Greta Thunberg

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économie environnement

2024

L'essor de l'économie numérique a des répercussions de "plus en plus graves" sur l'environnement, entre la consommation d'eau et d'électricité des centres de données et l'épuisement des matières premières, avertit mercredi l'ONU.
En amont du second tour des élections législatives, qui se tiendra dimanche 7 juillet, Novethic a synthétisé les principales propositions des trois partis majoritaires – Rassemblement national, Nouveau front populaire et Ensemble pour la République – sur les sujets liés aux conditions de travail, au financement de l’économie et à l’environnement.
Europe – Economie – Environnement – Énergies – Climat – Mobilité – Agriculture – Alimentation – Santé Synthèse en un graphique et quelques tableaux, réalisés à partir des questions binaires posées au différents partis.

2023

Ces « Bonnes feuilles » sont extraites d’une partie de l’introduction de Renaud Bécot et Gwenola Le Naour (dir.), Vivre et lutter dans un monde toxique – Violence environnementale et santé à l’âge du pétrole, Seuil, 2023.
Alors que l’UE encourage les États membres à ratifier une nouvelle série d’accords de commerce, notamment à l’occasion du sommet UE-CELAC de mi juillet 2023, l’Institut Veblen examine dans cette note le degré d’alignement de ces accords avec les engagements internationaux en matière de lutte contre le changement climatique et de protection de l’environnement. L’Institut formule plusieurs propositions concrètes pour avancer dans ce domaine.
Les propos du président de la République, jeudi, au sujet d’une "pause réglementaire européenne" en matière de normes environnementales ont provoqué de vives réactions à gauche. D’autant que le Conseil d’État avait demandé au gouvernement, la veille, de nouvelles mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France.
Il ne se passe pas un jour, ces derniers mois, sans qu’une problématique énergétique soit évoquée dans l’actualité, que ce soit sous l’angle économique, environnemental, social et/ou (géo)politique. Ces tensions nous indiquent que nous devons modifier en profondeur nos manières de produire et de consommer l’énergie. C’est ce que nous explique le physicien et philosophe Grégoire Wallenborn, chercheur et enseignant à l’Institut de gestion de l’environnement et d'aménagement du territoire de l’ULB 1 .

2022

Ils ne s’étaient jamais rencontrés. L’économiste Bruno Colmant, membre de l’Académie royale, écoute souvent François Gemenne, le climatologue expert en migrations devenu la coqueluche de nos voisins, sur France Inter. À la fin d’une journée glaciale, ils se sont installés à la rédaction de Moustique pour un débat qui n’a souffert d’aucun temps mort, dans […]
Avec l’aggravation de la crise environnementale au cours des dernières décennies, certains des partisans de la planification démocratique ont récemment intégré les questions environnementales à leurs modèles. Bien que ces efforts soient certainement utiles, nous pensons qu’il est possible de franchir le pas suivant de façon à ce que les modèles de planification démocratique de l’économie puissent pleinement tenir compte des bases biophysiques et écologiques des processus socioéconomiques.
Dans sa conception moderne, l’économie a tendance à être réduite à sa dimension monétaire, soit les choses pouvant être décrites par un prix. Les modèles économiques permettent ainsi de considérer le coût des salaires, des matières premières, des machines et les profits dans un même calcul. Les données monétaires permettent aussi des analyses très poussées, mais elles ne décrivent pas tout. En effet, en se concentrant sur les valeurs monétaires, on ferme les yeux sur de nombreux éléments d’intérêt, tel que l’environnement. Pour exploiter des ressources naturelles, une entreprise doit généralement défrayer des coûts pour les droits d’exploitation, acheter des machines et payer sa main-d’œuvre. Mais la nature, elle, est gratuite, permettant de fournir un profit virtuellement infini. Ce n’est qu’au moment d’être valorisée, une fois qu’on en extrait la matière utile, que la nature gagne une valeur.
La responsabilité sociétale des entreprises, et le rapportage extra-financier qui y est associé, constituent un premier pas pour mieux prendre en compte les enjeux environnementaux au sein des entreprises. Mais il serait possible d’aller plus loin en créant un bilan comptable qui comprendrait à la fois le capital financier et le capital naturel et social. Dorothée Browaeys, présidente de TEK4life qui anime l’Alliance ComptaRegeneration (ACR), dresse un état des lieux de ce que serait cette nouvelle comptabilité.
De plus en plus contesté, même par les économistes classiques, l’indicateur de croissance phare, le PIB, utilisé notamment pour construire la loi de finance, pourrait être détrôné. Outre-Rhin, le ministre de l'Économie et du climat veut ajouter une trentaine de nouveaux indicateurs pour apprécier plus finement l’état du pays et ainsi optimiser les investissements pour atteindre bien-être et neutralité carbone. D’autres pays ont déjà franchi ce pas.
Le débat sur le verdissement (éco-régimes) de la politique agricole est vif en Wallonie comme dans le reste de l’Union Européenne. Les rues de Namur voient défiler tantôt les tracteurs qui s’y opposent, tantôt les organisations environnementales qui trouvent le verdissement insuffisant. L’opposition apparaît frontale entre viabilité économique et préservation de l’environnement. Les échanges sont durs, chargés d’émotions bien compréhensibles entre ceux qui défendent la planète pour le bien de leurs enfants, et ceux qui se débattent au quotidien pour se maintenir à flot.

