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2024

La Commission européenne est catégorique : pour lutter contre le dérèglement climatique, la technique de capture et de stockage du dioxyde de carbone (CO₂) sera indispensable. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Où en est le déploiement de cette technologie ? Et quels freins l’entravent ? Décryptage.
Face au changement climatique - (EAN13 : 9782271150462) édité par CNRS Editions - Quantifier les variations passées du climat et du cycle de l’eau atmosphérique à partir d’archives naturelles, utiliser ces informations pour évaluer les
Écosystèmes terrestres et marins, calottes glaciaires, biodiversité, cours d’eau, océan… Sur notre planète, tout est connecté. Mais d’après un rapport récent, les dynamiques de ces différents systèmes seraient déstabilisées par les activités humaines, et ce jusqu’à franchir des points de non-retour. Explications.
À l’échelle de la planète, seulement 3% de l’eau terrestre est de l’eau douce... À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, zoom sur une ressource précieuse et pourtant menacée.
La biodiversité joue un rôle protecteur sur le fonctionnement des écosystèmes dans des conditions climatiques désavantageuses, selon deux études menées par des scientifiques du CNRS1 et leurs collègues allemands et chinois, à paraitre le 18 mars dans les revues Global Change Biology et PNAS.
Une branche du CNRS a poussé ses chercheurs à se positionner publiquement en faveur des nouveaux OGM. Le retour de cette vieille technique de propagande industrielle a choqué de nombreux scientifiques, notamment écologues.
La société du pétrole sur laquelle s'est bâtie notre prospérité ne s’est pas faite sans sacrifices. Gwenola Le Naour et Renaud Bécot, co-directeurs d'un ouvrage sur ce sujet, lèvent le voile sur les dégâts causés par cette « pétrolisation » du monde, en France et à l'étranger.
Dans le cadre du projet Icovac-France, un rapport accessible à tous fait le point des recherches menées sur les aspects humains et sociaux de la vaccination durant la pandémie de Covid-19.

2023

Avec le changement climatique, un tiers de la population mondiale devrait se retrouver confrontée à la raréfaction de la ressource en eau. Cela ne va pas sans susciter des tensions croissantes, à l’international comme à l’échelle locale, et interroge la façon dont nous gérons et utilisons la ressource en eau.
Alors que la COP28 débute à Dubaï, le climatologue Robert Vautard en décrypte les enjeux et revient sur son nouveau mandat en tant que coprésident du groupe I du Giec, en charge de l’évaluation des aspects physiques du changement climatique.
En France comme aux États-Unis, une même question taraude les scientifiques : comment le sol s’est-il formé ? Pour y répondre, deux expériences sont menées en parallèle entre l'Arizona, au sein de Biosphère2, et la lisière de la forêt de Fontainebleau, à l'Écotron Ile-de-France. Grâce à des conditions contrôlées, ces deux sites d'écologie expérimentale permettent d'étudier le fonctionnement des écosystèmes et de suivre précisément les échanges de nutriments entre la roche, l’eau et les plantes.
Captage et stockage de l’eau sont intimement liés au développement des sociétés humaines. Géoarchéologue, Louise Purdue retrace l’histoire des techniques hydrauliques, du simple puits jusqu’aux réseaux complexes de canaux et galeries. Elle raconte leur évolution au gré des contraintes, démographiques et environnementales.
Sandra Lavorel vient de décrocher la médaille d’or du CNRS pour ses travaux pionniers en écologie fonctionnelle. Son obsession : le fonctionnement des écosystèmes et des services qu’ils sont susceptibles de rendre aux sociétés humaines. Son terrain de jeu favori : les Alpes, où elle mime les effets du réchauffement climatique sur les prairies d'altitude.
Les mégabassines, dont les premiers déploiements suscitent débats et violences, ne peuvent être la seule réponse au stress hydrique. Pour l’écologue Vincent Bretagnolle, il est urgent de ralentir le cycle de l’eau. En clair, la retenir dans les sols en restaurant les écosystèmes, au lieu de précipiter son évacuation vers l’océan.
Aujourd'hui, nous allons explorer l'un des phénomènes climatiques les plus puissants et mystérieux de notre planète et qui vient de faire son retour : EL NIÑO. 🌊 Avec Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS, Climatologue et auteur principal du GIEC va nous aider à décrypter ce phénomène complexe qui peut avoir des répercussions énormes sur le climat mondial, provoquant des changements dans les modèles de température, de précipitations et même d'écosystèmes, on a retrouvé sa trace un peu partout à travers l'histoire des civilisations en étant l'un des facteurs voir le principal acteur de leur effondrement. Aujourd'hui EL NIÑO dans un contexte de changement climatique dû aux activités humaines nous plonge dans l'inconnu.
Événements, concours, médaille… Cette année, l'Institut des sciences de l'information et de leurs interactions du CNRS valorise les sciences informatiques éco
Les conditions restent propices à l’émergence de nouveaux pathogènes capables de causer des pandémies. La dégradation environnementale et l’accélération des mouvements de personnes et de marchandises s’ajoutent à l’extraordinaire capacité d’adaptation des bactéries, virus et champignons.
Des chercheurs ont découvert un gisement potentiel d’hydrogène naturel dans le bassin houiller lorrain… Lequel pourrait être le plus gros réservoir mondial de ce gaz !
Le CNRS et l'établissement public IFPEN Energies nouvelles ont annoncé vendredi le lancement en commun d'un vaste programme de recherche destiné à développer de "nouveaux procédés industriels décarbonés" et à aider l'industrie à réduire ses émissions de CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique.
L’exploitation minière des grands fonds marins pourrait être autorisée dès cette année dans les eaux internationales. Or, cette industrie risque de mettre en danger des écosystèmes dont les scientifiques commencent à peine à entrevoir la richesse et l’importance, en affectant la capacité de l’océan à stocker du carbone. Explications à l'occasion de la Journée mondiale de l'océan, le 8 juin.
Terrestrial ecosystems have taken up about 32% of the total anthropogenic CO2 emissions in the past six decades1. Large uncertainties in terrestrial carbon–climate feedbacks, however, make it difficult to predict how the land carbon sink will respond to future climate change2. Interannual variations in the atmospheric CO2 growth rate (CGR) are dominated by land–atmosphere carbon fluxes in the tropics, providing an opportunity to explore land carbon–climate interactions3–6. It is thought that variations in CGR are largely controlled by temperature7–10 but there is also evidence for a tight coupling between water availability and CGR11. Here, we use a record of global atmospheric CO2, terrestrial water storage and precipitation data to investigate changes in the interannual relationship between tropical land climate conditions and CGR under a changing climate. We find that the interannual relationship between tropical water availability and CGR became increasingly negative during 1989–2018 compared to 1960–1989
Plusieurs dizaines d’années ont été nécessaires pour faire admettre la réalité de la crise climatique et des risques associés. Mais qu’en est-il de la crise de la biodiversité ? Selon l’écologue Philippe Grandcolas, coauteur de l’ouvrage « Tout comprendre (ou presque) sur la biodiversité », il y a encore un refus de prise de conscience, alors que nous abordons la 6ᵉ crise d’extinction de masse.
