Greta Thunberg

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Résultats pour:
Damien Altendorf

2023

Les forêts boréales sont frappées par des incendies plus fréquents et intenses. Elles constituent ainsi une source croissante de CO2.
Une équipe de chercheurs a récemment démontré le lien entre déforestation tropicale et diminutions régionales des précipitations.
Des images inédites acquises sous le glacier Thwaites montrent que la fonte sous-marine s'articule de façon plus complexe qu'on ne le pensait.
Les rétroactions amplificatrices rendent les efforts nécessaires pour limiter la hausse des températures sous 2 °C plus importants que prévu.
Une étude alerte sur l'imminence d'un emballement de la fonte des calottes polaires et du relèvement du niveau marin.
Une nouvelle étude montre que les sécheresses observées depuis 2015 en Europe sont sans précédent depuis au moins quatre siècles.
Les volcans endormis influencent aussi le climat. Cette influence serait même bien plus grande qu'on ne le pensait jusqu'à présent.
Si l'évolution de la température moyenne du globe durant l'Holocène reste sujette à de grandes incertitudes, un scénario se dégage néanmoins.
De nouveaux travaux permettent de mieux quantifier l'amplification terrestre, c'est-à-dire la propension des terres à chauffer plus vite.
Une étude permet de mieux comprendre comment fonctionne le thermostat planétaire, ce régulateur du climat de la Terre à l'échelle géologique.
Les projections climatiques du débit des cours d'eau auraient sous-estimé l'ampleur réelle de la crise qui s'annonce.
Alors qu'un retour à la normale est annoncé pour la couche d'ozone, une nouvelle menace risque de déjouer les prévisions.
Le risque d'un arrêt du Gulf Stream en cas de poursuite du réchauffement dépendra aussi de ce qu'il se passera en Antarctique.
La surface occupée par les glaces de mer à l'échelon mondial se situe à des niveaux bas records depuis le début de l’année.
Il est de plus en plus probable qu'El Niño fasse sont retour d'ici à la fin de l'année et atteigne sont pic d'intensité courant 2024.
Symbole de l'interconnexion entre climat et vivant, le majestueux Manchot empereur est menacé d'extinction d'ici à la fin du siècle.
Les études sur l’évolution des vagues de froid montrent que malgré le réchauffement, la survenue d’extrêmes froids reste possible en France.
En France et ailleurs, le système électrique jouera un rôle clé dans la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique.
L'éruption du Hunga Tonga survenue il y a un peu plus d'un an a augmenté la probabilité de franchir les 1,5 °C de réchauffement global.
Si l'Amazonie basculait de forêt tropicale à savane, elle entraînerait dans sa chute d'autres points de bascule. Un véritable effet domino.
Ce dimanche, un imposant iceberg s’est détaché de la plateforme de glace de Brunt, à l’est de Antarctique.
Depuis 1850, la teneur de l’atmosphère en poussières désertiques a augmenté, masquant de ce fait une partie du réchauffement climatique.
Le réchauffement et le rythme de fonte actuels du Groenland sont sans précédent depuis au moins un millénaire.
Le changement climatique ne fragilise pas seulement l'Amazonie à travers les sécheresses et les vagues de chaleur, mais aussi par les orages.
Le contenu en chaleur de l'océan continue d'enchaîner les records, un constat qui montre que le réchauffement se poursuit activement.
Afin d’anticiper la façon dont les zones mortes devraient évoluer avec le changement climatique, des chercheurs se tournent vers le passé.
Dans l'Atlantique Nord, le nombre et l’intensité des cyclones tropicaux sont promis à une forte augmentation d'ici à la fin du siècle.

2022

Une étude soutient qu'il est possible d'accroître la productivité de l'agriculture tout en préservant les forêts et la biodiversité.
Selon une étude dirigée par l'Université de Bergen (Norvège), la décennie qui vient devrait voir un ralentissement du réchauffement global.
Certains glaciers du Groenland pourraient être en train de fondre à un rythme cent fois supérieur aux estimations précédentes.
Des chercheurs ont découvert un processus jusqu’alors inconnu qui amplifie la fonte des plateformes de glace en Antarctique.
Cette question mérite d’être posée au vu des enquêtes d’opinion conduites chaque année pour le compte de l’ADEME. Ce suivi, qui porte sur la représentation sociale du changement climatique et de l’effet de serre, révèle entre autres le faible niveau de compréhension des bases scientifiques sur lesquelles repose le dossier climatique.
Contrairement à l’idée qui prévalait jusqu’à présent, l’apparition des premières forêts n’aurait pas diminué de façon significative le taux de CO2 dans l’atmosphère. C’est du moins ce que rapporte une étude parue dans la revue Nature communications ce 20 décembre. Ces résultats font voler en éclats trente ans de compréhension sur le climat du Dévonien.
Habitant du Nord-est de la France, je suis avant tout un grand passionné de météorologie et de climatologie. Initialement rédacteur pour le site "Monsieur Météo", je contribue désormais à alimenter celui de "Sciencepost".
En 2020, alors que le monde était largement paralysé par la pandémie de COVID-19, la teneur de l’atmosphère en méthane a enregistré une croissance record. Une équipe de chercheurs a désormais fait la lumière sur ce phénomène pour le moins contre-intuitif. Les résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue Nature ce 14 décembre.
Passionné par les phénomènes météorologiques et climatiques depuis plus d'une dizaine d'années, et de manière générale par tout ce qui touche aux sciences de la Terre. Au fil des années, j'ai pris connaissance des mécanismes et processus qui sous-tendent ce système physique riche et complexe.
