Greta Thunberg

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Sciences

2024

Les marées font partie de ces rares choses de la nature qui sont extrêmement prévisibles. Qui l’étaient, tout du moins. Parce qu’un nouvel élément semble venir perturber ce cycle bien établi. Le réchauffement climatique anthropique…
AlphaFold3 peut prédire avec plus de précision comment les protéines interagissent avec d'autres molécules biologiques.
Une nouvelle étude révèle que le taux de CO2 dans l’atmosphère augmente actuellement 10 fois plus vite que lors de la plus rapide hausse naturelle enregistrée sur les 50 000 dernières années !
Cette initiative, lancée le lundi 6 mai à Bruxelles, témoigne du désarroi actuel des scientifiques en Europe face au déni du changement climatique, à la montée des populismes et aux discussions sur un durcissement des politiques migratoires qui menacent la libre circulation des chercheurs ou des étudiants.
Les activités humaines sont responsables du déclin de la biodiversité observé par les scientifiques depuis plusieurs décennies. Jusqu’ici, c’est essentiellement le changement d’affectation des sols qui nuit à la nature. Mais demain, les effets du réchauffement climatique pourraient prendre le pas.
Une vaste enquête révèle que plus de la moitié de la pollution plastique dans le monde est attribuée à 56 multinationales dont six sont responsables du quart de cette pollution. Forts de ces résultats, les scientifiques préconisent l’élaboration de normes internationales afin d'améliorer la traçabilité des emballages plastique et de responsabiliser les entreprises, encouragées à se tourner vers des solutions alternatives.
Si juillet 2023 est devenu le mois le plus chaud jamais mesuré dans le monde, tous les mois depuis juin ont aussi battu leur propre record.
Agriculture bio, non-labour... Les solutions sont là, déjà, amassées grâce à l’écologie et les sciences du vivant. Mais « on ne pense pas au vivant », regrette le biologiste Marc-André Sélosse, auteur de Nature et préjugés.
Le réacteur coréen Kstar, bien plus petit que son grand frère, le géant Iter, vient de battre un nouveau record : les chercheurs ont réussi à maintenir un plasma à 100 millions de degrés durant 48 secondes dans un confinement magnétique. Un exploit qui nous rapproche d'une future production d'énergie abondante et décarbonée pour relever les défis du XXIe siècle qui nécessitent de se passer d'énergies fossiles tout en maintenant un certain niveau de vie.
Coup de théâtre dans le monde de la géologie: après des dizaines d'années de débats, l'instance mondiale de référence a finalement décidé de ne pas accorder à l'Anthropocène, épisode caractérisé par les traces de la présence humaine partout sur la planète, une place à part dans l'Histoire géologique de la Terre.
Les Etats-Unis vont voir se développer d'ici 30 ans une "ceinture d'extrême chaleur" allant de la Louisiane, dans le sud du pays, au lac Michigan au nord, en traversant le Midwest américain, selon un nouveau rapport publié le 15 août. Cette zone, où vivent plus de 100 millions d'Américains et qui couvre un quart du pays, subira en 2053 au moins une journée d'extrême chaleur par an, avec une température ressentie de plus de 51°C, selon ce rapport de l'organisation à but non lucratif First Street Foundation.
Des inondations en Nouvelle-Zélande. Des mégafeux de forêt au Canada. Des sécheresses de l’Amazonie au Moyen-Orient. Les effets du réchauffement climatique anthropique se font de plus en plus ressentir. Partout dans le monde. Et à l’allure où vont les choses, les mesures d’adaptation ne suffiront pas à nous préserver du pire, rapportent aujourd’hui des scientifiques.
Il y a de moins en moins de bébés. C’est ce que confirme une étude publiée aujourd’hui. Et le phénomène est presque mondial. Seuls quelques pays tirent leur épingle du jeu. Mais pour eux aussi,...
Copernicus vient de lancer son atlas interactif du climat, une carte du monde qui permet de consulter l'évolution du climat passé et futur, jusqu'en 2100. Découvrez les pays qui présentent l'évolution climatique la plus extrême pour le futur et parmi lesquels figurent la France.
Evidence shows a continuing increase in the frequency and severity of global heatwaves1,2, raising concerns about the future impacts of climate change and the associated socioeconomic costs3,4. Here we develop a disaster footprint analytical framework by integrating climate, epidemiological and hybrid input–output and computable general equilibrium global trade models to estimate the midcentury socioeconomic impacts of heat stress. We consider health costs related to heat exposure, the value of heat-induced labour productivity loss and indirect losses due to economic disruptions cascading through supply chains. Here we show that the global annual incremental gross domestic product loss increases exponentially from 0.03 ± 0.01 (SSP 245)–0.05 ± 0.03 (SSP 585) percentage points during 2030–2040 to 0.05 ± 0.01–0.15 ± 0.04 percentage points during 2050–2060. By 2060, the expected global economic losses reach a total of 0.6–4.6% with losses attributed to health loss (37–45%), labour productivity loss (18–37%) and i
La phase El Niño touche doucement à sa fin en ce début de mois de mars 2024, et celui-ci devrait être complètement terminé en avril. Mais pour autant, son effet réchauffant sur la météo mondiale...
Les microplastiques sont partout, dans tous les environnements du globe. De cette triste réalité, les scientifiques ont voulu tirer profit, en les utilisant comme marqueur temporel pour dater les séries géologiques et notamment le début de l’Anthropocène. Problème : ces minuscules particules semblent avoir la capacité de migrer à travers des couches géologiques plus anciennes !
De nombreux courants océaniques redistribuent de la chaleur à la surface de la planète, produisant un effet encore mal estimé sur le climat mondial. Ils nécessitent une certaine stabilité pour subsister et, selon une nouvelle étude, le principal courant de l’Atlantique (également l’un des plus importants du monde), qui redistribue de la chaleur vers les hautes latitudes, serait progressivement en train de freiner et pourrait même complètement s’arrêter, produisant un refroidissement à la surface des océans dans l’hémisphère Nord et un réchauffement dans l’hémisphère Sud. Des reconstitutions des variations passées de ce courant océanique les avaient déjà liées à d’abruptes changements climatiques…
Un arrêt brutal de l'AMOC, qui pourrait plonger une grande partie de l'Europe dans un gel profond, pourrait se produire plus tôt que prévu.
Repenser radicalement le monde, se convaincre qu'ailleurs, demain, ce sera mieux ! Ce sont là des ambitions intemporelles par excellence. Étudier les utopies, c'est montrer comment elles ont évolué pour refléter les préoccupations des différentes époques, mais aussi interroger les utopies contemporaines. Ce livre
Anthropogenic emissions drive global-scale warming yet the temperature increase relative to pre-industrial levels is uncertain. Using 300 years of ocean mixed-layer temperature records preserved in sclerosponge carbonate skeletons, we demonstrate that industrial-era warming began in the mid-1860s, more than 80 years earlier than instrumental sea surface temperature records. The Sr/Ca palaeothermometer was calibrated against ‘modern’ (post-1963) highly correlated (R2 = 0.91) instrumental records of global sea surface temperatures, with the pre-industrial defined by nearly constant (<±0.1 °C) temperatures from 1700 to the early 1860s. Increasing ocean and land-air temperatures overlap until the late twentieth century, when the land began warming at nearly twice the rate of the surface oceans. Hotter land temperatures, together with the earlier onset of industrial-era warming, indicate that global warming was already 1.7 ± 0.1 °C above pre-industrial levels by 2020. Our result is 0.5 °C higher than IPCC estim
Des chercheurs ont découvert un nouveau genre de bactérie dont le métabolisme énergétique est uniquement basé sur l’oxydation du phosphite en phosphate.
Dans un entretien au « Monde », l’auteur de « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » souligne que décarboner nos sociétés en ayant recours à l’idéologie du nouveau capitalisme vert est une mystification.

2023

Une expérience de 4 mois pour repenser notre rapport au vivant grâce aux low-tech
Des scientifiques genevois et français sont parvenus à simuler de manière complète l’emballement de l’effet de serre, qui peut rendre une planète totalement inhabitable. Sur Terre, une élévation de quelques dizaines de degrés suffirait.
La résurgence d'infections respiratoires communes en Chine est attribuée à un phénomène appelé la dette immunitaire. De quoi s'agit-il ?
qu’allons-nous transmettre aux générations futures ? Crise climatique, essor de l’intelligence artificielle, totalitarisme, relation au vivant, effondrement ou renoncement sont autant de sujets fréquemment évoqués d’une rencontre à l’autre. Présente à certaines d’entre elles, la Mission Agrobiosciences-INRAE livre ici quelques-unes des questions en tension, sans aucune prétention à l’exhaustivité. Premier volet, les difficultés rencontrées par les scientifiques comme les écrivains pour penser autrement l’avenir et décrire le réel.
Pour Caroline, éco-designeuse, et Corentin, ingénieur, on peut, grâce aux low-tech, ces techniques peu gourmandes en ressources, vivre même dans les milieux les plus arides. Pour le prouver, ils vont bâtir tout un écosystème destiné à vivre en autonomie pendant quatre mois dans le désert. Four-parabole, toilettes-ressourcerie ou dessalinisateurs solaires… une préparation dans les moindres détails pour une mission hors norme.
Zita Sebesvari, directeur adjoint de l’Institute for Environment and Human Security de l’université des Nations unies, nous met en garde. « Nous approchons de bord de la falaise et une fois que...
L'intensité de l'ouragan Otis sur le sud du Mexique a surpris tous les experts météo. Les ouragans de ce type sont-ils plus nombreux et plus intenses dans cette zone ? Un organisme météo a étudié...
Souffrez-vous d'amnésie écologique ? C'est quasiment certain, comme presque tout le monde en fait. En dehors des climatologues et des plus grands chercheurs sur l'évolution de la biodiversité,...
Le biologiste Marc-André Selosse, président du collectif Biogée, défend l’urgence à faire des sciences du vivant l’affaire de tous.
Le trou de cette année dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique est l'un des plus grands jamais observés.
The world’s first study of the increase in pollution from landscape fires across the globe over the past two decades reveals that over 2 billion people are exposed to at least one day of potentially health-impacting environmental hazard annually – a figure that has increased by 6.8 per cent in the last ten years.
Le réchauffement climatique serait-il en train de s'emballer ? Les climatologues sont-ils passés à côté d'une accélération du changement en cours ? Le sujet est chaud chez les climatologues... comme dans les discussions de comptoir ou des articles de journalistes.
Climatologues, biologistes et océanographes ont fait leur part. Il est temps de faire entrer psychologues et neuroscientifiques dans la danse, défend en substance le « Giec du comportement », dont le premier rapport est dans les cartons. Mais l’approche de cet organisme, qui évalue les leviers de transformation de nos faits et gestes au nom de l’urgence écologique, pose question. Un article issu du dernier numéro d’Usbek & Rica.
Alors qu’actuellement les mangroves et autres écosystèmes côtiers semblent plutôt bien s’adapter à la montée graduelle du niveau des océans, une nouvelle étude nous met en garde : l’accroissement de la vitesse d’élévation des océans en lien avec une hausse de 2 °C des températures signerait leur disparition quasi totale.
La fable de la grenouille qui se laisse cuire dans son eau sans s'échapper est-elle en train de devenir réalité, mais pour une autre espèce ? Celle des humains qui se laissent doucement cuire dans une monde confronté au réchauffement climatique.
La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) dévoile son nouveau rapport sur les espèces exotiques envahissantes. Cette menace mondiale majeure risque de s’accentuer en l’absence d’outils de lutte efficaces.