Tout comprendre (ou presque) sur la biodiversité - (EAN13 : 9782271146816) édité par CNRS Editions - À défaut d’en prendre la pleine mesure, tout le monde a au moins entendu parler du changement climatique et des risques associés. La biodiversité, elle,
Chaque année, près de 40 milliards de tonnes de CO₂, l'un des principaux gaz à effet de serre, sont rejetées dans l’atmosphère du fait de la combustion des énergies fossiles. Une part importante est capturée par les océans, la végétation et le sol. Découvrez dans ce documentaire comment les scientifiques du CNRS tentent de mieux comprendre ces puits naturels de carbone, de prédire leur évolution mais aussi d'augmenter leur capacité de stockage, voire d'imaginer des puits artificiels.
L'objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C issu de l'accord de Paris de 2015 semble de plus en plus hors de portée. Des études suggèrent que la modification du rayonnement solaire (SRM) pourrait freiner temporairement l'augmentation de la température globale jusqu'à ce que les niveaux de gaz à effet de serre aient été réduits. SRM est un type de géoingénierie qui vise à réduire la température planétaire en modifiant le bilan radiatif du système terrestre. Les méthodes proposées comprennent l'injection d'aérosols stratosphériques, l'amincissement des cirrus et l'éclaircissement des nuages marins. SRM n'agit pas sur les causes du changement climatique et ne remplace donc pas l’atténuation ainsi que la capture et le stockage du carbone atmosphérique (CDR). Une nouvelle étude impliquant un laboratoire du CNRS-INSU, étudie la durée d'un tel déploiement temporaire.
Pour mieux comprendre le rôle que jouent les nuages sur le climat et son évolution, Sandrine Bony, coordinatrice de la campagne aéroportée EUREC4A, a étudié le comportement des cumulus d’alizés au-dessus de l’océan Atlantique.
La Fondation Ice Memory, qui collecte des échantillons de glace du monde entier, lance une nouvelle expédition dans l’archipel du Svalbard, en Norvège. Objectif : prélever deux carottes de glace contenant l’histoire climatique et environnementale de ces 300 dernières années.
Éoliennes et panneaux photovoltaïques ont en commun l’utilisation de métaux pour leur fabrication. En permettant de réduire l’utilisation des énergies fossiles et carbonées, certains de ces métaux ont un rôle stratégique dans la transition énergétique. Cependant, les coûts environnementaux de leur exploitation et de leur utilisation sont encore élevés.
Apparues il y a plus de cinquante ans, les marées vertes en Bretagne mobilisent différentes spécialités scientifiques… dont l’anthropologie. Les marées vertes sont bien connues depuis le début du XXesiècle en Europe. Elles sont, en milieu marin, l’un des symptômes fréquents des phénomènes d’eutrophisation, c’est-à-dire d’enrichissement des eaux en nutriments en provenance des bassins versants, lié au développement des activités humaines. Les témoignages historiques disponibles insistent tous sur l’impression saisissante que ces brusques proliférations d’algues produisent sur les observateurs : comment une croissance si rapide est-elle possible ?
À l’occasion du sommet sur l’intelligence artificielle qui se tient le jeudi 29 mars au Collège de France et à l’issue duquel le président de la République doit présenter la stratégie nationale dans ce domaine, (re)découvrez tous nos contenus sur cette technologie qui pourrait à terme « augmenter » presque chaque moment de notre vie. Reconnaissance faciale, assistant intelligent, voiture autonome, où en est l’intelligence artificielle ? Laisserons-nous ces systèmes interpréter nos scanners médicaux ou rendre la justice ? L'automatisation du travail touchera-t-elle tout le monde ? Comment éviter les dérives éthiques ?
Après huit années de travaux, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a publié hier son sixième rapport de synthèse. Directeur de recherche au CNRS, Gerhard Krinner, qui en a coordonné une partie, nous en dit plus sur ce rapport approuvé par les 195 États siégeant à l’ONU, et qui constitue désormais la référence scientifique pour les négociations climatiques à venir.
Alors qu'un traité international visant à renforcer la protection des océans vient d'être négocié à New York, Pascale Ricard, spécialiste du droit international de l’environnement et de la mer, revient sur les réglementations en vigueur et sur la difficulté, à travers le cas de la pollution plastique, de les mettre en œuvre.
À l’occasion de la parution prochaine de la synthèse du sixième rapport d'évaluation du Giec, Hélène Guillemot, historienne des sciences, retrace l'évolution des connaissances sur le climat depuis le XIXe siècle et la manière dont se sont forgées les certitudes sur le dérèglement en cours.
Avant le One Forest Summit organisé les 1er et 2 mars à Libreville, au Gabon, l’écologue Jonathan Lenoir nous explique les enjeux qui entourent la préservation des écosystèmes forestiers, dans le contexte du réchauffement climatique global.
Les grandes agglomérations laissent peu de place à la biodiversité, en la cantonnant souvent à un rôle esthétique. Il est urgent de repenser les villes afin de les rendre plus viables pour la faune, la flore, donc pour Homo sapiens.
Au sein du projet Climatoscope, David Chavalarias et ses collègues étudient la structure, les tactiques et les arguments des réseaux climatosceptiques sur Twitter. Des réseaux bien organisés, particulièrement actifs depuis quelques mois, dont l’objectif est de semer le doute sur la réalité du changement climatique, et de ralentir toutes les actions visant à réduire l’empreinte de l’humanité sur le climat.
Alors que le dérèglement climatique s’intensifie, une étude du CNRS montre que le réseau social hébergent des comptes climato-sceptiques de plus en plus nombreux.
Alpha et Oméga des politiques économiques depuis l’après-guerre, le PIB permet-il de répondre aux objectifs de la transition écologique ? Pour certains économistes, cet indicateur strictement monétaire ne prendrait pas en compte les « irréversibilités » que sont les dommages à l’environnement.
Phénomène planétaire, l’urbanisation ne cesse de gagner du terrain, changeant nos paysages mais aussi nos modes de vie et d’organisation sociale. Ainsi, en 2050, la population des villes aura été multipliée par 30 depuis 1900 et occupera 2 % de la surface du globe. Un constat qui pose des questions économiques autant qu’environnementales ou sociétales.
Elle a eu une intuition de génie, qui lui a valu le prix de l’Inventeur européen de l’année 2022. Claude Grison, chimiste bio-inspirée, a développé des méthodes pour décontaminer les sols et l’eau grâce à des plantes. Mieux encore : les métaux ainsi récupérés servent de catalyseurs « écolos » pour la synthèse de médicaments ou de produits cosmétiques.
Ce projet de recherche SISAE, pour Simulation prospective du système alimentaire et de son empreinte carbone, mobilisant différents centres d’expertise — CNRS (Centre national de la recherche scientifique), CIRED (Centre international de recherche sur l’environnement et le développement), INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), Solagro…
Autrefois rare dans nos campagnes, le sanglier est aujourd’hui considéré comme un nuisible qu’on pourchasse sans relâche. L’écologue Raphaël Mathevet explique comment les populations de sangliers ont été développées à partir des années 1970, et s’interroge : qu’avons-nous fait de cet animal sauvage ?
Alors qu’on sait désormais que l’origine des maladies s’ancre dans une combinaison alliant génétique et environnement, les recherches sur l’exposome tentent de caractériser l’ensemble des déterminants environnementaux à la santé.