Passionné par les phénomènes météorologiques et climatiques depuis plus d'une dizaine d'années, et de manière générale par tout ce qui touche aux sciences de la Terre. Au fil des années, j'ai pris connaissance des mécanismes et processus qui sous-tendent ce système physique riche et complexe.
Les données sont sans appel, les émissions de gaz à effet de serre atteignent des sommets. Pourtant, dès 1992, les États signaient la Convention Climat et s’engageaient à agir. Une ambition précisée en 2009, à Copenhague, avec la limite des 2 °C à ne pas dépasser. Toutefois, les émissions ont maintenu une trajectoire incompatible avec les objectifs affichés. Quelles peuvent en être les raisons ?
Des chercheurs de l’Université d’Otago, située en Nouvelle-Zélande, ont fait une découverte qui, bien que fortuite, apporte un enseignement précieux sur le rythme des glaciations en Antarctique lors du dernier million d’années. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 5 décembre.
Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Vienne (Autriche) montre comment El Niño module le transport atmosphérique d’eau et de chaleur, déclenchant de grandes sécheresses dans certaines régions et de terribles inondations dans d’autres. Les résultats ont été publiés dans la revue Geophysical Research Letters le 23 novembre dernier.
Des chercheurs attirent l’attention sur le rôle de la circulation atmosphérique, et donc des vents, dans la fonte de la calotte du Groenland. Depuis 1990, ces derniers seraient en effet responsables de la moitié du réchauffement de surface et de la perte de masse associée. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications le 14 novembre dernier.
Des mesures de terrain effectuées dans le cadre de la campagne de recherche EUREC⁴A, axée sur les interactions entre la circulation atmosphérique et les nuages, ont révélé que ces derniers étaient moins sensibles au réchauffement climatique que ce que l’on pouvait craindre. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature le 30 novembre dernier.
Si la canicule meurtrière qui a frappé l’ouest de l’Amérique du Nord à la fin du mois de juin 2021 était un évènement quasiment impossible dans le climat du milieu du vingtième siècle, elle pourrait survenir une fois tous les dix ans d’ici à 2050 si rien n’est fait pour limiter le réchauffement climatique. C’est ce que rapporte une étude parue dans la revue Nature climate change ce 24 novembre.
De nouveaux travaux font la lumière sur l’origine du désaccord entre les modèles et les observations au sujet du réchauffement de l’atmosphère tropicale. Cette divergence est à l’origine d’une controverse scientifique de longue date qui semble désormais toucher à sa fin. Les résultats ont été publiés dans la revue PNAS ce 21 novembre.
Une étude permet de mieux comprendre comment l’Amazonie pourrait réagir au changement climatique d’ici à la fin du siècle. Le franchissement d’un point de bascule au-delà duquel l’ensemble de la forêt se transformerait en savane semble par exemple assez peu probable. Les résultats ont été publiés dans la revue Earth System Dynamics ce 24 novembre.
Une nouvelle étude montre que le réchauffement accéléré de la région Arctique provoque une augmentation des chutes de neige sur les continents adjacents durant l’automne et le début d’hiver, en particulier en Sibérie. Les résultats ont été publiés dans la revue npj climate and atmospheric science ce 24 novembre.
Grâce à une technique novatrice de reconstitution du champ de vent au-dessus des océans, des chercheurs ont montré que les cyclones tropicaux de faible intensité gagnent également en intensité à mesure que la planète se réchauffe. L’étude généralise ainsi les conclusions obtenues pour les cyclones tropicaux de forte intensité. Les résultats ont été publiés dans la célèbre revue Nature ce 16 novembre.
Des relevés de terrain ont montré que la fonte des glaciers de l’hémisphère Nord libérait chaque année plusieurs centaines de milliers de tonnes de bactéries dans l’environnement périglaciaire, celles-ci étant jusqu’alors immobilisées dans les couches de neige. Les résultats ont été publiés dans la revue Communications Earth & Environment ce 10 novembre.
Les dépressions extratropicales de l’Arctique, aussi appelées cyclones arctiques, devraient gagner en intensité à mesure que le climat continuera à se réchauffer. Or, en amenant une quantité croissante de chaleur et d’humidité vers le nord, elles accentueront aussi le retrait de la banquise selon une dynamique de cercle vicieux. C’est du moins ce qu’avance une étude parue dans la revue scientifique Nature Communications le 9 novembre dernier.
Selon la dernière évaluation du Global Carbon Project, un organisme scientifique qui dresse chaque année un inventaire des sources et des puits de carbone à l’échelle mondiale, les émissions de carbone fossile ont poursuivi leur rebond post-Covid, rendant de plus en plus irréalistes les espoirs de limiter le réchauffement global à 1,5 °C. Le rapport est disponible en accès libre sur le site du projet.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les feux de forêts qui ont ravagé l’Amazonie ces dernières années sont davantage liés à la déforestation et aux pratiques de culture sur brûlis qu’aux épisodes de sécheresse des sols. Ce sont là les enseignements apportés par deux études récemment publiées dans la revue Global Ecology and Biogeography.
La Sibérie connaît chaque été une saison des incendies. Toutefois, les brasiers survenus ces dernières années ont atteint des proportions exceptionnelles, les plaçant dans la catégorie des méga-feux. Dans quelle mesure le réchauffement climatique a-t-il contribué à leur apparition ? C’est la question posée par des chercheurs dans une étude parue dans Science ce 3 novembre.
Des travaux confirment la présence d’un gonflement rapide de la basse atmosphère depuis le milieu des années 1980 en lien avec le changement climatique provoqué par nos émissions de gaz à effet de serre. Les résultats sont publiés dans la revue Science ce 5 novembre.
Alors que l’année va bientôt toucher à sa fin, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a rendu public son rapport préliminaire sur l’état du climat en 2022. Le document est mis à disposition sur le site de l’organisme, la version finale devant être publiée d’ici le mois d’avril prochain.