Les forêts françaises couvrent 31% du territoire métropolitain. Elles contribuent de multiples façons au bienêtre humain (production de bois, purification de l’air et de l’eau, maintien des sols, habitat pour la biodiversité, alimentation, santé, activités récréatives, etc.) et participent aux Objectifs de Développement Durable fixés par l’ONU. En particulier, la France s’étant engagée à atteindre la neutralité carbone dès 2050, le rôle de puits et de stockage de carbone des forêts est considéré comme un élément majeur de sa Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC). Depuis quelques années, les forêts françaises, dont la surface n’avait cessé de croître depuis plus d’un siècle, connaissent, de façon inquiétante, une diminution de productivité, des dépérissements massifs et un risque incendie accru. Le changement climatique en cours met ainsi en péril les ressources forestières et leur contribution attendue pour préserver la biodiversité, favoriser le développement rural et la bioéconomie, renforcer la production
Permafrost and glaciers in the high Arctic form an impermeable ‘cryospheric cap’ that traps a large reservoir of subsurface methane, preventing it from reaching the atmosphere. Cryospheric vulnerability to climate warming is making releases of this methane possible. On Svalbard, where air temperatures are rising more than two times faster than the average for the Arctic, glaciers are retreating and leaving behind exposed forefields that enable rapid methane escape. Here we document how methane-rich groundwater springs have formed in recently revealed forefields of 78 land-terminating glaciers across central Svalbard, bringing deep-seated methane gas to the surface. Waters collected from these springs during February–May of 2021 and 2022 are supersaturated with methane up to 600,000 times greater than atmospheric equilibration. Spatial sampling reveals a geological dependency on the extent of methane supersaturation, with isotopic evidence of a thermogenic source. We estimate annual methane emissions from prog
Peut-on être militant quand on est scientifique ? Dans cet entretien, le climatologue Jean Jouzel, ancien vice-président du GIEC, débat de la place que prend le militantisme dans la vie d'un scientifique et du rôle qu'il joue dans la lutte contre la crise climatique.
Avec l’augmentation globale des températures, les zones montagneuses connaissent de moins en moins d’épisodes neigeux mais de plus en plus de pluies diluviennes. Une évolution des précipitations...
Les instituts de sciences naturelles de six pays d’Europe se sont dits mardi "très inquiets" du possible rejet de la proposition de règlement européen pour la restauration de la nature, qui sera mise au vote ce jeudi à Strasbourg en commission de l’Environnement du Parlement européen.
Les pénuries d'eau actuelles sonnent une douloureuse alarme pour de nombreuses entreprises. Conscientes de la pente glissante, elles font appel à des spécialistes de l'adaptation au changement climatique qui balisent un futur plus résilient. Dans cette série, Novethic vous montre les dessous des nouveaux métiers clés de la transition écologique.
Terrestrial ecosystems have taken up about 32% of the total anthropogenic CO2 emissions in the past six decades1. Large uncertainties in terrestrial carbon–climate feedbacks, however, make it difficult to predict how the land carbon sink will respond to future climate change2. Interannual variations in the atmospheric CO2 growth rate (CGR) are dominated by land–atmosphere carbon fluxes in the tropics, providing an opportunity to explore land carbon–climate interactions3–6. It is thought that variations in CGR are largely controlled by temperature7–10 but there is also evidence for a tight coupling between water availability and CGR11. Here, we use a record of global atmospheric CO2, terrestrial water storage and precipitation data to investigate changes in the interannual relationship between tropical land climate conditions and CGR under a changing climate. We find that the interannual relationship between tropical water availability and CGR became increasingly negative during 1989–2018 compared to 1960–1989
Chaque innovation technologique entraîne dans son sillage un coût environnemental élevé. ChatGPT ne fait pas exception à la règle. Une étude a mis en lumière l'empreinte carbone de cette...
Depuis sa naissance, le capitalisme fait l’objet de violentes attaques. Hier soupçonné d’être un instrument de domination, aujourd’hui accusé de détruire la planète, il s’adapte, se reformule. Et résiste.
Une équipe a développé un outil capable de traduire l'activité cérébrale d'une personne en mots écrits. Voici pourquoi c'est important.
Des microplastiques, il y en a partout. Ce n’est malheureusement presque plus une surprise d’en trouver dans des endroits retirés. Mais ceux que des chercheurs viennent de trouver au cœur d’agrégats d’algues du côté de l’Arctique les inquiètent encore un peu plus.
Une équipe de chercheurs américains a transformé des araignées mortes en pinces robotiques très délicates. Une approche, baptisée nécrobotique, qui pourrait être utilisée pour créer des robots...
Les BPC sont interdits depuis des décennies, mais on en trouve encore des traces dans le monde naturel comme en témoigne une étude.
La population mondiale pourrait culminer à 8,6 milliards au milieu du siècle avant de sérieusement décliner. Mais comment l'expliquer ?
La « bactérie mangeuse de chair », ou Vibrio vulnificus pour les scientifiques, est présente dans les eaux salées du sud-est des États-Unis. Mais avec le réchauffement climatique, elle pourrait...
Claude Lorius vient de décéder à 91 ans, apprend-on aujourd'hui. Le scientifique laisse au journaliste le souvenir des rencontres, nombreuses depuis le début des années 1990. Le souci de faire passer le message des découvertes glanées dans les glaces de l'Antarctique. Alors, plutôt qu'une image récente du vieil homme, voici celle de cette aventure au ...
Avec leur jardin peuplé d'immenses cactus et leur vue imprenable sur les cimes rocailleuses du désert de Sonora, Wendy et Vance Walker pensaient s'être installés dans un petit bout de paradis à Rio Verde Foothills, en Arizona... Jusqu'à ce que l'eau leur soit soudainement coupée.
La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat sonne lundi comme un rappel brutal de la nécessité pour l'humanité d'enfin agir radicalement au cours de cette décennie cruciale pour s'assurer "un futur vivable".
Depuis lundi matin, à Interlaken en Suisse, se tient la réunion plénière du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Le GIEC doit y adopter son 6ème rapport de synthèse qui sera publié lundi 20 mars. Un rapport très attendu. Les rapports de synthèse du GIEC, parus en 1990, 1995, 2001, 2007 et …
Global CO2 emissions for 2022 increased by 1.5% relative to 2021 (+7.9% and +2.0% relative to 2020 and 2019, respectively), reaching 36.1 GtCO2. These 2022 emissions consumed 13%–36% of the remaining carbon budget to limit warming to 1.5 °C, suggesting permissible emissions could be depleted within 2–7 years (67% likelihood).
Les leçons du passé sont parfois sans concession. Et celle que les chercheurs viennent d’apprendre d’une extinction de masse qui s’est jouée il y a plus de 250 millions d’années est on ne peut plus claire. Détruire la biodiversité au rythme où nous le faisons actuellement mènera à un effondrement total des écosystèmes.
Entre les montagnes du sud du Yémen, le bruit des scies électriques vient déchirer le calme d'un paysage luxuriant, le bois des arbres devenant une source d'énergie alternative pour une population confrontée à l'un des pires drames humanitaires au monde.
Une nouvelle étude du CNRS démontre le lien entre la hausse des températures en Europe et la puissance des anticyclones qui ont causé la sécheresse historique de 2022. Contrairement à ce que beaucoup croyaient, les blocages anticycloniques ne sont pas plus longs que dans le passé, mais juste beaucoup plus intenses et étendus.
La société d'analyse des risques XDI a dévoilé son classement mondial des régions du monde dont les bâtiments sont les plus menacés par les catastrophes climatiques. Les provinces chinoises occupent la quasi-totalité des cent premières places du classement, suivies des États-Unis.
Quelles sont les régions de France où les bâtiments risqueront le plus de subir des dégâts liés au changement climatique d'ici 2050 ? C'est à cette question qu'a voulu répondre l'étude XDI, une société australienne qui publie des données et des rapports à destination des investisseurs, comme les grandes entreprises, les banques ou encore les assurances.
Un rapport publié ce lundi par Climatoscope, l’Observatoire mondial de l’infosphère sur le changement climatique, pointe du doigt les comptes climatosceptiques qui pullulent sur le Twitter français. Grâce à un mécanisme bien rodé, ces comptes parviennent à influencer des millions de personnes.
Des chercheurs d’une entreprise pharmaceutique ont voulu tester leur intelligence artificielle, entraînée pour découvrir des médicaments non toxiques, en inversant les paramètres. Les résultats cauchemardesques contenaient des neurotoxines plus mortelles que toutes celles connues.
La hausse des températures conduit à une explosion de la biodiversité dans l'océan Arctique. En 30 ans, le nombre d'espèces de poissons a par exemple doublé.
Selon le rapport climatique de 2022 effectué par un organisme australien, les sécheresses et inondations de l'année dernière sont directement dues à un bouleversement du cycle de l'eau.
Une nouvelle étude revoit largement à la hausse les effets du réchauffement et de la dégradation des terres combinés sur la faune terrestre. En simulant les effets du changement climatique dans une Terre virtuelle, ils ont également pu déterminer les espèces les plus menacés et les régions du monde les plus touchées.
Il y avait les Argonautes. Et désormais, il y aura les Climatonautes. Une vingtaine de volontaires qui ont choisi de suivre l’aventurier chercheur Christian Clot pour trois folles expéditions en milieux extrêmes, afin de permettre aux scientifiques d’étudier comme jamais la façon dont les humains s’adaptent aux changements climatiques. Stéphane Besnard, le responsable médical et le codirecteur scientifique des études des expéditions, nous dévoile aujourd’hui les dessous de ce projet nommé Deep Climate.
Des années avant les travaux sur le changement climatique qui accéderont à une reconnaissance internationale, Eunice Foote découvrait les prémices de l’effet de serre avec ses expériences maison. En 1859, le physicien irlandais John Tyndall est le premier à découvrir que des molécules de gaz comme le dioxyde de carbone, le méthane et la vapeur d’eau (que l’on appelle aujourd’hui gaz à effet de serre ou GES) bloquent la radiation infrarouge. On le considère comme le premier scientifique à avoir prédit les (...)

2022

La prise de conscience environnementale est loin d'être récente. En 1972, le rapport Meadows, issu des travaux de scientifiques du MIT, alertait sur le risque de dépasser les limites planétaires, avec de graves conséquences pour l'humanité. Depuis, six sur neuf ont été franchies. Décryptage.
Si John Tyndall est considéré comme un pionnier de l’étude de l’effet de serre, une Américaine oubliée par l’histoire avait quelques années d’avance sur lui.
Si le terme s'est démocratisé dans le vocabulaire médiatique et scientifique, l’Anthropocène n’a jamais été formellement inscrit sur une échelle chronologique. Une cohorte de chercheurs enquête depuis treize ans pour dater avec précision les débuts de cette période qui a vu l’Homme devenir une force géologique à part entière. Verdict attendu fin décembre.
Un climat plus chaud favorisant l’activité bactérienne dans les zones humides et la réduction de la pollution atmosphérique du fait du confinement dû au Covid-19 expliquent une croissance très forte du deuxième gaz à effet de serre en 2020.
Les composés perfluorés s’accumulent dans nos organismes, ne s’y éliminent pas et se révèlent toxiques. Nous sommes tous exposés sur de longues périodes et de façon répétée. Face à ces substances baptisées "polluants éternels", nos organismes ne réagiront pas tous de la même manière.
Les armes biologiques sont le front pionnier de la guerre au vivant [Groupe Grothendieck]..Chimère humain-porc, clonage humain, souche militarisée, virus à gain de fonction, vaccin codant, ciseaux moléculaires, etc. Il est temps de s’attaquer franchement à tous les petits monstres de la biologie moderne et de comprendre en quoi cette discipline est un des fronts de conquête les plus prometteurs du technocapitalisme sur les humains et la nature.
Nous sommes aussi citoyens, participants à des organisations, investisseurs… Si les actions individuelles sont utiles, elles doivent s'adosser à des actions collectives indispensables pour transformer nos villes et nos territoires, nos infrastructures, nos modes de production, nos normes sociales, et construire l'accès pour tous aux solutions décarbonées. Réaliser ces transformations systémiques est une tâche immense.
Météo, climat et GIEC Quel que soit l’endroit où nous habitons, nous vivons tous avec la météo : comment les conditions de notre atmosphère évoluent au fil des minutes, des heures, des jours et des semaines. Nous vivons également tous avec le climat, c’est-à-dire, en un lieu donné, l’ensemble des caractéristiques météorologiques moyennes sur plusieurs décennies. On parle de changement climatique lorsque ces conditions moyennes commencent à se modifier, du fait de causes naturelles ou du fait des activités humaines. La hausse des températures, les variations des précipitations, l’intensification de phénomènes météorologiques extrêmes sont autant d’exemples de changements climatiques, parmi bien d’autres caractéristiques
Le désert d'Atacama, dans le nord du Chili, est le réceptacle de tonnes de vêtements usagés, mais aussi de voitures et pneumatiques en fin de vie provenant du monde entier, une menace pour son écosystème unique.