2022

La population humaine vit de plus en plus éloignée de la nature et de nombreuses interactions avec la nature sont en déclin à travers le monde. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue Frontiers in Ecology and the Environment par une équipe franco-allemande. L’étude met en évidence une distanciation grandissante entre nos lieux de vie et les espaces naturels et synthétise les connaissances actuelles sur l’évolution récente des interactions homme-nature. Les auteurs appellent à une meilleure considération individuelle et institutionnelle de l’importance de ces interactions dans la protection de la biodiversité.
L'Arctique est une région qui se réchauffe quatre fois plus vite que le reste du globe. Des phénomènes météorologiques locaux pourraient en partie expliquer le phénomène : les dépressions arctiques. Des scientifiques français sont partis au Svalbard pour étudier plus précisément leur impact sur les températures locales.
À l’occasion de la COP15, Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique à l’Institut écologie et environnement du CNRS, revient sur les grands enjeux de la conférence prévue à Montréal, au Canada, du 7 au 19 décembre.
Entretien avec Michel Thiebaut de Schotten, qui propose un nouveau modèle du cerveau permettant une meilleure compréhension de son fonctionnement et une meilleure prise en charge des troubles neurologiques.
Sophie Dubuisson-Quellier, sociologue, membre du Haut conseil pour le climat, revient pour CNRS Le Journal sur le concept de sobriété, ses objectifs et ses verrous.
Sans nier les gains de performance promis par les réseaux 5G, des scientifiques se sont demandé pourquoi et comment leur exploitation s’avère finalement aussi coûteuse en énergie.
Crues et tempêtes dévastatrices, canicules et vagues de froid en toute saison... les événements extrêmes se multiplient sur la planète. Mais comment attribuer avec certitude telle ou telle catastrophe au changement climatique ? Les scientifiques font actuellement des pas de géants pour répondre à cette question majeure.
Depuis quelques années, les nanoparticules ont envahi notre environnement quotidien… Pour mieux appréhender leur impact sanitaire, plusieurs études se sont intéressées à leurs effets sur notre organisme et nos cellules.
En adaptant à la France la méthode utilisée par le Giec pour estimer le réchauffement planétaire, des scientifiques viennent de revoir à la hausse les températures qui attendent l'Hexagone. D'ici 2100, cette augmentation serait de 3,8°C par rapport au début du XXe siècle, et ce dans un scénario d'émissions modérées de gaz à effet de serre.
Quelles sont les ressources du sous-sol ? Quels en sont les usages possibles dans le cadre de la transition énergétique ? Du stockage à la production d’énergie, de l’exploitation minière à l’enfouissement de CO₂, zoom sur les potentiels, les risques associés et la légitimité de ces promesses souterraines.
La sensibilité climatique représente l’augmentation de la température de surface de la Terre pour un doublement de la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre. Une équipe de scientifiques du laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS / OMP /CNRS / IRD / CNES) et du centre national de recherches météorologiques (CNRM / CNRS / Météo France) a estimé cette sensibilité, les résultats montrent que le climat est plus sensible que prévu aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Cela suggère que les réductions d’émissions de GES devront être encore plus importantes pour tenir les engagements des accords de Paris, ainsi que les recommandations du dernier rapport du GIEC1 .
Une carotte de glace d’une dizaine de centimètres de diamètre, extraite des profondeurs des calottes polaires lors d’expéditions internationales aussi éprouvantes pour les hommes que pour les machines : tel est l’objet au cœur de l’ice core science, une spécialité scientifique qui a joué un rôle essentiel dans la mise au jour de l’impact des activités humaines sur le climat terrestre. Comment a émergé l’idée que la glace polaire pouvait receler des indices permettant de retracer l’histoire de ce climat ? De quelle manière l’ice core science s’est-elle constituée et développée au cours des dernières décennies ? Comment est-elle organisée aujourd’hui ? Et comment ses résultats peuvent-ils être mobilisés dans les débats autour de l’« anthropocène » ? De l’installation sur les inlandsis de l’Antarctique ou du Groenland à la diffusion de spectaculaires courbes, en passant par les « manips » effectuées dans les laboratoires et la création du GIEC, cette enquête restitue une aventure scientifique décisive, en ouvran
Cet été, Paris se transforme en laboratoire pour comprendre et limiter un phénomène redouté des citadins : l'îlot de chaleur. Découvrez dans ce film publié avec LeMonde.fr ces recherches menées dans le cadre du grand projet Paname 2022 sur la qualité de l’air et le climat urbain.
Jean-Baptiste FRESSOZ est historien des sciences, des techniques et de l'environnement, ainsi que chercheur au CNRS. Il s'intéresse particulièrement à la question de la transition énergétique, qui selon lui est largement mystifiée, et empêche de comprendre le bourbier dans lequel nous sommes plongés avec la crise environnementale.
Nous émettons du CO2. Les forêts brûlent. Les glaces fondent. La Terre se réchauffe. Inexorablement. Et de plus en plus de gros titres nous préviennent. Le point de non-retour est proche. Même si certains chercheurs remarquent que le concept n\'a peut-être que peu de sens en écologie. Chaque détérioration apportant son lot de conséquences.
Face aux ravages du climatoscepticisme, le CNRS a sorti un livre au titre évocateur « Tout comprendre (ou presque) sur le climat ». Afin que les politiques s’emparent enfin des enjeux climatiques, le Président du CNRS en a envoyé 1000 à tous les députés, sénateurs et présidents de Région en France. Un succès littéraire qui s’infiltre jusque dans les plus grands groupes du CAC40, le but : lever les blocages pour amorcer un changement sociétal à la hauteur de la gravité de la situation.
Chaque semaine sur notre site, «l’Albatros hurleur», une chronique écologique de David Grémillet, directeur de recherche au Centre d’études biologiques de Chizé (CNRS-La Rochelle Université). Aujourd’hui, l’impact des éoliennes sur les oiseaux migrateurs.
Bien qu’elles ne représentent que 4 % de la surface totale de l’Union européenne, les agglomérations concentrent 75 % de sa population et 70 % des émissions de dioxyde de carbone (CO2). Horizon Europe compte notamment sur les smart cities pour baisser ce dernier chiffre. Mais de quoi s’agit-il ?
Pour Fabio D’Andrea, chercheur au CNRS, les deux pays sont de plus en plus confrontés à des canicules pendant lesquelles les températures atteignent des niveaux qui, il y a quinze ans, étaient très rares sur Terre.
Pour la première fois depuis 1978, l’étendue de glace flottant autour du continent est passée sous la barre des 2 millions de km2. Gerhard Krinner, chercheur au CNRS, détaille les implications d’une telle fonte.
Quel est l’impact des rapports du Giec ? La société, les médias et les politiques s’en saisissent-ils assez ? La voix des climatosceptiques porte-t-elle toujours autant ? Analyse avec Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail I du Giec, centré sur les constats physiques de l’évolution du climat.
La guerre en Ukraine interroge la dépendance de notre agriculture aux engrais de synthèse. Gilles Billen, directeur de recherche au CNRS, explique les raisons de cette dépendance, les moyens à mettre en œuvre pour s'en soustraire et les gains attendus.
Observons finement l’effet des ressources naturelles à l’intérieur d’un pays. Une chronique de Phoebe W. Ishak et Pierre-Guillaume Méon. Elle est postdoctorante CNRS à l'école d’économie d'Aix-Marseille, à la Faculté d’économie et de gestion (FEG) d'Aix-Marseille Université. Il est professeur de science économique au Centre Emile Bernheim de Recherche interdisciplinaire en gestion et Dulbea de l'Université libre de Bruxelles.