La compréhension de l’impact du réchauffement sur les précipitations extrêmes devrait faire un bond suite aux résultats récemment obtenus par un groupe de chercheurs du Met Office (Royaume-Uni) et de l’Académie chinoise des sciences. En effet, l’incertitude sur l’ampleur des changements serait réduite d’un tiers. Les travaux ont été publiés dans la revue Nature Communications ce 3 novembre.
Des mesures par radar aéroporté, permettant de voir à travers l’immense masse de glace de l’Antarctique, ont révélé la présence sous la calotte d’un vaste fleuve dont la taille dépasse celle de la Tamise. Ces observations inattendues ont été publiées dans la revue Nature Geoscience ce 27 octobre.
En tirant parti d’un modèle climatique à très haute résolution, des chercheurs ont tenté de comprendre pourquoi les températures minimales se réchauffaient plus fortement que les températures maximales. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Geophysical Research Letters. L’augmentation des températures dans le contexte du réchauffement global est loin d’être homogène. En effet, les continents se réchauffent plus fortement que les océans, les hautes latitudes davantage que les basses latitudes… et les nuits plus que les jours. En somme, le changement climatique réduit la différence de température moyenne entre le jour et la nuit, en particulier au-dessus des zones continentales.
Une étude dirigée par l’Université de Californie à Davis (États-Unis) rapporte un mécanisme climatique jusqu’à présent négligé impliquant la vapeur d’eau. En l’implémentant de façon systématique dans les modèles de climat, il devrait réduire les incertitudes associées à l’évolution future de la couverture nuageuse. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Nature Geoscience ce 3 octobre.
Grâce à l’étude méticuleuse d’une carotte sédimentaire forée au nord-ouest de l’océan Atlantique, une équipe de chercheurs germano-brésilienne a pu identifier les tenants et aboutissants des altérations massives de la circulation océanique lors de la dernière période glaciaire. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Nature Communications.
Les hydrates (ou clathrates) de méthane sont souvent mis en avant en raison de leur statut potentiel de « bombe climatique ». Or, des mesures et analyses de terrain ont montré que si du méthane est effectivement libéré par ces formations, celui-ci est en grande partie dissipé avant de pouvoir atteindre l’atmosphère. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 17 octobre.
Une étude parue dans la revue Global Biogeochemical Cycles le 24 septembre dernier montre que le supplément de dioxyde de carbone (CO2) apparu dans l’atmosphère depuis le début de la révolution industrielle n’est constitué qu’à 45 % de CO2 d’origine humaine. Comment comprendre ce résultat en apparence paradoxal ?
Contrairement à ce que l’on pouvait craindre, l’anomalie froide actuellement observée au sud-est du Groenland ne serait pas le signe avant-coureur d’un effondrement de la circulation océanique nord-atlantique. C’est du moins ce qu’avance une étude récemment parue dans la célèbre revue Geophysical Research Letters.
Les scénarios climatiques les moins émetteurs de gaz à effet de serre, et par conséquent compatibles avec l’Accord de Paris, sont souvent perçus comme peu réalistes. De leur côté, les scénarios les plus émetteurs ont également leurs contradicteurs. Aussi, des chercheurs ont appelé la communauté internationale à se détacher des narratifs les plus extrêmes et à rediriger son attention vers les scénarios médians qui sont jugés plus réalistes.
L’analyse d’une carotte de glace prélevée au sud-est du Groenland précise le rôle joué par les aérosols sulfatés – de petites particules de pollution composées de soufre – dans le léger refroidissement qui a marqué le milieu du vingtième siècle. Les résultats ont récemment été publiés dans le Journal of Geophysical Research: Atmospheres.
Les glaciers situés à la périphérie du Groenland sont littéralement attaqués par les deux bouts. En effet, de nouveaux travaux ont montré que les impacts liés au réchauffement de l’atmosphère et de l’océan se renforçaient mutuellement, illustrant la grande vulnérabilité des rivières de glace. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience le 3 octobre dernier.
Une étude dirigée par l’Université d’Arizona (États-Unis) restitue avec un niveau de détail sans précédent le climat de la Terre lors de l’épisode hyperthermique de la limite Paléocène-Éocène. En particulier, elle identifie de nombreuses similarités avec le réchauffement projeté pour la fin du siècle. Les résultats ont été publiés dans la revue PNAS ce 10 octobre.
Pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Université de Cambridge (Angleterre) a mis au jour l’existence de variations saisonnières dans le mouvement de la gigantesque calotte de l’Antarctique. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique The Cryosphere le 6 octobre dernier.
Si les modèles de climat anticipent une augmentation des configurations El Niño avec le réchauffement global, les dernières recherches montrent que sa petite sœur, La Niña, est peu disposée à plier bagage et pourrait même s’imposer sur le court terme. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue scientifique Geophysical Research Letters.
En s’appuyant sur les archives historiques des deux derniers millénaires et sur un ensemble de données paléoclimatiques comme les cernes d’arbres ou les stalagmites, des chercheurs ont trouvé qu’avec la poursuite du réchauffement, les méga-sécheresses risquent de devenir permanentes dans certaines régions du globe. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Reviews Earth & Environment ce 4 octobre.
Depuis 2000, l’amélioration de la qualité de l’air a paradoxalement entraîné un supplément de réchauffement qui équivaut de moitié à celui dû au seul CO2. Ce sont les résultats avancés par une étude publiée ce 21 septembre dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics.
Si elle se poursuit au rythme actuel, la fonte de la banquise arctique risque d’augmenter la fréquence des évènements El Niño de forte intensité. C’est du moins ce qu’avance une étude récemment publiée dans la revue scientifique Nature Communications.
