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2020

Comment aurait-on pu imaginer il y a quelques mois qu’une chose aussi insignifiante qu’un virus puisse provoquer de tels bouleversements sociaux, politiques et économiques?
Si les mesures de confinement décrétées pour lutter contre la pandémie de Covid-19 ont eu un effet immédiat sur les émissions de gaz à effet de serre, elles ont aussi jeté une lumière nouvelle sur l’ampleur du défi climatique. La mise à l’arrêt de pans entiers de l’économie et la réduction drastique des déplacements ont entraîné sans surprise des réductions impressionnantes des émissions, que documente une équipe de chercheurs dans une étude publiée mardi Nature Climate Change. Mais elles ne suffiraient pas à atteindre en 2020 l'effort nécessaire chaque année pour espérer limiter le réchauffement à 1,5°C.
Les arbitrages que feront les gouvernements au cours des six prochains mois pour orienter la relance de l'économie seront déterminants: soit ils accéléreront l'effort de décarbonation de l'économie, soit ils le ralentiront. Or le bilan d'étape ne plaide pas en faveur de la stabilisation du climat.
C'est la rechute. Alors que les marchés financiers avaient enregistré un net rebond en avril (le meilleur mois en bourse depuis plus de quatre ans en Europe) sur des espoirs de redressement rapide de l'économie après la crise actuelle, les indices boursiers sont repartis nettement à la baisse lundi. A la clôture, l'indice Stoxx 600   des plus grandes capitalisations européennes a reculé de 2,65%. En Bourse de Bruxelles, le Bel 20   a perdu 4,74%.
Les premiers chiffres sur l’effet des mesures de confinement sur l’économie européenne sont tombés jeudi. L'institut européen de statistique, Eurostat, constate au premier trimestre un recul de la production de richesse dans la zone euro de 3,8% par rapport au trimestre précédent. Cette baisse, une estimation préliminaire, est la plus forte enregistrée depuis que l'institut publie ces chiffres (1995). Le confinement, qui explique cette récession, n’a marqué que les dernières semaines de la période, l’économie va donc s’enfoncer plus profondément encore dans le rouge au cours du deuxième trimestre.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
Frédéric Keck est anthropologue, directeur de recherche au CNRS. Spécialisé dans les "maladies de la mondialisation", il mène une série d’enquêtes ethnographiques en Asie en analysant la façon avec laquelle nos rapports à la pandémie construisent notre vision du monde, bouleversent les équilibres géopolitiques et soulignent notre interdépendance avec les animaux
Une opinion signée par plus de 250 scientifiques
Face à la crise historique engendrée par la pandémie de coronavirus, organisons notre sécurité alimentaire - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{font-family:
Ce fut une expérience unique. Deux rédactions – une flamande et une francophone – ont décidé de rassembler en conclave des "sages" issus des deux parties du pays. Des juristes, un économiste, un historien, deux capitaines d’industrie de premier rang et deux jeunes patrons de start-ups se sont retrouvés à Val Duchesse, dans ce "parfum de crise" qui prévaut après tant de tentatives infructueuses pour former un gouvernement. Y a-t-il une solution pour ce pays en déroute? Nous n’avons pas recherché de formule miracle, car cela reviendrait à sous-estimer la complexité du casse-tête sorti des urnes le 26 mai 2019. Nous avons élaboré plusieurs pistes de réflexion à partir desquelles un gouvernement, quel qu’il soit, pourrait aller de l’avant. Malgré ses pleins pouvoirs, le gouvernement de crise Wilmès II n’a rien résolu sur le fond. Le débat n’est que reporté de quelques mois.
Nous sommes un groupe pluridisciplinaire et international d’experts qui concluent que la négligence de la transmission du COVID-19 par aérosol est à l’origine de la différence entre les pays qui contrôlent ou ne contrôlent pas la propagation du nouveau coronavirus. Quand une personne est infectée, sa toux, ses éternuements, mais aussi sa conversation ou ses chants vont produire un nuage de gouttelettes depuis sa bouche ou son nez.
"Malgré la violence du choc économique que représente la pandémie de Covid-19, la plupart des multinationales établies en Belgique ont déjà le regard porté sur l’après-crise", affirme Marcel Claes, CEO d’AmCham, la chambre de commerce américaine en Belgique. Il s'appuie sur une enquête réalisée auprès de 80 grands groupes ayant un établissement sur notre territoire. Cette enquête apporte plusieurs enseignements.  
Le secteur automobile, marqué par des coûts fixes importants, risque de fort souffrir du coronavirus. Ce n’est une surprise pour personne. L’Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) a mis ce mercredi des chiffres sur ce constat. L’ACEA estime que les fermetures d’usines actuelles dans son secteur concernent 1,1 million d’emplois directs en Europe. Ceci sans tenir compte de la chaîne des fournisseurs.
Face aux urgences pandémique, économique, sociale et écologique
Les mesures de soutien aux travailleurs touchés par la crise du nouveau coronavirus se multiplient. L'État-providence se doit d'être créatif. Chômage temporaire, droit passerelle... Autant d'aides qui tendent souvent, et pas qu'en Belgique, à s'approcher du concept de revenu universel. Pour les défenseurs du principe du revenu de base, cette crise représente l'occasion de rappeler les avantages du concept. 
Jerome Powell a répondu aux questions de la présentatrice de l'émission matinale Today sur NBC sur sa politique monétaire. Il a tiré le constat que l'économie américaine serait bien en récession, "mais pas une récession normale". "Nous sommes dans une situation unique. Le retournement de l'économie n'est pas typique", a-t-il déclaré. "À un certain moment, le virus sera sous contrôle, et la confiance va revenir chez les gens et les entreprises. C'est pour cela que nous voulons soutenir un rebond aussi vigoureux que possible", a-t-il ajouté.
La crise du coronavirus démontre qu’il est possible de changer rapidement le fonctionnement du système, pensent les auteurs de cette tribune. Afin de forcer nos dirigeants à prendre la mesure de l’urgence, ils proposent d’entrer sans attendre en résistance climatique.
Face au déroulement actuel des événements, en tant que citoyen et intellectuel belge, ma conscience m’oblige à partager cinq urgences éthiques auprès de la Première Ministre, Sophie Wilmès. Toutes sont déplaisantes, toutes doivent être pensées, écrites et dites. Nous n’y sommes pas habitués, la responsabilité politique est de nous y préparer, avec détermination et transparence démocratique....
Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, les gouvernements européens, pris au dépourvu, prennent des mesures de santé publique compréhensibles, mais sans se coordonner entre eux, alors qu'ils constituent l'Union économique la plus intégrée et le marché le plus riche de la planète. Les citoyens européens, eux, le paient cash. Avec près de 71.000 malades et plus de 3.300 morts mercredi, l'Europe a dépassé l'Asie en nombre de victimes.
Des échanges de coordination ont beau avoir eu lieu entre les dirigeants du Benelux, ils n'ont pas empêché les Pays-Bas de faire cavalier seul dans la lutte contre le coronavirus (Covid-19). Lundi, le Premier ministre Néerlandais Mark Rutte a déroulé une stratégie différente de celle de ses voisins, déclarant vouloir développer une "immunité collective" à la maladie. Mardi, il a indiqué que contrairement à la Belgique ou la France, le pays ne va pas entrer en "lockdown".