2021

Jean-Marc Jancovici est ingénieur et président de The Shift Project, une association qui oeuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Nous revenons avec lui sur les enjeux liés à la transition écologique : comment élaborer un nouveau modèle économique et social pour limiter le réchauffement de la planète et la sixième extinction en cours.
C'est l’un des grands absents de la COP 26 à Glasgow : le président russe Vladimir Poutine n'a pas fait le déplacement. Et pourtant, la Russie est particulièrement concernée par les enjeux environnementaux. Après tout, elle est un des principaux producteurs d'hydrocarbures dans le monde. A ce titre, bien sûr, elle bénéficie massivement de l'envolée des prix du gaz et du pétrole depuis quelques mois.
"Cela ne va pas empêcher la construction de nouvelles centrales en Chine ou ailleurs", a affirmé ce jeudi sur franceinfo Sandrine Mathy, directrice de recherche en économie de l'environnement et de l'énergie au CNRS.
Joe Biden a critiqué mardi l’absence de son homologue chinois à la COP26. Que signifie cette absence, alors que la Chine, le plus gros pollueur de la planète, investit massivement dans les énergies vertes ? Selon Jean-François Huchet, professeur d'économie à l’Inalco, la Chine est "prise dans ses propres contradictions", à la fois concentrée sur ses préoccupations nationales et désireuse de se présenter comme un "bon élève" de la préservation de l'environnement.
Sandrine Mathy est économiste de l’environnement au CNRS. Dans cet entretien, elle revient sur les engagements des pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les enjeux économiques de la COP26.
Total est accusé d'avoir minimisé son rôle dans le changement climatique depuis 50 ans, selon un article scientifique paru ce mercredi. Comme le groupe pétrolier français, d'autres géants mondiaux des énergies fossiles savaient depuis plusieurs décennies que leurs activités auraient des conséquences néfastes sur le climat.
Et si les services rendus par la nature ou les impacts des entreprises sur l’environnement étaient intégrés dans les comptes des entreprises ?
Faire mieux avec moins, penser sur le long terme, protéger la planète… Et si, non contentes de garantir le bien-être de leurs salariés, les entreprises se décidaient aussi à «bien faire» pour tous ?
La croissance verte, ça consiste à garder le même niveau de développement économique tout en préservant l’environnement. Cette notion un peu fourre tout permettrait d’envisager un avenir radieux, où notre planète serait préservée sans que nos vies ne soient bouleversées. Et cette transition écologique qui n’impliquerait aucun changement est sur toutes les lèvres :
Des coulisses de la vie politique aux forums universitaires, les conversations portent sur les crises mondiales : une crise sanitaire, une crise économique et financière, une crise climatique et une crise environnementale. En fin de compte, elles sont toutes révélatrices du même problème : nos modes de production et de consommation non durables. Le choc de la COVID-19 n’a fait que dévoiler la fragilité systémique de notre économie et de nos sociétés mondialisées, avec toutes leurs inégalités.
L’institut Rousseau a publié un rapport sur les actifs fossiles détenus par les plus grandes banques mondiales. Pendant des décennies, les plus grandes banques mondiales ont apporté un soutien répété aux entreprises du secteur des énergies fossiles. Ces actifs fossiles représentent désormais un risque majeur pour le bon fonctionnement du système économique face à la crise environnementale.