Selon une étude dirigée par l’Université de Brême (Allemagne), les pratiques qui visent à augmenter l’altération des sols tropicaux pour retirer du dioxyde de carbone de l’atmosphère engendreraient leur déstabilisation et conduiraient au bout du compte à en augmenter les rejets. Ces effets contre-productifs ont été détaillés dans la revue Communications Earth & Environment ce 17 septembre.
De nouveaux travaux appuient l’hypothèse selon laquelle le courant-jet tend à devenir plus sinueux avec le réchauffement global du climat, un mécanisme qui contribuerait à augmenter la fréquence et l’intensité des épisodes météorologiques extrêmes aux latitudes moyennes. Les résultats ont été publiés dans la revue PNAS ce 12 septembre.
Après avoir analysé un ensemble de données satellitaires à haute résolution, des chercheurs ont mis en évidence un assèchement pour le moins inattendu des lacs arctiques depuis le début des années 2000. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Climate Change le 29 août dernier.
Selon le rapport du Copernicus Climate Change Service (C3S), la banquise qui ceinture le continent antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais observé pour un mois de juillet. Le bulletin complet est accessible sur le site de l’agence.
Selon un rapport du réassureur allemand Munich Re paru le 28 juillet dernier, les catastrophes naturelles telles que les vagues de chaleur, les pluies diluviennes et autres tornades ont déjà causé plus de 65 milliards de dollars de pertes économiques entre les mois de janvier et de juin.
Une étude publiée ce 22 juillet dans la revue Biogeosciences détaille le lien entre les extinctions de masse et les variations de la température moyenne du globe. Les résultats obtenus ont des implications substantielles pour le futur à moyen et long terme, mais également pour la paléoclimatologie et la paléontologie.
Avec les océans, les forêts et leurs sols constituent des puits naturels de carbone. En effet, elles absorbent environ un tiers des émissions de dioxyde de carbone (CO2) produites par les activités humaines, limitant ainsi l’ampleur du réchauffement climatique. Toutefois, ce puits de carbone devient de moins en moins efficace à mesure que le thermomètre monte et que les régimes de pluies se modifient.
Des chercheurs ont récemment mis à jour les courbes d’évolution du bilan énergétique de la Terre, le moteur fondamental des changements climatiques. Les résultats ont été publiés dans la revue Environmental Research: Climate le 4 juillet dernier.
Les modèles climatiques sous-estiment probablement l’intensification des précipitations extrêmes et des inondations qui leur sont liées.
Pour la première fois, des travaux ont démontré un lien de cause à effet entre la présence d’un déficit en ozone au-dessus du pôle nord et la survenue de certaines anomalies météorologiques à l’échelle de l’hémisphère. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 7 juillet.
L’accord de Paris sur le climat s’est donné pour objectif de limiter le réchauffement global de la planète sous 2 °C et de poursuivre les efforts pour contenir la hausse à 1,5 °C. Cependant, en raison de la faiblesse des mesures visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre, l’objectif des 1,5 °C est actuellement hors de portée. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs de l’Université de Concordia (Canada). Les résultats ont été publiés dans la revue Science le 23 juin dernier.
En plus des questions relatives à l’éthique et à la morale dans le contexte d’une humanité toujours en proie à de nombreuses inégalités, le développement du tourisme spatial aurait également des répercussions fortes sur le climat et la couche d’ozone comme le révèle une étude parue dans la revue Earth’s Future le 9 juin dernier.
Une étude publiée ce 21 juin dans la revue scientifique Communications Earth and Environment confirme la contribution majeure du réchauffement climatique au phénomène dit du « Blob » qui affecte de façon récurrente le nord-est du Pacifique depuis une dizaine d’années. De 2013 à 2016, une zone d’eau anormalement chaude occupait le nord-est du Pacifique. La vague de chaleur marine a pris naissance fin 2013 au niveau de la baie d’Alaska, puis s’est étendue jusqu’à la péninsule de Basse-Californie au cours des mois suivants. Des températures de 2 °C à 4 °C supérieures aux normales étaient alors observées sur plus de quatre millions de kilomètres carrés. Plusieurs répliques du phénomène sont survenues, dont une notable entre 2019 et 2021.
Pour la première fois, des travaux ont signalé la présence de microplastiques dans la couche de neige du continent le plus isolé et le plus inhospitalier du monde, l’Antarctique. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique The Cryosphere le 8 juin dernier. La découverte a été faite suite à l’analyse d’échantillons de neige prélevés en 2019 par une doctorante de l’Université de Canterbury (Nouvelle-Zélande) au niveau de la barrière de glace de Ross. « Lorsqu’Alex s’est rendue en Antarctique en 2019, nous étions optimistes sur le fait qu’elle ne trouverait pas de microplastiques dans un endroit aussi vierge et éloigné », relate Laura E. Revell, coauteure de l’étude.
Ce qui a fait de cette sécheresse des sols un évènement historique est à chercher du côté des températures qui ont accompagné le manque de pluie. L’anomalie thermique moyenne s’élève en effet à 2,8 °C, ce qui constitue un record. Autrement dit, jamais aucun autre épisode de sécheresse ne s’est produit avec des températures aussi élevées.
Les vagues de chaleur ne sont pas un phénomène propre à l’atmosphère. En effet, elles se manifestent également dans les mers et les océans où elles peuvent persister jusqu’à plusieurs années. Ces vagues de chaleur marines ont des impacts potentiellement irréversibles sur les écosystèmes marins ou côtiers et, par effet ricochet, sur des secteurs socio-économiques comme la pêche ou la santé.
Dans l'Atlantique Nord, une large quantité de chaleur s'accumule à l'abri des regards, entre 700 et 4000 mètres de profondeur.