«le climat change ? mais il a toujours changé !» «le co2 ? ce n’est pas un poison !» «les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise !» «prévoir le climat ? mais on n’est même pas capable de prévoir la météo de la semaine prochaine !» «de toutes façons, l’être humain s’est toujours adapté et s’adaptera encore !» Qui n’a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Le second volet du sixième rapport d’évaluation du Giec a été dévoilé ce 28 février. Traitant du thème «  impacts, adaptation et vulnérabilité  », il confirme les prédictions des précédents travaux du groupe d’experts sur l’évolution du climat. Explications avec Wolfgang Cramer, qui en a coordonné l’un des chapitres.
Ce livre est le fruit d’un travail collectif avec Anne Brès, responsable de la communication de l’Institut des sciences de l’Univers au CNRS (CNRS-INSU), Claire Marc, médiatrice scientifique chez Méduse Communication, et plus d’une trentaine de scientifiques qui ont collaboré à l’écriture. Notre objectif : répondre aux idées reçues les plus courantes sur le changement climatique dans un format accessible à toutes et tous. Avant de chercher des solutions au changement climatique, nous sommes persuadé(e)s qu’il est tout de même mieux d’avoir bien compris le problème !
Chaque semaine sur notre site, «l’Albatros hurleur», une chronique écologique de David Grémillet, directeur de recherche au Centre d’études biologiques de Chizé (CNRS-La Rochelle Université). Aujourd’hui, les migrations discrètes du puffin yelkouan.
Les scientifiques du programme Pollusols ont travaillé durant cinq années sur les pollutions diffuses causées par les métaux (cuivre, plomb...), les radioéléments (uranium, tritium) ou encore les pesticides – des polluants que l’on retrouve pour certains jusque dans l’estuaire de la Loire. Un enjeu majeur alors que les grandes métropoles lorgnent les friches industrielles et agricoles pour s’agrandir.

2021

Vers une pénurie de métaux et de terres rares, problème de taux de retours énergétiques pour les extraire, incompétence de nos politiques sur le sujet. Découvrez cet extrait du livre de Guillaume Pitron, la Guerre des métaux rares, en audio, illustré du savoir et des recherches d'Olivier Vidal chercheur au CNRS
Dans cette conférence, Aurélien Barrau, astrophysicien au CNRS et docteur en philosophie, dresse le bilan de notre civilisation actuelle et de la catastrophe qui est à nos portes. Au-delà du constat, qu'il faut avoir le courage de regarder en face, il propose des voies d'évolution possibles pour dépasser notre immobilisme suicidaire.
François Durand-Dastès a été sollicité par Total pour rédiger une contribution dans le magazine interne de l’entreprise en 1971. Dans cet article intitulé « La pollution atmosphérique et le climat », il dénonce l’impact négatif de la production des énergies fossiles sur le climat et la perspective, à terme, d’un réchauffement climatique global dû aux activités anthropiques.
En quelques dizaines d’années, les macroalgues sont devenues des modèles de recherche phares en biologie marine. La Station biologique de Roscoff en Bretagne en est spécialiste. Le savoir-faire de ses scientifiques est reconnu dans le monde entier et sollicité dans une multitude de projets allant de la biologie fondamentale aux applications industrielles.
"Cela ne va pas empêcher la construction de nouvelles centrales en Chine ou ailleurs", a affirmé ce jeudi sur franceinfo Sandrine Mathy, directrice de recherche en économie de l'environnement et de l'énergie au CNRS.
Pour la quatrième mission de l’initiative Magic, les scientifiques se rendent en Scandinavie, au-delà du cercle arctique. Leur objectif : étudier la répartition atmosphérique des gaz à effet de serre grâce à des instruments au sol, des ballons et des avions de recherche.
D’abord, pas de panique si vous avez raté les 25 éditions des conférences climat de l’ONU (COP). La 26e grand-messe ressemblera à toutes les autres et se terminera par un « accord » qui ne résoudra rien.
Aucune région du monde n’est épargnée par le dérèglement climatique et la responsabilité des activités humaines ne fait plus aucun doute. L’heure est grave, et l’humanité doit réagir sans délais. État des lieux avant la Cop 26 qui débute le 1er novembre à Glasgow, en Écosse.
Incendies, inondations, sécheresses à répétition. Malgré un monde instable dû au chaos climatique, l’État mise tout sur le nucléaire. Pas de panique, grâce à un « guide pratique pour les habitants d’un territoire contaminé », on surmontera en douceur tout accident. Une politique glaçante, estime notre chroniqueuse Celia Izoard.
Sandrine Mathy est économiste de l’environnement au CNRS. Dans cet entretien, elle revient sur les engagements des pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les enjeux économiques de la COP26.
Christophe Bonneuil, directeur de recherche au CNRS, Pierre-Louis Choquet, sociologue à Sciences po, et Benjamin Franta, chercheur en histoire à l'université américaine de Stanford, ont étudié les archives du groupe pétrolier, devenu TotalEnergies, ainsi que des revues internes et des interviews, selon cet article publié dans la revue Global Environmental Change.
La colère risque de faire tache d’huile. Total avait connaissance des conséquences néfastes de ses activités pour le climat dès 1971 mais a entretenu le doute à la fin des années 1980 et cherché ensuite à contrecarrer les efforts pour limiter le recours à ces énergies fossiles, selon un article scientifique paru mercredi dans la revue Global Environmental Change. Christophe Bonneuil, directeur de recherche au CNRS, Pierre-Louis Choquet, sociologue à Sciences po, et Benjamin Franta, chercheur en histoire à l’université américaine de Stanford, ont étudié les archives du groupe pétrolier, devenu TotalEnergies, ainsi que des revues internes et des interviews.
Un animal peut-il sourire ? Bien sûr, ou plus exactement… c’est parce que nous sommes nous-mêmes des animaux que nous pouvons le faire ! Cette inversion des rôles signe notre rapport à la diversité du vivant. Nous prétendons la dominer. En réalité nous la comprenons mal, nous la maltraitons et nous nous mettons en danger. Le pangolin est le symbole malheureux de cette relation à la nature : braconné par centaines de milliers depuis de nombreuses années pour sa viande et ses écailles, il ne préoccupe les médias que brièvement, au moment de son implication hypothétique dans la Covid-19. Plus près de nous, les alter ego du pangolin – renards ou blaireaux – sont également décimés, alors qu’ils jouent un rôle important dans le contrôle de plusieurs maladies. La biodiversité attend que nous la comprenions enfin pour ce qu’elle est : une puissante et immense source de vie en perpétuelle évolution qui garantit le maintien du vivant sur Terre. En la fragilisant par nos exactions, nous menaçons nos cultures, nos élevag
Comment anticiper l’impact du changement climatique sur les huîtres et les moules? C'est l'objet du projet CocoriCO2 co-porté scientifiquement par L’Ifremer et le CNRS. Il s'intéresse aux effets du réchauffement climatique et de l’acidification des eaux côtières en étudiant plusieurs générations d'huîtres et de moules en situation expérimentale, une manière d'évaluer leur vulnérabilité et de trouver des pistes d'adaptation.
Rhénanie, Grand Est, Wallonie, Luxembourg ... En Juillet 2021, les images des inondations se succèdent sur nos écrans. Pour certains, elles ont rendu le changement climatique plus perceptible. Mais d'autres n'y ont vu qu'une succession d'événements quasi ordinaires.
