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Limit
2025
Selon le dernier bilan annuel de l'Institut de recherche sur le climat de Potsdam, publié mercredi, la limite de "l'acidification des océans" vient d'être franchie, ce qui menace à terme la survie des écosystèmes marins. Cela porte à sept sur neuf les "limites planétaires" désormais dépassées.
Alors que plus d’un million de personnes fuient les côtes chinoises, le super typhon Ragasa défie les lois de la physique atmosphérique. Avec des vents atteignant 285 km/h, cette tempête monstre approche dangereusement de la limite théorique maximale que notre planète peut générer. Les scientifiques observent avec fascination et inquiétude un phénomène qui repousse les frontières de ce que nous pensions possible en matière de puissance météorologique, tout en révélant comment le changement climatique réécrit les règles du jeu.
Sept des neuf limites planétaires sont désormais dépassées, la limite liée à l’acidification des océans ayant à son tour été franchie, constate une étude du Postdam Institute for climate impact research (PIK) sur l’état de la planète.
Les activités humaines ont entraîné le dépassement d’une nouvelle «limite planétaire», l’un des grands équilibres naturels de la Terre, selon un rapport publié ce mercredi. Après le dépassement des seuils de réchauffement climatique et de destruction de la biodiversité, c’est la limite de l’acidification des océans qui est dépassée, mettant en danger la vie marine.
La réduction du pH des mers, causée par les émissions de gaz à effet de serre humaines, réduit leur capacité à absorber du CO2 et affecte certains organismes marins.
C’est officiel, nous avons dépassé la 7e limite planétaire, celle de l’acidification des océans. L’étude de Findlay & al. (2025) annonçait déjà en juin 2025 que la limite planétaire de l’acidification des océans était dépassée. C’est cette fois une évaluation scientifique du Postdam Institute for Climate Impact Research (PIK) et l’équipe emmenée par Johan Rockström qui le confirme pour de bon. Le rapport est plus complet (144 pages) qu’un papier unique sur une limite planétaire. Il fait un état des lieux du système Terre et fait une présentation des 9 limites planétaires, en rappelant que nous avons déjà franchi sept des neufs limites : le changement climatique, l’intégrité de la biosphère, les changements d’usage des sols, le cycle de l’eau douce, les cycles biogéochimiques, les entités nouvelles et la dernière en date, l’acidification des océans. Seules l’appauvrissement de la couche d’ozone et la concentration atmosphérique en aérosols restent dans “la zone sûre”.
Après le changement climatique, l’intégrité de la biosphère, le changement du système terrestre, ou encore l’utilisation de l’eau douce, une septième limite planétaire vient d’être franchie : l’acidification des océans. Seules deux limites se situent encore dans une zone de sécurité.
Après le climat, la biodiversité, le cycle de l'eau ou encore la pollution chimique, l'acidification des océans est désormais en zone rouge. Et ce n'est pas une surprise : c'est ce qu'indiquait déjà une étude publiée au mois de juin cette année. Bien évidemment, c'est loin d'être une bonne nouvelle. 🌊 L'océan nous rend de nombreux services vitaux. Parmi eux, celui d'absorber 1/4 du CO2 que nous émettons dans l'atmosphère. Mais cela a un coût : plus l'océan absorbe de dioxyde de carbone, plus il devient acide.
Trois jeunes Belges, de retour de la 18e conférence de la Société internationale d'Économie écologique à Oslo, racontent leur expérience.
Il est aujourd’hui l’une des voix incontournables de la pensée systémique appliquée à la soutenabilité et à la résilience dans un monde en bouleversement écologique. Arthur Keller est un expert reconnu, conférencier, enseignant, formateur, consultant et auteur. Il nous aide à appréhender de façon pragmatique les bouleversements en cours et ceux qui se profilent, ainsi que leurs implications pour nos sociétés. Dans cet épisode, nous explorons l’approche systémique, les limites du système Terre et les conséquences possibles de basculements sociétaux. Nous questionnons aussi la transformation de notre économie et la pertinence de la transition écologique face à l’ampleur des dynamiques. Bonne écoute !
On mange ce que l’industrie décide. Dans cet échange explosif, Karine Jacquemart lève le voile sur les dérives de notre système agroalimentaire : des produits ultra-transformés promus par des lobbies puissants, des aliments contaminés par des additifs, pesticides, polluants éternels — et des scandales sanitaires à répétition comme celui de Nestlé et ses eaux polluées. Elle démontre comment l’industrie verrouille les lois, influence les politiques publiques, instrumentalise les prix pour maintenir une alimentation toxique — tout en rejetant la responsabilité sur le consommateur. Mais surtout, Karine propose des solutions : sécurité sociale de l’alimentation, action citoyenne, transparence et solidarité. Un plaidoyer percutant pour reprendre le contrôle sur nos assiettes.
Récemment, le Premier ministre israélien a donné une interview à i24 News. Dans cet entretien, il a dit quelque chose de capital pour comprendre ce qui se déroule aujourd’hui. Il a affirmé se sentir investi “d’une mission historique et spirituelle.” Les médias ont repris cette phrase, en y voyant un discours justifiant des actes motivés par des références religieuses. Mais un élément a échappé à tout le monde : dans les rediffusions YouTube d’i24, en hébreu, en Français comme en anglais, un passage a été coupé. La séquence complète se trouve uniquement sur le site hébreu du média. Je vais vous le diffuser et vous allez le découvrir, il change absolument tout. En filigrane, il explique exactement tout ce qui est à l’œuvre sous nos yeux. Le présentateur Sharon Gal a demandé à Netanyahu s’il se sentait proche d’une vision du « Grand Israël », ce à quoi il a répondu : « Très proche. »
Sept des neuf limites préservant nos possibilités d’existence sont franchies, sous les coups de boutoir des activités humaines. De ces limites et des dynamiques de destruction en cours, Dominique Bourg tire cinq leçons générales (démographique, quantitative, qualitative, normative et spirituelle) – leçons qui devraient refonder notre manière d’être au monde, pour autant qu’on veuille encore vivre sur Terre et non sur une planète brûlante, offrant un accueil réduit et malaisé à l’humanité comme aux espèces qui l’accompagnent. Les limites planétaires interrogent nos modes de vie et soulignent la nécessité de restreindre drastiquement notre développement matériel. C’est factuel, sciences à l’appui. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas – pas même nos responsables politiques, car l’indispensable référentiel des limites planétaires est enfin traduit en français.