Un ensemble de mesures de terrain effectuées au Svalbard, un archipel norvégien situé dans le détroit de Fram, montrent qu’un nouveau puits de carbone est probablement en train de se mettre en place dans le Grand Nord. Ces résultats ont récemment été publiés dans la revue Scientific Reports.
Des travaux de terrain menés au nord du Groenland suggèrent qu’une fois effondrées, les plateformes de glace ne sont plus en mesure de se reformer à moins que le climat ne se refroidisse considérablement. Aussi, un simple retour aux conditions pré-effondrement n’est pas suffisant. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications ce 9 mai.
Un peu moins d’un an après la vague de chaleur meurtrière qui a frappé l’ouest de l’Amérique du Nord fin juin 2021, un groupe de chercheurs a décortiqué les processus météorologiques qui ont conduit à la mise en place de cette canicule extrême. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Geophysical Research Letters.
Des chercheurs ont récemment mis en lumière un mécanisme par lequel les changements de banquise en Arctique parviennent à influencer le climat de régions situées bien au-delà du cercle polaire. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications le 19 avril dernier.
Une étude dirigée par l’Université de Gand (Belgique) dans le cadre du programme scientifique européen DRY-2-DRY a pour la première fois démontré la propension des sécheresses à s’auto-propager et, de fait, à augmenter la surface soumise au déficit hydrique. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Climate Change.
Depuis le début du vingtième siècle, les écosystèmes terrestres essuient une baisse accélérée de la disponibilité en azote. Dans une nouvelle étude, un groupe de chercheurs a démontré l’existence de cette évolution tout en détaillant ses causes et conséquences. Les résultats ont été publiés dans la revue Science ce 15 avril.
Un groupe de chercheurs a élaboré une reconstruction sans précédent de l'amplification arctique et de son intensité depuis l'an mil.
Une analyse comprenant plusieurs milliers d’échantillons d’air prélevés dans le monde en 2021 montre que la concentration en méthane a connu une hausse sans précédent. De son côté, le dioxyde de carbone enregistre sa cinquième plus forte hausse depuis le début des mesures systématiques.
Même si l’océan arctique devenait libre de glace durant l’été et induisait une absorption croissante de rayonnement solaire par l’océan, la banquise continuerait tout de même à se reformer durant l’hiver pendant un certain temps. Aussi, on ne s’attend pas à une disparition complète des glaces arctiques durant ce siècle, même dans le cas d’un réchauffement marqué (IPCC, 2021, J. Screen, 2021). Comment expliquer ce phénomène ?
L’actualisation de précédents travaux par des chercheurs de l’Université Columbia et de l’Université de Californie (États-Unis) soutient que la sécheresse qui touche le sud-ouest de l’Amérique du Nord depuis une vingtaine d’années est la plus sévère depuis au moins 1200 ans. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Climate Change ce 14 février.
De nouveaux travaux ont retracé l’entièreté du cycle de vie de l’iceberg A-68, l’un des plus grands jamais observés et dont les pérégrinations se sont déroulées de juillet 2017 à avril 2021. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue scientifique Remote Sensing of Environment.
Le réchauffement des océans affecte d’ores et déjà la vie marine, et ce, de façon parfois spectaculaire. Parmi les formes de vie les plus exposées, on trouve les populations et récifs coralliens. Toutefois, comme les coraux sont des organismes à fonctionnement relativement lent, la caractérisation de leur capacité à récupérer d’un extrême de chaleur donné demande de longues séries d’observations.
En diminuant l’humidité de l’air, l’accroissement de la sécheresse des sols provoqué par le réchauffement climatique pourrait rendre les vagues de chaleur plus supportables dans certaines régions du monde. C’est du moins ce que suggère une étude parue le 7 janvier dernier dans la revue Science Advances.
Des travaux ont mis en évidence l'existence d'une influence inattendue du vent sur la circulation océanique de l’Atlantique nord.
La teneur atmosphérique en méthane (CH4), un puissant gaz à effet de serre, augmente à un rythme de plus en plus soutenu depuis 2007. Une étude publiée dans la National Science Review a récemment fait le point sur les causes de cette accélération.
De nouveaux travaux de modélisation ont montré que si l’évolution actuelle du climat se poursuit jusqu’en 2100, la calotte antarctique pourrait contribuer jusqu’à plus de cinq mètres à l’élévation du niveau des mers les siècles suivants. Ces résultats, qui ne tiennent pas compte de la hausse liée à la fonte de l’inlandsis groenlandais et des glaciers de montagne, ont été publiés dans le Journal of Glaciology.

2021

Entre le 19 et le 22 décembre dernier, en plein solstice d’hiver, le Groenland a enregistré des températures vingt à trente degrés supérieures aux normales de saison. Un épisode de douceur d’une intensité remarquable qui a fait l’objet d’un communiqué spécial de la part de l’Institut Météorologique Danois (DMI) ce mardi.
Le recul des glaces de mer en Arctique apporte des conditions de plus en plus favorables à la survenue d’incendies de forêt dans l’ouest des États-Unis. C’est du moins ce que révèlent de récents travaux publiés dans la revue scientifique Nature Communications.
Une étude récente portant sur la formation des nuages de glace au-dessus de l’océan Austral a mis en lumière la relation complexe qui lie la couverture nuageuse aux aérosols marins. Les résultats publiés dans la revue Geophysical Research Letters le 15 novembre dernier permettent notamment de comprendre pourquoi ceux-ci surviennent à des températures anormalement élevées dans cette région du monde.