Le monde se rapproche de en plus plus d’un précipice : de multiples points de basculement environnementaux – changement climatique, effondrement de la biodiversité, destruction des écosystèmes naturels… – demandent une action concertée des États et des citoyens. Dans ce mouvement, la Chine occupe une position charnière et paradoxale de deuxième économie mondiale et premier pollueur en agrégat : il est donc inconcevable que des solutions puissent être trouvées aux défis environnementaux mondiaux sans des efforts importants de la part de Pékin.
Si l'engagement des grandes entreprises technologiques pour l’environnement est à la fois nécessaire et louable, il pose néanmoins la question du rôle de des grandes entreprises technologiques dans la définition du futur de la conservation. Et ce d’autant plus que les « big 5 » d’Amérique du Nord combinent à la fois l’accès aux données volumineuses, la capacité d’innover et les dernières technologies, mais aussi une vaste capacité financière et d’influence. En d’autres termes, leur investissement, encore récent, dans la protection pour de l’environnement, va peser fortement à la fois sur les priorités et sur les autres acteurs de la gouvernance environnementale.
À l'occasion de la Journée de l'environnement, ce 5 juin, l'ONU lance la Décennie pour la restauration des écosystèmes. Un objectif qui demande des moyens. Quelques jours auparavant, un rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) alertait l'insuffisance des financements destinés aux solutions fondées sur la nature. Les investissements devraient tripler d'ici 2030, et les auteurs appellent le secteur privé à multiplier les efforts, alors que plus de 80 % des financements sont actuellement issus du secteur public.
Les changements climatiques pèsent lourdement sur les paysan·nes et les habitant·es. Quand un·e paysan·ne ne peut plus vivre de la terre qu’iel cultive parce que les conditions climatiques ont changé : sécheresses récurrentes, saisons des pluies raccourcies, déplacées, voire diluviennes avec inondations, que la montée de la mer noie les terres comme au Bangladesh, ou que les températures déjà élevées dans la région du Sahel sont devenues excessives, que fera-t-il ou elle ?....
Alors que l’impact des fameux « petits gestes pour l’écologie » reste faible, la responsabilisation à outrance de l’individu dispense notre modèle économique d’un changement de paradigme plus ferme.
La Belgique compte 7 centrales nucléaires (Doel 1, 2, 3 et 4, et Tihange 1, 2 et 3) qui, ensemble, représentent environ la moitié de notre production d'électricité.
Le changement climatique et la perte de biodiversité ont un coût financier pour l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement mondiale, souligne un rapport du CDP. Il en coûtera 120 milliards de dollars supplémentaires aux entreprises d’ici 2026, selon l’organisation qui collecte les données environnementales (climat, forêt, eau) de 8 000 fournisseurs. L’industrie manufacturière, l’alimentation et la production seraient les plus touchées.
Depuis quelques mois, le concept de « redirection écologique » a commencé à émerger, d’abord dans les milieux universitaires, puis progressivement dans les milieux engagés sur les thématiques environnementales, et aujourd’hui de plus en plus largement dans le monde de l’entreprise. On parle maintenant de plus en plus de « redirection écologique » pour évoquer les nécessaires transformations de notre système socio-économique dans le but de le rendre compatible avec les limites physiques de notre planète.
Pour l’aborder avec justesse, elle devra se renforcer, se transformer, et se fixer une stratégie. État des lieux. Une carte blanche de Pierre Defraigne. Directeur exécutif du Centre Madariaga-Collège d'Europe; directeur général honoraire à la Commission européenne.

