Greta Thunberg

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2021

Faut-il se résigner au scénario d’un Titanic qui coule avec ses chaloupes réservées à une élite, où devons-nous construire un effort solidaire pour éviter au mieux les icebergs et colmater les brèches ?

2020

En tant que scientifiques et universitaires du monde entier, nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de perturbation, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant en tirer les conséquences.
Des organisations issues de plus de 100 pays demandent que "le droit à un environnement sain et naturel" soit ajouté à la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) des Nations unies. Leur campagne mondiale, baptisée "#1Planet1Right", se poursuivra jusqu’en 2023 pour les 75 ans de la DUDH. Ce lundi, plus de 111.000 personnes ont déjà signé la pétition qui vise 500.000 participants.
Le nombre d’incendies continue à exploser en Amazonie. La sécheresse et l’inaction du gouvernement de Jair Bolsonaro sont pointées du doigt. Les feux de forêt continuent de faire des ravages au Brésil, avec une forte augmentation des foyers en septembre en Amazonie et au Pantanal, alimentant de plus en plus de critiques sur la politique environnementale du gouvernement de Jair Bolsonaro.
La pollution plastique affecte en effet l’ensemble de planète. Elle est présente dans les plantes , les neiges de l’Arctique, les mers, les océans… Aujourd’hui, des petits morceaux de microplastiques ont aussi été détectés à l'intérieur de tissus humains. C’est la conclusion d’une étude menée par l’université d’Arizona.
Des chercheurs britanniques estiment que l’océan Atlantique pourrait contenir jusqu'à 200 millions de tonnes de particules des microplastiques les plus courants. D'après les évaluations précédentes, l'ensemble des déchets plastiques versés dans cet océan était plutôt de l'ordre de 17 millions de tonnes - soit dix fois moins.
Sortir du confinement, c’est aussi ne plus se confiner à ne parler que du confinement. Et car nous en avons besoin, parlons énergie. Décision remontant à 2003, nous allons sortir du nucléaire, et cela avec un rayon d’arguments : radioactivité des déchets, danger des centrales - des suites d’une erreur humaine, d’une catastrophe naturelle ou d’un attentat -, concentration du risque d’indisponibilité, dépendance dans l’approvisionnement en matière première et prix de revient non compétitif.
Une étude américaine révèle qu'en un an, des fragments de microplastiques ont voyagé dans l'atmosphère. Au total, plus de 1 000 tonnes de plastiques auraient voyagé comme la pluie. Le plastique n'étant pas biodégradable, les déchets qui en sont composés se décomposent peu à peu et prennent la forme de microparticules. On les retrouve déjà en grande quantité dans les océans,
Les plus éminents climatologues et biologistes du monde entier estiment que nous nous dirigeons vers l’effondrement de la civilisation, et qu’il est peut-être déjà trop tard pour changer de cap.
Les émissions de gaz à effet de serre détruisent nos conditions d’existence sur la Terre. Alors que nous luttons contre une terrible pandémie, une récente étude scientifique montre qu’un milliard d’êtres humains risquent de devoir migrer ou subir des chaleurs insupportables pour chaque degré supplémentaire de la température globale, dans les cinquante prochaines années. Ne rien faire, c’est accepter ce risque d’un milliard de victimes supplémentaires, migrants, malades ou morts.
Aurélien Barrau - Global Positive Forum 2019
Une équipe de chercheurs annonce avoir identifié la plus grande concentration de microplastiques enregistrée sous le lit océanique.
Avec Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project et auteur de Or noir, la grande histoire du pétrole. On parle de l’effondrement du secteur pétrolier, des mauvaises décisions que prennent les Etats face à la perspective d’une récession sans précédent, et de la nécessité impérieuse pour l’Europe de se sevrer des énergies fossiles.
Dans sa chronique, la sociologue Dominique Meda avertit que la pandémie de Covid-19 doit être comprise non pas comme une catastrophe naturelle dont il faudrait juste éviter qu’elle ne se reproduise, mais comme un coup de semonce exigeant une bifurcation radicale.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
Une opinion signée par plus de 250 scientifiques
Face à la crise historique engendrée par la pandémie de coronavirus, organisons notre sécurité alimentaire - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{font-family:
Ce fut une expérience unique. Deux rédactions – une flamande et une francophone – ont décidé de rassembler en conclave des "sages" issus des deux parties du pays. Des juristes, un économiste, un historien, deux capitaines d’industrie de premier rang et deux jeunes patrons de start-ups se sont retrouvés à Val Duchesse, dans ce "parfum de crise" qui prévaut après tant de tentatives infructueuses pour former un gouvernement. Y a-t-il une solution pour ce pays en déroute? Nous n’avons pas recherché de formule miracle, car cela reviendrait à sous-estimer la complexité du casse-tête sorti des urnes le 26 mai 2019. Nous avons élaboré plusieurs pistes de réflexion à partir desquelles un gouvernement, quel qu’il soit, pourrait aller de l’avant. Malgré ses pleins pouvoirs, le gouvernement de crise Wilmès II n’a rien résolu sur le fond. Le débat n’est que reporté de quelques mois.
Ils sont océanographes, biologistes, climatologues, sociologues, astrophysiciens, agronomes, économistes, psychologues... Jeudi 20 février, mille scientifiques issues de diverses disciplines ont signé une tribune, publiée dans Le Monde, pour dénoncer "l'inertie" des gouvernements face à l'urgence climatique.
Faisant le constat de l’inaction des gouvernements face à l’urgence écologique et climatique, plus de 1000 scientifiques de toutes disciplines, parmi lesquels une trentaine de médaillé·e·s du CNRS ou de l’Académie d’agriculture et plus de cent (ancien·ne·s) directrices ou directeurs d’unité, appellent dans Le Monde les citoyens à la désobéissance civile et au développement d’alternatives. Ils exhortent les responsables politiques à changer radicalement notre modèle économique et productif et à prendre au sérieux les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.
Nous ne sommes pas à court de pétrole, mais il devient de moins en moins rentable de l’exploiter — une raison supplémentaire pour pour laquelle nous devons passer aux énergies renouvelables le plus rapidement possible. Un rapport de recherche gouvernemental produit par la Finlande avertit que l’économie de plus en plus instable de l’industrie pétrolière pourrait faire dérailler le système financier mondial dans les prochaines années.
Plus de 250 scientifiques appellent lundi le gouvernement australien à poser des actes urgents en matière de lutte contre les changements climatiques. Une requête qui intervient après plusieurs mois de feux de brousse dévastateurs dont l'ampleur a été exacerbée par le réchauffement.