La réalité du réchauffement climatique fait aujourd'hui l'unanimité parmi la communauté scientifique, mais son évolution est encore sujette à des incertitudes. Se dirige-t-on vers une hausse des températures de +1,5, +3 ou +5 °C d'ici la fin du siècle ? Découvrez les différents scénarios possibles.
La preuve scientifique d’un risque sanitaire ou environnemental lié aux microplastiques n’est, aujourd’hui, pas établie. Pourtant, le traitement médiatique de ce sujet suggérerait l’inverse. D’après les chercheurs, l’écho donné à leurs travaux témoigne d’abord d’une montée en puissance de notre conscience environnementale.
Marc-André Selosse, président de BioGée, professeur au Muséum national d’histoire naturelle, et Gilles Bœuf, administrateur de BioGée, professeur à Sorbonne Université appellent à ce que les bases d’écologie et des sciences de l’évolution soient mieux enseignées à l'école.
Jérôme Guilet, astrophysicien français, a participé à une action des Scientifiques en rébellion pour protester contre le greenwashing du secteur automobile. Ceci lui a valu six jours de détention en Allemagne.
Chimère humain-porc, clonage humain, souche militarisée, virus à gain de fonction, vaccin codant, ciseaux moléculaires, etc. Il est temps de s’attaquer franchement à tous les petits monstres de la biologie moderne et de comprendre en quoi cette discipline est un des fronts de conquête les plus prometteurs du technocapitalisme sur les humains et la nature. Grands cycles de capitalisation et montée en puissance technologique, il sera ici question de la Guerre-qui-ne-dit-pas-son-nom
A-t-on vraiment besoin d’ingénieurs ? Ces derniers répondent-ils aux besoins fondamentaux de la société tout entière ou à ceux, particuliers, du système capitaliste et productiviste ? Les ingénieurs œuvrent-ils à la défense des biens communs et de l’intérêt général ou à celle des intérêts privés ? Quels pourraient être aujourd’hui leurs responsabilités et leur rôle ? Et peut-on être ingénieur et décroissant ? C’est à toutes ces questions – et à bien d’autres – que répond Vincent Liegey, ingénieur de formation, chercheur interdisciplinaire, et l’un des porte-paroles les plus en vue du mouvement de la décroissance.
Sur certaines parties du fleuve Mississippi aux États-Unis, le niveau de l’eau est si bas que des bancs de sable entiers se traversent à pied.
Bruno Latour a le grand mérite d’avoir introduit en sciences sociales et philosophie les apports récents des sciences naturelles sur le fonctionnement du vivant, les questions écologiques et les questions fondamentales que cela pose. Je cherche à comprendre comment il reprend des découvertes scientifiques, que je connais bien par ailleurs, et comment il les reformule en questions philosophiques, de sciences sociales et dernièrement de politique.
Il y a soixante ans, le livre de la biologiste américaine Rachel Carson lançait le mouvement environnementaliste moderne. Le relire montre que l’usage massif des pesticides dont il dénonçait alors les ravages est aujourd’hui devenu la norme.
Le réchauffement climatique fait surchauffer nos pôles. Alors on rêve de les refroidir. En comptant sur des techniques de géoingénierie. Des chercheurs disent que c’est techniquement faisable. Mais pour notre experte glaciologue, Heïdi Sevestre, c’est loin d’être une bonne idée.
Dans À Bout de Flux, qui vient de paraître aux Éditions Divergences, l’historienne de l’architecture Fanny Lopez poursuit un travail qui s’attache à décortiquer les dimensions politiques et spatiales des infrastructures énergétiques. L’auteur y déploie une double histoire du numérique et des réseaux de production, d’acheminement et de transmission électrique : un éventail de prises pratiques par lesquelles comprendre le fonctionnement de cette « mégamachine ». A l’heure où les appareils gouvernementaux présentent la sobriété individuelle comme réponse à la crise de l’énergie, Fanny Lopez revient avec clarté et finesse sur les aspects matériels de ces infrastructures, et met en relief différentes propositions pour les mettre en déroute : leur opposer d’autres formes de réseaux, d’autres rapports à la technique.
Docteur en neurosciences, Sébastien Bohler s'est plongé dans les méandres de notre cerveau pour trouver des réponses à notre incapacité à changer nos comportements face au réchauffement climatique. Son dernier livre, Human Psycho (Bouquins, 2022), explore les ressorts collectifs de notre inaction.
En influençant la position du jet stream, la persistance du phénomène La Niña aura des conséquences sur les températures et l'enneigement cet hiver, en particulier en Amérique du nord. En Europe, l'impact de La Niña n'est pas connu, mais les prévisions pour cet hiver envisagent toutes le même scénario inquiétant.
La glace du Groenland fond. Toujours, au cours de l’été. Mais, de mémoire de scientifiques qui la gardent à l’œil depuis la fin des années 1970, elle n’avait jamais fondu autant aussi tard dans l’année.
Les énergies propres, ça coûte cher. Nous sommes nombreux à en être convaincus. Pourtant, des chercheurs nous l’assurent aujourd’hui, cette idée est fausse. Passer à un système énergétique zéro carbone à base d'énergies renouvelables est possible et rentable.
Chaque jour qui passe semble vouloir mettre la forêt amazonienne de plus en plus en danger. Selon un nouveau rapport, avec 26 % de surface au moins fortement dégradée, elle aurait même désormais franchi son point de non-retour.
Sécheresses, inondations, tempêtes. Les effets du réchauffement climatique se font ressentir un peu partout dans le monde. Et dans leur sillage, de plus en plus de crises humanitaires. À tel point que les experts s'inquiètent. Combien de temps encore l'aide humanitaire parviendra-t-elle à faire face à cette nouvelle urgence ?
Depuis plusieurs semaines maintenant, la France manque d'eau. Une situation qui pourrait arriver de plus en plus fréquemment dans le contexte de réchauffement climatique anthropique. Alors, comment nous adapter ? Faut-il multiplier les stockages ? Ou le salut passera-t-il par un indispensable retour à une certaine sobriété ? Des experts nous aident à démêler les fils d'une question qui se révèle extrêmement complexe.
Les États-Unis vont voir se développer d'ici 30 ans une "ceinture d'extrême chaleur" allant de la Louisiane, dans le sud du pays, au lac Michigan au nord, en traversant le Midwest américain, selon un nouveau rapport publié lundi.
Sur les plages de Floride, des scientifiques ont constaté que toutes les tortues de mer qui sont nées cet été sont des femelles ! En cause, le réchauffement climatique : le sexe est déterminé par la température au moment où l'œuf est incubé. Le problème dure depuis quatre ans. Les chercheurs craignent pour l'espèce.
Cet été, la barre des 40 °C a été franchie à plusieurs reprises en France. De Biscarosse à Rennes en passant par Cholet et Dieppe. Mais cela ne semble presque rien par rapport aux plus de 50 °C qui ont été enregistrés ailleurs dans le monde depuis le début de l'année.
Les technologies permettant de produire de l'électricité à partir du soleil évoluent très vite et les coûts se réduisent fortement, donnant à la science photovoltaïque une place centrale dans la transition énergétique. Pour atteindre la neutralité carbone en milieu de siècle et limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle -comme prévu par l'accord de Paris sur le climat- la planète devra installer chaque année d'ici 2030 quatre fois plus de capacités solaires qu'elle ne le fait aujourd'hui, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
L'Agence spatiale européenne a rendu publique une image satellitaire de la France acquise par Sentinel 3 qui montre un pays sous une chaleur écrasante, une végétation extrêmement sèche, des périmètres d'incendies, des zones en train de brûler et d'autres déjà brûlées, et des cours d'eau qui s'amenuisent. Clément Albergel, chercheur au bureau du climat à l'ESA, nous la décrypte et, partant de là, nous dresse un rapide bilan de cet été qui donne un aperçu très réaliste de notre climat futur.
Cet été comme peut-être jamais auparavant, partout en France, l'eau manque. Et il apparait des conséquences que l'on n'aurait pas nécessairement soupçonnées. Dans nos montagnes, par exemple. Après un hiver peu arrosé et un début d'été sec et chaud, les sources et les lacs se tarissent. Les glaciers fondent plus vite que d'habitude. Des crevasses se forment. Le débit de certains torrents augmente. Et les chutes de pierre se multiplient.
Au-delà des risques liés à l'ingestion de microplastiques, des scientifiques ont récemment montré que les additifs chimiques contenus dans le plastique des pneus et les divers caoutchoucs constituent un autre danger pour la vie marine. Exposées à cette contamination, les huîtres creuses voient leur capacité de reproduction et leur bilan énergétique réduits.
Les forêts vivent. Elles évoluent. C'est dans leur nature. Mais le changement climatique anthropique les affecte durement. Jusqu'à leur faire perdre leur résilience. Leur capacité à se relever après une perturbation. Ce n'est pas du tout une bonne nouvelle.
Après des débuts tardifs et timides, la protection de la planète est devenue un enjeu majeur, qui demande des efforts à chaque citoyen. Juillet 2020, île Maurice. Un vraquier japonais fait naufrage au large des côtes, déversant 1 000 tonnes de carburant dans les lagons. Une tache noire sur une carte postale déjà écornée. Ce bijou de l’océan Indien est l’une des îles les plus abîmées, et cela ne date pas d’hier. En 1769, alors qu’elle appartient à la France, le botaniste Pierre Poivre constate que la déforestation a entraîné une baisse des précipitations et fait adopter le « règlement concernant la préservation des forêts ».
Pour une même température, la chaleur sera plus difficile à supporter à Biarritz avec 80 % d’humidité qu’à Toulouse avec 40 % d’humidité. Comment expliquer cette sensation d’étouffement et...
Les modèles climatiques sous-estiment probablement l’intensification des précipitations extrêmes et des inondations qui leur sont liées.
Le terme biodiversité est un terme « valise » où chacun projette ses représentations du monde vivant et de la nature, en fonction de sa culture, de son expérience, de ses besoins ou de son intérêt immédiat. C’est dans nos modes de développement, dans les systèmes économiques et politiques mis en place, que l’on doit rechercher des solutions éventuelles aux processus d’érosion de la biodiversité.
Une étude révèle que l'Europe de l'ouest est l'une des zones du monde les plus touchées par les canicules depuis 40 ans. Cette région du monde se réchauffe 3 à 4 fois plus vite que les autres situées aux mêmes latitudes dans l'hémisphère nord, en raison d'un changement au niveau du courant jet.
Même mises dans les meilleures conditions, des bactéries à l'évolution pourtant rapide n'ont pas réussi à augmenter leur température maximale tolérable de plus de 1°C, concluent de nouveaux travaux. Une nouvelle de mauvais augure, alors que les températures menacent d'augmenter encore jusqu'à presque 5°C au 21e siècle.
Cette fois ça y est. C'est fait. Le Parlement européen a voté. La production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les centrales à gaz - sous certaines conditions tout de même - sera désormais considérée comme « verte ». Ou plus exactement comme « de transition ». De quoi permettre des investissements dans ces deux filières tout en restant dans le cadre de l'objectif de neutralité carbone décrété par l'Union européenne (UE) pour 2050. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. De neutralité carbone. Alors, au-delà des arguments dogmatiques, tentons de comprendre.
Des scientifiques chinois ont découvert près de 1.000 microbes, bactéries et virus piégés dans les glaciers du plateau tibétain. La fonte des glaces va progressivement relâcher ces micro-organismes vieux de plusieurs milliers d'années.
Un label vert vient d’être accordé au gaz et au nucléaire par un vote du Parlement européen. Cette décision controversée ouvre la voie à des investissements financiers. Explications.
Anthropogenic activities are increasingly affecting ecosystems across the globe. Meanwhile, empirical and theoretical evidence suggest that natural systems can exhibit abrupt collapses in response to incremental increases in the stressors, sometimes with dramatic ecological and economic consequences. These catastrophic shifts are faster and larger than expected from the changes in the stressors and happen once a tipping point is crossed.
