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2024

Les climatologues sont particulièrement inquiets. Cette petite tache ne devrait pas être là en 2024. "Les modèles climatiques prévoyaient ce phénomène pour l’année 2100, sans certitude qu’il arrive, mais sûrement pas pour aujourd’hui", explique-t-il. Cette tache bleue représente un endroit où la température diminue. Le réchauffement climatique n'a pas comme seule conséquence un réchauffement global de la planète. Certaines zones deviennent aussi plus froides, avec un dérèglement complet des saisons.
Amsterdam, New York, Shanghai ou encore Le Caire sont gravement menacées. L'un des glaciers les plus célèbres de l'Antarctique occidental, surnommé «glacier de l'apocalypse» en raison de sa capacité à provoquer une énorme élévation du niveau de la mer, fond encore plus vite qu'on ne le pensait jusqu'ici. Thwaites, comme il est officiellement appelé, est aussi grand que la Grande-Bretagne, ce qui en fait le glacier le plus large du monde. Actuellement, sa fonte à elle seule est responsable d'environ 4% de l'élévation du niveau de la mer à l'échelle mondiale. Au cours des trente dernières années, la vitesse à laquelle il perd de la glace avait déjà doublé. Mais selon une étude récente menée par l'Université de Californie, le pire reste à venir.
Le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles est dans le rouge en raison du changement climatique.
L’État du Vermont a fait passer une loi, le 30 mai, pour réclamer de l’argent aux entreprises d’énergies fossiles, responsables de catastrophes climatiques. Une loi historique, pas si simple à mettre en place. Atlanta (États-Unis), correspondance Les groupes d’énergies fossiles devront payer. Du moins c’est ce qu’espère l’État du Vermont, dans le nord-est des États-Unis. La loi « Climate Superfund Act », première de ce genre dans le pays, est entrée en vigueur le 30 mai — d’autres États comme celui de New (...)
Insight and inspiration in turbulent times. People have widely varying beliefs about climate change. A surprising number still think that it’s a hoax, or that it’s a trivial problem. At the other end of the opinion spectrum, some say it signals the end of the world and there’s nothing we can do to stop it. Between those extremes are lots of folks who believe climate change is a serious dilemma, but we can deal with it by installing solar panels, nuclear power, solar radiation management technologies, and/or machines to remove carbon dioxide (CO2) from the atmosphere, after which we will continue to live mostly the way we do today.
Le Brésil vit l’une des pires catastrophes naturelles de son histoire, avec les inondations dans le sud du pays. Le gouvernement local est pointé du doigt, accusé d’avoir mal anticipé, puis mal géré ce désastre. Rio de Janeiro (Brésil), correspondance 162 morts, 82 disparus, 580 000 déplacés, 178 000 personnes sans électricité… Les inondations en cours dans le Rio Grande du Sud, dans le sud du Brésil, sont encore loin d’être finies, mais elles sont déjà l’une des plus graves catastrophes naturelles de (...)
Le gouvernement flamand reconnaîtra probablement les graves inondations survenues la nuit dernière à Fourons, commune à facilités de la province de Limbourg, comme catastrophe naturelle, ont annoncé samedi le ministre-président flamand Jan Jambon et la ministre de l'Environnement Zuhal Demir.
Comment agir à la hauteur du désastre écologique ? Où trouver les forces pour tirer le frein d’arrêt d’une civilisation qui œuvre à sa propre destruction ? Comment se donner les moyens d’une bifurcation hors du monde de l’économie ? Certains s’accrochent à capitaliser les petits gestes ou essaient de croire à une transition écologique gouvernementale, d’autres s’enterrent dans le cynisme ou s’abandonnent à la désolation. Depuis trois ans, les Soulèvements de la terre proposent une autre hypothèse : s’organiser pour déployer un mouvement d’action directe de masse, trouver les complicités et forger les alliances qui permettent de penser et d’agir.
Une offensive terrestre israélienne sur Rafah conduirait à une "catastrophe humanitaire colossale", a prévenu vendredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, au moment où les opérations militaires contre le Hamas dans cette ville surpeuplée paralysent l'entrée de l'aide dans la bande de Gaza.
Dans un rapport publié ce mercredi 8 mai, l’Organisation météorologique mondiale recense 67 événements extrêmes qui ont touché l’Amérique latine et les Caraïbes en 2023 et nuit à leur production agricole.
Le puits de pétrole de Nonville cristallise les oppositions, et pourrait notamment polluer les ressources en eau de 180 000 franciliens.
Yann Woodcock, la trentaine, assure avoir démissionné de son poste de pilote chez Swiss, une compagnie aérienne, pour des raisons écologiques. Dans une lettre postée sur les réseaux sociaux, il explique sa décision.
Google présente une IA générative capable de prédire les futures catastrophes climatiques en un temps record. Le système peut générer 256 prévisions en trois minutes, d'une qualité comparable à celles du système de prévision opérationnel américain (GEFS).
Tandis que la Chine subit des inondations historiques, l’Asie du Sud-Est étouffe sous des températures extrêmes. Une situation inquiétante.
L'Asie en première ligne des effets du réchauffement climatique. Le Continent a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, a indiqué l'ONU, mardi 23 avril, précisant que les inondations et tempêtes y ont fait le plus de victimes et de pertes économiques.
L'Asie a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, inondations et tempêtes ayant fait le plus de victimes et de pertes économiques, indique l'ONU mardi.
Conférence donnée par Aurélien Barrau, astrophysicien et philosophe, le 15 avril 2024 dans le cadre du cycle "À Ciel Ouvert - Science et Spiritualité".
Un total de 399 catastrophes naturelles ont coûté la vie à 86.473 personnes dans le monde en 2023, selon un rapport du Centre de recherche sur l'épidémiologie des désastres (Cred) de l'UCLouvain, publié vendredi.
L'astrophysicien, philosophe et poète Aurélien Barrau, reconnu pour son engagement dans la défense de la nature, ouvrait le 2 avril 2024 le festival RÊVE GÉNÉRAL, qui (ré)concilie art, science et démocratie.
Le président du Zimbabwe a déclaré mercredi l'état de catastrophe nationale, le pays d'Afrique australe étant en proie à une grave sécheresse liée au phénomène climatique El Niño, qui a fait resurgir le spectre de la faim pour des millions de personnes.
Le rapport remis au gouvernement préconise de revoir la surprime catastrophes naturelles pour éviter les "déserts assurantiels".
Un rapport a été remis ce mardi 2 avril au gouvernement pour tenter de répondre aux enjeux d’assurabilité dans les régions exposées aux phénomènes météorologiques extrêmes. L’exécutif se laisse cinq mois pour en étudier les préconisations.
La moyenne des coûts des sinistres climatiques a presque doublé ces dernières années, selon France assureurs.
Avec l'augmentation du risque de catastrophes naturelles, les tarifs des assurances risquent d'exploser. Jean-Marc Jancovici explique l'importance de mettre en place des mesures de prévention.
L’explosion des dégâts dus aux catastrophes climatiques en 2023 pourrait pousser les assureurs à faire croître leurs tarifs. Pour Olivier Gayraud, juriste à l’association CLCV, cette hausse ne doit pas se systématiser.
Pluies insuffisantes, inondations, sécheresse : 44,3 % des cultures du maïs du pays ont été « endommagées », menaçant de famine près de 2 millions de familles.
Moins d'un quart des 62 millions de tonnes de déchets électroniques produits en 2022 ont été recyclés, entraînant des pollutions de métaux lourds, de plastiques et de produits chimiques toxiques, alerte un rapport de l'ONU.
Ce que nous vivons pour l’instant est une catastrophe pour l’humanité mais pas pour la biosphère qui s’adapte, avec ou sans nous, les humains. Sauf si nous imposons la sobriété et la justice climatique.
Les catastrophes climatiques se multiplient dans ce pays d’Afrique australe en faillite depuis 2020. Face à l’assèchement des cours d’eau qui alimentent les barrages, l’état d’urgence a été décrété.
Alertant sur une "catastrophe humanitaire", des agences de l'ONU lancent vendredi un appel d'urgence pour l'est de la République démocratique du Congo, en proie à une rébellion qui, selon des sources locales, a encore fait la veille au moins trois morts civils, une mère et ses deux enfants.
Près de 100 ce samedi, tout autant le 17 février. En ce début d’année, tous ces citoyens entament leur formation théorique pour constituer la prochaine Réserve citoyenne de sécurité civile dans leur commune respective. Aujourd’hui, trois communes sont pilotes : Etterbeek, Woluwe-Saint-Lambert et Woluwe-Saint-Pierre. Bientôt, ces entités pourront faire appel à des habitants capables de venir en aide aux services de secours et de police.
En visite sur l’île, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a annoncé qu’une procédure accéléré permettra aux victimes de l’ouragan d’être indemnisées le plus vite possible.
Une base de données, reconnue mondialement et créée par la chercheuse de l'UCLouvain Debarati Guha-Sapir permet de prévenir les risques liés aux catastrophes naturelles.
Inondations, sécheresse... Les catastrophes naturelles s’enchaînent dans les communes d’Ecques et de Blangy-sur-Ternoise, dans le Pas-de-Calais. Refusant de fuir, les habitants s’organisent pour vivre avec.
La facture des catastrophes climatiques ne cesse de s’alourdir. Au point de faire craquer le système d’indemnisation français, basé sur une prise en charge à 50% par la Caisse centrale de réassurance et sur une garantie de l’État. Le gouvernement vient de décider d’une augmentation de la surprime sur les contrats d’assurance qui alimente ce régime en déficit constant depuis plusieurs années. Mais elle risque d’être insuffisante face à l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des événements climatiques.
Rencontre avec l'astrophysicien Aurélien Barrau à l'occasion de la parution de "L’hypothèse K, la science face à la catastrophe écologique", aux éditions Grasset. Résumé : Sortir la science de ses mauvaises habitudes, tel est le projet de ce bref et révolutionnaire essai. Face à la catastrophe écologique, la science est utilisée pour donner une réponse essentiellement « ingénierique» : technologie à tout prix, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Cela constitue le pire des choix. Si elle peut jouer un rôle salvateur, c’est, tout au contraire, en contribuant à un renouveau radical des symboles et des valeurs. En réinventant le sens du monde. Elle se révèle essentielle dans le constat du délitement : les espèces disparaissent, les populations s’effondrent, la pollution et la chaleur tuent, la planète devient inhospitalière… Elle demeure pourtant incapable de choisir la direction souhaitable. Considérée comme un simple outil, elle ne pourra que contribuer à accélérer l’effondrement. Comme l’
C'est ce qu'affirme le réassureur allemand Munich Re.
Exclusive: First months of conflict produced more planet-warming gases than 20 climate-vulnerable nations do in a year, study shows
"Je ne suis certainement pas opposée à l'ouverture d'une nouvelle antenne bien localisée [pour la Protection civile], comme dans le Westhoek ou le Limbourg", a indiqué vendredi matin la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden dans l'émission De Octhend sur Radio 1.
Vagues de résiliations, appels d’offres sans succès, hausse des cotisations… La multiplication des aléas climatiques pousse les assurances à se détourner du marché des collectivités, devenu peu rentable.

2023

Le Massachusetts Institute of Technology définie l'IA comme la capacité des ordinateurs à imiter les fonctions cognitives humaines telles que l'apprentissage et la résolution de problèmes, en utilisant les mathématiques et la logique pour simuler le processus de raisonnement qui aide les humains à apprendre de nouvelles informations et à prendre des décisions. L'IA générative, comme ChatGPT, est mentionnée comme étant énergivore, tant pendant l'entraînement que lors de l'inférence. La puissance de calcul nécessaire à l'IA contribue à une consommation électrique importante et à des émissions de CO2 à grande échelle. Les chercheurs comparent le coût énergétique de l'inférence et de l'entraînement, soulignant que ce dernier a un impact environnemental beaucoup plus important.