L’implantation d’arbres est une technique très efficace pour atténuer les extrêmes de chaleur des zones urbaines, un milieu particulièrement exposé à cet aléa. C’est ce qu’a montré une nouvelle étude qui a quantifié l’effet rafraîchissant de la végétation dans une centaine de villes d’Europe.
Pour la première fois, des chercheurs ont démontré que le courant circumpolaire antarctique s’accélérait sous l’effet du réchauffement global. Jusqu’à présent, le peu de données disponibles empêchait toute conclusion solide.
Des forages destinés à recueillir les plus anciennes glaces jamais étudiées viennent de débuter à l’est du continent blanc. Effectués dans le cadre d’un projet scientifique sans précédent, ils visent entre autres à résoudre une énigme paléoclimatique qui alimente encore de nombreux débats entre experts.
Selon de nouveaux travaux basés sur l’étude de sédiments marins et soutenus par un ensemble grandissant de preuves, la désintégration partielle de la calotte glaciaire de l’Antarctique pourrait se jouer en ce moment même. Les résultats sont publiés dans la revue scientifique Nature Communications ce 18 novembre.
Les cellules de Hadley sont des circulations thermiques de grande échelle composées d’une région d’ascendance située près de l’équateur et d’une région de subsidence localisée dans le domaine subtropical. Nommées d’après le savant anglais George Hadley (1685-1768), elles concrétisent une redistribution de chaleur et d’humidité par le fluide atmosphérique.
Grâce à l’élaboration d’une méthode statistique dédiée à l’étude des archives naturelles, les chercheurs pourront désormais détecter avec plus d’objectivité les transitions climatiques abruptes survenues par le passé. Un papier paru ce 16 novembre dans la revue scientifique Chaos fait le point sur cette avancée.
Une nouvelle technique basée sur l’intelligence artificielle permettrait d’identifier et de prévoir les extrêmes de chaleur jusqu’à deux semaines à l’avance. Compte tenu des impacts environnementaux et socio-économiques associés à ces phénomènes, la méthode porte des implications potentiellement majeures. Les résultats paraîtront prochainement dans la revue Frontiers in Climate.
Au rythme d’évolution actuel, même la partie la plus épaisse de la banquise arctique ne résistera pas jusqu’à la fin du siècle. Aussi, de nombreuses espèces, dont l’emblématique ours polaire, risquent de disparaître avec elle. Ce sont là les résultats d’une étude récemment parue dans la revue scientifique Earth’s Future.
Des scientifiques de l’Université Harvard (États-Unis) ont découvert que la fonte des grandes masses de glace dans le monde déformait la croûte terrestre sur des distances bien plus importantes que ce que l’on pouvait estimer jusqu’à présent. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Geophysical Research Letters.
Sibérie, Amérique du Nord, Méditerranée… Les feux de forêt s’en sont donné à cœur joie l’été dernier dans l’hémisphère nord. Et tandis que de vastes brasiers concernent toujours l’ouest des États-Unis, les premiers bilans confirment la démesure des incendies survenus ces derniers mois.
Si la quantité de CO2 libérée par les incendies australiens en 2019-2020 a été revue à la hausse, les efflorescences planctoniques survenues en aval des panaches de fumée en auraient réabsorbé une fraction significative. Une découverte qui rappelle l’importance des interactions entre les différentes composantes du système climatique.
En s’intéressant aux bouleversements environnementaux qui ont marqué la fin du Permien, des scientifiques ont découvert une nouvelle source d’extinction pour les écosystèmes d’eaux douces lors des épisodes de réchauffements brutaux, inhibant leur rétablissement pour des centaines de milliers d’années. Les résultats paraissent ce 17 septembre dans la revue Nature communications.
L’analyse d’échantillons de glace prélevés sur les mégadunes de l’Antarctique montre que la quantité d’hydrogène moléculaire présent dans l’atmosphère a fortement augmenté au cours des 150 dernières années. Les résultats paraissent dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) ce 7 septembre.
Une étude permet de mieux comprendre les causes de l’épisode hyperthermique qui marque le passage du Paléocène à l’Éocène. En particulier, elle met en évidence le franchissement de points de bascule climatiques suite à une intense activité volcanique sous-marine. Les résultats sont récemment parus dans la revue Nature Communications.
Dans quelques semaines, la COP26 réunira les représentants des 197 pays de la convention climat. Or, l’ONU a alerté sur le fait que même respectés, les engagements actuels des États conduiraient à une augmentation considérable des émissions de CO2 et à un réchauffement du climat d’au moins 2,7 °C.
Alors que les records de chaleur et les incendies frappent de nombreux pays riverains de la Méditerranée, les inquiétudes se soulèvent quant au risque de voir le mercure dépasser les 50 °C en Europe, et ce, avant le milieu du siècle. Cette perspective appelle à des mesures d’adaptation et de gestion de crise fortes et clairement définies.
Comprendre comment les précipitations changent à mesure que la Terre se réchauffe est une question complexe et pourtant cruciale. Dans ce contexte, de récents travaux ont montré que celles-ci deviennent plus variables en climat plus chaud, et dessinent des oscillations plus brutales entre phases humides et sèches.
Une équipe de chercheurs européens a récemment montré que pour 67 % des surfaces terrestres, la reforestation augmenterait la quantité de nuages bas et aurait ainsi un effet refroidissant sur le climat global. Ces conclusions confirment que le reboisement et la préservation des forêts se présentent comme des moyens efficaces de lutte et d’adaptation au changement climatique.
À mesure que la planète se réchauffe, les évènements de chaleur record gagnent nécessairement en fréquence et en intensité. Toutefois, outre la quantité totale de réchauffement, le rythme de ce dernier a également une influence forte sur le comportement des extrêmes chauds. C’est en tout cas ce que montre une nouvelle étude parue dans la revue Nature climate change ce 26 juillet.