2020

Un groupe de chercheurs, dirigé par un scientifique de l’UNSW spécialisé dans le développement durable, a passé en revue les discussions universitaires existantes sur le lien entre la richesse, l’économie et les impacts associés, pour arriver à une conclusion claire : la technologie ne nous mènera pas loin dans la voie du développement durable – nous avons besoin de changements profonds dans notre mode de vie et de paradigmes économiques différents. Dans leur étude, publiée dans Nature Communications et intitulée « Scientists’ Warning on Affluence », les chercheurs ont résumé les preuves disponibles, en identifiant les solutions possibles.
Parmi les nombreuses «tribunes», «cartes blanches» et «opinions» sur «le jour d’après» publiées pendant le confinement, celle intitulée «Il faut démocratiser l’entreprise pour dépolluer la planète», initiée par Julie Battilana, Julia Cagé, Isabel Ferreras, Lisa Herzog, Hélène Landmore, Dominique Méda et Pavlina Tcherneva, rejointes par quelque 3000 académiques à travers le monde,
Frappée de plein fouet par le Covid-19, l’Europe commence à regarder vers l’après, et beaucoup craignent que les enjeux environnementaux soient éclipsés par la crise. Les appels à saisir cette opportunité pour s’engager dans un tournant écologique majeur se multiplient.
L'économiste Gaël Giraud, directeur de recherche au CNRS, livre un diagnostic sans appel sur la privatisation du monde et ses méfaits pour l’environnement, et renouvelle le concept des biens communs. Plusieurs études ont souligné ces dernières années le lien entre inégalités économiques et environnement. En résumé, plus les inégalités sont élevées, plus une société produit de déchets, de pollution ou émet du C02...
Par Michel Allé et Eric De Keuleneer, Professeurs de l’Université Libre de Bruxelles Dans L’Echo du 12 février, Samuel Furfari s’interroge et interpelle les lecteurs sur le caractère légitime ou judicieux de la proposition de "Green Deal" présentée par la Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen.

2019

Le dernier rapport de l'Agence européenne pour l'environnement montre que l'air est de plus en plus propre en Europe, mais la pollution persistante, en particulier dans les villes, continue de nuire à la santé et à l'économie.
Environnement, Écologie, Économie, Société.
Ce n'est pas la première fois que des sociétés humaines se trouvent au pied du mur face à descrises qui appellent à un sursaut majeur. Face aux enjeux du XXIe siècle, des réponses démocratiques fortes peuvent être mises en place, comme ce fut déjà le cas après la crise de1929. Un Green New Deal social, économique et écologique peut aujourd'hui répondre à ces enjeux avec cohérence et efficacité....

2018

La mesure du développement a de tout temps fait l’objet de débats. Ceux-ci ont été relancés par l’accent désormais mis sur la soutenabilité du développement dans un contexte de mondialisation accentuée. Les limites des indicateurs les plus anciens et utilisés sont de plus en plus soulignées. Dès lors de nouveaux indicateurs, souvent plus complexes, sont élaborés pour prendre en compte des facteurs essentiels du développement de nos sociétés tels que l’éducation, la culture et l’environnement.

2017

- Sociologie et questions de société > Écologie et environnement, développement durable, cause animale - Économie, sciences économiques - Sciences

2015

2014

Quelque chose s'est fissuré dans l'économie. Plusieurs crises - économique, financière, environnementale - se combinent en une seule, de taille gigantesque. De profondes tensions sociales se cachent derrière l'immense dette publique. Le chômage des jeunes atteint des niveaux insoutenables alors que l'emploi est confisqué par des ordinateurs et des robots. L'euro n'est plus un projet fédérateur : en déconnexion avec les réalités de l'économie, ses erreurs de conception apparaissent au grand jour. Pourtant, il ne tient qu'à nous de transformer cette crise en une véritable opportunité de changement. Des solutions radicales mais porteuses d'espoir existent. Paul Jorion, qui avait prévu la crise des subprimes aux États-Unis, jette depuis plusieurs années un regard décalé sur l'économie. Bruno Colmant, exbanquier et ancien directeur d'une Bourse de valeurs, est plutôt catalogué à droite. Ces deux experts que tout oppose nous démontrent, dans un dialogue clair et sans concession, que l'on peut penser l'