La surprime qui finance le régime des catastrophes naturelles va passer de 12 à 20% au 1er janvier 2025. Ce système est en déficit depuis 2015.
Certaines prairies de l'Etat du Montana, aux Etats-Unis, se retrouvent parsemées de puits de pétrole abandonnés. Ils représentent un risque écologique et climatique. Mais une fondation s'active pour reboucher ces puits et mettre fin aux fuites de gaz nocif.
Dans les départements de Charente et Charente-Maritime, placés en vigilance orange ce dimanche 17 décembre, le niveau exceptionnellement élevé du fleuve menace des centaines d’habitations. Le pic de crues est attendu dans la nuit prochaine.
« Ni un drame écologique, ni une crise climatique, ni un délitement social : une catastrophe civilisationnelle. Voilà où nous en sommes. Un effondrement de la vie et une perte du sens » : le constat est signé Aurélien Barrau. L’astrophysicien veut mobiliser la science pour faire face au désastre. Il considère que le pullulement technologique est un cancer. Mais alors, que faire ? Aurélien Barrau propose de poétiser la science. Et il nous invite d’ailleurs à habiter poétiquement le monde. Alors que vient de se clôturer la COP 28 à Dubaï, nous recevons cette semaine Aurélien Barrau. Son nouveau livre : « L’hypothèse K. La science face à la catastrophe écologique. » (Grasset).
A Maceió, au nord-est du Brésil, la «mine 18» exploitée par le géant pétrochimique Braskem s’est en partie affaissée dimanche 10 décembre. Si des habitants ont été été évacués, l’inquiétude porte surtout sur la lagune et son écosystème.
Malgré la "lueur d'espoir" apportée par la trêve entre Israël et le Hamas, les habitants de la bande de Gaza vivent "une catastrophe humanitaire monumentale", a dénoncé mercredi le secrétaire général de l'Onu, réclamant un "véritable cessez-le-feu humanitaire".
Sous la menace de nouvelles inondations, de nombreuses localités sinistrées bénéficient désormais d’une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, qui permettra aux habitants d’être indemnisés.
Les nombreux nuages présents au-dessus du nord de la France limitent la prise de vues, mais un traitement des images satellites permet de visualiser l’étendue des masses d’eau.
La collision de deux cargos en mer du Nord, le 24 octobre, a fait un mort et quatre disparus, rapporte la “Tagesschau”. Alors que les opérations de recherche ont été suspendues, les autorités redoutent un autre désastre, écologique cette fois.
Entre 1980 et 2022, les États-Unis ont connu 155 “catastrophes à 1 milliard de dollars”. Leur fréquence s’accélère.
(Grand format - Broché 2023), de Aurélien Barrau | Grasset. Sortir la science de ses mauvaises habitudes, tel est le projet de ce bref et révolutionnaire essai. Face à la catastrophe écologique, la science est utilisée pour donner une réponse essentiellement « ingénierique » : technologie à tout prix, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Cela constitue le pire des choix. Si elle peut jouer un rôle salvateur, c’est, tout au contraire, en contribuant à un renouveau radical des symboles et des valeurs. En réinventant le sens du monde.
Si plus de 40% de la population ne comprend même pas la base du problème, comment espérer mettre en œuvre les bonnes solutions ?
Publié vendredi, un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture indique que les inondations, sécheresses, tempêtes, guerres et autres catastrophes ont coûté 3 800 milliards de dollars de pertes en récoltes mais aussi en cheptels en l'espace de trois décennies.
Entre 2016 et 2021, quatre types de catastrophes climatiques (inondations, tempêtes, sécheresses, incendies), dont la fréquence et l’intensité augmentent avec le réchauffement de la planète, ont entraîné 43,1 millions de déplacements d’enfants à l’intérieur de 44 pays, dont 95% liés aux inondations et aux tempêtes, détaille le rapport. Et ce n’est là que « la partie émergée de l’iceberg », souligne l’UNICEF, déplorant le manque d’attention portée à ces « victimes invisibles ».
Inondations, tempêtes, sécheresses : les catastrophes alimentées par le changement climatique ont provoqué...
Olivier Delaere, président de l’ANGR (Association nationale des grossistes-répartiteurs), sonne l’alarme sur un problème de marges des grossistes-répartiteurs en médicaments.
Nous entrons dans une ère d’extinction massive. Alors que nombre de réactions face à cet événement rarissime – même sur des échelles de temps géologiques – se focalisent sur le réchauffement climatique et ses solutions techniques, Aurélien Barrau cherche à montrer que la catastrophe est en réalité systémique et plurifactorielle. Tout à l’opposé du technosolutionnisme, les dimensions philosophiques et axiologiques seront soulignées. Quelques ébauches de voies d’extraction seront également esquissées, proposant notamment de repoétiser notre rapport au réel. Aurélien Barrau est astrophysicien à l’Université Grenoble-Alpes. Spécialiste de relativité générale et de cosmologie, il dirige le Centre de Physique Théorique de Grenoble. Lauréat de plusieurs prix scientifiques et membre honoraire de l’institut Universitaire de France, il a publié plus d’une centaine d’articles de recherche. Il est également docteur en philosophie et impliqué dans le combat écologique. --- Conférence d'Aurélien Barrau 26 septembre 2023 /
Nous entrons dans une ère d’extinction massive. Alors que nombre de réactions face à cet événement rarissime – même sur des échelles de temps géologiques – se focalisent sur le réchauffement climatique et ses solutions techniques, Aurélien Barrau cherchera à montrer que la catastrophe est en réalité systémique et plurifactorielle. Tout à l’opposé du technosolutionnisme, les dimensions philosophiques et axiologiques seront soulignées. Quelques ébauches de voies d’extraction seront également esquissées, proposant notamment de repoétiser notre rapport au réel.
Libre Eco week-end | Le Dossier. Les épisodes climatiques extrêmes se sont multipliés cet été à travers le globe. Le dérèglement climatique s’impose à nous et la fréquence des sinistres s’accélère. Comment le monde de l’assurance va-t-il pouvoir affronter cette nouvelle réalité ? Et les assurés, vont-ils voir leurs primes flamber ?
Responsable adjointe des urgences chez Médecins sans frontières, en charge du dossier libyen, Claire Nicolet se veut prudente sur de possibles épidémies qui se pourraient se déclarer autour de Derna, dans l’est du pays.
Accentués par le changement climatique, les désastres se multiplient, causant des milliards de dollars de dégâts. En pleine croissance, le secteur de la reconstruction attire des acteurs financiers, selon un rapport commenté par “The Guardian”.
L’investissement dans les biens communs, la répartition des richesses et celle du pouvoir déterminent la vulnérabilité des populations aux catastrophes naturelles, explique le professeur Jean-Paul Vanderlinden.
Alors que 2023 bat tous les records de chaleur, l’abandon des énergies fossiles ne peut plus être mis sous le tapis. Charge à Emmanuel Macron de troquer la communication pour une réelle volonté politique face à ses homologues du G20.
Les espèces exotiques envahissantes ne sont pas seulement néfastes pour la biodiversité. Elles engendrent également des coûts colossaux, bien plus élevés par exemple que ceux liés aux catastrophes naturelles. Et pourtant, elles font bien moins parler d'elles. La France n'est pas épargnée.
Whilst fossil fuel companies' history of climate denial is common knowledge, there are still a worrying number of revolving door cases between fossil fuel companies and our EU politicians, Martha Myers writes.
Incendies géants, tempêtes historiques, déluges multiples... Cet été, les extrêmes climatiques ont frappé partout dans le monde, battant de nombreux records. Au point de susciter l’effroi des climatologues. Retour en carte sur cet été historique.
Le premier semestre 2023 s'avère dévastateur en termes d’événements climatiques extrêmes. Selon Swiss Re, le coût des catastrophes naturelles a atteint 120 milliards de dollars dans le monde, dont 50 milliards de coûts assurés. Pour le réassureur, des efforts d’adaptation au changement climatique doivent être faits. Mais l’ONG Reclaim finance pointe un double discours du secteur, qui continue de financer des projets d’énergies fossiles.
Même si la part de fumeurs diminue dans la population mondiale, le tabagisme fait toujours des dégâts considérables.
La cargaison du pétrolier « FSO Safer », qui n’avait pas été entretenu en huit ans de guerre entre les rebelles houthistes et le gouvernement, a été transférée sur un autre navire.
Les feux ont été alimentés par de forts vents, exacerbés par l’ouragan Dora. Une grande partie de la ville touristique de Lahaina, 12 000 habitants, a été détruite.
Les autorités des Pays-Bas étaient toujours engagées jeudi soir, 27 juillet, dans une course contre la montre afin d’empêcher une éventuelle catastrophe écologique au large de leurs côtes septentrionales, où un cargo transportant des voitures est en proie à un incendie pour la deuxième journée consécutive.
Les incendies qui ravagent l’île grecque depuis six jours s’apparentent à une catastrophe écologique majeure. En pleine saison touristique, près de 20 000 personnes ont dû être évacuées par terre et par mer, la plus grande opération qu’ait connue le pays face à des incendies.
Canicules, tornades, tsunamis… La météo tend à s’intensifier à mesure que le réchauffement climatique gagne du terrain. Pointée du doigt par la série documentaire "Alerte météo", cette évolution de notre climat pourrait avoir des conséquences dévastatrices si des mesures ne sont pas prises rapidement.
Après le lancement d’une procédure de dissolution visant le collectif écologiste, de très nombreux chercheurs et intellectuels dénoncent dans une tribune à « l’Obs » le tournant autoritaire du gouvernement, et la poursuite d’une politique écocidaire.
Les  catastrophes naturelles n'auront jamais coûté aussi cher aux assurances. C'est ce que révèle une étude de Swiss Re parue le 12 août, mettant à jour les difficultés des assurances à couvrir ces événements climatiques de plus en plus fréquents. 
George Monbiot Source : The Guardian – Traduction Deepl – Josette À mesure que la politique climatique s’affaiblit, les conditions météorologiques extrêmes s’intensifient et…
La saison des melons et des pastèques approche à grands pas. Les premiers fruits arrivent déjà sur nos étals et certains sont d'origine belge ! Cela peut paraître étonnant puisque ce sont habituellement des fruits cultivés dans le sud, où le climat est davantage chaud... Mais avec les vagues de chaleur que nous connaissons désormais depuis quelques années en Belgique, les agriculteurs en viennent à tester de nouvelles cultures.
Les pays doivent éliminer progressivement le charbon et les autres combustibles fossiles pour éviter une « catastrophe » climatique, a averti le Secrétaire général de l'ONU, jeudi à New York.
As climate policy is weakened, extreme weather intensifies and more refugees are driven from their homes – and the cycle of hatred continues, says Guardian columnist George Monbiot
Entre 1980 et 2021, les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes ont causé la mort de 195 000 personnes et coûté quelque 560 milliards d'euros, rapporte mercredi l'Agence européenne de l'environnement. À elles seules, les canicules comptent pour 81 % du nombre de morts.
Il revient aux modérés de tous bords de ne pas se tromper de bataille : ce doit être la déroute des extrêmes. C’est une tendance lourde que l’on constate depuis plusieurs années : presque partout dans le monde, la démocratie recule. L’Europe n’est pas épargnée. Si c’est toujours la forme dominante de gouvernement, elle perd néanmoins du terrain, se dégrade. En Pologne, en Hongrie, le repli a été particulièrement important. La Belgique semble échapper à ce phénomène. Encore pour longtemps ?