Le résultat est particulièrement démonstratif du caractère climato-compatible de cette source d’électricité, puisqu’il affiche moins de 4 grammes d’équivalent CO2 par kWh produit. Très exactement 3,7 grammes tous gaz à effet de serre confondus dans cette unité d’équivalent CO2 qui permet de les compter ensemble (le chiffre pour le seul CO2 émis tombe à 3,1 grammes). Pourquoi démonstratif ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’un chiffre parmi les plus bas possibles relativement à n’importe quel autre moyen de production d’électricité.
Sophie Dubuisson-Quellier est sociologue, directrice adjointe du Centre de sociologie des organisations et membre du Haut conseil pour le climat, organisme chargé d’apporter un éclairage indépendant sur la politique du Gouvernement en matière de climat.
La France s'apprête à vivre une vague de chaleur -- une plume de chaleur, disent les experts -- qui s'annonce record. Probablement un effet du réchauffement climatique anthropique. Et à l'autre bout du monde, du côté de l'Antarctique, une autre manifestation de ces changements induits par les Hommes : des glaciers qui fondent comme jamais depuis plusieurs millénaires.
Jean-Baptiste FRESSOZ est historien des sciences, des techniques et de l'environnement, ainsi que chercheur au CNRS. Il s'intéresse particulièrement à la question de la transition énergétique, qui selon lui est largement mystifiée, et empêche de comprendre le bourbier dans lequel nous sommes plongés avec la crise environnementale.
Plusieurs points de basculement majeur de notre Planète seront probablement atteints avec +1,5 °C de réchauffement, selon une conférence donnée pour la Commission européenne. Or, selon l'Organisation météorologique mondiale, ce seuil sera peut-être atteint dans les cinq ans à venir.
Parfois surnommé « troisième pôle », ou « château d'eau de l'Asie », le centre du plateau tibétain constitue la troisième plus grande réserve de glace après l'Antarctique et l'Arctique. Mais à cause du réchauffement climatique, des chercheurs prévoient un changement de situation radical dans les années à venir.
Cet article propose un panorama des inégalités d’émissions de gaz à effet de serre (GES) entre les ménages français. Il présente de manière détaillée et critique les conventions méthodologiques retenues pour le calcul des « émissions des ménages », et les présupposés qui les accompagnent. Le principe d’attribution généralement retenu, l’empreinte carbone qui assigne aux ménages les émissions des produits consommés, véhicule des conceptions implicites de la responsabilité. Il focalise l’attention sur les contributions des individus, sur leurs choix, il peut occulter le rôle des acteurs non individuels tout comme la composante collective des émissions de GES, et négliger les dimensions de la responsabilité qui ne sont pas liées à la consommation.
Dans l'Arctique, bien plus qu'ailleurs, les températures augmentent. Poussant peu à peu les forêts vers le nord. Jusqu'à menacer la toundra. Si des mesures cohérentes de lutte contre le réchauffement climatique ne sont pas engagées dès à présent, ce biome unique disparaîtra d'ici le milieu de ce millénaire.
Le climat de la Terre se réchauffe. Cela ne fait plus aucun doute. Mais ce qui semble encore difficile à préciser, c'est la vitesse réelle à laquelle ce réchauffement se produit. Ou plus encore, la vitesse à laquelle le réchauffement produit ses effets. Et des chercheurs rapportent aujourd'hui avoir observé un phénomène qui semble indiquer que notre Planète réagit plus vite au changement climatique qu'ils le pensaient.
Depuis plusieurs décennies, maintenant, les images prises par satellite nous apportent une vision globale de notre planète et de ses évolutions. Aujourd'hui, elles révèlent qu'une superficie équivalente à celle des Alpes-Maritimes de zones humides a disparu dans le monde ces 20 dernières années.
Les activités humaines ont un impact sur la Terre. Nos émissions incontrôlées de gaz à effet de serre poussent notre climat vers une limite que nous ne devrions pas avoir envie de franchir, nous préviennent aujourd'hui des chercheurs. Au-delà de cette limite, ce serait le chaos. Et notre Planète deviendrait définitivement inhabitable.
Bien connu des scientifiques, outil de travail des chimistes, le tableau périodique fait peau neuve à l'initiative de la société européenne de chimie. Le but de ce tableau revisité ? Alerter sur l'état des ressources planétaires face à une production toujours plus gourmande en éléments rares.
Un spécialiste des trous noirs et du Big Bang, philosophe et poète, s’associe à un batteur féru d’expérimentations pour nous inviter à un “dérangement insolent”. Un moment de poésie et de rencontre, entre sciences et arts. "Un monde, des mondes." Avec Samuel Klein, musicien, et Aurélien Barrau, astrophysicien (Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie, Grenoble).
Et si dans ce monde de l'image, nous nous accordions une pause ? Juste le temps de prêter l'oreille à la nature qui nous entoure. C'est ce que fait Martyn Stewart. Mais sa pause à lui dure depuis plusieurs décennies. Une bonne cinquantaine d'années qu'il enregistre des sons. D'abord de manière très artisanale, comme l'enfant qu'il était. Aujourd'hui, de façon bien plus professionnelle, comme le naturaliste qu'il est devenu. Résultat : une collection de sons de plus de 30.000 heures !
Cet ouvrage ouvre pour la première fois la boîte noire du GIEC. Il raconte la rigueur du processus d'évaluation et la lourdeur bureaucratique que cela induit. Il décrit le travail de négociation des experts avec les États sur les principales conclusions et pointe le risque de dépolitisation des enjeux climatiques.
L'agriculture et l'écologie sont responsables d'un tiers des gaz à effet de serre. Mais comment continuer de nourrir la planète, même les pays les plus pauvres, tout en limitant la pollution ? Une équipe allemande a une réponse.
Aurélien Boutaud, docteur en sciences de la terre et de l’environnement et co-auteur des ouvrages “L’empreinte écologique” et “Les limites planétaires” aux éditions La Découverte.
Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C au-dessus des moyennes préindustrielles, nous devons réduire nos consommations d'énergies fossiles. Mais comment faire si la production continue d'augmenter ? Si la production explose, même ? C'est la question que posent les 425 projets colossaux d'extraction pointés du doigt aujourd'hui par des chercheurs. De véritables « bombes à carbone » entre les mains des géants des énergies fossiles !
En route vers l'abîme ? L’Énergie du déni. Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2, Vincent Mignerot, Rue de l’échiquier, 2021, 92 p., 11 €. Laurent Testot Mensuel N° 348 - Juin 2022 En route vers l'abîme ? Est-il possible de réussir une transition énergétique d’ici à 2050, comme s’y sont engagés les États suite à l’accord de Paris sur le climat signé en 2015 ? Vaste question soulevée par Vincent Mignerot dans cet opuscule. Si la réponse est oui, nous pouvons espérer surmonter ce qui ne sera qu’une crise climatique : un défi passager que nos économies peuvent relever en cessant d’utiliser des énergies fossiles perturbant le climat et en leur substituant des énergies renouvelables, voire nucléaires, qui n’émettront pas de gaz à effet de serre. Si la réponse devait être non (et la démonstration de l’auteur incite à le penser), nous serions incapables d’éviter une « catastrophe climatique qui mettrait en danger l’habitabilité du monde ». Le grand récit de la transition énergétique i
Les températures moyennes d’avril 2022 à la surface de la planète sont d’accord avec le dernier rapport du GIEC. Bon, ok, c’est un peu trop anthropomorphiste comme vision des choses naturelles. Alors disons que ces températures, qui n’ont pas d’idées ni d’intentions et ne lisent pas les rapports du GIEC, correspondent tout à fait avec ce que les experts y écrivent.
L'organisme Corpernicus vient de publier un rapport alarmant sur l'état de la sécheresse en Europe et ses conséquences sur l'agriculture et la production d'énergie.
Diplômés après trois ou quatre années d'étude, ces étudiants d'AgroParisTech, l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement, ont décidé de "bifurquer". Dans un discours donné à l'occasion de leur remise de diplôme, ceux-ci expliquent les raisons qui les poussent à claquer la porte "à l'issue d'une formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours".
L'expression forçage radiative est employée en climatologie pour définir la « différence entre l'éclairement descendant et l'éclairement ascendant », peut-on lire dans le glossaire du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec). Comprenez, la différence entre l'énergie radiative reçue et l'énergie radiative émise par le système Terre/atmosphère. Ou encore, entre le rayonnement solaire qui pénètre notre atmosphère et le rayonnement infrarouge qui en sort. En fait, le forçage radiatif, c'est plus précisément une question de puissance puisqu'il se mesure en watt par mètres carrés (W/m2).
Le réchauffement climatique et ses conséquences, ça ne nous concerne pas. En êtes-vous si sûr ? Parce que des chercheurs nous préviennent aujourd'hui. Si rien ne change, les terres cultivées du monde entier vont de plus en plus manquer d'eau. D'ici 2050. Et 2050... c'est demain ! Heureusement, ces mêmes chercheurs nous proposent aussi des solutions.
Une nouvelle étude montre que lors de certaines grandes éruptions volcaniques, notamment celles ayant participé aux différentes extinctions de masse, l'hiver volcanique est rapidement suivi par un long réchauffement du climat.
Les quatre premiers mois de l'année ont été déficitaires en matière de précipitations en France : -41 % en janvier, -38 % en février, -38 % en mars et -25 % en avril. Selon Météo France, le cumul de pluie moyen sur l'ensemble du pays est le plus faible depuis 11 ans. Ce cumul correspond à ce que l'on retrouvait à la même époque pour les grandes sécheresses historiques de 1976, 1993, 1997 et 2011. Après un mois de décembre 2021 marqué par des précipitations excédentaires, la sécheresse de janvier et février n'apparaissait pas encore comme importante, mais la situation s'est aggravée en mars et avril, au moment où les pluies du printemps sont censées jouer un rôle bénéfique.
Plus de deux mois de guerre en Ukraine. Le conflit s’enlise et l’Europe envisage de nouvelles sanctions envers la Russie. QR l’actu fait le point de la situation avec Nina Bachkatov, docteur en sciences politiques à l’ULiège et spécialiste de la Russie et Julien Pomarède, chercheur en sciences politiques à l’ULB.
La banquise en Antarctique a fondu comme jamais depuis 44 ans, alerte une étude publiée dans la revue "Advances in Atmospheric Sciences".
La guerre en Ukraine risque-t-elle de s'intensifier dès lors que le conflit semble prendre un peu plus d'ampleur dans la région du Donbass? "Cela fait huit ans que la guerre a éclaté dans le Donbass. Avant l'invasion intensive russe actuelle, on comptait déjà plus de 13.000 morts, dont plus de 3.000 civils", a débuté Aude Merlin. La professeure en sciences politiques à l'ULB explique que le fait que le conflit ukrainien se localise à nouveau dans cette zone prouve bien que les forces militaires russes éprouvent des difficultés, elles se replient.
Le second plus grand réservoir artificiel d'eau des États-Unis est confronté à une sécheresse extrême alors qu'il alimente en eau des millions d'Américains.
Dans cet épisode, Laura interroge le bien-fondé de l’expression “on n’arrête pas le progrès”. Est-ce si évident ? Pourquoi les nouvelles techniques, à l’instar de la 5G, sont-elles souvent contestées ? Le progrès est-il toujours désirable, quelles que soient ses implications sociales, ou environnementales ? François Jarrige, historien des sciences à l’Université de Bourgogne, explique que les innovations techniques ont souvent rencontré des oppositions et qu’aucune n’est inéluctable. Il critique notamment l’idéologie “technosolutionniste”, selon laquelle l’innovation technologique pourrait résoudre tous les problèmes écologiques, sociaux, culturels et politiques. “L’idée ce n’est pas d’être pour ou contre la technique, c’est d’inventer d’autres systèmes techniques dans d’autres contextes sociaux et démocratiques,” résume-t-il.
Dépôts aurifères ? Pétrole ? Gaz ? Il est vrai que le sous-sol ukrainien est particulièrement riche en minerais ainsi qu'en ressources fossiles. Mais son véritable trésor se situe certainement bien moins profondément, dans ces terres sombres qui s'étirent à perte de vue : les tchernozioms.
