L’enjeu parait plus clair, défini à partir d’objectifs chiffrés de réduction de gaz à effet de serre. Pourtant, l’adaptation figure dans tous les grands engagements nationaux et internationaux de l’État vis-à-vis du changement climatique.
si on respecte l’accord de Paris, c’est-à-dire la neutralité carbone dans la deuxième partie de ce siècle, on va vers 3 ou 4 degrés en plus. Après, il y a la trajectoire dans les textes et la trajectoire dans la réalité…Quant à la réalité, même le gouvernement reconnait qu’il faudrait aller deux à trois fois plus vite pour respecter l’objectif de 40% de baisse des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport au niveau de 1990.
Avec la participation des plus gros pollueurs de la planète, y compris la Chine, le sommet virtuel réuni par le président des Etats-Unis, Joe Biden, a relancé la dynamique mondiale sur le climat et montré que, dans ce domaine, la coopération est possible.
aqdehzuj
En cette journée internationale du livre et au lendemain de la journée de la Terre, Novethic présente le nouvel ouvrage de Naomi Klein et Rebecca Stefoff "Vaincre l'injustice climatique et social", publié le 21 avril. Dans cet essai, les autrices s'adressent aux jeunes générations. Elles livrent des outils pour comprendre le réchauffement climatique, et s'engager efficacement. 
Pour lutter contre le réchauffement climatique, rien de mieux que planter des arbres ? C’est ce que certains chercheurs soutiennent, cartes à l’appui. Toutefois, cette thèse ne fait pas l’unanimité. Car si des pays se lancent dans d’immenses projets de reforestations, la frontière avec le greenwashing n’est jamais très loin. En tout cas, quand il ne s’agit que de “compenser” simplement les effets de l’activité humaine actuelle.
Joe Biden réunit jeudi un sommet virtuel mondial sur le climat censé marquer le retour des Etats-Unis dans la lutte contre le réchauffement, avec un objectif "ambitieux" dont le président américain espère qu'il donnera l'exemple au reste de la planète. Le démocrate prendra la parole dans la matinée avant la quarantaine de dirigeants étrangers invités à cette réunion sur deux jours, dont le Chinois Xi Jinping, le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi, le Français Emmanuel Macron ou encore le pape François.
Le climat en Europe a continué de se réchauffer en 2020, les régions arctiques de la Sibérie ayant même connu une année exceptionnelle, avec une température de plus de 4 degrés supérieure à la moyenne, a indiqué jeudi le service européen de surveillance du changement climatique Copernicus.
Comment va la Terre en 2021, un an après le déclenchement de l’épidémie de coronavirus ? Les confinements stricts décrétés dans plusieurs pays ont-ils vraiment eu un effet positif sur l’environnement ? Quel est l’état de santé de la planète bleue alors que se tient ces jeudi et vendredi un sommet mondial pour le climat à l’initiative du président américain Joe Biden et avant la Cop26 qui se tiendra en novembre à Glasgow ? Tour d’horizon des données actuellement disponibles.
Joe Biden a dévoilé jeudi, lors de son sommet sur le climat, un nouvel objectif américain de réduction des émissions polluantes quasiment doublé, pour marquer le retour de l'Amérique dans la lutte contre le réchauffement et pousser le reste du monde à "l'action".
Alors que la population mondiale continue d’augmenter et que la catastrophe climatique empire, une étude montre que le changement climatique est déjà nuisible à la production agricole mondiale, compromettant la sécurité alimentaire.
Alors que la population mondiale continue d’augmenter et que la catastrophe climatique empire, une étude montre que le changement climatique est déjà nuisible à la production agricole mondiale, compromettant la sécurité alimentaire.
L’Union Européenne annonce ses objectifs climat : -55% de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Du moins sans compter l’absorption du dioxyde de carbone par les sols et les forêts. “Un jeu comptable” hasardeux qui ramène l’objectif à -52,8%.
2021 doit être l'année de l'action contre le changement climatique "dont les répercussions sont déjà trop coûteuses pour les populations de la planète", a exhorté l'ONU lundi, avant un Sommet sur le climat voulu par Joe Biden.
Pour évaluer l’empreinte carbone d’un pays, sont prises en compte non seulement les émissions générées localement, mais aussi celles incluses dans les produits importés. Sans quoi, la délocalisation hors du pays d’une partie de ses activités industrielles donnerait l’illusion qu’il a réduit son empreinte carbone. La baisse du contenu énergétique d’un pays sera illusoire si dans le même temps il délocalise ses activités industrielles, et rapatrie ensuite les produits qu’il ne fait plus.
2021 doit être l'année de l'action contre le changement climatique "dont les répercussions sont déjà trop coûteuses pour les populations de la planète", a exhorté l'ONU, avant un Sommet sur le climat voulu par Joe Biden. Les pays "doivent agir maintenant pour protéger les populations contre les effets désastreux du changement climatique", a mis en garde le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres,
Avec le réchauffement climatique, des microalgues toxiques pourraient proliférer sur les côtes françaises. Un projet européen alerte notamment sur l’impact que cela pourrait avoir pour les eaux de baignade et les fermes conchylicoles. Explications de Phillipp Hess, chercheur en chimie et spécialiste des phycotoxines à l’Ifremer de Nantes.
Les entreprises intensifient leur greenwashing pour parer à toute mesure visant à maîtriser leurs émissions de GES. Après avoir passé cinq ans à ne rien faire pour atteindre les objectifs déjà compromis fixés par l'Accord de Paris de 2015, des dizaines de grands pollueurs comme Nestlé et Shell prennent aujourd'hui des engagements « zéro net », principalement pour satisfaire les besoins de relations publiques des acteurs financiers qui les alimentent en capitaux. Ce changement dans le greenwashing des entreprises n'aidera en rien à réduire les émissions, mais risque de générer un accaparement massif de forêts et de terres agricoles, en particulier dans les pays du Sud. Les grandes entreprises alimentaires et agro-industrielles sont les principaux acteurs de cette escroquerie meurtrière. L'action climatique continuera d'être sabotée par le greenwashing des entreprises tant que les gens n'auront pas repris le contrôle des financements, des territoires et des gouvernements qui sont sous la mainmise des entr