Depuis quelques jours, la température moyenne mondiale marque un pic soudain. Ses conséquences sont un avant-goût d'un réchauffement à +1,5°C qui sera largement dépassé si les tendances actuelles se poursuivent. De quoi souligner à nouveau l'urgence de prendre nos affaires en main et de refuser l'avenir de catastrophes que nous promettent les États et le patronat.
Depuis quelques jours, la température moyenne mondiale marque un pic soudain. Ses conséquences sont un avant-goût d'un réchauffement à +1,5°C qui sera largement dépassé si les tendances actuelles se poursuivent. De quoi souligner à nouveau l'urgence de prendre nos affaires en main et de refuser l'avenir de catastrophes que nous promettent les États et le patronat.
L’engagement d’Aurélien Barrau pour la défense de la planète en fait une voix incontournable de l’écologie aujourd’hui. Au cours de sa conférence, il abordera en 15 points l’état du monde et, en filigrane, suggérera quelques pistes quant aux inflexions possibles, dont certaines concerneront l'enseignement supérieur et la recherche.
Après la destruction du barrage de Kakhovka, l’absence de condamnations claires de la part de la communauté internationale ne peut que pousser le Kremlin à aller plus loin, s’emporte cet éditorialiste d’un quotidien ukrainien de Lviv.
Avril 2020, dans une sucrerie du Nord de la France, une brèche s’ouvre dans un bassin de lavage. L’équivalent de 44 piscines olympiques d’eau polluée se déverse dans l’Escaut. Dans leur documentaire, Olivier Hennegrave et Thomas Risch reviennent sur ce drame écologique et sur ses conséquences. "La catastrophe de l’Escaut, mort et renaissance d’un fleuve" à découvrir, ce soir, dans Doc Shot à 22h25 sur La Trois et en replay sur Auvio.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé le monde à réagir, accusant la Russie d’un "écocide brutal" après la destruction du barrage de Kakhovka, près de Kherson, ce mardi 6 juin. Une nouvelle catastrophe qui laisse craindre de graves répercussions sur la faune et la flore locales.
La Russie a provoqué "l'une des pires catastrophes environnementales de ces dernières décennies", a affirmé mercredi le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le Sud de l'Ukraine.
Le déluge provoqué par l’explosion du barrage hydroélectrique de Nova Kakhovka ne provoquera pas seulement des destructions sans précédent, il risque de changer durablement les écosystèmes et le climat du sud de l’Ukraine, qui pourrait devenir un désert naturel et humain
La plus grande assurance américaine refuse désormais d'établir de nouveaux contrats (CNN, Guardian). State Farm, géant de l'assurance en Californie, a dépensé toutes les réserves constituées au cours des vingt dernières années pour indemniser ses clients victimes de récentes catastrophes et refuse de prendre plus de risques. L'état le plus riche et le plus peuplé [...]
Des sociétés minières veulent exploiter les minerais dans les profondeurs des océans. ONG et scientifiques craignent une catastrophe environnementale. Dans une enquête de Mise au Point, ils dénoncent les activités d’une firme fribourgeoise basée à Châtel-Saint-Denis.
La grande difficulté tient à ce que nos raisonnements, nos pratiques, nos systèmes, sont fondés sur le socle des « moyennes raisonnables ». Il va nous falloir changer nos logiciels et discours de référence. Pour nous préparer à des temps marqués par l’extravagance et le chaotique, éviter les débâcles face aux Blitzkriegs de la « Nature », des impulsions s’imposent. Ce qui signifie, au moins, une préparation profondément repensée des dirigeants et des citoyens
CRED became a World Health Organization Collaborating Centre in 1980 and has expanded its support of the WHO Global Programme for Emergency Preparedness and Response. Since then, it has increased its international network substantially. It has collaborative status with the United Nations Department of Humanitarian Affairs (UN-DHA), and also works in collaboration with the European Union Humanitarian Office (ECHO), the International Federation of the Red Cross and Red Crescent, the Office of Foreign Disaster Assistance (OFDA-USAID) as well as with non-governmental agencies such as the International Committee of the Red Cross and Red Croissant (ICRCRC, Switzerland). During the 1990's, the Centre actively promoted the International Decade for Natural Disaster Reduction (IDNDR).
La situation est très préoccupante en Espagne, qui fournit en temps normal 50 % de l’huile d’olive mondiale.
Environ 80% des municipalités canadiennes sont établies dans des zones inondables. Cette statistique peut s’expliquer par le développement historique des communautés le long des cours d’eau. En raison de la croissance démographique, nous estimons qu’aujourd’hui 20% des résidences sont situées dans une zone inondable répertoriée. Le phénomène ne fait que s’amplifier.
Dans une lettre à Emmanuel Macron, Hermeline Malherbe réclame «la mise en place d’un fonds de solidarité» pour venir en aide aux secteurs agricole et touristique.
Des communes françaises se sont récemment mises au dessalement de l’eau de mer pour faire face à la sécheresse. Ce procédé a cependant des répercussions écologiques néfastes.
Aujourd'hui je vous livre une sélection de phrases exactes du résumé pour décideurs du rapport du GIEC avec le numéro de paragraphe. Si cela vous est utile, vous pouvez donc les citer ainsi. Ce document montre que le réchauffement causé par l'Homme contribue déjà à de nombreux événements extrêmes partout dans le monde. Pour chaque [...]
Les discours littéraires apocalyptiques ignorent la violence de la situation actuelle. Ils sont souvent conformes aux idéologies du capitalisme telles que la modernisation écologique et l’économie néolibérale. Ils alimentent des approches déterministes mettant l’accent sur l’adaptation des individus et non sur la modification des systèmes. De même, les narrations catastrophiques dépolitisent des questions qui sont, par essence, politiques. Ils s’abstiennent d’identifier le véritable responsable pour évoquer des pistes ambigües et non identifiables comme le consumérisme, le matérialisme, les modes de vie, etc.
En Inde, des tonnes de déchets sont déversées chaque jour dans la décharge de Ghazipur, au point de former une montagne de déchets de plus de 80 mètres de hauteur. Elle met en péril la vie des populations environnantes.
L’incendie qui s’est déclaré le 23 mars dans la région de Castellón, au nord de Valence, a consumé près de 4 000 hectares de forêt en quatre jours. Le 27 mars, de fortes ravales de vent “ont donné des ailes au feu”, déplore ce quotidien régional.
Le GIEC nous alerte cette semaine sur l’urgence de juguler le réchauffement climatique. Nous savons déjà que les catastrophes s’amplifieront dans les années à venir. Les réductions d’émissions porteront leurs fruits autour de 2050. Si elles restent incontrôlées, les catastrophes s'aggraveront encore. Les auteurs du GIEC expliquent que les années le plus chaudes vécues jusqu’à [...]
Il y a un an, l'ONU s'était fixée l'objectif ambitieux que d'ici 2027, chaque personne sur Terre puisse être prévenue de l'imminence d'un événement météo extrême, un programme chiffré à 3,1 milliards de dollars. Nous avons montré que vous récupérez au moins dix fois l'argent quand vous investissez dans ces services" qui ne sont présents que "dans la moitié" des pays du monde, a insisté jeudi Petteri Taalas, patron de l'Organisation météo mondiale (OMM), qui s'est engagée à l'occasion de la conférence de l'ONU sur l'eau à accélérer la mise en oeuvre, en commençant par les désastres liés à l'eau.
L’ouragan Ian en Floride, les inondations et la sécheresse partout dans le monde, la grêle en France… Les dommages des épisodes météorologiques extrêmes ont atteint 275 milliards de dollars en 2022, dont 125 étaient couverts par les assurances. Avec l’avancée des changements climatiques, ces coûts risquent d’augmenter d’année en année.
Mami Mizutori, Représentant spéciale du Secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophe et Chef du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe, a donné ce lundi son analyse suite à la publication du dernier rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Ces derniers mois, les scientifiques ont commencé à prendre part au débat public de plus en plus fréquemment. Pour se faire entendre, ils ont manifesté leur inquiétude à l’égard de l’urgence écologique par un appel à la désobéissance civile lancé dans une tribune au Monde. Quelques jours plus tard, ces mêmes experts s’exprimaient à nouveau dans Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète. Quarante spécialistes se sont alors réunis afin de faire un diagnostic de l’état de l’environnement, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique. La question est donc : pourquoi les scientifiques ont-ils décidé de s’impliquer dans le débat public ?
Cette synthèse, qui succède à celle de 2014 et n’aura pas d’équivalent dans la décennie en cours, est «un guide de survie pour l’humanité».
Pour le climatologue liégeois Xavier Fettweis, ce n’est malheureusement pas ce nouveau rapport du Giec “qui fera bouger les choses mais le changement climatique lui-même et ses catastrophes…”
Un nouvel article de Yale Climate Connection se penche sur les événements extrêmes présents et futurs (lien). Ils notent l'augmentation d'événements extrêmes et les raisons de leur aggravation rapide récente. Ils relèvent que la combinaison de plus d'énergie thermique et d'une circulation atmosphérique perturbée a rendu les événements météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses. Les [...]
L’état de catastrophe a été déclaré dans le pays, la police et l’armée sont déployées. Le président Lazarus Chakwera en a appelé à l’aide internationale.
Dans son livre captivant Fin du monde et petits fours. Les ultra-riches face à la crise climatique, Édouard Morena, chercheur en science politique, révèle l’intoxication du monde écologiste par les grandes fortunes.
Séismes, inondations ou tempêtes: le monde n'est pas assez préparé à affronter les catastrophes, auxquelles les gouvernements ne font trop souvent que réagir après coup, déplore un rapport publié mardi qui appelle à repenser la gestion des risques.
Selon le conférencier vedette, il faut être sourd et aveugle pour ne pas voir les signes avant-coureurs d’une catastrophe planétaire annoncée. «Pas besoin d’un prophète ou d’un poète pour annoncer un monde qui s’effrite totalement, soutient-il. Nous sommes déjà dans un stade d’irréversibilité. Tout ce qu’on peut faire, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat le dit, est d’atténuer les impacts. Mais il faut se dire qu’on va quand même traverser un sale quart d’heure universel.» Le professeur croit que l’humanité «va assister à une contraction de la géopolitique, radicale et spectaculaire, de la mondialisation à la région». «Quand il n’y aura plus de pétrole et de gaz naturel, poursuit-il, il n’y aura plus de mondialisation avec ses circuits, ses réseaux industriels, commerciaux, consuméristes extrêmement complexes. Il y aura probablement un exode urbain assez important vers les régions. On réinvestira les régions, les circuits courts, le low tech.»
C’est une situation complètement inédite et très alarmante. Hormis quelques exceptions, la pluie n’est pas tombée en France du 21 janvier au 22 février soit pendant 32 jours ! Une sécheresse jamais vue dans notre pays en plein hiver. Cette sécheresse impacte en premier lieu la ressource en eau qui a déjà été éprouvée par la sécheresse de 2022. Car c’est en hiver que les nappes phréatiques sont censées se recharger pour que l’on puisse passer l’été sereinement. Aujourd’hui, le niveau des nappes est si bas qu’il pourrait mettre en péril les cultures agricoles du printemps et de l’été. Mais l’agriculture n’est pas la seule concernée, les nappes phréatiques fournissent aussi les deux tiers de l'eau potable. Les scientifiques parlent d’une bombe à retardement si elles ne sont pas rechargées d’ici le mois d’avril… Plusieurs départements subissent déjà des restrictions d'eau. Des restrictions qui risquent d’être de plus en plus importantes et de plus en plus fréquentes ! Alors quelles sont les conséquences de cett
Les impacts du changement climatique touchent tous les pays, sans exception. Les dernières données du Bureau du recensement américain en sont la preuve. En 2022, des millions d’habitants ont été contraints de fuir pour assurer leur sécurité à la suite d’un ouragan, d’un incendie ou encore d’une inondation. Des catastrophes climatiques qui affichent un lourd bilan humain, et qui renforcent les inégalités sociales.