Les capacités de stockage géologique du CO2 dans le monde ne sont "pas illimitées", selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature, qui relativise le potentiel de cette technologie pour lutter contre le changement climatique. Les techniques de capture et stockage du carbone (CCS en anglais) supposent de capter le CO2 sur des centrales de production d'électricité qui utilisent des énergies fossiles ou sur des sites industriels: sidérurgie, cimenterie, raffinage, chimie... Il est aussi possible de capter du CO2 directement dans l'atmosphère. Le gaz peut ensuite être transporté et réinjecté dans des réservoirs géologiques hermétiques - par exemple d'anciens champs pétroliers - pour y être stocké définitivement. Mais l'équipe internationale de chercheurs qui publie ses conclusions mercredi souligne que le potentiel de stockage avec cette technologie, par ailleurs très coûteuse, n'est "pas illimité". Ils ont écarté les endroits jugés trop dangereux, par exemple situés trop près de villes ou sur une
L’été 2025 restera dans l’histoire : plusieurs canicules, des centaines de records de chaleur battus et des forêts ravagées par les flammes. Avec l’agro-climatologue @sergezaka on décrypte ce qui s’est passé, les conséquences sur nos écosystèmes, et on découvre des notions clés comme le Shifting Baseline, la défoliation extrême ou encore la théorie du boxeur. En fin de vidéo, on part sur le terrain pour observer concrètement les dégâts et vous donner des clés simples pour évaluer l’état de la biodiversité qui vous entoure. Le site pour retrouver les relevés de température : https://www.infoclimat.fr/ (n'hésitez pas à les soutenir) Un immense merci à Serge Zaka pour sa pédagogie et le temps qu'il passe à décortiquer ces moments critiques. On compte sur vous pour lui envoyer de la force.
Et si la violence était… évitable ? Dans cette interview aussi brillante qu’inquiétante, Jean-David Zeitoun applique les méthodes de l’épidémiologie aux comportements violents. Pourquoi tue-t-on ? Pourquoi frappe-t-on ? Pourquoi certaines sociétés sont-elles plus violentes que d’autres ? Spoiler : ce n’est ni dans nos gènes ni dans notre nature profonde. La violence a des causes précises, matérielles, environnementales, culturelles, souvent invisibles — et donc modifiables. Jean-David démonte les idées reçues (non, la prison ne dissuade pas) et livre une vision politique, historique et scientifique de la violence moderne. Une vidéo essentielle pour comprendre ce qui nous tue… et ce qui peut encore nous sauver.
Si le capitalisme et sa propension à croître à l’infini n’est pas compatible avec le respect des limites planétaires, par quel système le remplacer et comment organiser ce grand basculement ? Bienvenue dans l’ère du post-capitalisme, une nouvelle phase de civilisation qui va nous amener à complètement repenser notre logiciel économique. Timothée Parrique est un économiste originaire de Versailles, en France. Il est actuellement chercheur à la School of Economics and Management de l'Université de Lund (Suède). Il est titulaire d'un doctorat en économie du Centre d'études et de recherches sur le développement (Université de Clermont Auvergne, France) et du Stockholm Resilience Centre (Université de Stockholm, Suède). Timothée est l'auteur de Ralentir ou périr. L'économie de la décroissance (septembre 2022, Seuil), une adaptation pour un large public de sa thèse de doctorat. Il écrit fréquemment sur la croissance verte et le découplage ; il est également l'auteur principal de « Decoupling debunked - Eviden
Et si la meilleure technologie pour sauver le climat… c’était la nature elle-même ? (j'enfonce une porte ouverte ?) Dans cette interview fascinante, Pierre Gilbert propose un contre-récit à la géo-ingénierie, en s’inspirant de l’intelligence du vivant pour restaurer les équilibres planétaires. C’est le cœur de ce qu’il appelle le géomimétisme : un biomimétisme de niveau 4, appliqué au climat. À travers les forêts, les zones humides, les prairies, les océans, les algues ou encore les éléphants du Congo, Pierre nous explique comment réactiver les puits naturels de carbone, tout en régénérant les écosystèmes et en créant de la résilience territoriale. Il dénonce l’arnaque de la captation technologique du CO₂, explique pourquoi les algues pourraient remplacer les énergies fossiles, et appelle à un plan Marshall écologique porté par l’audace politique et le courage collectif. C’est une leçon de lucidité, mais aussi un récit d’espoir et de solutions concrètes — enracinées dans la nature.
Il existe des limites techniques, économiques et politiques à l'assurance des biens matériels et le changement climatique réduit l'étendue de l'assurabilité.
La préfecture des Ardennes a interdit la consommation de l’eau du robinet pour près de 3 000 habitant·es de treize communes du département, forcé·es de changer leurs habitudes. En cause, la présence de PFAS dépassant largement les limites sanitaires. Reportage.