Savon, lessive, liquide vaisselle... 20 millions de tonnes de détergents sont mis sur le marché chaque année. Mais les procédés de fabrication sont loin de rendre ces produits inoffensifs pour notre environnement. Pourtant, des solutions alternatives existent, comme l'explique ici le chimiste Niki Baccile, qui appelle à un moratoire sur les détergents d'origine pétrochimique.
The world is dangerously off track to meet the Paris Agreement goals. The risks are compounding. Without immediate action the impacts will be devastating in the coming decades.
Table des émissions cumulatives de CO2 par pays et années
Conférence de Vincent Mignerot organisée le 05/02/2019 à Sciences Po (Campus de Reims) par l'association étudiante Sciences Po Environnement..
Christian Amblard, spécialiste de l'eau et des systèmes hydrobiologiques, directeur de recherche honoraire au CNRS est l'invité de Catherine Pottier. Selon le scientifique, "cette idée des retenues d'eau, est un non-sens".
À moins de six semaines de la COP 26, les nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre annoncés par les pays sont insuffisants.
La rencontre de la lave, une roche fondue à plus de 1.000 degrés Celsius, et une eau de mer qui avoisine les 20-25 degrés Celsius a plusieurs effets, détaille Patrick Allard, directeur de recherche CNRS à l'Institut de Géophysique du Globe de Paris.
Dans une tribune publiée dans le "Wall Street Journal", dimanche, la secrétaire au Trésor des Etats-Unis appelle le Congrès à relever le plafond de la dette dans les plus brefs délais. Mais au-delà de cette urgence, Déclic pose cette question : les États-Unis peuvent-ils continuer à creuser, à ce rythme, le gouffre de leur dette?
La secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Janet Yellen a vigoureusement plaidé dimanche 19 septembre pour que le Congrès relève le plafond de la dette au risque de provoquer « une crise financière historique ». Dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal, Mme Yellen prévient : « Le défaut pourrait déclencher une flambée des taux d’intérêt, une chute brutale des cours des actions et d’autres troubles financiers », écrit la ministre des finances de Joe Biden.
Plusieurs ONG estiment que les conditions ne sont pas remplies pour l’organisation de la COP26, qui se tiendra à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021.
A six semaines de la COP 26, rendez-vous crucial sur le climat qui réunira 191 pays, les engagements pris pour limiter le changement climatique sont loin d’être suffisants, constate une fois de plus l’ONU dans rapport publié ce vendredi.
Les engagements déposés par les Etats signataires de l'Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C, très loin de l'objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s'est alarmée l'ONU à six semaines de la COP26.
L’humanité est au bord de l’enfer. L’Anthropocène devient « pyrocène » sous nos yeux. Il n’est plus temps d’alimenter en gaz les feux de la croissance. Ralentir, c’était hier. Nous ne l’avons pas fait. L’espérance, c’était avant-hier. On n’a pas ralenti.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre, selon un nouveau rapport sur le sujet diffusé jeudi par l’ONU, quelques semaines avant la COP26 à Glasgow. Selon le document, le changement climatique et ses conséquences ne cessent de s’aggraver, et la réduction temporaire des émissions de CO2 dans l’atmosphère entraînée par la pandémie de Covid-19 n’a pas ralenti le processus.
Le premier sommet mondial de la Terre, celui de Stockholm en 1972, avait déjà été consacré à des préoccupations majeures : comment vivre aussi nombreux sur une planète dont la démographie ne cesse de croître et une partie de ses ressources de décroître. Vingt ans plus tard, à Rio, ce sont pourtant les gaz à effet de serre et leur pouvoir de réchauffement, porteurs d’une problématique physique très différente, qui ont tenu le rôle principal. Et nous vivons aujourd’hui une étape nouvelle marquée par le caractère très largement irréversible des changements en cours.
Ecrasé par une montagne de dette de près de 260 milliards d'euros de dette, le plus gros promoteur du pays a même laissé entendre mardi qu'il pourrait ne pas être en mesure de payer ses créanciers.
Philippe Rio est récompensé pour son action dans «la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale», pour son volontarisme en matière «d’éducation et de culture», et pour son investissement dans «les énergies renouvelables», explique la City Mayors Foundation, un groupe de réflexion international sur la gouvernance à l’échelle des villes, qui remet cette distinction tous les deux ans.
Il a pour objectif de fournir des éléments pour l’action permettant de construire des stratégies locales de résilience.
Responsables d’une surchauffe pouvant atteindre les dix degrés, les îlots de chaleur urbains se font particulièrement ressentir durant l’été. Valéry Masson étudie depuis une vingtaine d’années ces phénomènes localisés, qui échappent souvent aux outils météorologiques classiques.
Comment faire le lien entre des événements météorologiques extrêmes récents et le dérèglement climatique global causé par les activités humaines ? Entretien avec le chercheur au CNRS Robert Vautard, membre du réseau World Weather Attribution.
The study from the UN University, the academic and research arm of the UN, looks at 10 different disasters that occurred in 2020 and 2021, and finds that, even though they occurred in very different locations and do not initially appear to have much in common, they are, in fact, interconnected.
This report has been made possible due to the funding of the German Federal Ministry of Education and Research (Bundesministerium für Bildung und Forschung, BMBF). We thank them for their support.
L’heure n’est plus à la convivialité spontanée, à l’harmonie facile, au Buen Vivir emprunté. La représentation souriante du mouvement écologiste, l’option enviable qu’il semblait constituer parmi d’autres, la transition tranquille à laquelle il nous invitait… virent à la confrontation.
Le Giec vient de publier le premier volet de son nouveau rapport, accompagné de son résumé aux décideurs, sur le changement climatique et ses impacts sur la planète. Christophe Cassou, directeur de recherche CNRS au laboratoire Climat, environnement, couplages et incertitudes et co-auteur du rapport, nous explique l’élaboration et les conclusions de ces documents.
Dans le cadre du changement climatique global, le suivi temporel des propriétés dynamiques du permafrost est essentiel. Des chercheurs de plusieurs laboratoires dont Chrono-environnement (CNRS / UFC / UBFC) et NORSAR (Norvège), ont montré que la surveillance sismique permettait de détecter des changements dans le permafrost en Arctique qui sont associés à son réchauffement sur plusieurs années.
Mais pour Thierry Ribault, économiste, chercheur au CNRS, qui lui consacre un essai, elle est au contraire «macabre, indécente, indéfendable». Indécente, car elle ne laisse pas de place au deuil. L’injonction à la résilience est déjà l’inscription dans un futur, qui permet d’enjamber le présent et surtout de s’épargner un inconfortable examen du passé, c’est-à-dire des conditions qui ont conduit à la catastrophe en analysant notamment le cas de Fukushima.
L’agriculture biologique et locale peut nourrir l’Europe, du moins d’ici 2050. C’est en tout cas ce qu’affirme une nouvelle étude menée par des scientifiques du CNRS qui a été publiée le 18 juin dernier dans la revue OneHeart.
L’océan est un important puits de carbone, capable de capturer le CO2 atmosphérique grâce au couplage de deux phénomènes, physique et biologique. Il séquestre ainsi près de 30 % du CO2 émis par les humains. De nombreux aspects du processus biologique, très complexe, restent méconnus et les scientifiques tentent d’en percer les secrets grâce à des campagnes océanographies et le déploiement d’instruments autonomes.