Au cours de l'été 2012, une sécheresse éclair survenue au pire des moments dans le centre des États-Unis a provoqué le flétrissement de la récolte de maïs. Résultat : plus de 35 milliards de dollars de perdus. Et des chercheurs nous préviennent aujourd'hui : les sécheresses éclair sont de plus en plus... éclair !
Entre 1950 et 1990, 200.000 fûts contenant des déchets radioactifs ont été jetés dans l'océan Atlantique, sans qu'aucune surveillance ne soit mise en place. Deux missions sont actuellement en préparation pour faire l'état des lieux sur une éventuelle pollution radioactive des fonds marins.
Le Giec a présenté officiellement son résumé du troisième volet de son sixième rapport d'évaluation ce lundi 4 avril 2022. Quels sont les points forts ?
Le dernier volet du rapport du GIEC vient de paraître. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il incite à une action urgente. Car il reste trois ans maximum pour inverser la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre si l’on veut espérer limiter le changement climatique sous la barre des 1,5°C, mais aussi des 2°C.
Visio
Researchers from the Northwest Institute of Eco-Environment and Resources of the Chinese Academy of Sciences (CAS) and their collaborators published a high-accuracy and high-resolution permafrost map over the Northern Hemisphere.
Le réchauffement climatique n’est plus une hypothèse, c’est un fait vérifiable par tous. Mais le climat et ses effets spectaculaires ne sont que la face visible d’un bouleversement de plus grand. Bruno David, président du Muséum d’Histoire naturelle, se demande si nous pouvons encore redresser le tir.
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie le confirme : l’appel à une sortie de crise sanitaire climato-compatible n’a pas été entendu. Malgré des restrictions d’activité encore en cours, l’année 2021 a vu un tel rebond des émissions de CO2 liées aux énergies fossiles que le creux de 2020 est déjà effacé. Plus 6% et un total de 36,3 milliards de tonnes envoyées vers l’atmosphère. Un chiffre boosté par l’effet prix : en 2021, le gaz a commencé la hausse aujourd’hui explosive de ses prix, ce qui a reporté la production d’électricité vers du charbon, encore plus émissif en CO2, notamment aux États-Unis et en Europe.
Le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) estime qu'avec une augmentation de la température globale du globe de 1,5 °C d'ici la fin du siècle par rapport au niveau préindustriel, la fréquence des épisodes de chaleur extrême sera multipliée par quatre ! Aux États-Unis, la chaleur est déjà le phénomène météo qui tue le plus depuis une trentaine d'années : de 1991 à 2020, la chaleur a causé la mort directe de 143 personnes par an en moyenne, suivie par les inondations, puis les tornades, les ouragans, la foudre, et enfin le froid et la neige. Dans ce pays, les épisodes de chaleur extrême ont d'ailleurs plus que doublé au cours des 40 dernières années.
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
Reconfigurations théoriques et nouvelles pratiques L'idée d’effondrement, médiatisée par la collapsologie comme destin probable de nos sociétés face aux crises écologiques, fait l’objet de multiples critiques alors même que les illustrations récentes d’effondrements en cours, de l’épidémie de Covid-19 aux mégafeux, ne cessent de se multiplier. Devant ce paradoxe, les auteurs réunis ici prennent au sérieux l’hypothèse d’un coup d’arrêt majeur de nos dynamiques socio-économiques et politiques, tout en montrant que le rythme des effondrements se révèle variable selon les territoires. À partir d’enquêtes de terrain plurielles, ils examinent également la façon dont se mobilisent des acteurs, au Nord et au Sud, militants engagés ou citoyens discrets, pour tenter d’y faire face. L’ouvrage souligne l’impérieuse nécessité pour les sciences sociales de renouveler leurs approches des questions écologiques et esquisse les premiers jalons d’un paradigme de l’effondrement.
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
Courageuse image de russes manifestant leur opposition à la guerre en Ukraine à Saint-Pétersbourg, ce mardi 1er mars 2022. En Russie, les manifestations se multiplient dans la rue, les réseaux libres et des tribunes. En tête d’affiche : les féministes russes, une partie de l’intelligentsia, notamment les étudiants du MGIMO, l’équivalent du Sciences PO et de l’HEC russe, ou le colonel-général à la retraite Leonid Ivashov qui exige la démission de Poutine. Un article de Florian Grenon.
Un monde plus chaud sera aussi un monde plus violent. Alors qu'une hausse des températures d'à peine 1 °C depuis l'ère préindustrielle a déjà des conséquences préoccupantes pour la sécurité nationale et internationale, il ne fait pas de doute que cette tendance va s’amplifier et nous faire entrer dans une longue période de tensions. Les armées ne doivent pas seulement réduire leur empreinte carbone. Acteurs majeurs de la paix et de la sécurité, elles doivent aussi s’adapter à une situation qui affecte lourdement leurs missions et leurs capacités pour s’engager dans une véritable politique de sécurité climatique.
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) en août 2021, le 2ème rapport est enfin sorti ! Alors que le premier rapport traitait de la compréhension physique du système climatique et du changement climatique, ce nouveau rapport (le 2eme sur 3) porte sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité des sociétés humaines et des écosystèmes au changement climatique. Comparé aux précédentes versions, ce rapport intègre davantage l’économie et les sciences sociales, et souligne plus clairement le rôle important de la justice sociale dans l’adaptation au changement climatique.
Les impacts de la hausse de la température de la planète sont déjà très visibles sur les écosystèmes et les activités humaines. S’y adapter devient une urgence absolue, affirment les auteurs du rapport du Giec sur l’adaptation publié ce 28 février 2022.
Le second volet du dernier rapport du Giec, qui en comportera trois au final, sortira le 28 février prochain et s'annonce différent des précédents. Il devrait principalement se concentrer sur les solutions immédiates d'adaptation aux catastrophes liées au réchauffement climatique et reconnaître les savoirs des populations autrefois méprisées.
Ce livre est le fruit d’un travail collectif avec Anne Brès, responsable de la communication de l’Institut des sciences de l’Univers au CNRS (CNRS-INSU), Claire Marc, médiatrice scientifique chez Méduse Communication, et plus d’une trentaine de scientifiques qui ont collaboré à l’écriture. Notre objectif : répondre aux idées reçues les plus courantes sur le changement climatique dans un format accessible à toutes et tous. Avant de chercher des solutions au changement climatique, nous sommes persuadé(e)s qu’il est tout de même mieux d’avoir bien compris le problème !
Qu'est-ce que la "maladie du Nobel" ?
Fin mai 2021, le tokamak supraconducteur expérimental avancé chinois connu sous le nom d'East - pour Experimental Advanced Superconducting Tokamak - avait ainsi pu maintenir une température de quelque 120 millions de degrés Celsius pendant 100 secondes, et même 160 millions de degrés pendant 20 secondes. Et l'Académie des sciences chinoise lui avait fixé l'objectif de dépasser les 1.000 secondes avant la fin de l'année.
Sobriété. C’est l’un des mots clés des scénarios énergétiques sous contraintes climatiques récemment publiés par RTE, l’Ademe ou l’association Negawatt. C’est le mot que l’on trouve aussi bien dans les manifestes lancés par les militants du climat que sous la plume des scientifiques ou de responsables politiques pour désigner l’un de moyens nécessaires à l’atteinte des objectifs climatiques de l’Accord de Paris signé en 2015.
Il arrive que deux ou plusieurs noyaux atomiques légers s'unissent pour former un noyau plus lourd. On parle alors de fusion nucléaire. La fusion nucléaire est en quelque sorte l'opposé de la fission nucléaire - le phénomène physique exploité au cœur des centrales nucléaires - laquelle, consiste à briser un noyau lourd en deux noyaux plus légers. Pour déclencher une réaction de fusion nucléaire, il est nécessaire d'apporter une grande quantité d'énergie. Jusqu'à quelque 200 millions de degrés ! Car un tel rapprochement de noyaux ne peut avoir lieu que si les intenses forces de répulsions qui existent entre ces entités chargées peuvent être vaincues.
Depuis 2008, des éoliennes pointent le bout de leurs hélices dans la mer du Nord belge. Comment se comporte la vie marine autour de ces éoliennes et quel impact ont-elles sur les oiseaux? C'est ce qu'observe depuis 13 ans le programme WinMon.BE, qui fait le bilan dans un nouveau rapport relayé vendredi par l'Institut royal des sciences naturelles de Belgique (IRSNB).
Trois jeunes sur quatre sont éco-anxieux, nous apprenait fin 2021 une étude du Lancet. Demain, fera-t-on face à une génération de dépressifs ? Pas forcément, nous apprennent la sociologue Dominique Méda et le psychologue Pierre-Eric Sutter, qui ont tous deux participé à l’exposition « Renaissances », visible à la Cité des sciences et de l’industrie jusqu’au 6 mars 2022. Il est possible de surmonter l’effondrement et l’éco-anxiété, à l’échelle individuelle comme collective.
En 1972, le rapport Meadows nous alertait déjà sur l’insoutenabilité environnementale de notre régime de croissance du fait des coûts en termes de pollution et d’épuisement accéléré des ressources terrestres induites. Plus de trente ans plus tard, à l’initiative du chercheur en soutenabilité globale, Johan Rockström, 28 spécialistes des sciences environnementales lancèrent un travail de recherche sur la situation écologique globale de la terre se structurant autour du concept de limites planétaires.
Les enchaînements entre climat, océan physique et vie marine contrôlent le changement climatique et montrent que l’Océan constitue le volant thermique et le thermostat du climat. L’humanité a aussi noué des relations multiples avec ces eaux (habitat, tourisme, transport, pollutions, pêche, aquaculture…) et en a tiré des solutions éprouvées qui ont déjà démontré leur potentiel (aménagements physiques, hydrauliques, génie écologique, etc.)....
Bruxelloise de 25 ans, Nadège Carlier est doctorante en sciences politiques à l’UCLouvain. Elle a également été désignée comme déléguée ONU francophone du Forum des jeunes, organe officiel de représentation de la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles, à la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow. Nous l’avons rencontrée pour qu’elle nous fasse part de son expérience.
Le sociologue, anthropologue et philosophe des sciences, Bruno Latour, s’adresse aux partis écologiques et à leurs futurs électeurs, dans un livre coécrit avec le doctorant Nikolaj Schultz, publié le 6 janvier 2022.
Il y a quelques années, des chercheurs posaient quelques limites planétaires. Des seuils à ne pas dépasser si nous espérons entretenir les bonnes conditions dans lesquelles la vie s'est développée sur Terre. Quelques-unes ont déjà été franchies. Et aujourd'hui, une de plus : celle relative à la pollution chimique.
« Si nous ne transformons pas sérieusement notre mode de vie, le réchauffement climatique -- ou d'autres périls que nous aurons créés -- nous conduira à l'effondrement de notre civilisation. » C'est ce que pensent les chercheurs qui ont imaginé un projet de boite noire destinée à enregistrer méthodiquement chacune des étapes qui mèneront à la fin de l'humanité.
Les scientifiques ont beaucoup étudié les glaces de l'Arctique et leur dynamique. Moins celles de l'Antarctique. Mais aujourd'hui, grâce à un important travail de reconstruction, des chercheurs présentent des données qui remontent jusqu'au début du XXe siècle. Elles montrent des schémas inédits, signes selon eux, que « quelque chose de dramatique est en cours ».
L’équipe de la Nasa et de l’Université Columbia de New York vient de publier son bilan climatique de l’année 2021. Le voici résumé en quelques graphiques
2021 ne restera pas dans les mémoires comme l'année la plus chaude jamais enregistrée. Pas dans l'atmosphère au moins. Mais dans les océans se joue un tout autre scénario. Les chercheurs nous confirment aujourd'hui qu'ils ont été, l'année dernière, plus chauds que jamais.
LArgentine, le sud du Brésil, lUruguay et le Paraguay sont confrontés à des températures caniculaires cette semaine. La barre symbolique des 50 °C sera peut-être atteinte ou frôlée ces jours-ci.
Les scientifiques ont beaucoup étudié les glaces de l'Arctique et leur dynamique. Moins celles de l'Antarctique. Mais aujourd'hui, grâce à un important travail de reconstruction, des chercheurs présentent des données qui remontent jusqu'au début du XXe siècle. Elles montrent des schémas inédits, signes selon eux, que « quelque chose de dramatique est en cours ».