La société d'analyse des risques XDI a dévoilé son classement mondial des régions du monde dont les bâtiments sont les plus menacés par les catastrophes climatiques. Les provinces chinoises occupent la quasi-totalité des cent premières places du classement, suivies des États-Unis.
Les sinistres climatiques sonnent-ils le glas du secteur assurantiel ? Pas si vite, argue Joseph Sournac, cofondateur du cabinet de prospective sinonvirgule, à l’origine d’une étude intitulée « Peut-on assurer un monde qui s’effondre ? » (à paraître fin février). Encore faut-il repenser en profondeur le rôle des assureurs et la notion même d’assurance à l’heure de l'Anthropocène.
Intervention au Club 44 à la Chaux-de-Fonds, en Suisse.
Samedi 4 février, un train rempli de produits toxiques a déraillé avant de s’enflammer à la frontière entre l’Ohio et la Pennsylvanie. Les habitants craignent de lourds dégâts sur la santé, l’environnement et l’eau potable. Les États-Unis font-ils face à une nouvelle catastrophe industrielle et sanitaire ? La question secoue le pays, dix jours après le déraillement d’un train transportant des produits chimiques toxiques à la frontière entre l’Ohio et la Pennsylvanie. L’accident a eu lieu le samedi 4 février (...)
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré jeudi soir l'état de catastrophe nationale pour tenter d'endiguer la profonde crise de l'électricité qui mine le quotidien et l'économie de la première puissance industrielle du continent.
Parmi les milliers de raisons de mettre fin au plus vite au conflit en Ukraine, la catastrophe environnementale occupe une place respectable. Explications.
Depuis vendredi, plus de 200 incendies se sont déclarés au Chili, ravageant 40 000 hectares totalement partis en fumée. Un dernier bilan fait état, samedi, de 22 morts. Plusieurs régions du pays ont été déclarées en état de catastrophe.
Une intense vague de chaleur sévit dans le centre du pays où plusieurs régions ont été déclarées en état de catastrophe. Plus de 40 000 hectares ont été dévastés et une centaine d’habitations complètement détruites.
Les plans de sauvetage ne manquent pas de surgir face à l'emballement des catastrophes et des inégalités. S'ensuit une renaissance de l'idée de « planification » pour piloter les sociétés industrielles dans un monde globalement instable. En retraçant l'histoire de cette idée, Geneviève Azam nous rappelle ici qu'aucune planification écologique ne pourra s’extraire de notre condition terrestre, de ses limites et de ses multiples interdépendances.
Le coût des catastrophes naturelles devrait atteindre 10 milliards d'euros pour 2022 d'après France Assureurs, un record depuis 1999.
L’accélération du réchauffement climatique commence déjà à peser très lourd sur les assureurs. Et la facture cumulée devrait dépasser les 140 milliards d’euros pour les 30 prochaines années.
L’augmentation des frais concernant les dégâts est liée à « l’intensification des phénomènes » climatiques extrêmes et à une « augmentation de leur fréquence », a annoncé jeudi la présidente de France Assureurs.
Janvier 2023 - décembre 2025 Ce projet de recherche opérationnelle vise, à partir d’une série d’études de cas, à mieux comprendre les processus d’entraide qui se mettent en place de façon spontanée en situation de crise ainsi que les rapports entre les réseaux d’entraide et les professionnels de l’aide, afin de donner des pistes de recommandations opérationnelles pour les citoyens/individus et les organisations/acteurs de la réponse en amont, pendant et après les crises.
Après trois semaines de précipitations qui ont fait plusieurs morts, le président américain a déclaré dimanche l'état de catastrophe majeure en Californie, où de nouvelles intempéries sont attendues dimanche. La veille au soir, des dizaines de milliers de Californiens ont reçu l'ordre d'évacuer.
Selon le rapport climatique de 2022 effectué par un organisme australien, les sécheresses et inondations de l'année dernière sont directement dues à un bouleversement du cycle de l'eau.
Alors que 2022 est la cinquième année la plus chaude au niveau mondial, 11 000 personnes ont trouvé la mort dans des catastrophes naturelles, qui ont aussi causé de lourdes pertes financières.
Les principales catastrophes météorologiques ayant frappé les Etats-Unis en 2022 ont causé au moins 165 milliards de dollars de dégâts.
Placée en état d’urgence depuis le mercredi 4 janvier, la Californie fait face à un nouvel épisode météorologique extrême. Frappée par une "bombe cyclonique", la région subit de fortes précipitations et des vents violents qui fragilisent une fois encore ses infrastructures. Tandis que de nombreux foyers sont déjà privés d’électricité, les routes et aéroports sont bloqués par la tempête.
Depuis quelques mois, les tenants de la croissance nous abreuvent d'appels à la sobriété : il s'agirait d'un remède nécessaire face aux pénuries d'énergie fossile à venir. Mais cette sobriété est-elle pour autant à la hauteur des enjeux écologiques contemporains ? Ne faudrait-il pas plutôt penser des politiques terrestres à partir de la question de la panne, de la maintenance et du démantèlement des infrastructures néfastes ?

2022

L’économiste Nouriel Roubini, qui avait prédit la crise des subprimes en 2006, publie aujourd’hui «Mégamenaces». Catastrophes naturelles, menaces climatiques, crise économique, endettement... Il nous a accordé une interview exclusive sur sa vision du monde en 2022.
Comme chaque année, l'ONG britannique Christian Aid dresse la liste des dix catastrophes climatiques les plus coûteuses de l'année 2022. Les Etats-Unis, frappés en ce moment par une impression tempête hivernale, payent le plus lourd tribut. L'ouragan Ian qui a frappé le pays en octobre dernier, l'un des plus meurtriers, a coûté 100 milliards de dollars. Outre les impacts économiques, Christian Aid dresse aussi une liste des catastrophes les plus coûteuses pour les populations dans les pays pauvres, ceux qui sont le moins responsables du changement climatique.
Most expensive storm cost $100bn while deadliest floods killed 1,700 and displaced 7 million, report finds
La prise de conscience environnementale est loin d'être récente. En 1972, le rapport Meadows, issu des travaux de scientifiques du MIT, alertait sur le risque de dépasser les limites planétaires, avec de graves conséquences pour l'humanité. Depuis, six sur neuf ont été franchies. Décryptage.
En Italie, le parquet d’Alessandria vient de terminer son enquête préliminaire sur le pôle chimique de Solvay spécialisé dans la production de polymères spéciaux à Spinetta Marengo dans le Piémont. Il inculpe pour catastrophe environnementale coupable Stefano Bigini, directeur de l’usine entre 2008 et 2018 ainsi qu’Andrea Diotto, l’actuel directeur du site.
Les chiffres de l’Institut Swiss Re pour 2022 confirment la tendance d’une multiplication des catastrophes naturelles et des coûts associés à ces sinistres. Pour la 2ème année consécutive, les pertes assurées estimées dépassent les 100 milliards de dollars, poursuivant la tendance d’une « augmentation annuelle moyenne de 5 à 7% sur les dernières décennies. »
La Déclaration de Politique régionale wallonne du 16 septembre 2019 indiquait la volonté du Gouvernement de Wallonie de mettre en place des outils de gestion des risques afin de pouvoir prévenir et réagir rapidement lors des crises et aussi d’aléas climatiques et sanitaires (p. 75). La DPR précisait également que des mesures seraient prises pour protéger les ressources en eau, notamment face aux risques de pollutions, au maintien et au développement des habitats naturels humides ou aux problèmes d’approvisionnement (p. 82). D’autres types de risques devaient également être anticipés comme les risques numériques et sanitaires (exposition aux ondes, p. 90), les risques menant à l’exclusion et à la pauvreté (p. 117), les risques chimiques (phytosanitaires, p. 118), etc. [1]
L’été 2022 a été l’un des plus cruels qu’ait connu le Pakistan. À partir du mois de juin, le pays a été dévasté par des inondations d’une gravité sans précédent. Au mois de septembre, un tiers du Pakistan se trouvait sous les eaux et plus de 1.500 personnes étaient mortes, dont 500 enfants au moins, selon l’ONU. Selon les estimations, jusqu’à 30 millions de personnes seraient sans abri. Il faudra attendre encore six mois pour que les eaux se retirent complètement, laissant derrière elles des terres rendues incultivables. Le pays subit dans le même temps une hausse des prix du carburant, une inflation galopante, une crise énergétique et une insécurité alimentaire massive, exacerbée par la guerre en Ukraine.
Au rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre mondiales, l’objectif de l’accord de Paris de limiter les températures mondiales à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels sera probablement définitivement hors de portée dans neuf ans, selon une nouvelle étude, publiée le 11 novembre. Ce document, rédigé par des dizaines d’éminents climatologues, évalue ce que les scientifiques appellent le « budget carbone », qui est une façon de prédire l’ampleur du réchauffement produit par un volume donné d’émissions. 
In his Cop27 speech this week, our will-he-go, won’t-he-go prime minister said that stopping the planet dangerously overheating was still within our grasp, leaving many wondering just what planet he was on. According to Rishi Sunak, last year’s Cop26 climate conference in Glasgow was all about keeping alive the possibility of preventing the global average temperature rise since the Industrial Revolution from climbing above 1.5C. That is “alive”, as in connected to a drip, in a coma and suffering cardiac arrest every few hours.
Le sous-continent est l’une des régions du monde les plus vulnérables face au réchauffement. Selon une étude du Centre pour la science et l’environnement, sur les 273 premiers jours de l’année, 241 ont été marqués par un événement climatique extrême.
Canicules, sécheresses, orages... La rapidité du réchauffement climatique en Europe de l’Ouest oblige les scientifiques à adapter leurs modèles.
Face à l’ampleur de la crise climatique, l’idée que l’innovation technologique apportera une solution est une chimère dangereuse, prévient l’ingénieur Philippe Bihouix dans ce nouvel épisode de notre podcast « Chaleur humaine ».
Les Nations unies souhaitent mettre en place un réseau d'alerte précoce des catastrophes météo.
This is an essay that responds critically to the widely read essay in the New York Times that appears to be calming the nerves of climate professionals here at COP27 and beyond....
Les banques ont investi 3800 milliards de dollars dans des projets liés aux combustibles fossiles depuis les accords de Paris sur le climat en 2015. Des organisations appellent à s’attaquer aux marchés financiers.
Les centrales nucléaires françaises tournent au ralenti, et la menace d’une pénurie d’électricité inquiète Bruxelles. La Belgique serait probablement en mesure d’aider son voisin, mais elle redoute une flambée des prix de l’électricité, relate “L’Écho”.
En amont de la COP27 sur le climat, qui s’ouvre dimanche 6 novembre à Charm-el-Cheikh, en Égypte, de nombreux rapports ont été publiés ces derniers jours notamment par l’Agence internationale de l’énergie, l’Organisation météorologique mondiale ou encore l’ONU. Ils montrent tous que le monde va droit dans le mur. Novethic vous propose un récapitulatif des principales infos à retenir.
Nous ne pouvons pas sauver la planète d'un changement climatique désastreux sans nous attaquer aux marchés financiers. Tant que des milliers de milliards de dollars financeront en toute impunité combustibles fossiles et déforestation, nous ne pourrons ni freiner le changement climatique ni permettre aux communautés impactées de s'adapter.