Depuis des décennies, les scientifiques, les ONG et les militants écologistes appellent au changement des comportements afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, les transformations requises tardent à se mettre en place malgré l'urgence climatique, l'avancement des connaissances scientifiques et les injonctions de toutes parts.
Il pourrait être possible de nourrir l’ensemble de la population européenne avec de la nourriture biologique non importée d’ici 2050, selon une étude menée par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
L’alimentation est devenue l’un des enjeux majeurs du XXIe siècle. Selon une étude menée par des scientifiques du CNRS1, un système agro-alimentaire biologique et durable, respectueux de la biodiversité, pourrait être mis en place en Europe et permettrait une cohabitation équilibrée entre agriculture et environnement.
Les océans couvrent plus de 70 % de la surface de notre Planète. Les scientifiques savent depuis longtemps qu'il est un rouage essentiel de la machine climatique. Ne pourraient-ils pas jouer un rôle dans notre lutte contre le dérèglement climatique ? La question est posée. Mais la réponse n'est pas si simple. Deux chercheurs nous en détaille les tenants et les aboutissants.
SI vous vous êtes déjà demandé quel était le lien entre la montée du niveau des océans et le changement climatique, nous espérons que cette planche vous aidera à y voir plus clair. Nous avons bénéficié de l'aide d'Anny Cazenave, chercheuse CNES au LEGOS (Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales), membre de l’Académie des sciences et l’un des principaux auteurs du chapitre « Élévation du niveau de la mer » du 5e rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
Il y a une idée qui tourne de plus en plus dans l’air, qui permettrait aux étudiants, aux chômeurs et aux personnes malheureuses dans leur situation professionnelle de prendre le temps de travailler sur des projets aptes à leur donner envie de se lever le matin. Cette idée, c’est le revenu de base.
C‘est dans le travail et les relations qui se tissent autour de lui, le sens d’être utile et de participer, que l’on peut se construire au mieux comme personne et comme citoyen. Une tribune de la sociologue Monique Dagnaud.
La députée Modem Valérie Petit estime que la crise sanitaire est en train de se muer en crise sociale, l’occasion de renforcer tout en le réformant notre modèle social et républicain.
« 500 euros versés et 30 % de tous les revenus reversés en impôt », c’est équitable, c’est efficace, tout le monde comprend. Une tribune de Marc de Basquiat, économiste et président de association pour l’instauration d’un revenu d’existence.
Un accident nucléaire peut affecter durablement des territoires, parfois éloignés du lieu où il s’est produit. Les éléments radioactifs se dispersent dans l’environnement (air, eaux, sols) et peuvent, si aucune action de protection n’est conduite, altérer la santé des personnes à plus ou moins long terme.
Un des arguments des tenants du revenu de base (ou revenu universel) consiste à souligner son ouverture aux jeunes de moins de 25 ans, permettant ainsi de lutter contre leur précarité. En effet, aujourd’hui, le revenu minimum (RSA) n’est pas ouvert aux moins de 25 ans.
L’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran propose de mettre les institutions monétaires au service de la société pour réparer l’injustice sociale, accélérer la transition écologique, garantir l’emploi, assurer un minimum vital... L’idée de verser à chaque personne un minimum vital en deçà d’un certain niveau de revenu d’activité, sous la forme d’un impôt négatif automatique, sans aucune démarche à accomplir, sans contrepartie, apparaît de plus en plus comme un outil dont nos sociétés vont devoir se doter ...
l’échelle géologique, l’action de la civilisation industrielle est comparable à une grosse météorite qui s’écraserait sur Terre. C’est une explosion instantanée et dévastatrice. On ne peut pas s’adapter à une telle explosion ni faire de la résilience, on peut juste compter grossièrement les morts, soigner les éventuels survivants, essayer de survivre dans le chaos et des conditions d’existence très difficiles où nos moyens de subsistance habituels sont calcinés, rassembler quelques objets et fuir à la recherche d’un endroit moins exposé ou moins dévasté.
Le revenu de base, que l’on considérait comme une utopie, s’est imposé à la faveur de la crise comme un sujet bien sérieux. C’est cette idée d’un revenu versé de manière automatique à toutes les personnes qui en ont besoin, sans obligations ni contreparties, mais dont les contours restent à définir. A gauche comme à droite, cette mesure est traversée par des conflits idéologiques.
Nombreux sont les effets néfastes de la pollution atmosphérique, sur la santé notamment. Mais comment calculer les bénéfices associés à sa réduction ? En estimant par exemple le montant que nous serions prêts à payer pour éviter les décès associés, comme le fait l’économiste Olivier Chanel à partir des travaux de Santé publique France.
Des chercheurs ont étudié la stabilité du permafrost dans le passé. 400.000 ans que son dégel est limité. Et ce n'est pas une bonne nouvelle. Car le carbone prisonnier de ce sol gelé en permanence est considéré comme un amplificateur potentiellement puissant du réchauffement climatique. Un carbone qui pourrait être libéré brutalement lorsque le permafrost connaîtra un dégel.
« Les militants face à l’écologie dans les films de l’Imaginaire ». Tel est le sujet de la thèse conduite par Anaïs Mounereau dans le cadre du Mastère spécialisé Marketing, Design et Création (MS MDC) d’Audencia Business School, sous la direction de Nicolas Minvielle et Olivier Wathelet. Elle propose, dans cet article, la synthèse de son travail de recherche.
Des décennies d’exploitation forestière et minière ont-elles eu raison de l’Amazonie ? L’écosystème emblématique pourrait désormais émettre plus de gaz à effet de serre qu’il n’en absorbe, selon de nouvelles recherches.
Des produits chimiques appelés phtalates provoquent la naissance de bébés humains avec des organes génitaux mal formés et plus petits. Un livre détaillant les défis auxquels la reproduction humaine est confrontée, écrit par le Dr Shanna Swan professeur de médecine environnementale et de santé publique au Mount Sinai Hospital de New York, livre ce constat effrayant : les pénis rétrécissent et les organes génitaux se déforment à cause de la pollution, comme l’explique The Independant. En 2017 déjà, le Dr Swan a co-écrit une étude qui révélait que le nombre de spermatozoïdes avait chuté de 59% en Occident entre 1973 et 2011. Elle étudie la question plus complètement dans son dernier ouvrage.
Dans son nouveau livre, «Countdown», l'épidémiologiste environnementale et reproductive Shanna Swan prédit que le nombre de spermatozoïdes pourrait atteindre zéro d'ici 2045 grâce à des produits chimiques perturbateurs hormonaux qui sont «partout»
Bien que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ait revu ses prévisions de croissance mondiale à la hausse, la crise sanitaire et les confinements ont provoqué un déficit de 10.000 milliards de dollars dans le monde, selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced).
L’Anthropocène, cette nouvelle époque géologique déterminée par l’homme, s’est imposé comme la notion résumant la complexité des dégâts écologiques actuels. Mais le terme a gagné en popularité sans jamais être réellement défini. L’enjeu de son contenu est pourtant majeur car l’Anthropocène ne questionne ni plus ni moins que le récit de notre évolution. Et conditionnera donc le débat sur les solutions à la crise que nous traversons.