Dans l'Arctique, la glace fond. Dans l'ouest américain, les feux de forêt se font de plus en plus violents. Le tout, à cause du réchauffement climatique anthropique. Des chercheurs montrent aujourd'hui comment les deux phénomènes sont étroitement liés.
Bruno Latour, sociologue, ethnologue et philosophe des sciences, auteur de "Mémo sur la nouvelle classe écologique" (La découverte), est l'invité du Grand entretien de France Inter. Le livre tire un constat de faiblesse de l'écologie politique.
Alliées indispensables dans la lutte contre le réchauffement climatique, les zones humides sont fortement menacées et dégradées partout dans le monde. Les Nations unies estiment que 35 % des zones humides ont disparu depuis 1970 alors qu'elles présentent de nombreux bénéfices méconnus, comme l'atténuation des catastrophes, la séquestration du carbone et la santé humaine.
Benoît Pelopidas - In a democracy it is essential that nuclear choices are based on the open discussion of coherent alternatives. This book intends to provide citizens, elected representatives, military personnel, and teachers with the means to make
Le syndrome de Kessler doit son nom à Donald J. Kessler. En 1978, l'astrophysicien a théorisé un scénario dans lequel la collision des débris entre eux auto-entretient la population à un rythme plus élevé que celui de leur élimination naturelle par freinage atmosphérique, de nouveaux débris.
L’idée d’une croissance heureuse, où l’économie pourrait continuer à croître éternellement si le capital se substitue assez rapidement aux ressources naturelles qui s’épuisent, ne fait pas l’unanimité, souligne Florian Fizaine, maître de conférences en sciences économiques.
Les microplastiques, polluants déjà retrouvés sur l'Everest, en Arctique ou au milieu des océans, peuvent être transportés entre les continents par des vents en altitude, met en évidence une étude publiée dans la revue Nature Communications.

2021

Alors que le phénomène La Niña atteint actuellement son pic d'intensité, le retour de son homologue « chaud », El Niño, semble se dessiner pour le début de l'été prochain avec des conséquences complètement différentes sur le climat mondial en 2022.
Les scientifiques ont pour habitude de qualifier l'Himalaya de « troisième pôle ». Parce que ses glaciers renferment la troisième plus grande quantité de glace au monde. Et aujourd'hui, des chercheurs nous révèlent que, sous l'effet du réchauffement climatique anthropique, ces glaciers fondent à une vitesse record. Menaçant notamment l'approvisionnement en eau de millions de personnes.
L'année qui s'achève aura été perturbée à bien des égards. Sur le plan climatique tout particulièrement. Partout sur le Globe, les catastrophes se sont succédées à un rythme parfois effréné. Les scientifiques, eux, ont continué à apprendre. Pendant que les températures ne cessaient de monter...
Les scientifiques ont pour habitude de qualifier l'Himalaya de « troisième pôle ». Parce que ses glaciers renferment la troisième plus grande quantité de glace au monde. Et aujourd'hui, des chercheurs nous révèlent que, sous l'effet du réchauffement climatique anthropique, ces glaciers fondent à une vitesse record. Menaçant notamment l'approvisionnement en eau de millions de personnes.
Il est n’est pas réaliste d’assumer que le réchauffement climatique allant croissant, il y aura un consensus sur quoi faire. Nous avons besoin d’une meilleure théorie du conflit social: qu’est-ce qui détermine la force des différentes factions, et qui remporte le pouvoir d’agir ?
Le glacier Thwaites est de plus en plus fragile. Alors qu’il déverse déjà une quantité importante de glace en mer, une partie pourrait bientôt s’en détacher. La climatologue Catherine Ritz détaille les conséquences d’un désastre presque inévitable.
Dans l'espoir de mieux comprendre ce qui attend l'Antarctique pour les années à venir, les chercheurs ont une nouvelle fois interrogé le passé. Leur objectif : révéler comment la glace a réagi à des changements climatiques il y a plusieurs millions d'années. Et ils ont découvert que l'Antarctique pourrait être plus vulnérable au réchauffement climatique anthropique qu'ils ne le pensaient jusqu'alors.
Dans le contexte actuel de réchauffement climatique, et plus largement, de crise environnementale, les arbres ont un rôle à jouer. Et les scientifiques peuvent nous aider à maximiser les bénéfices que nous pouvons en tirer. L'exemple d'un projet mené à Houston le montre.
Dans sa stratégie de lutte contre le réchauffement climatique, Paris prévoit de créer des forêts urbaines. Les arbres en ville permettent de lutter contre les îlots de chaleur et atténuer les conséquences du réchauffement climatique. Mais d’un point de vue scientifique, la réimplantation doit répondre à certains critères pour être bénéfique.
Avec l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, les plantes stockent plus de carbone par la photosynthèse. C'est ce que nous apprennent aujourd'hui les chercheurs. Mais ils notent que cette augmentation est loin de suffire à compenser nos émissions de gaz à effet de serre.
L'arsenic est naturellement présent dans le sol dans certains endroits mais une grande partie provient d'anciens sites industriels. Or, une exposition prolongée à l'arsenic présente des risques pour la santé. Êtes-vous concerné et comment se protéger ?
l y a 30 ans la majeure partie des prix Nobel en sciences émettait un avertissement à l’humanité car nous puisions de façon non durable dans nos ressources fossiles au point d’affirmer qu’il n’y a pas eu de pareille vague d’extinction d’espèces végétales et animales depuis la fin du Crétacé il y a 65 millions d’années.
Du cube de bouillon au chocolat, en passant par la pâte à tartiner, l'association de consommateurs Foodwatch a révélé jeudi qu'un produit sur huit, parmi 152 testés, contient des hydrocarbures aromatiques d'huile minérale "inquiétants" pour la santé.
Face à la puissance - Une histoire des énergies alternatives à l’âge industriel François Jarrige, Alexis Vrignon. Ré-écrire l’histoire du côté des vaincus est toujours révélateur, passionnant, source de réflexions inédites. D’abord parce que, dominé, ce côté est systématiquement sous-traité par l’historiographie. Ensuite parce qu’il débouche souvent sur une histoire plus « vraie » en en éclairant des pans entiers restés dans l’ombre.
Sciences et société
Une conversation polyphonique sur des questions qui figurent parmi les plus urgentes du 21e siècle : « Pouvons-nous parvenir à la justice climatique et assurer l\'équité ? », « Quel rôle l’UE peut-elle jouer sur le plan international ? », « L’UE intègre-t-elle véritablement les questions climatiques dans sa politique étrangère ? », « Quel rôle doit jouer la jeunesse ? »
Conférence exceptionnelle avec Etienne Klein (philosophe des sciences & physicien) & Aurélien Barrau (astrophysicien & écologue). A l'heure où plus que jamais les individus sont en recherches de certitudes, plus que jamais la parole des scientifiques est remise en cause face aux médias & réseaux sociaux. Les croyances sont elles en train de supplanter les connaissances ? Un débat passionnant entre grands scientifiques.
L'empreinte environnementale du secteur numérique fait toujours l'objet de nombreux débats en France et en Europe. Du fait du manque de connaissances en sciences environnementales appliquées au secteur numérique, de nombreuses choses sont publiées et répétées sans être confrontées aux recherches récentes et vérifiées.
Beaucoup de scientifiques considèrent que parler de leurs émotions dans le cadre de leur activité professionnelle pourrait les décrédibiliser . Dans ce recueil, des scientifiques témoignent de leur prise de conscience face aux changements environnementaux d'origine anthropique ; il y a quelque chose qui échappe à la raison, une humanité qui a peur de se perdre en chemin et qui a pris conscience des limites du monde qu'elle habite.
La disparition de nombreuses espèces de méga-herbivores entre -50.000 et -6.000 ans a engendré des modifications sur le paysage. Parmi celles-ci, la plus grande quantité de végétaux au sol a permis aux incendies de s'étendre considérablement.
Envisagée ici comme un projet égalitaire plutôt que comme une injonction à diminuer le produit intérieur brut, la société décroissante cherche à éviter le délitement des liens, à maintenir les conditions d'habitabilité  de la Terre dans une décence commune. Cette réédition de la trilogie des "Politiques de l'Anthropocène" entend y contribuer. Lire la suite Âge de l'épuisement des ressources, du bouleversement des cycles naturels, l'Anthropocène s’illustre par la rapidité des transformations thermo-industrielles du système-Terre. En dépit de cette accélération sans analogue, les sociétés contemporaines continuent de se nourrir de valeurs obsolètes. La croissance est l’une d’elles.
Grâce à l’élaboration d’une méthode statistique dédiée à l’étude des archives naturelles, les chercheurs pourront désormais détecter avec plus d’objectivité les transitions climatiques abruptes survenues par le passé. Un papier paru ce 16 novembre dans la revue scientifique Chaos fait le point sur cette avancée.
Une étude publiée dans la revue Nature Climate Change établit que les prévisions de l’ONU sur le réchauffement climatique seraient trop optimistes. Les scientifiques estiment que les prévisions des Nations Unies seraient “incertaines”.
La Commission Européenne a présenté à Bruxelles une proposition de loi pour enrayer la déforestation. Elle souhaite aller plus loin que l’accord signé par une centaine de pays lors de la COP26 à Glasgow. La stratégie de l’Europe consiste alors à verdir ses importations, en garantissant des produits non responsables de la dégradation des forêts.
En Amazonie brésilienne, la déforestation a augmenté de 22% en un an. Le gouvernement du président Jair Bolsonaro a pourtant promis de lutter contre la déforestation, alors que scientifiques, ONG et autochtones pointent du doigt la responsabilité des dirigeants brésiliens.
Travaux et rapports scientifiques alertent sur les impacts du réchauffement climatique envers les femmes des pays émergents. Renforçant les inégalités de genre et durcissant les conditions de vie quotidienne, ces impacts restent difficilement pris en compte sur les territoires touchés. Ces femmes, alors plus vulnérables, s’affichent souvent en arrière plan des décisions politiques locales.
L’association Klimaatzaak ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de la justice climatique belge. L’organisation annonce préparer un nouveau procès contre la Belgique pour “inaction climatique”. Des milliers de citoyens la soutiennent. Ensemble, ils demandent à la justice d’imposer des objectifs de réduction des émissions de CO2 soit supérieurs à ce que prévoit l’Union européenne.
Le réchauffement climatique a des conséquences sur terre. Il en a aussi pour les mers. Modifiant les conditions biochimiques qui règnent dans les océans, il fait émerger de nouveaux environnements. Y compris du côté des aires marines protégées dont il faudra peut-être revoir le mode de gestion.
Notre Terre se réchauffe. Plus exactement, c'est l'atmosphère de notre Terre qui se réchauffe. Et cela ne va pas sans quelques conséquences. Des chercheurs nous apprennent ainsi aujourd'hui que la limite de la couche la plus basse de notre atmosphère s'élève régulièrement depuis plusieurs décennies maintenant.
Quand est né le concept du “local” ? Comment appréhender au mieux ce mot ? Quelle est la notion la plus importante quand on parle de relocalisation de l’alimentation ? Qui, de la grande distribution ou du circuit court l’incarne le mieux et pourquoi ? On révise l’Histoire et les bases avec Clémence Nasr, docteure en sciences politiques et sociales (ULB et Science Po Paris) et auteure, notamment, d’une thèse sur visant à mettre au jour la filiation de la relocalisation alimentaire et du socialisme.
Pour mieux comprendre le présent et espérer prévoir l'avenir, il faut en savoir plus sur le passé. C'est en partant de ce principe que des chercheurs de l’université de l’Arizona (États-Unis) se sont penchés sur les évolutions de températures au cours des 24.000 dernières années. Et leurs travaux montrent que la vitesse à laquelle se produit le réchauffement climatique anthropique est tout simplement « sans précédent ».
l'hydrogène fait l'objet de tous les grands plans d'investissements pour alimenter les transports, l'industrie ou même stocker l'électricité. Sauf que ce gaz, censé être écolo quand il est produit avec des énergies renouvelables, ne l'est pas tant que ça. , selon certains scientifiques.
il y a de grosses incertitudes notamment concernant l'Antarctique de l'Ouest, surtout après 2050. Si la fonte des calottes polaires est rapide, le niveau moyen global de la mer pourrait monter d'un à deux centimètres par an et atteindre 1,7 mètre en 2100. Ces masses d'eau ne se répartissent pas de façon homogène sur le globe notamment à cause des effets gravitationnels : le niveau de la mer baisserait au Groenland alors qu'il monterait plus qu'ailleurs sous les Tropiques.