De nouvelles frappes russes ont visé samedi des infrastructures énergétiques dans l’Ouest de l’Ukraine. Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a mis en garde contre un «nouveau tsunami migratoire».
L'Ukraine accuse la Russie de vouloir détruire un barrage près de Kherson
Les jours se suivent et se ressemblent en Ukraine, au 239e jour du conflit. Une série d'explosions a touché ce vendredi matin, les villes de Kharkiv et Zaporijia. La Russie poursuit sa "guerre du froid" en s'attaquant aux infrastructures énergétiques de l'Ukraine. Le gouvernement ukrainien a décidé de limiter la consommation en électricité de sa population et ses entreprises, notamment à Kiev, après plusieurs frappes russes ces derniers jours qui ont fortement endommagé ses infrastructures énergétiques, à l'approche de l'hiver.
Il y a soixante ans lors de la crise des missiles à Cuba, le monde a cru frôler la catastrophe nucléaire. A l'heure où le président russe Vladimir Poutine laisse planer la menace d'un recours à l'arme atomique dans la guerre qu'il mène à l'Ukraine, retour sur certains de ces potentiels moments de bascule.
Face au mépris de M. Macron, le mouvement climat a enflé et gagné en radicalité. Des marches aux blocages, retour sur quatre ans d’écocolère.
Comprendre les 739 décès de juillet 1995 requiert ce que l’auteur appelle une « autopsie sociale », qui consiste, en suivant la métaphore organiciste, à disséquer les différents « organes sociaux de la ville et [à] identifier les conditions » (p. 64) qui ont conduit à la mort d’autant de personnes. Dans une veine résolument critique, il s’agit d’ébranler le « monopole de l’explication, de la définition et de la classification officielles des questions de vie et de mort » (p. 64) que détiennent les institutions politiques et médicales....
Loss and damage from climate change is already costing vulnerable communities dearly. These communities have played almost no role in causing the climate crisis, yet they are now paying for it with damaged and destroyed homes and schools, lost crops and livelihoods, and the loss of loved ones.
En raison du sabotage des conduites de gaz Nord Stream dans la mer Baltique, une énorme quantité de méthane a été rejetée dans l’atmosphère. La fuite est estimée égale à la taille des émissions de méthane d’une année entière pour une ville de la taille de Paris ou d’un pays comme le Danemark. Les fuites n’étant toujours pas colmatées, les conséquences de ce relargage de gaz à effet de serre dans l’atmosphère laissent entrevoir une catastrophe écologique sans précédent.
Vous avez sûrement vu ces images de bouillonnements marins provoqués par les fuites de Nord Stream 1 et 2 en pleine mer Baltique. Au cœur de cette marée spectaculaire : principalement du méthane, un puissant gaz aux conséquences néfastes pour l’environnement. Pour autant, les effets de ces explosions devraient rester limités à l’échelle mondiale. Explications. Bien qu'ils étaient hors service, les gazoducs Nord Stream 1 et 2 contenaient toujours d’importantes quantités de gaz naturel. Si les experts débattent encore des volumes relâchés, ceux-ci sont manifestement sans précédent. Et différentes agences de protection de l’environnement n’ont pas manqué de manifester leurs inquiétudes.
Avec des vents allant jusqu’à 250 km/h et des rafales encore « plus élevées », cette « tempête majeure », selon les services météo américains, « s’intensifie rapidement ».
Somalie, Haïti, Kenya, Afghanistan, Guatemala… Le risque de famine progresse de façon alarmante dans le monde et les conséquences du réchauffement climatique aggravent le phénomène. Une étude d’Oxfam sur dix pays particulièrement exposés aux catastrophes climatiques, comme la sécheresse, montre que le nombre de personnes souffrant gravement de la faim y a plus que doublé depuis 2016.
Cyrus Farhangi, brillant vulgarisateur sur les questions environnementales, partage 11 de ses 17 mesures, proposées à titre d'exemple de ce qui serait à la hauteur des enjeux. Selon lui, il est impossible d'éviter les catastrophes à venir si nous ne limitons pas la consommation et la production, à commencer par celle des pays riches.
Arrivée mercredi 21 septembre en Guadeloupe, le ministre délégué aux Outre-mer Jean-François Carenco a promis un arrêté de catastrophe naturelle «avant samedi» et une aide d’urgence afin de contrer les dégâts provoqués par la tempête, notamment pour potabiliser l’eau des rivières.
Lors de son discours d’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU, mardi 20 septembre, le secrétaire général a dénoncé une action climatique « mise en veilleuse » alors que « nous avons rendez-vous avec la catastrophe climatique ».
La tempête Fiona a ravagé une fois de plus la Guadeloupe. Elle a fait au moins un mort et des dommages considérables : routes, ponts, voitures dévastés… La brusque montée des eaux n’a occupé que quelques heures les médias de la métropole, renforçant le sentiment d’abandon d’une île qui essuie, pour la seconde fois en six mois, une catastrophe climatique qui détruit ses infrastructures.
Au fil de ses ouvrages et de ses interventions, Andreas Malm s'est imposé comme une figure majeure de la pensée éco-marxiste. Cependant, comment comprendre certaines équivocités ? Qui sont les oublié·es de ses analyses ? Son léninisme politique est-il pertinent pour notre époque ? Qu'en est-il de sa confiance en certaines technologies réputées salvatrices ? Ce long article mène l’enquête en revenant sur l’œuvre du penseur suédois.
Sa fonte devrait entraîner jusqu'à trois mètres d'élévation du niveau de la mer et l'ensemble des zones littorales de la planète devraient ainsi être englouties. Et cela risque d'arriver bien plus vite que prévu.... Pour ceux qui sont encore sceptiques sur les conséquences du réchauffement climatique, les données prouvent que l'on risque de vivre très prochainement un bouleversement. En effet, le glacier Thwaites, situé en Antarctique et surnommé par les scientifiques le glacier "Doomsday", c'est-à-dire le glacier de l'Apocalypse est en train de fondre bien plus vite que prévu.
Les éléments se déchaînent dans l'état américain depuis plusieurs mois.
Les inondations au Pakistan provoquent des « migrations climatiques ». Dans une tribune au « Monde », le politiste François Gemenne défend la mise en place d’une gouvernance internationale sur cette question.
Le Club de Rome, un groupe de réflexion de scientifiques et d’économistes fondé en 1968, publie un nouvel ouvrage sur les catastrophes que notre civilisation pourrait bientôt endurer : "Earth For All : A Survival Guide for Humanity" (La terre pour tous : guide de survie pour l’humanité).
Un pétrolier a percuté un bateau transportant du gaz naturel liquéfié près du port de Gibraltar, dans la soirée du lundi 29 août. Jeudi 1er septembre, les autorités gibraltariennes ont confirmé une fuite de fioul lourd émanant du navire “OS 35”, rapporte la presse espagnole.
Onze ans et cinq mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les habitants de Futaba ont obtenu l'autorisation de retourner chez eux, les autorités ayant levé mardi l'ordre d'évacuation qui prévalait dans cette commune où est implantée la centrale.
Dans un message vidéo diffusé jeudi soir, le président ukrainien Volodimir Zelensky a évoqué les problèmes d'électricité auxquels est confrontée la centrale nucléaire occupée de Zaporijjia.
Au centre de toutes les inquiétudes en raison de bombardements, dont s’accusent mutuellement Russes et Ukrainiens, la centrale de Zaporijia s’est trouvée « totalement déconnectée » pendant plusieurs heures, jeudi 25 août, du réseau en raison de dommages sur les lignes électriques, causés par des incendies, a annoncé la compagnie d’Etat ukrainienne Energoatom. Sur les derniers incidents qui ont eu lieu à la centrale nucléaire de Zaporijia, notre journaliste Emmanuel Grynszpan a répondu à vos questions.
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure". Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en visite en Ukraine, a demandé à la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien cette centrale que son armée occupe depuis début mars, et qui est devenue la cible ces dernières semaines de frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
(cartes) Tempête extrême d’un côté, sécheresse de l’autre... Certes, le changement climatique n’explique pas l’intégralité de ces phénomènes, mais il est en moyenne plus rapide dans le bassin méditerranéen que dans le reste du monde
Il faut souhaiter que les situations d’urgence vécues depuis le début de l’été accélèrent une prise de conscience qui résiste au passage des saisons. La salutaire planification écologique annoncée par le gouvernement attend toujours d’entrer dans les faits. Or, le temps presse.
Sécheresses, inondations, tempêtes. Les effets du réchauffement climatique se font ressentir un peu partout dans le monde. Et dans leur sillage, de plus en plus de crises humanitaires. À tel point que les experts s'inquiètent. Combien de temps encore l'aide humanitaire parviendra-t-elle à faire face à cette nouvelle urgence ?
Les six millions de personnes vivant dans cette région, en guerre avec le gouvernement éthiopien, subissent une « cruauté inimaginable » depuis près de deux ans.
With the Australian Actuaries Institute Climate Index reaching the highest rainfall and temperature levels since the index was launched in 2018, it is not surprising that the Actuaries Institute’s latest Green Paper has warned of climate change’s impact on home insurance affordability in Australia.
Une "catastrophe" à la centrale nucléaire de Zaporojjia, sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine, menacerait l'Europe toute entière, a averti lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "A l'abri de la station, les occupants bombardent les villes et communautés des environs", a accusé M. Zelensky dans son adresse de lundi soir. "Tout incident radioactif à la centrale nucléaire de Zaporojjia peut porter un coup aux pays de l'Union européenne, à la Turquie, à la Géorgie, et à des pays de régions plus éloignées. Tout dépend de la direction et de la force du vent", a poursuivi le président ukraininen.
Alors que l'Europe avait été marquée par des inondations dévastatrices lors de l'été 2021, le vieux continent connaît cette année une sécheresse exceptionnelle, entraînant des catastrophes d'une ampleur inédite.
Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.
Selon un rapport du réassureur allemand Munich Re paru le 28 juillet dernier, les catastrophes naturelles telles que les vagues de chaleur, les pluies diluviennes et autres tornades ont déjà causé plus de 65 milliards de dollars de pertes économiques entre les mois de janvier et de juin.
À travers cette enquête de terrain fouillée sur le soudain délitement de la capitale du Michigan, le sociologue américain spécialiste des études urbaines, Eric Klinenberg, pointe comment une anomalie climatique peut devenir un fait social total, embarquant l’ensemble des habitants dans une communauté de destin révélée dans une vulnérabilité générale...
Comment s’organiser pour être moins vulnérables aux feux de forêts, aux inondations, aux vagues de chaleur ? Comment créer les conditions pour qu’un autre futur soit possible ? Entretien avec Magali Reghezza, géographe et membre du Haut Conseil pour le climat.
Le début de l’année 2022 est marqué par une succession de catastrophes naturelles liées au climat. Au point que le coût des sinistres indemnisé par les assureurs a explosé, dépassant en seulement quelques mois les dernières moyennes annuelles. Et encore, ces données ne tiennent pas encore compte des dégâts causés par les feux de forêt de ce début d'été. La mise en place de politiques de prévention et d’adaptation aux aléas naturels se fait de plus en plus pressante.
Civil unrest, political instability, food insecurity, mass migration and worsening human rights are the baked-in secondary impacts of climate change, but you wouldn’t know that from the undercooked approach of governments and business. As the extreme weather events the world is already experiencing become more frequent, they will trigger a cascade of these second-order climate risks across a huge swathe of countries.