C’est un débat très ancien qui de temps à autre refait surface, et pas toujours là où on l’attend. Cette fois en effet, c’est le MR, par la voix de son président Georges-Louis Bouchez, qui plaide pour l’instauration de l’allocation universelle. Appelé aussi revenu de base, le principe consiste à verser une allocation chaque mois à tous les citoyens, sans condition de ressource ni obligation de travail.
Les résultats catastrophiques des pétroliers - 77 milliards de dollars de pertes des cinq majors en 2020 - bousculent considérablement l’écosystème de cette industrie. Les actionnaires mettent la pression sur la stratégie de transition des groupes, tandis que ces derniers mettent en demeure leurs associations professionnelles de changer. Ainsi l’American Petroleum Institute, très rétif à l’idée de toute réglementation climatique jusqu’à très récemment, vient d’évoquer la pertinence d’une taxe carbone.
La catastrophe écologique n’est pas à venir, elle est déjà là. Nous ne nous résoudrons pas à la contempler, impuissant-es, isolé-es et enfermé-es chez nous. Nous avons besoin d'air, d'eau, de terre et d'espaces libérés. Les causes et les responsables de la destruction des sols nous entourent : bétonisation, industries polluantes, et accaparement des terres vivrières par l’agro-industrie. Nous voulons cibler et bloquer ces responsables. Nous voulons aussi occuper et cultiver les terres qui nous ont été arrachées. Parce que tout porte à croire que c’est maintenant ou jamais, nous avons décidé de jeter nos forces dans la bataille.
Les Nations unies ont publié ce vendredi un état des lieux des contributions nationales à l'accord de Paris. Pour rappel, dans le cadre de celui-ci, les pays signataires se sont engagés à actualiser et à communiquer tous les cinq ans les politiques et mesures qu’ils entendent mettre en œuvre au niveau national pour concrétiser l’objectif de ce traité, à savoir limiter la hausse de la température mondiale à 1,5°C.
Mapped: How climate change affects extreme weather around the world
To climate scientists, clouds are powerful, pillowy paradoxes: They can simultaneously reflect away the sun’s heat but also trap it in the atmosphere; they can be products of warming temperatures but can also amplify their effects.
Des observations de terrain ont révélé la présence d’un mécanisme jusqu’alors inconnu par lequel le dégel des sols polaires conduit au rejet de carbone dans l’atmosphère. Autrement dit, l’altération du pergélisol pourrait avoir un impact climatique plus important que prévu. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Nature communications.
Difficile, en Belgique, de parler du plan de relance sans qu’on vous cite l’exemple de l’hydrogène. Le sujet est à la mode, il a les faveurs de l’Europe et il permet de mettre en avant la dimension interfédérale de ce plan de relance. Fédéral, Wallonie et Flandre ont en effet déposé des projets en la matière. Seule la Région bruxelloise s’est abstenue. Et pour ne rien gâcher, un certain nombre d’entreprises belges sont déjà bien positionnées dans ce domaine, comme John Cockerill, qui s’est associé à un fabricant chinois d'électrolyseurs.
La pollution générée par le plastique est plus complexe qu’elle n’y paraît. Saviez-vous que les microplastiques voguant sur l’eau déplacent des espèces invasives ? Qu’en absorbant les antibiotiques ils favorisent l’antibiorésistance ? Des chercheurs au CNRS font le bilan de leurs inquiétantes découvertes. Des solutions naissent, doucement.
Le premier rapport de synthèse du PNUE est intitulé : Faire la paix avec la nature : un plan scientifique pour faire face aux urgences en matière de climat, de biodiversité et de pollution. Il se fonde sur des preuves issues d'évaluations environnementales mondiales.
Le monde d'après se rêve peu à peu. Les défis sont nombreux, notamment du point de vue économique, où de nombreux secteurs se sont retrouvés à l’arrêt depuis bientôt un an.
Sans le savoir, nous avons peut-être changé d'ère géologique, quitté silencieusement sans fêtes grandioses ni commémoration les onze mille années de l'ère holocène qui, du fait de sa grande stabilité climatique, a vu naître l'agriculture, l'homme industrieux et industriel, ce que nous appelons le « monde moderne ». Nous voilà donc appelés à un nouveau voyage dans un nouveau cadre géologique et climatique : l'ère Anthropocène, ère dans laquelle l'homme est devenu la principale force géophysique capable de modifier son environnement.
C’est le fédéral qui porte ce projet d’île énergétique. Un projet à ne pas confondre avec celui d’atoll énergétique évoqué durant des années. Le géant du dragage Deme rêvait, avec une série de partenaires, de construire une île artificielle au large du Coq avec au centre un gigantesque puits, beaucoup plus profond que la mer environnante. Il aurait permis de "stocker" l’électricité verte excédentaire produite par les parcs éoliens. En cas de surplus de production d’énergie, l’immense réservoir au centre de cet atoll aurait été vidé grâce à des pompes. Et en se remplissant à nouveau, le réservoir aurait mis en marche d’énormes turbines, pour produire à nouveau de l’électricité. Mais le projet d'atoll énergétique, jugé trop coûteux, a finalement été abandonné.
L'hydrogène est aujourd'hui présenté comme une solution aux enjeux écologiques, celui-ci n'émettant pas de dioxyde de carbone lors de sa combustion. L'hydrogène est dit "propre" lorsqu'il est produit par une électrolyse alimentée par des énergies renouvelables (hydrogène "vert") ou lorsque sa production est combinée à des mesures limitant les émissions de carbone (hydrogène "bleu"). Il s'oppose ainsi à l'hydrogène dit "gris" qui est produit à base de combustibles fossiles qui génèrent du dioxyde de carbone. L'hydrogène propre réduit donc les émissions de CO2, tant lors de sa production que lors de son utilisation.
Pour l’aborder avec justesse, elle devra se renforcer, se transformer, et se fixer une stratégie. État des lieux. Une carte blanche de Pierre Defraigne. Directeur exécutif du Centre Madariaga-Collège d'Europe; directeur général honoraire à la Commission européenne.
ENQUÊTE 3/3 — L’ambition d’un développement massif de la production hydrogène à grand renfort d’argent public fait peser de nombreux risques sur l’environnement, qu’il s’agisse de transport, de délocalisation de la production dans des pays pauvres ou encore du fantasme du stockage du carbone.
ENQUÊTE 2/3 — Produire toujours plus d’hydrogène « vert », comme le prévoient le « plan » français et la « stratégie » européenne, va nécessiter de grandes quantités d’électricité non fossile. L’industrie nucléaire est sur les rails.
ENQUÊTE 1/3 — Les plans de relance gouvernemental et européen font la part belle à l’hydrogène, qui serait l’énergie « verte » de l’avenir. Pourtant, la production de ce gaz pose de nombreux défis écologiques et l’enjeu de cette conversion paraît davantage économique que climatique.
Les défis auxquels nous sommes confrontés sont d’une ampleur telle que toutes les sciences doivent contribuer aux diagnostics. Pour cette raison, l’Académie royale de Belgique et la Koninklijke Vlaamse Academie van België unissent leurs forces.
La fuite en avant du président américain et la question de son incompétence sur fond de destitution pourraient aboutir à un usage incontrôlé des armes nucléaires. Suivons la mallette appelée "zero Halliburton" - et son mode d'emploi - qui accompagne partout le Président.