Symbole fort des sujets relatifs à l’environnement et au climat, l’Amazonie émet désormais plus de carbone vers l’atmosphère qu’elle n’en absorbe. C’est en tout cas ce que révèle une nouvelle étude publiée dans la prestigieuse revue Nature ce 14 juillet.
Jusqu’à présent, les travaux portant sur la cryosphère planétaire, c’est-à-dire l’ensemble des zones où l’eau est présente à l’état solide, se sont concentrés sur des aspects précis de cette dernière : glaces de mer, calottes polaires, manteau neigeux, pergélisol, etc. Dans une étude récente, un groupe de chercheurs a désormais considéré la cryosphère dans sa globalité et quantifié son évolution entre 1979 et 2016.
Malgré les efforts pour bannir les composés halogénés destructeurs de la couche d’ozone, cette dernière ne récupère pas aussi facilement qu’on aurait pu l’espérer. C’est en particulier vrai au niveau des pôles où l’on a observé un déficit boréal record au printemps 2020. De récents travaux montrent comment le changement climatique s’oppose au rétablissement de ce bouclier naturel en augmentant l’efficacité des réactions chimiques consommant l’ozone.
Un large ensemble de simulations réalisées à l’aide d’un modèle novateur permet de mieux quantifier le risque d’effet domino ou cascade climatique – une forme de réaction en chaine – pour différents niveaux de réchauffement global. Les résultats révèlent la dimension interconnectée des éléments pouvant bifurquer, tels l’inlandsis groenlandais, et l’importance de les étudier via une approche intégrée. L’étude paraît ce mois-ci dans la revue scientifique Earth System Dynamics.
Un groupe de scientifiques du Jet Propulsion Laboratory a récemment cherché à mieux quantifier l’évapotranspiration continentale et son évolution au fil du temps. Les résultats publiés dans la revue Nature confirment une augmentation rapide depuis le début des années 2000, concrétisant un assèchement généralisé des terres avec le réchauffement planétaire.
Comme si la fonte de l’inlandsis groenlandais ne se suffisait pas à elle-même, de récentes analyses de l’eau qui s’en échappe ont montré que cette dernière était étonnamment riche en mercure. Les tenants et aboutissants de ces observations ont paru le 24 mai dernier dans la revue Nature.
Les efforts de recherche se poursuivent pour mieux évaluer la rétroaction des nuages sur le réchauffement climatique. De récents travaux annoncent avoir réussi à réduire l’incertitude associée à cette dernière. Ils projettent un impact amplificateur modéré, lié à une dissipation partielle des nuages bas et de leur effet parasol. Les résultats paraissent dans la revue Nature ce 13 mai. 
Si notre planète se réchauffe de façon globale, ce réchauffement n’est pas réparti de façon uniforme à sa surface. En particulier, l’élévation des températures au-dessus des continents se produit à un rythme près de deux fois supérieur à celui de la moyenne mondiale. Plus précisément, entre les périodes 1850-1900 et 2006-2015, l’air à la surface des continents s’est réchauffé de 1,5 °C pour une augmentation globale de 0,8 °C. Un chiffre d’autant plus significatif que les terres constituent précisément la partie du globe sur laquelle nous vivons et avons développé nos infrastructures ainsi que travaillé notre agriculture.
Suivre l’évolution de la chimie océanique avec le changement climatique n’est pas une mince affaire. Aussi, aucune base de données observationnelles ne rendait jusqu’à présent compte de l’altération du système des carbonates marins sur le long terme. Des résultats récemment parus dans la revue Earth System Science Data viennent désormais combler ces lacunes. Ils illustrent entre autres la façon dont les eaux de notre planète se sont acidifiées ces dernières décennies.
Il est désormais prouvé que le fait de couvrir certaines portions de glaciers avec des bâches réfléchissantes permet de contenir la fonte estivale et, ainsi, de diminuer les effets délétères du changement climatique. Si l’utilisation est pour l’instant limitée à l’échelle locale, certains avancent que ce procédé pourrait à terme offrir une protection aux glaciers du monde entier…
Selon une récente étude, les changements océaniques particulièrement rapides observés au large de Terre-Neuve sont consécutifs à une migration vers le nord du Gulf Stream.
Les sciences de l’atmosphère regorgent de phénomènes contre-intuitifs et les nuages n’échappent pas à la règle. Il nous semble par exemple que les cumulus de beau temps dérivent dans le bleu du ciel, portés par le vent comme les aigrettes d’un pissenlit. Dans cet article, nous verrons toutefois que les choses fonctionnent de façon bien distincte.
Si la planète se réchauffe dans son ensemble, le déroulé plus local de cette évolution fait intervenir une complexité supplémentaire. En effet, à une accumulation continue de chaleur viennent se superposer des évènements (canicules, inondations, etc.). Ces derniers étant souvent les marqueurs d’une prise de conscience ou d’un rappel du problème pour le grand public. Aussi, appréhender la façon dont le changement climatique se développe à l’échelle d’un pays comme la France et s’y adapter demande d’aller au-delà des seules moyennes. Le présent article se veut contribuer, modestement mais réellement, à une meilleure compréhension de ces enjeux.
L’injection de fumée dans la stratosphère par les incendies australiens de 2019-2020 se classe comme la plus importante jamais observée par satellite. Aussi, des chercheurs ont montré qu’en plus d’affecter la couche d’ozone, ce phénomène avait induit une redistribution notable d’énergie entre la stratosphère et la surface terrestre. Des résultats récemment publiés dans la revue Geophysical Research Letters.