Les pompiers ont le plus grand mal à maîtriser les feux qui ravagent la Gironde depuis plus d’une semaine, et qui atteignent même désormais la côte landaise. Une catastrophe sans précédent pour la région dont les conséquences négatives sont nombreuses à court terme. Mais elle pourrait aussi permettre de mieux adapter la plus grande forêt artificielle d’Europe aux enjeux du réchauffement climatique.
Les forêts du monde entier perdent leur résilience et deviennent plus vulnérables aux perturbations à mesure que la planète se réchauffe. C’est particulièrement vrai pour les écosystèmes des régions tropicales, tempérées et sèches du monde, selon une nouvelle étude.
Les inondations ont été l’occasion d’observer les effets dévastateurs d’une politique de minéralisation des berges de cours d’eau au trajet rectifié de manière artificielle. Une chronique d'Anne-Laure Geboes, experte "nature" et Hélène Ancion experte "Aménagement du territoire" chez IEW.
À La Teste-de-Buch, en Gironde, 1200 hectares étaient déjà partis en fumée ce mercredi à 16h30. Une “catastrophe écologique” pour Marc Muret, conseiller municipal de la commune, qui souligne le caractère particulier de cette forêt qui existe depuis le Moyen-Âge.
C'est la première fois que d'anciens dirigeants du groupe sont jugés responsables de la catastrophe de Fukushima Daiichi, survenue après un gigantesque tsunami.
Chaque année, l'ONU publie un « bilan mondial sur la réduction des risques de catastrophe » (GAR2022). La conclusion du millésime 2022 est sombre : l’accélération des catastrophes naturelles et des crises économiques fait grandir la probabilité d’un effondrement de la « civilisation » (comprendre : du mode de vie occidental).
Les chercheurs Klaas Lenaerts, Simone Tagliapietra, Guntram Wolff plaident, dans une tribune au « Monde », pour la mise en place de mécanismes collectifs européens, car les catastrophes naturelles toucheront inégalement les États membres.
La furie d’une rivière qui emporte tout sur son passage, des voitures qui s’empilent les unes sur les autres, des maisons qui perdent pied et s’effondrent sous la force de l’eau, des habitants épouvantés qui se réfugient sur les toits. Et puis des morts…
Dans le monde occidental, des millions de personnes quittent leur travail. L’offensive néolibérale, la catastrophe écologique et la pandémie ont attisé cette fugue massive.
La semaine dernière, le commissaire aux assurances de la Louisiane, Jim Donelon, a tenu une conférence de presse pour annoncer de très mauvaises nouvelles. Quelques mois plus tôt, une grande compagnie d’assurance appelée Lighthouse avait fait faillite, laissant près de 30 000 propriétaires de l’État sans couverture contre les tempêtes. L’entreprise a fait faillite grâce à l’ouragan Ida de l’année dernière, qui a entraîné 400 millions de dollars de dommages et intérêts, soit bien plus d’argent que la société n’en avait sous la main. Il appartenait à Donelon de trouver une nouvelle société pour reprendre ces polices abandonnées, mais aucune autre société n’en voulait. En fait, d’autres entreprises fuyaient l’État en masse.
L’Unesco a rappelé mardi la certitude d’un raz-de-marée dans la zone d’ici les trente prochaines années. Bernard Aliaga, spécialiste des tsunamis, alerte sur les risques et la prévention de ces événements peu connus sur nos côtes.
Ce soir sur QG, Aude Lancelin reçoit François Gemenne, membre du GIEC, spécialiste en géopolitique du réchauffement climatique, pour un grand entretien choc. Alors qu’un fort épisode de canicule frappe la métropole, les prévisions pessimistes des derniers rapports du GIEC semblent de plus en plus concrètes.
La disparition d’un journaliste et d’un chercheur rappelle les menaces qui pèsent sur le « poumon » de la planète et les populations isolées qui y vivent, entre l’orpaillage, l’agriculture agressive, le narcotrafic et la vision « développementaliste » du président Bolsonaro.
Les violents orages qui ont traversé la France samedi 4 et dimanche 5 juin ont fait un mort et quinze blessés, et ont causé d’importants dégâts agricoles.
Davantage de pays doivent «penser résilience» et adopter et améliorer de toute urgence des systèmes d'alerte précoce afin de réduire les risques liés à un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a conclu vendredi un forum des Nations Unies sur les catastrophes.
En Hongrie on l'appelle "Sajo" alors qu'en Slovaquie c'est "Slana". Polluée par une mine de fer, cette rivière a carrément viré à l'orange. Cette catastrophe écologique qui détruit la faune touche ces deux pays voisins d'Europe centrale. La source du problème, c'est une ancienne mine de fer située en Slovaquie qui a été fermée en 2008. Les puits sont désormais remplis d'eau et, depuis février, de l'eau contaminée par des métaux lourds s'écoule dans la rivière.
En Allemagne, en Espagne ou encore en Inde et au Pakistan, les tempêtes, les températures records et les inondations ont fait la Une des journaux ces derniers temps. Ça ne pourrait être là qu’un avant-goût de ce qui nous attend, à en croire le dernier bilan du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe. Il prévoit que d’ici 2030, 1,5 catastrophe se produira tous les jours. Les populations les plus vulnérables sont les premières concernées.
Le monde connaîtra 1,5 catastrophe de moyenne à grande ampleur chaque jour jusqu'à la fin de la décennie, à moins que les pays n'intensifient leurs mesures de prévention et de réduction des risques, a déclaré mercredi la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina Mohammed, à Bali, en Indonésie.
Comment anticiper et gérer les catastrophes ? Gael Musquet, météorologue, informaticien, et spécialiste de l’anticipation et de la gestion des catastrophes naturelles.
“Carbon Bombs” - Mapping key fossil fuel projects, a study by Kjell Kühne, from the School of Geography is referenced in a Guardian special report on climate breakdown
Le cours du blé tendre a atteint un sommet, lundi 16 mai, clôturant à 438,75 euros la tonne. Une « succession de catastrophes » est venue plomber l’offre de blé, selon le cabinet d’analyse des marchés agricoles Agritel, et déséquilibre le marché mondial.
À quel point va-t-on manquer d’eau ? Alors qu’en 1974 déjà, René Dumont, candidat à la présidentielle, nous alertait. La question est plus que jamais d’actualité. Les années se suivent et commencent dangereusement à se ressembler. Les températures atteignent des records historiques pour la saison et la sécheresse sévit en France depuis des mois. Début mai, 15 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau face à la sécheresse. Les spécialistes alertent sur le fait que nous allons commencer l’été avec des réserves d’eau très basses. Alors comment s’adapter face au manque d’eau ? Comment préparer l’été alors que les scientifiques et les agriculteurs craignent le pire ? Quelles solutions s’offrent à nous pour limiter les dégâts, préserver notre sécurité alimentaire et tenter d’inverser la tendance ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Emma Haziza, hydrologue.
Le scénario catastrophe s’écrit sous nos yeux: bientôt, vous pourriez trouver porte close à l’hôpital, même si vous pissez le sang. En cause, les pouvoirs publics, qui n’ont pas anticipé cette tragédie, mais aussi un deux poids, deux mesures flagrant entre hôpital public et médecine libérale.
Les conflits et les désastres naturels ont fait fuir des millions de personnes l’an dernier à l’intérieur même de leur pays, portant le nombre total des déplacés à un record de près de soixante millions, selon une étude rendue publique jeudi par des ONG. Les personnes déplacées internes étaient 59,1 millions en 2021, dont près de la moitié avaient moins de 18 ans, selon l’Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC) et le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC). D’année en année, ce chiffre -qui ne tient donc pas compte des réfugiés à l’étranger- ne cesse de croître et un nouveau record devrait être établi à ce sujet en 2022 en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a commencé le 24 février. Il s’agit du deuxième chiffre annuel le plus élevé en dix ans, derrière 2020, qui avait enregistré un nombre record de déplacements dus à une série de catastrophes naturelles.
Quatre marqueurs clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, a indiqué mercredi l'ONU, prévenant que le système énergétique mondial conduit l'humanité à la catastrophe. Les concentrations de gaz à effet de serre, l'élévation du niveau de la mer, la température et l'acidification des océans ont tous établi de nouveaux records l'année dernière, a déclaré l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans son "Etat du climat mondial en 2021".
L’Organisation météorologique mondiale (OMM), dans son rapport intitulé « Etat du climat mondial en 2021 » prévient, mercredi 18 mai, que le système énergétique mondial conduit l’humanité à la catastrophe. Quatre marqueurs-clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, mentionne le document : les concentrations de gaz à effet de serre, l’élévation du niveau de la mer, la température et l’acidification des océans. « Notre climat change sous nos yeux », a déclaré le chef de l’OMM, Petteri Taalas.
L'astrophysicien était l'invité de "La Terre au carré" à l'occasion de la parution d'un de ses entretiens. Au micro de Mathieu Vidard, il pointe du doigt "l'inertie" de notre société face à la catastrophe écologique actuelle, alimentée par un rapport au vivant qu'il juge éminemment problématique.
Avec les changements climatiques, les sécheresses deviennent plus nombreuses et plus intenses. Quelles en sont les conséquences dans le monde, et à quoi faut-il s'attendre dans le demi-siècle à venir ? Un nouveau rapport des Nations unies dresse un bilan chiffré et sonne l'alarme.
Planned drilling projects across US land and waters will release 140bn metric tons of planet-heating gases if fully realised, an analysis shared with the Guardian has found. The study, to be published in the Energy Policy journal this month, found emissions from these oil and gas “carbon bomb” projects were four times larger than all of the planet-heating gases expelled globally each year, placing the world on track for disastrous climate change.
Une étude parue dans la revue "Nature" révélait il y a quelques jours que l’humanité avait franchi la sixième limite planétaire. Une sixième limite sur neuf, établies par les scientifiques, qui concerne cette fois le cycle de l’eau douce. Mais que signifient ces "limites", est-on déjà au bord de la catastrophe planétaire ? Déclic a tenté d’y voir clair.
À cause du réchauffement climatique le cycle de l'eau est en train de changer, entrainant une augmentation des pénuries d'eau, sécheresses et autres catastrophes naturelles.
Frappée par des pluies torrentielles qui ont fait trois morts et détruit une grande partie du parc automobile de Point-à-Pitre, inondé en quelques heures, la Guadeloupe paye un lourd tribut à un phénomène climatique intense et "jamais vu" sur l’île habituée aux cyclones. Cette catastrophe illustre la situation désespérante de l’archipel, qui cumule les risques environnementaux, sociaux et sanitaires et a voté à près de 70 % pour Marine Le Pen au second tour des Présidentielles.
Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici à 2300, avertit une étude publiée jeudi 28 avril dans la revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
Face à la catastrophe climatique, l’écoanxiété mine de plus en plus sévèrement notre psyché. Elle s’enracine chez les nouvelles générations, dont les vies seront dramatiquement affectées par les désastres à venir. Reporterre a recueilli leurs témoignages.
L’humanité entre dans une spirale d’autodestruction. Voici le constat dramatique dressé dans un rapport publié le 26 avril par le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes.
« Une mauvaise perception des risques par l’humanité nous pousse vers des activités et des comportements » à l’origine du changement climatique et d’un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a alerté mardi l’ONU, relevant que la planète entre dans une « spirale d’autodestruction ».
L'action humaine sur le climat contribue à de plus en plus de catastrophes dans le monde, prévient l'ONU dans un rapport publié mardi, et dont les auteurs appellent à enrayer cette "spirale d'autodestruction" à laquelle l'humanité fait face.
L'action de l'homme sur le climat contribue à un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a alerté mardi l'ONU, appelant à enrayer cette "spirale d'autodestruction" à laquelle l'humanité fait face.