Les débats autour la compensation carbone divisent États et associations de défense de la nature. Ces dernières dénoncent un recul face à la lutte climatique ainsi qu’une marchandisation de la nature.
Après une baisse notable des émissions de gaz à effet durant la pandémie de Covid-19, celles-ci repartent de plus belles à l'unisson de la dynamique de la relance économique qui se montre toujours fortement dépendante des combustibles fossiles, ce qui n'augure rien de bon pour les objectifs de neutralité carbone. Le Global Carbon Project, regroupant scientifiques et experts du monde entier, s'en inquiète.
Cornelia Rumpel, chercheuse du CNRS à l'Institut d'écologie et des sciences de l'environnement de Paris, étudie les mécanismes qui permettent de stabiliser le carbone dans les sols.
Environ 85 % du territoire métropolitain français subit des pressions dues à la pollution lumineuse, dont plus de 20 % à de forts niveaux. Sans surprise, les zones urbaines sont les plus mauvaises élèves, cette pollution lumineuse, induite par les éclairages artificiels, représente un vrai danger pour de nombreuses espèces animales et végétales, sachant que près d'un tiers des vertébrés et de deux tiers des invertébrés sont nocturnes.
Parmi les thèmes nouveaux qui résonnent dans les halls et les couloirs de la COP 26 cet automne figure celui de la « transition juste ». Ainsi, le 4 novembre dernier, plusieurs chefs d’État et de gouvernement ont co-signé une « Déclaration sur la transition internationale juste ». Mais de quoi parle-t-ton, au juste ?
Quelles avancées majeures ont marqué les sciences du climat ? Pour un domaine aussi vaste, les réponses des chercheurs ne peuvent qu’être variées. Nous avons ainsi posé la question à des océanographes, paléoclimatologues, ou encore physiciens de l’atmosphère. Leurs contributions indépendantes sont rassemblées ici en une frise historique.
Cette anticipation tout à fait correcte de l'évolution du climat à l'échelle des dernières décennies vient d'être confirmée par le premier volet du 6e rapport du GIEC adopté en août dernier. Y est affirmée la certitude que le réchauffement de l'atmosphère, des océans et des continents est dû à nos activités ; qui plus est l'ensemble du réchauffement observé depuis le début du XXe siècle peut leur être attribué.
Jeudi s’est tenue à la Cité des sciences et de l’industrie la table ronde «Pluie et inondations : mieux vaut prévenir !» dans le cadre du cycle de conférences «Ma planète demain». L’événement s’organisait en duplex de Niamey, au Niger, et en partenariat avec l’Institut de recherche pour le développement. Hydrogéologues et météorologues français et nigérians étaient les invités de cette rencontre animée par la journaliste Anne-Cécile Bras.
Le Maximum Thermique de la transition Paléocène-Éocène, il y a 55,9 millions d'années, représente l'une des plus importantes crises climatiques que la Terre ait connue. Une nouvelle étude parue dans Science Advances montre que ce réchauffement climatique extrême a été associé à une augmentation de l'érosion et de l'altération des roches continentales. Ces processus auraient notamment permis de capturer une part significative de CO2 atmosphérique, stabilisant ainsi le climat.
Notre Planète se réchauffe et les activités humaines en sont responsables. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) le confirmait en août dernier. C'est « sans équivoque ». Une étude publiée très récemment montre même que quelque 99,9 % des plus de 88.000 articles scientifiques liés à l'étude du climat s'accordent à le dire.
Avec la déforestation se profile le pire des scénarios : l'atteinte du point de bascule, où la forêt passerait de puits de carbone à émettrice de CO2, accélérant le réchauffement au lieu de le ralentir. Reportage dans un pays au bord du gouffre climatique.
Une coalition de 190 pays et organisations s’est engagée mercredi soir à sortir de l’énergie charbon dès 2030. Ces accords ont été présentés dans la “Déclaration mondiale sur la transition du charbon vers l’énergie propre”, annoncée officiellement ce jeudi 4 novembre. Pourtant, les solutions proposées semblent encore illusoires pour atteindre une transition énergétique décarbonée d’ici 2030.
La question à présent est de savoir si cette promesse est véritable tenable. On va y répondre avec Cathy Clerbaux, professeur en sciences de l’atmosphère et du climat à l’ULB, est l’invité de Sophie Brems ce mercredi sur la Première.
La première question que nous nous posons : limiter le réchauffement à +1,5 ou à +2 °C, cela change quoi ?
Un bec plus gros, une aile plus large et d'imposantes oreilles... L'augmentation globale des températures depuis plusieurs décennies pourrait être responsable de changements morphologiques chez de nombreuses espèces.
, celui du stockage, en lien direct avec une notion complexe : l'efficience. Daniel Averbuch, responsable du programme stockage d'énergie à IFP Énergies nouvelles (Ifpen), Philippe Azaïs, responsable de programme au Commissariat à l'Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA) et les experts de Réseau de transport d'électricité (RTE) ont accepté de partager avec nous leur réflexion à ce sujet.
La montée des eaux va se poursuivre pendant des siècles, même si l'humanité parvient à limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle. C'est le cri d'alarme d'une équipe de chercheurs qui ont publié une étude sur les risques encourus par les villes au cours des 200 à 2.000 prochaines années, et selon les différents scénarios de réchauffement.
La colère risque de faire tache d’huile. Total avait connaissance des conséquences néfastes de ses activités pour le climat dès 1971 mais a entretenu le doute à la fin des années 1980 et cherché ensuite à contrecarrer les efforts pour limiter le recours à ces énergies fossiles, selon un article scientifique paru mercredi dans la revue Global Environmental Change. Christophe Bonneuil, directeur de recherche au CNRS, Pierre-Louis Choquet, sociologue à Sciences po, et Benjamin Franta, chercheur en histoire à l’université américaine de Stanford, ont étudié les archives du groupe pétrolier, devenu TotalEnergies, ainsi que des revues internes et des interviews.
Christophe Bonneuil, directeur de recherche au CNRS, Pierre-Louis Choquet, sociologue à Sciences po, et Benjamin Franta, chercheur en histoire à l'université américaine de Stanford, ont étudié les archives du groupe pétrolier, devenu TotalEnergies, ainsi que des revues internes et des interviews, selon cet article publié dans la revue Global Environmental Change.
Une équipe allemande vient de dénicher une enzyme naturellement fabriquée par des bactéries et qui permettrait de produire du verre acrylique (alias Plexiglas) à partir de sucres ou d'alcools, donc de biomasse, sans recours à la pétrochimie.
Mais pour certains spécialistes, elle illustre également les ratés des mesures mises en place pour lutter contre le réchauffement climatique. France 24 s'est entretenu avec Benjamin Coriat, professeur émérite de sciences économiques à l'université Sorbonne Paris Nord, membre des Économistes atterrés et auteur notamment de l'ouvrage “Le bien commun, le climat et le marché” (Éd. Les Liens qui libèrent).
Des chercheurs ont fait appel à une intelligence artificielle pour analyser plus de 100.000 études portant sur le changement climatique. Ils ont ainsi pu déterminer que le dérèglement climatique affecte déjà 85 % de la population mondiale.
Fonte des glaces, cyclones tropicaux, mégafeux : notre maison brûle et pourtant nous regardons ailleurs… D’où cette question : pourquoi notre cerveau nous pousse-t-il à détruire la planète ? Pour y répondre, nous recevons Sébastien Bohler, docteur en neurobiologie moléculaire, rédacteur en chef du magazine cerveau et psycho, et auteur de nombreux ouvrages sur les neurosciences dont “le Bug humain” et “Où est le sens”
Que recouvre le terme de « biodiversité » inventé au milieu des années 1980 ? S'il traduit bien la notion de vie sur Terre, il n'en saisit pas son principe essentiel, à savoir cette interdépendance des formes de vie. À l'heure où nombres de menaces pèsent sur la Planète, deux scientifiques nous exposent pourquoi il nous faut mieux repenser la valeur de la nature dans notre système économique pour mieux affronter et résoudre la crise écologique.
Cela fait désormais plus de 30 ans que 2100 représente pour les politiques, une sorte d'horizon lointain lorsqu'il s'agit de se projeter sur une Terre qui se réchauffe. Mais l'échéance se rapproche désormais dangereusement. Les enfants nés en 2021 n'auront même pas 80 ans à la fin de ce siècle.
Certains lisent l'avenir dans les lignes d'une main ou dans les circonvolutions du marc de café. Hasardeux. D'autres lisent le passé dans les carottes de glace. Bien plus fiable. Et aujourd'hui, ils nous apprennent que nos activités ont commencé à avoir un impact sur le climat bien plus tôt qu'on ne l'avait imaginé jusqu'à présent.
La plus grande extinction de masse qu'a connue notre Terre a été provoquée par des émissions massives de CO2 et par les changements climatiques qui en ont résulté. Au même moment, des bactéries et des algues ont proliféré dans les eaux. Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? La même chose est peut-être en train de se produire actuellement.
Pour réussir à maintenir le réchauffement climatique sous la barre des +1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, le temps nous est désormais compté. Le rapport United in Science 2021 estime même que le monde est déjà engagé sur la voie d'un réchauffement de 2,7 °C aux conséquences catastrophiques.
Le réchauffement climatique et la mauvaise gestion des ressources en eau aggravent les sécheresses partout dans le monde. Une situation qui met en danger des millions de personnes mais qui a aussi de graves conséquences sociales et économiques.
Depuis le début de l'ère industrielle, notre Planète se réchauffe. Les scientifiques ne cessent de le répéter. Plus 1,2 °C déjà, en moyenne. Mais, qu'en est-il pour nous ? Comment cela se traduit-il pour la France ? Les mois de juillet et d'août avaient été plus frais que la normale. Le mois de septembre qui vient de s'achever présente, lui, une anomalie de température positive.
Notre Terre, comme toutes les planètes du Système solaire, réfléchit une partie de la lumière qui lui arrive du Soleil. Une partie de plus en plus limitée, selon des chercheurs. Notre Planète à tendance à s'obscurcir. Sous l'effet du réchauffement climatique anthropique. Et le phénomène a de quoi inquiéter. Car il pourrait... ajouter au même réchauffement climatique.
Les générations d'aujourd'hui seront exposées à des événements extrêmes bien plus fréquents que ceux qu'ont connus leurs parents et leurs grands-parents au cours de leur vie. Nous léguons ainsi une énorme dette climatique à nos enfants, qui devront apprendre à vivre dans un monde plus pénible et plus dangereux.
Une trentaine d’économistes, parlementaires, syndicalistes et représentants de la société civile ont lancé un appel à réformer les règles budgétaires européennes. Ils souhaitent remplacer le “pacte de stabilité et de croissance” par un “pacte de résilience et de solidarité” plus adapté aux défis écologiques.
Aux Geopolitiques de Nantes, quatre spécialistes se sont interrogés sur la capacité des Etats de la planète à s’entendre en novembre à la grande réunion qui se tiendra à Glasgow pour lutter contre le réchauffement climatique. Si la finance ne s’engage pas, peu se fera.
Conférence de Vincent Mignerot organisée le 05/02/2019 à Sciences Po (Campus de Reims) par l'association étudiante Sciences Po Environnement..
Le réchauffement climatique est plus rapide que prévu. Dan Lert et Célia Blauel, adjoints à la Mairie de Paris, ont présenté les nouveaux résultats de l’étude “Paris face aux changements climatiques” ce mercredi 22 septembre. La municipalité met en place un plan d’action qui consiste à réaménager la capitale. Le but : anticiper les possibles dérèglements à venir.