La concentration atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2) continue d’enchaîner les records, perpétuant une fâcheuse tradition. Aussi, les dernières mesures indiquent que ce gaz présente désormais un niveau 50 % plus élevé que celui d’avant la révolution industrielle. Des valeurs qui nous renvoient près de 4 millions d’années dans le passé, à un moment où le climat global était bien plus chaud.
Des travaux effectués par des chercheurs de la NASA démontrent de façon directe le lien entre nos rejets de gaz à effet de serre et le réchauffement global. Ainsi, pour la première fois, il a été possible de prouver par les observations l’origine anthropique du changement climatique en cours. Les résultats sont publiés dans la revue Geophysical Research Letters ce 25 mars.
Si l’océan a jusqu’à présent absorbé une partie de nos émissions de chlorofluorocarbones (CFCs), la situation menace de s’inverser en seconde partie de siècle. Un phénomène jusqu’à présent ignoré qui demanderait de revoir l’horizon de réémission effective de la couche d’ozone. Les résultats sont publiés dans la revue PNAS ce 23 mars.
Ces dernières années, l’Europe continentale a connu une série d’étés marqués par une chaleur et une sécheresse exceptionnelles. Aussi, depuis 2014-2015, la saison chaude semble avoir basculé vers un mode plus caractéristique des latitudes subtropicales que tempérées. De nouveaux travaux révèlent désormais que cet enchaînement d’épisodes secs est d’une ampleur sans précédent depuis au moins 2000 ans. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 15 mars. 
Si le réchauffement global venait à dépasser les 1,5 °C, une fraction notable de la zone intertropicale serait sujette à des chaleurs excédant le seuil d’adaptabilité humaine. C’est en tout cas ce qu’indique une nouvelle étude. Des résultats signifiants qui rappellent qu’un dixième de degré au global peut faire une grande différence au niveau des territoires. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 8 mars.
Une étude majeure parue dans la revue Nature indique que l’Amazonie risque de devenir une source nette de carbone pour l’atmosphère d’ici une quinzaine d’années. En cause, la fragilisation grandissante de l’écosystème par la déforestation et le changement climatique. Une perspective inquiétante qui signerait la disparition d’un important puits de carbone, lequel absorbait jusqu’alors une partie notable de nos émissions de CO2. 
Des travaux tirant parti des méthodes de paléo-climatologie permettent de mieux comprendre pourquoi la glace de mer a gagné du terrain à l’est de l’Antarctique ces dernières décennies. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 22 février.
Couplée à un grand minimum solaire, la dernière excursion géomagnétique aurait amené des changements environnementaux dramatiques sur Terre. Aussi, pendant plusieurs siècles, les aurores ont fleuri un peu partout sur le globe. L’effondrement de la couche d’ozone alimentait en outre des bouleversements climatiques et un niveau d’UV sans précédent en surface. C’est en tout cas ce que rapporte une nouvelle étude parue dans la revue Science ce 19 février.
Des observations de terrain ont révélé la présence d’un mécanisme jusqu’alors inconnu par lequel le dégel des sols polaires conduit au rejet de carbone dans l’atmosphère. Autrement dit, l’altération du pergélisol pourrait avoir un impact climatique plus important que prévu. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Nature communications.
Des chercheurs ont récemment comparé la hausse du niveau des mers réellement observée à celle anticipée par les modélisations climatiques sur la période la plus récente. Et ce, aussi bien à l’échelle globale que régionale. Les résultats ont été publiés ce 12 février dans la revue scientifique Nature communications.
Outre une baisse du rayonnement solaire et un refroidissement brutal du climat, un conflit armé de grande échelle déclencherait l’apparition d’un phénomène baptisé El Niño nucléaire. C’est en tout cas ce que détaille une étude menée par des chercheurs de l’Université Rutgers (New Jersey, États-Unis). Les résultats ont été publiés dans la revue Communications Earth & Environment.
Une étude parue dans la revue Geophysical Research Letters appelle à une meilleure prise en compte de l’activité biologique au niveau des rivières d’eau de fonte au Groenland. En effet, des mesures de terrain suggèrent qu’une plus grande activité bactérienne s’associe à une fonte accrue en saison chaude.
Selon une étude majeure parue ce 13 janvier, jamais l’océan global n’avait connu une température aussi élevée qu’en 2020. Un record qui témoigne d’une tendance lourde aux nombreuses implications pour la biodiversité et les sociétés humaines. Les résultats ont été publiés dans la revue Advances in Atmospheric Sciences.
Selon de nouveaux travaux, les arches de glace qui maintiennent en place l’épaisse banquise présente au nord du Groenland et de l’île d’Ellesmere sont de plus en plus instables. Cette banquise qui serait, pensait-on, la dernière à disparaître de l’Arctique paraît ainsi plus fragile qu’attendu. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature communications ce 4 janvier.

2020

Pour la première fois, un modèle climatique a pu simuler avec rigueur les grands traits du climat du début de l’Éocène. Jusqu’à présent, cette période très chaude s’étendant de -56 à -48 millions d’années était très mal reproduite par les modèles numériques. Aussi, il s’agit d’un progrès considérable – lequel repose en grande partie sur une meilleure représentation de la microphysique nuageuse.
Des échantillons de glace antarctique ont récemment été analysés avec une précision sans précédent, permettant de mieux comprendre la variabilité naturelle du CO2 à l’échelle séculaire. En particulier, en période interglaciaire. Ces mesures permettent entre autres de mieux contextualiser l’ampleur de la perturbation climatique en cours. Les résultats ont été publiés le 21 août dernier dans la revue Science.

2019

De récentes mesures montrent que la concentration atmosphérique en protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre notable, augmente bien plus rapidement qu’attendu. En cause, l’utilisation grandissante d’engrais et de fertilisants synthétiques à l’échelle globale. Des résultats rendus publics le 18 novembre dernier.