Le 26 avril 1986, l’un des réacteurs de la centrale de Tchernobyl explosait. Trente-six ans après la catastrophe nucléaire, l’Ukraine est envahie par la Russie. Et les risques pour la sûreté sont réels.
"Aucun Etat du monde après 1986 n'a créé de telles menaces à grande échelle pour la sécurité nucléaire en Europe et dans le monde que la Russie a créées depuis le 24 février", jour de son invasion de l'Ukraine, a déclaré le président ukrainien.
En 2021, 432 catastrophes naturelles ont été enregistrées, selon le rapport du Centre de recherche sur l’épidémiologie des désastres (Cred) de l’UCLouvain, rendu public lundi. C’est une augmentation par rapport à une moyenne annuelle qui se situait à 357 entre 2001 et 2020. Ces événements ont causé 10.492 décès, touché 101,8 millions de personnes et engendré environ 252,1 milliards de dollars de pertes économiques dans le monde.
Dans la logique macroniste, les catastrophes sont inévitables et, en dépit de la mort qu’elles sèment, il ne s’agit pas de les empêcher mais de « vivre avec ». Cette résilience mise en valeur par le pouvoir vise avant tout à ce que ses sujets continuent à être fonctionnels sans être paralysés par la panique ou l’anxiété...
Protesters from Just Stop Oil may be breaking the law and yet still be morally right in the face of future disaster
La Russie utilise une panoplie de procédés de camouflage pour détourner l’attention de l’Occident de l’immense catastrophe humanitaire causée par son invasion en Ukraine. Selon l’analyste ukrainien Anton Chekhovtsov, spécialiste de l’extrême droite européenne, l’un des procédés utilisés par Moscou consiste à mettre l’accent sur le régiment ukrainien Azov, que les médias russes et pro-Kremlin décrivent comme un bataillon ou une milice « fasciste » voire « néonazie ». Ce texte provient d’un podcast que Desk Russie a transcrit et traduit.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a été plus que clair le jour de l'ouverture des discussions des 195 Etats membres du Giec il y a deux semaines : la dépendance au pétrole, au charbon et au gaz est une "folie". "Nous marchons les yeux fermés vers la catastrophe climatique" et "si nous continuons comme ça, nous pouvons dire adieu à l'objectif de 1,5°C. Celui de 2°C pourrait aussi être hors d'atteinte", a-t-il insisté, en référence aux objectifs de l'accord de Paris.
Un dicton populaire espagnol déclare que l’être humain est la seule espèce capable de buter deux fois sur la même pierre… Dans les faits, les catastrophes survenues au cours des deux dernières décennies – et présentées de manière quasi systématique par les autorités, les médias et nombre d’experts comme « inédites », et donc imprévisibles – ont généralement des précédents que nous serions bien inspirés de ne pas oublier. La catastrophe du Covid, avec ses 124 000 morts en France et 5,5 millions dans le monde illustre magistralement la vulnérabilité croissante de nos sociétés induite par une rupture mémorielle généralisée.
« Les inondations touchent près d’un tiers de la population mondiale » Les inondations sont également un désastre économique. Dans son rapport sur les coûts des sinistres et catastrophes naturelles publié ce mercredi 30 mars, la société d’assurance et de réassurance Swiss Re évaluait à 82 milliards de dollars (73 milliards d’euros) pour le monde entier le coût des dégâts causés par les pluies intenses en 2021.
La catastrophe environnementale qu’avait anticipée Reporterre au début de l’invasion russe semble désormais avérée. À mesure que le conflit s’enlise et que les bombardements s’intensifient, l’Ukraine sombre peu à peu dans un chaos marqué par la pollution, la contamination des eaux et les incendies. La guerre aura des effets néfastes durables sur l’environnement.
Depuis trois semaines, des évènements dans l’actualité climatique ont été totalement effacés. Le rapport du GIEC n’a même pas fait 24h dans l’actualité. Les catastrophes aux 4 coins du monde n’ont parfois même pas eu droit à un bandeau sur les chaines d’info en continu. Mais est-ce vraiment le moment d’en parler ? Est-ce vraiment le bon moment pour apporter d’autres mauvaises nouvelles ?
Le monde marche "les yeux fermés vers la catastrophe climatique", a alerté lundi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, déplorant qu'en dépit de "l'aggravation" de la situation, les grandes économies continuent de laisser leurs émissions de gaz à effet de serre augmenter. L'objectif de limitation de la hausse des températures à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, est en "soins critiques", a-t-il déclaré lors d'une conférence sur le développement durable organisée par The Economist à Londres. Selon l'ONU, il faudrait réduire de 45% les émissions d'ici 2030 pour espérer limiter la hausse des températures à +1,5°C. Mais les émissions sont toujours en hausse et la planète a gagné en moyenne environ +1,1°C depuis l'ère pré-industrielle, multipliant canicules, sécheresses, tempêtes ou inondations catastrophiques.
C’est un rapport qui a marqué les esprits quand il est sorti en mars 1972 et qui fête donc ses 50 ans, le rapport Meadows, du nom de Dennis Meadows, professeur au MIT, qui, à la demande du Club de Rome, a étudié cette question : quelles sont les limites à la croissance ? Avec une équipe de scientifiques, il s’est attelé en pleine Trente Glorieuses à cette problématique.
Certains producteurs de tomates sous serres chauffées se voient obligés d'arrêter le chauffage pour éviter la faillite. En cause : la multiplication par 10 des prix du gaz depuis le début de la guerre sur le sol ukrainien le 24 février.
Les catastrophes naturelles ont représenté un coût pour les assureurs de près de 2,8 milliards d'euros en Belgique l'an dernier, ressort-il mardi du rapport annuel de la fédération sectorielle Assuralia. En 2020 et 2019, la perte avait respectivement avoisiné les 369 millions et 337 millions d'euros.
Quarante mille habitants de cet Etat ont reçu l'ordre d'évacuer pour échapper aux inondations, et vingt mille autres ont reçu des avertissements en ce sens, en particulier dans la banlieue ouest de Sydney, dans le bassin de la rivière George, et au nord de la ville où le barrage de Manly a commencé à déborder.
Le cessez-le-feu du 5 mars censé permettre aux civils de s’échapper de la ville ukrainienne de Marioupol, assiégée depuis plusieurs jours par les forces russes, a duré moins de 30 minutes avant que les bombardements ne reprennent. Une catastrophe humanitaire se profile, déplore The Sunday Times.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi Moscou de recourir à "la terreur nucléaire" et de vouloir "répéter" la catastrophe de Tchernobyl, après le bombardement d'une centrale nucléaire dans le centre de l'Ukraine, en pleine invasion russe.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé lundi l'"abdication criminelle" des dirigeants mondiaux dans la lutte contre le réchauffement, en réponse à un rapport scientifique décrivant la "souffrance" de l'humanité frappée par les catastrophes climatiques.
Le second volet du dernier rapport du Giec, qui en comportera trois au final, sortira le 28 février prochain et s'annonce différent des précédents. Il devrait principalement se concentrer sur les solutions immédiates d'adaptation aux catastrophes liées au réchauffement climatique et reconnaître les savoirs des populations autrefois méprisées.
Des canicules au Covid, les métropoles semblent mal préparées pour gérer les crises. Urbanisme ou architecture ne sont pas seuls en cause : d'après le sociologue Eric Klinenberg qui s'est basé sur l'étude de la canicule de 1995 à Chicago, ce sont d'abord les ruptures sociales qui nous fragilisent. Comment redessiner nos territoires, des villes aux campagnes pour faire face aux catastrophes ? Nos villes peuvent-elles devenir résilientes ? C’est tout l’objet du travail mené par le sociologue américain Eric Klinenberg. Son autopsie sociale de la canicule de 1995 à Chicago pose les jalons d’une analyse clinique et froide d’une condition urbaine contemporaine qui exacerbe les inégalités sociales et les injustices environnementales.
Peut-on lutter contre le changement climatique et la déforestation et manger de la viande ? Peut-on être écolo en mangeant des animaux ? Outre les problèmes de santé des animaux et des humains et la catastrophe environnementale liée à cette consommation, comment continuer de participer à la tuerie massive d'animaux d'élevage fabriqués pour notre soif de protéine ? Le débat est lancé
Eric Klinenberg entreprend l’“autopsie sociale” d’une métropole, examinant les organes sociaux, politiques et institutionnels de la ville. Il y étudie les raisons de la surmortalité marquée dans certains quartiers, examine comment la municipalité a réagi à la crise et comment les journalistes, les scientifiques et les fonctionnaires ont rapporté et expliqué ces événements. Combinant des années de travail sur le terrain, des entretiens approfondis et des recherches d’archives, l’auteur découvre qu’un certain nombre de formes surprenantes et inquiétantes de rupture sociale ont contribué aux taux élevés de mortalité.
La modernité industrielle a de facto conduit l’humanité à se confronter à de nouveaux risques. À cela s’accompagnent des modifications profondes dans les rapports que les sociétés occidentales entretiennent avec le domaine des désastres et des catastrophes. Le divorce entre humanité et nature est un passage fondamental pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. Cette séparation a commencé à prendre corps au XVIIIème siècle, peu avant la diffusion du capitalisme industriel. Parmi les événements déclencheurs, le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 constitue un moment décisif, non tant à cause de ses dégâts matériels, mais surtout en raison de son impact sur la culture européenne des Lumières.
Face à la litanie des catastrophes et à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’ONU a lancé, lundi, le processus d'adoption d'un nouveau rapport de référence sur les impacts dévastateurs du changement climatique. "Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés" a averti le patron des experts climat.
Depuis ce lundi 14 février et pendant deux semaines, les 195 États membres du Giec sont réunis pour adopter un nouveau rapport de référence sur les impacts dévastateurs du changement climatique. "Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés", estime son président. Sur presque tous les continents, le monde voit déjà de ses propres yeux les catastrophes à l'œuvre, que ce soit en Californie où sévit une "canicule hivernale" ou en Europe où la sécheresse actuelle est exceptionnelle et inquiétante.
Dans un rapport publié ce jeudi, l’Agence européenne de l’environnement (AEE) appelle à continuer de prendre des mesures d’adaptation tant au niveau individuel qu’étatique, constatant par ailleurs que les différentes catastrophes climatiques ont coûté 510 milliards d’euros dans le continent ces quatre dernières décennies.
La planète Terre, la création, ce monde dans lequel la civilisation s’est développée, qui est doté de schémas climatiques que nous connaissons et de rivages stables, ce monde est en péril imminent. Ce n’est qu’au cours des dernières années que l’urgence de la situation s’est cristallisée. Nous disposons désormais de preuves évidentes de la crise, grâce aux informations toujours plus détaillées sur la manière dont la Terre a réagi, au fil de son histoire, aux forces perturbatrices : de manière très sensible, avec un certain décalage dû à l’inertie de la masse océanique.
Le pétrole a jailli dès que l'énorme roche a explosé le tuyau, racontent les ouvriers. Dans le nord-est de l'Equateur, le brut qui s'écoule depuis des jours d'un oléoduc endommagé par une chute de pierre empoisonne lentement la jungle amazonienne.
Israël craint une nouvelle catastrophe écologique en mer Méditerranée à la suite d'une marée noire au large de ses côtes, a fait savoir mercredi le ministère israélien de la Protection de l'environnement.
La construction d’un mur de 186 kilomètres de long à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie vient de commencer. Pour la communauté scientifique, c’est une « catastrophe » environnementale.
Entre une vaccination qui plafonne à 40% de la population et des mesures sanitaires pratiquement absentes, la Russie a décidé sans l'avouer de laisser le Coronavirus circuler librement. Le résultat, c'est une catastrophe démographique : le pays a perdu en 2021 plus d'un million d'habitants.