L’analyse d’échantillons de glace prélevés sur les mégadunes de l’Antarctique montre que la quantité d’hydrogène moléculaire présent dans l’atmosphère a fortement augmenté au cours des 150 dernières années. Les résultats paraissent dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) ce 7 septembre.
L’eau, une urgence. Que l’on songe aux inondations, aux sécheresses ou à la montée du niveau de l’océan, partout dans le monde et aussi dans les régions françaises. "Si on ne change pas (si le niveau de réchauffement continue d’augmenter, ndlr), on assistera à une accentuation de la saisonnalité. Avec des étés plus secs et plus longs et des hivers plus pluvieux". C’est alors qu’on prendra pleinement conscience du changement du cycle de l’eau, potentiellement redoutable pour le bien-être et l’équilibre des citoyens,
Une nouvelle étude évalue à 24.000 milliards le nombre de microplastiques présents à la surface des océans. Un chiffre déjà impressionnant, mais qui pourrait encore augmenter, multipliant les risques pour la biodiversité et pour notre environnement.
Dans le cadre du cycle "Chocs et effondrements : quels imaginaires, quelles résiliences ?", conférence d’ouverture qui interrogera les ressorts symboliques très anciens qui nourrissent voire déterminent largement les modes contemporains pluriels de mobilisation de scénarios d’effondrement : que signifient ces récits ? quel a été leur rôle sociétal ? Comment ont-ils dialogué dans l’histoire, d’une religion à l’autre ?
Entretien avec Dominique Méda, philosophe et sociologue. Normalienne, énarque, elle est aujourd’hui professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine et directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso).
Alors que tous les spécialistes sonnent l'alarme sur l'effondrement en cours de la biodiversité, l'ADN environnemental ou eADN et sa technologie proposent de répertorier de manière hyper efficace les traces du vivant. Une technique promise à un bel avenir.
Publié par l'Académie des sciences naturelles, le premier rapport détaillé sur l’état des populations d’insectes en Suisse confirme leur recul massif. Des actions urgentes sont nécessaires pour enrayer la disparition des papillons, abeilles et coccinelles
Le climat de l'Arctique change rapidement. En témoigne le déclin dramatique de la calotte polaire depuis 40 ans. Les modèles climatiques suggèrent d'ailleurs que l'océan Arctique pourrait être totalement libre de glace de façon saisonnière d'ici quelques décennies. Or, l'arrivée massive d'eau douce, en modifiant la stratification de l'océan, pourrait avoir des conséquences non négligeables sur la productivité biologique, impactant de fait toute la faune marine locale.
Atteindre la neutralité carbone se chiffre en centaines de milliards. Comment atteindre cet objectif au meilleur coût quand, dans la catégorie des gaz à effet de serre (GES) qui s'accumulent dans l'atmosphère, tous n'agissent pas de la même manière sur le réchauffement climatique. Des travaux montrent que se concentrer sur les gaz dits de courte durée de vie peut être pertinent pour agir sur les gaz dits de longue durée.
Comprendre - Transmettre - Agir Un outil simple pour tous les enseignants des cycles 2 et 3
Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales… Voici le premier atlas réunissant l'ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.
Avant la rentrée, ce sont les professeurs qui sont sur les bancs de l’école. C’est le cas des professeurs de sciences de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Un congrès est organisé ces mardi et mercredi à la faculté de Gembloux Agro-Bio Tech. L’objectif ? Actualiser ses connaissances, sur les sciences, en constant développement.
L'étude a également révélé que les averses sont désormais de 3 à 19% plus importantes dans ces régions, toujours en raison du réchauffement climatique.
Thibaud Griessinger, est docteur en neurosciences, chercheur indépendant et consultant en sciences cognitives appliquées à la transition écologique ; il se donne pour mission de remettre l’humain au cœur des problématiques environnementales. D’après lui les sciences cognitives sont un outil pour mieux nous connaitre, comprendre notre rapport au réel, et nous permettre d’établir des stratégies communes pour relever le défi écologique.
On savait que les bouteilles d'eau étaient responsables d'une grande partie de nos déchets plastique. Mais une nouvelle étude montre que leur impact écologique va bien au-delà. Les chercheurs de l'Institute for Global Health de Barcelone ont analysé le cycle de vie total de l'eau en bouteille comparé à l'eau du robinet à Barcelone, en prenant notamment en compte l'énergie utilisée pour l'extraction, la production et l'usage final du produit. Résultat : si toute la population de la métropole buvait de l'eau en bouteille, cela entraînerait un coût d'extraction des ressources 3.500 fois plus élevé que si elle consommait de l'eau du robinet. De même, l'impact sur les écosystèmes est 1.400 fois supérieur, d'après les chercheurs.
Invité mardi dans La Matinale, Jean Jouzel, climatologue, ancien vice-président du GIEC et membre de l'Académie française des sciences, juge que le monde ne va pas assez vite pour faire face aux conséquences du changement climatique.
La notion d’Anthropocène a posé la question des premières atteintes humaines à l’environnement. À la lueur des mégafeux contemporains, certains parlent même d’un Pyrocène. Mais qu’en était-il dans des temps plus reculés ?Des études avaient déjà montré l’impact du feu sur l’environnement à Bornéo il y a 50 000 ans, en Nouvelle-Guinée il y a 45 000 ans et en Australie il y a 40 000 ans. Un récent article paru dans Science Avances apporte des éléments nouveaux sur ces questions dans la région africaine du Rift.
Turquie, Californie, Hawaï, Grèce, Sibérie... Alimentés par la sécheresse et une canicule exceptionnelle, des incendies de forêt d'une ampleur sans précédent se propagent partout sur la Planète. Le phénomène atteint même des régions jusque-là relativement épargnées, signe d'un dérèglement climatique inquiétant.
La transition énergétique est-elle plus problématique qu'on aimerait le croire ? C'est en tout cas la thèse de Guillaume Pitron, le journaliste et réalisateur spécialisé sur la question des matières premières.
En prenant en compte l'impact du réchauffement climatique, des scientifiques ont simulé la trajectoire des feux de forêt pour les 60 prochaines années.
Les chercheurs pensent que, tout au long de l'histoire de la Terre, le CO2 atmosphérique a exercé un contrôle étroit sur les changements climatiques. Des données portant sur les 66 derniers millions d'années confirment le couplage. Et montrent que nos émissions de gaz à effet de serre pourraient ramener le CO2 à des niveaux jamais vus depuis les climats bien plus chauds du passé lointain de notre Planète.
L’exposition au bruit, venant principalement des transports, a un “coût social” de plus de 155 milliards d’euros par an en France, notamment en termes de conséquence sanitaires indirectes. C’est ce qu’estime un rapport publié le 22 juillet, qui recommande de coupler la lutte contre ce fléau à celle contre la pollution de l’air.
« L’exposition chronique ou aigüe à un métal va perturber le fonctionnement des cellules : soit elles mourront, soit elles ne fonctionneront plus correctement, quel que soit l’organe. L’effet le plus connu est la neuropathie, des affections atteignant le système nerveux, qui se manifestent par des engourdissements dans les membres, de l’insensibilité, des douleurs, etc. », rappelle la Pre Laurence Ris, cheffe du service de Neurosciences de l’UMons, et responsable belge du projet.
Focus sur les grandes dates et les grands noms des sciences climatiques. Des découvertes majeures qui ont permis d'en apprendre davantage sur la planète et qui éclairent, aujourd'hui plus que jamais, les consciences pour un monde plus vert.
Les inondations qu’ont connu l’Europe et la Chine ces derniers jours semblent bien constituer une preuve incontournable des effets du changement climatique. Les incendies exceptionnels qui se déclenchent partout dans le monde depuis quelques semaines en constituent une autre.
Le Bootleg Fire. Rien ne semble pouvoir l'arrêter. D'autant que le voici qui se met à générer sa propre météo au-dessus de l'Oregon. Des orages secs qui le rendent encore plus virulent.
Ici, ce sont des records de chaleur qui tombent. Là, ce sont des trombes d'eau. Et plus loin, des forêts entières qui partent en fumée. Les scientifiques nous avaient avertis de ces conséquences du réchauffement climatique. Mais eux-mêmes sont aujourd'hui surpris de leur ampleur.
l y a 20 ans, les scientifiques s'inquiétaient déjà de nos émissions de gaz à effet de serre. Il faut dire que, quelques années plus tôt, en 1994, la Convention de Rio s'était fixé pour objectif de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre (GES) « à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ». Et, en 2001, les choses semblaient plutôt sur la bonne voie.
Dans les années 1970, un rapport publié par des chercheurs du Massachusetts institute of technology (MIT, États-Unis) avait fait grand bruit. Il annonçait l'effondrement possible de notre civilisation avant la fin du XXIe siècle. Des conclusions tristement en phase avec les données actuelles, conclut aujourd'hui une nouvelle étude.
La grande majorité des navires sont en excès de vitesse dans les zones désignées pour la protection des baleines noires de l'Atlantique nord, espèce au bord de l'extinction, affirme une nouvelle étude publiée le 21 juillet 2021. Le non-respect des limites atteignait presque 90% dans les zones de réduction obligatoire de la vitesse
La Commission européenne a présenté le 14 juillet une douzaine de propositions dans le cadre de son plan climat, ayant pour objectif de réduire les émissions de CO2 en Europe de 55% d’ici à 2030. Le renforcement du marché carbone européen est l’un des piliers de ce projet, malgré les réserves des Etats membres et des ONG.
Le corps humain ne s'adapte pas bien à la chaleur. Une planète transformée en fournaise n'est donc pas bon signe pour nous, d'autant plus que l'hyperthermie n'est pas, et de loin, la conséquence la plus préoccupante du réchauffement pour la survie de l'humanité.
Alors que la catastrophe nucléaire de Fukushima se poursuit, dans l’indifférence quasi générale, depuis plus de dix ans maintenant, le gouvernement japonais a mis en œuvre, dès le lendemain de l’accident, une « politique de résilience » enjoignant la population à vivre, quoi qu’il en coûte, avec la contamination radioactive, au péril de nombreuses vies humaines.
Depuis des décennies, les scientifiques, les ONG et les militants écologistes appellent au changement des comportements afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, les transformations requises tardent à se mettre en place malgré l'urgence climatique, l'avancement des connaissances scientifiques et les injonctions de toutes parts.
Depuis une semaine, l’Ouest canadien est pris sous un « dôme de chaleur » et bat chaque jour des records de température, avoisinant les 50°C. Comme le montre le GIEC rapport après rapport, l’évaluation scientifique des conséquences écologiques et des implications politico-sociales de ce type d’« exploit » météorologique est catastrophique. Afin de mettre en œuvre les actions et politiques nécessaires pour y répondre, il est temps de considérer le rôle essentiel d’une éthique de l’environnement liée aux sciences de l’écologie et de la conservation.
Notre planète va mal. Et nous avons plutôt bien conscience de notre responsabilité en la matière. Pourtant, il nous reste difficile de passer à l'action. Plus que des données scientifiques, ce qui pourrait convaincre certains, ce sont des histoires vécues, nous expliquent aujourd'hui des chercheurs.
Selon les calculs de chercheurs, fabriquer des protéines à partir d'air et d'électricité permettrait d'économiser 90 % d'espace sur Terre par rapport à l'agriculture, et ainsi de diminuer la pression environnementale sur la Planète. Après la viande sans boeuf fabriquée in vitro, voici le soja sans plante, généré en laboratoire. Autrement dit, un champ de un hectare de terrain, destiné à de la culture in vitro permettrait de produire l'équivalent de dix hectares de soja planté en plein champ.
La combustion des satellites en fin de vie et des carburants des fusées pourrait engendrer un nouveau trou dans la couche d'ozone et bouleverser le climat mondial. En cause : la grande quantité d'aluminium contenue dans ces milliers de satellites.
Un projet de rapport confidentiel du groupe d’experts climat de l’ONU a fuité dans la presse. Très alarmiste, il encourage les autorités à prendre des mesures radicales dès que possible. Le “pire est à venir” pour l’organisation, qui alerte sur les conséquences irréversibles du changement climatique.
L’Académie des sciences recommande une série de mesures pour contrer le déclin des insectes. Un signe supplémentaire de l’urgence à agir face à ce péril environnemental, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».