Je ne sais pas par qui et quand le Moyen-Age a été daté entre la chute de l’Empire romain en 476, et la redécouverte de l’Amérique ou de l’imprimerie en 1492. Ces dates sociales, technologiques et politiques ont marqué le temps. En France, 1515, 1610, 1715, 1815, ont marqué les siècles par des faits politiques, technologiques, philosophiques. Ces dates sont arbitraires, mais elles aident à jalonner le temps, à le mémoriser. Elles organisent l’Histoire à partir des histoires.
Fondée sur les travaux des climatologues, la crainte d’un effondrement planétaire hante les citoyens des pays occidentaux. Engendrant chez certains des théories catastrophistes, voire des modes de vie alternatifs, elle peut néanmoins devenir le fondement d’une nouvelle éthique Le grand historien des mentalités religieuses, Jean Delumeau (1923-2020), souriait volontiers des frayeurs de ses contemporains. L’insécurité urbaine, les accidents d’avions ou les maladies chroniques ne l’impressionnaient guère : l’auteur de La Peur en Occident (XIV e -XVIII e siècles, Fayard, 1978) avait côtoyé des périls infiniment plus menaçants en fréquentant assidûment les archives du Moyen Age et des débuts de la modernité en Occident. A cette époque, résumait-il, les hommes et les femmes étaient « exposés à la mort à chaque instant ». « Voilà pourquoi certaines peurs contemporaines me semblent excessives » , concluait-il

2020

Un défi de taille pour l'Union européenne. Au-delà de cet objectif, l'UE souhaite aller plus loin encore en voulant doubler son trafic ferroviaire à grande vitesse. L'exécutif européen a rappelé en effet l'importance de ces objectifs : "Il est nécessaire de réduire de 90% les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports d'ici 2050 pour que l'Europe devienne à cette date neutre en carbone".
En tant que scientifiques et universitaires du monde entier, nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de perturbation, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant en tirer les conséquences.
Aujourd'hui, plus de 55 % du PIB mondial dépend de la bonne santé de la biodiversité. Or, avec son déclin et le risque d'effondrement des écosystèmes, les économies du monde entier sont impactées. Les pays agricoles comme le Vietnam ou l'Indonésie, dont le PIB repose essentiellement sur les services rendus par la nature, sont particulièrement à risque. Dans les pays du G20, c'est l'Afrique du sud et l'Australie qui sont les plus touchées.
Le monde doit réduire la production d'énergies fossiles de 6% par an d'ici 2030 pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C, alors que les prévisions tablent sur une hausse, selon un rapport qui s'inquiète des investissements post-Covid prévus en la matière.
Les rails sur lesquels le secteur énergétique mondial est placé ne laissent pas d’espoir de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et il est plus que temps de corriger la trajectoire, alerte le Programme des Nations unies pour l’Environnement (Unep). Dans un rapport établi avec quatre institutions de recherche, l’agence spécialisée évalue l'écart entre les engagements climatiques pris lors de la conférence de Paris et la production prévue de charbon, pétrole et gaz.
Engie Electrabel envisage de construire quatre nouvelles centrales gaz-vapeur pour couvrir dès 2025 les besoins en électricité, écrit samedi L’Echo. Elles représenteraient ensemble une capacité de 2.950 mégawatts (MW), soit l’équivalent des quatre centrales nucléaires de Doel.
Les citoyens belges paieront les conséquences de l’arrêt du nucléaire. Nos politiques auront-ils le courage de prolonger l’exploitation de Doel 4 et Tihange 3, et ainsi de privilégier la décision la plus favorable aux citoyens et à la Belgique de demain ?
Dans le contexte de la crise du Covid-19, un événement est un peu passé inaperçu : la publication le mois dernier par la Banque centrale européenne (BCE) d’un rapport sur la création d’un euro numérique (ou euro digital). Poussée dans le dos par diverses initiatives numériques privées (comme le bitcoin ou le libra de Facebook) mais aussi par les projets numériques d’autres banques centrales, la BCE se prépare au lancement éventuel d’un tel euro digital.
Plastiques, produits chimiques, marées noires… À ces pollutions qui mettent en péril l’ensemble des écosystèmes marins s’ajoutent la surpêche et les effets du changement climatique. Comment peut-on enrayer la machine ? Et si la solution venait de la terre et d’une réduction drastique de nos déchets ?
nul n’ignore tout à fait le terme de « collapsologie 8 ». Sa portée médiatique aujourd’hui d’ailleurs est telle que bon nombres d’enjeux qui s’y rapportent sont passés dans l’opinion publique. Un sondage IFOP réalisé pour la Fondation Jean Jaurès en novembre 2019, révèle 9 , par exemple, que 65 % des Français indiquent être d’accord avec l’assertion selon laquelle « la civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s’effondrer dans les années à venir », et 35% estiment qu’il pourrait intervenir à vingt ans. Cette théorie et tout l’imaginaire qui s’y rapporte se sont ainsi littéralement introduits dans la société, trouvant des relais de plus en plus nombreux dans les médias et sur les réseaux sociaux...
En juillet dernier, en marge de résultats semestriels fortement impactés par la crise du coronavirus, l'énergéticien français Engie avait annoncé à grand fracas entamer un "recentrage stratégique" afin de se concentrer sur le développement des énergies renouvelables et des infrastructures.
Le géant pétrolier Aramco pourrait bien faire son retour sur le marché obligataire pour la première fois depuis avril 2019. Selon des sources citées par l'agence Bloomberg, la société, contrôlée majoritairement par l'État saoudien, espère lever environ 6 milliards de dollars pour réduire son endettement et financer une partie du dividende promis lors de son introduction en bourse.
Rolls-Royce accélère le développement de mini-réacteurs nucléaires pour alimenter les villes moyennes en électricité décarbonée et aussi et surtout pour produitre des carburants synthétiques «propres» pour faire fonctionner les moteurs d’avions dont il est un grand spécialiste. Avec la crise majeure qui frappe le transport aérien depuis le début de la pandémie, cette diversification est devenue un enjeu majeur pour le groupe industriel britannique.
Alors que son voisin suédois avait capté l’attention des médias, la Finlande semble avoir mené un combat victorieux contre le coronavirus. Ce pays a en effet maintenu des niveaux d’infection cinq fois inférieurs à la moyenne de l’Union européenne.
En juin 2019, la France déclarait l’état d’urgence climatique. L’enjeu, initialement politique et économique, est devenu juridique et citoyen mais également médiatique. La crise climatique a appelé à de nouvelles formes de mobilisation de la société civile, le droit devenant le bras armé de cette lutte. L’objectif de la justice climatique est double. D’abord, lutter contre les inégalités créées par le changement climatique. Ensuite, sensibiliser la communauté internationale à la nécessité absolue d’agir de manière ambitieuse. C’est à l’étude de ces nombreuses actions en justice climatique que ce livre est consacré.
La question de l’énergie est l’une des plus essentielles de notre époque, et pourtant elle est souvent incomprise, ou même simplement mise de côté. Nos économies, nos sociétés, nos modes de vies, notre capacité à innover, les jeux géopolitiques… tout est lié à l’énergie, directement ou indirectement, car rien ne se fait sans elle. Hors, nous entrons dans une nouvelle ère: celle de la fin du pétrole, "or noir" qui à lui seul peut expliquer le développement fulgurant des 100 dernières années, et celle du défi climatique, qui exige de nous de revoir fondamentalement notre rapport à l’énergie.