Pour les militant écologistes, l’absence de réaction des politiques et l’atonie générale face à la catastrophe annoncée peuvent être source d’inquiétude, avec des conséquences bien réelles.
La déstabilisation du glacier Thwaites, situé en Antarctique occidental, inquiète fortement les glaciologues. Le dérèglement du fonctionnement des courants aériens et océaniques, exacerbé par les effets du réchauffement climatique, menace de causer la disparition de ce glacier. À lui seul, il aurait la capacité d’élever le niveau global des mers de 65 cm. Cependant, ce scénario catastrophe ne s’arrête pas là.
Le travail médiatique n’est pas à la hauteur de la catastrophe écologique, écrivent les auteurs de cette tribune. Ils et elles appellent leurs collègues journalistes à s’emparer de cet enjeu, d’autant plus important en cette période de campagne électorale.
Par rapport aux deux années précédentes (210 milliards de dollars en 2020 et 166 milliards de dollars en 2019), les dégâts financiers liés aux inondations, incendies et tremblements de terre ont été beaucoup plus élevés. Selon Munich Re, l'année 2021 a été la troisième année la plus coûteuse en termes d'indemnisations. L'année 2011, avec le séisme au Japon et la catastrophe de Fukushima a coûté le plus aux assureurs (355 milliards de dollars).
Près de 700 personnes sont décédées à cause de catastrophes météorologiques en 2021 dans les Etats américains, ..., un niveau qui n'avait pas été atteint depuis 2011, selon le rapport d'une agence fédérale publié lundi.
L'immense bloc de glace qui retient le glacier Thwaites est en train de fondre et le glacier pourrait se détacher d’ici trois à cinq ans. Un scénario catastrophe qui entraînerait une hausse de plusieurs mètres du niveau de la mer.
Après des fêtes de fin d'année marquées par des températures particulièrement douces, la neige et le froid prennent désormais le relais. Dans le Colorado, à l'ouest des États-Unis, frappé depuis plusieurs années par une sécheresse exceptionnelle, des dizaines de milliers de personnes ont dû fuir leurs maisons en fin d'année, chassées par des flammes qui ont tout détruit en un temps record. Le lendemain, c'est la neige, tombée brutalement, qui a stoppé la catastrophe. "Des familles n’ont eu que quelques minutes pour mettre tout ce qu’elles pouvaient - leurs animaux, leurs enfants - dans la voiture et partir", a déclaré le gouverneur de l’État Jared Polis lors d’une conférence de presse. Cela s’est produit "en un clin d’œil".

2021

Les dix plus grandes catastrophes climatiques en 2021 dans le monde ont coûté 170 milliards de dollars, révèle un rapport d'une ONG britannique, publié ce lundi. C'est une hausse de 24% par rapport à 2020. Des chiffres records qui inquiètent les assureurs.
Au cours des années 2019 et 2020, des centaines d'incendies ont brûlé dans la toundra de Sibérie, libérant des réserves de carbone similaires à l'ensemble des émissions annuelles de la France. Alors que l'Arctique continue de se réchauffer, des incendies similaires sont susceptibles de devenir plus fréquents : la foudre, l'un des rares allume-feu dans le Grand Nord, est de plus en plus courante.
L'Ouragan Ida qui a balayé la Louisiane, les inondations en Belgique et en Allemagne et le vortex polaire au Texas. Voici les trois catastrophes météo qui ont coûté le plus cher en 2021 et qui reflètent, selon l'ONG britannique Christan Aid, l'impact grandissant du réchauffement climatique. Les pays développés sont cette année sur-représentés dans ce classement, preuve qu'ils n'échappent pas à la crise.
Au total, les dix catastophes les plus coûteuses ont dépassé 170 milliards de dollars de dommages, ont fait au moins 1 075 morts et déplacé plus de 1,3 million de personnes, d’après Christian Aid.
Les dix catastrophes météo les plus coûteuses de 2021 ont dépassé 170 milliards de dollars de dommages au total, chiffre en augmentation sur 2020 et qui reflète l'impact grandissant du réchauffement climatique, selon une ONG britannique.
L'assureur Aon estime que 2021 sera la sixième année, et la quatrième consécutive, où les catastrophes naturelles dans le monde ont causé plus de 100 milliards de dollars de dommages.
L'année qui s'achève aura été perturbée à bien des égards. Sur le plan climatique tout particulièrement. Partout sur le Globe, les catastrophes se sont succédées à un rythme parfois effréné. Les scientifiques, eux, ont continué à apprendre. Pendant que les températures ne cessaient de monter...
120 kilomètres de large pour 600 kilomètres de long et une profondeur de 3 kilomètres. Voici les dimensions du glacier Thwaites. Et il inquiète particulièrement les différents scientifiques. En effet, celui que l'on surnomme le "glacier de l'apocalypse", qui est l'un des plus importants au monde, menace de disparaître de la surface de la terre d'ici cinq à dix ans.
New York, géant urbain entouré par les eaux et menacé par le dérèglement climatique, se protège derrière un gigantesque mur anti-inondations, espérant éviter les catastrophes des dix dernières années.
Les catastrophes vont continuer à se produire et les pertes qu’elles occasionnent vont continuer à augmenter en raison du changement climatique, de la croissance démographique, de l’urbanisation, de la déforestation et du vieillissement des infrastructures. Nos sociétés ont aujourd’hui un besoin urgent de meilleures stratégies pour traiter les montagnes de déchets que ces événements laissent derrière eux.
Après le passage de plusieurs tornades éclair dans le centre du pays, des aides supplémentaires vont être débloquées pour réparer les dégâts. Près d’une centaine de personnes sont mortes et les recherches de survivants sont toujours en cours.
Un graphique démontrant que le nombre de décès liés aux catastrophes climatiques a baissé drastiquement depuis 1920 circule sur internet. Le principe est correct. Les experts ont cependant remarqué que les données sur lesquelles le graphique était basé étaient incomplètes.
Ce mémoire est l’aboutissement d’un parcours d’étude unifié par le souci du monde. Après une licence de sciences informatiques, un bachelor de sciences sociales et un double master de sciences et politiques environnementales, la distance réflexive sur les problématiques globales me semblait toujours fragile. Au printemps 2019, dans le cadre de l’enseignement Théories et Politiques de la Décroissance (Sciences Po) assuré par Agnès Sinaï (Institut Momentum) et Luc Semal (Muséum National d’Histoire Naturelle), j’ai néanmoins été invité à découvrir le philosophe Günther Anders. Ce fut une rencontre bouleversante.
L’histoire de l’humanité est marquée par la technique, mais cette dernière a connu une accélération sans précédent à notre époque moderne. Aujourd’hui plus que jamais, nos décideurs s’en remettent à la technologie face à la catastrophe écologique en cours. Au centre de ces innovations se trouve le numérique présenté comme la solution. Alors, croyance ou réalité ?
Pénurie d'eau, catastrophes climatiques, émeutes... les armées sont en première ligne face au changement climatique. L'enjeu a pris une nouvelle dimension ces derniers mois alors que les services de renseignements américains et le Pentagone estiment qu'ils pourraient même provoquer l'effondrement de certains États. Ses impacts bénéficient déjà au développement de certains groupes terroristes comme Boko Haram.
Comment s'organiser avec nos contraintes pour avoir le meilleur des mondes possibles ? Arthur Keller, propose face au chaos qui vient, multiplication des catastrophes naturelles, raréfaction des ressources, pénuries et dislocation sociale, une méthode. Pour l’expert : “Notre système va basculer comme un iceberg”, il faut donc s’y préparer au mieux aujourd’hui. Et cela passe par réparer le concept de résilience et construire un nouveau système.
Dans cette conférence, Aurélien Barrau, astrophysicien au CNRS et docteur en philosophie, dresse le bilan de notre civilisation actuelle et de la catastrophe qui est à nos portes. Au-delà du constat, qu'il faut avoir le courage de regarder en face, il propose des voies d'évolution possibles pour dépasser notre immobilisme suicidaire.
La désorganisation logistique provoquée par la crise sanitaire, les tensions géopolitiques, les catastrophes climatiques et une flambée de la demande sur des produits en tension provoquent des ruptures d’approvisionnement. Les entreprises les plus engagées sont d’autant plus touchées par ce phénomène mondial que la demande de matières premières durables augmente. Certains groupes sont contraints de reporter des lancements, d’annuler des projets durables ou d’être moins exigeants sur les conditions de production.
Augmentation des déluges au mieux, canicules extrêmes et régulières au pire… Tour d’horizon des scénarios catastrophes.
La Conférence COP26, à Glasgow prend la mesure du défi qui nous attend. Plusieurs dirigeants ont dit qu’il ont dit qu’il faut agir maintenant pour sauver le monde. L’ancien secrétaire-général de l’ONU Ban Ki Moon a déclaré que nous avions laissé tomber le monde, laissé tomber les communautés les plus vulnérables.
Le basculement d’un système démocratique vers un régime autoritaire ne tient souvent qu’à un fil en périodes de bouleversement. Un scénario catastrophe que nous concoctent le climat et la biodiversité que nous malmenons joyeusement.
C'est le fameux "arc de la déforestation" qui marque une saignée en travers de l'Amérique du Sud - une catastrophe en marche pour notre planète.
Avec la déforestation se profile le pire des scénarios : l'atteinte du point de bascule, où la forêt passerait de puits de carbone à émettrice de CO2, accélérant le réchauffement au lieu de le ralentir. Reportage dans un pays au bord du gouffre climatique.
The United Nations secretary general, António Guterres, on Monday issued a blistering critique of the world’s failure to rein in global warming, calling on countries to return every year to review their climate targets — not every five years, as the Paris climate agreement spells out. “Even if the recent pledges were clear and credible — and there are serious questions about some of them — we are still careening towards climate catastrophe,” he said at the opening ceremony of COP26, the U.N. climate summit in Glasgow.
A survey of the world’s top climate researchers shows a stark finding: Most expect catastrophic levels of heating and damage soon—very soon.
Depuis 2015, la lutte contre le réchauffement n’a progressé qu’à la marge, et la catastrophe climatique reste l’horizon le plus probable.
Le photographe et réalisateur écologiste Yann Arthus-Bertrand fait part sur franceinfo dimanche de ses doutes sur l'efficacité de sommets tels que la COP26, qui s'est ouvert dimanche à Glasgow.
Il faut cesser de surestimer le pouvoir des COP, selon le politologue François Gemenne : elles restent des négociations sans fin entre États, sur une catastrophe qui a déjà commencé. Elles sont toutefois cruciales et gagneraient, d’après lui, à être ouvertes aux acteurs non étatiques.
Du haut de la Station spatiale internationale, à 400 km d’altitude, Thomas Pesquet a observé les dernières catastrophes survenues sur Terre ces six derniers mois : ouragans, feux de forêt et colonnes de fumée ininterrompues. Pour la seconde fois, il constate le changement climatique à l’œuvre et exhorte les gouvernements à écouter les experts.
“Les pays sont en train de gâcher une opportunité énorme d’investir des ressources budgétaires pour faire repartir l’économie d’une façon durable, efficace et qui préserve la planète, a regretté António Guterres. Alors que les dirigeants mondiaux se préparent pour la COP26, ce rapport est un nouvel avertissement retentissant. Combien nous en faudra-t-il ?”
Tournant climatique majeur, la sécheresse s’installe en Europe. Décryptage d’un phénomène inquiétant, lié au réchauffement climatique et amplifié par nos pratiques agroalimentaires intensives. Après trois années marquées par un climat exceptionnellement chaud, le dessèchement du sol de plusieurs pays européens s’accélère et l’eau vient dangereusement à manquer.