2019

Depuis plus d'un siècle, les cris d'alarme se multiplient pour expliquer que la planète n'est pas faite de ressources infinies et que nos modes de vie - surpopulation, surconsommation - contribuent à la rendre de moins en moins viable. Notre monde physique n'est désormais plus synonyme d'expansion mais de contraction, écrit Jean-Marc Jancovici.
C'était une évidence pour beaucoup d'observateurs avertis,mais là on franchit LA limite. L'équation est pourtant simple et connue. Au-delà d'un certain seuil de présence de différents gaz à effets de serre, le risque d'emballement devient bien réel. C'est ce seuil que nous dépasserons d'ici peu.La réponse indispensable est également connue depuis belle lurette. La diminution constante et rapide des émissions de ces gaz !
Ce mois-ci, ce sont 10.000 scientifiques, et 10 millions de manifestants, et nul ne serait surpris si le mois prochain, c'étaient 100.000 scientifiques signant au bas de la pétition, et 100 millions de manifestants dans les rues. Que se passera-t-il quand ce seront 1 million de scientifiques signataires, et 1 milliard de personnes défilant en cortège?
Le retrait annoncé des Etats-Unis n'y changera pas grand chose : les engagements chiffrés des pays signataires de l'accord de Paris ne permettaient déjà pas d'inverser les émissions de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement climatique, selon une étude publiée mardi.
Le sol de l’Arctique s’est réchauffé au point de libérer plus de carbone en hiver que les plantes nordiques peuvent en absorber en été, montre une nouvelle étude. Cela signifie que la vaste ceinture mondiale de toundra — un gigantesque réservoir qui contient nettement plus de carbone que ce qu’on trouve déjà dans l’atmosphère — est en voie de devenir une source des gaz à effet de serre responsables des changements climatiques.
Le réchauffement climatique a déjà très fortement déstabilisé les océans et les glaces. Sans réduction des émissions de CO2, les conséquences seront bien pires.
Les incendies qui frappent l’Amazonie ont des impacts sur le climat, sur la biodiversité, sur la santé humaine, sur la survie de peuples autochtones. Pour en comprendre l’origine et la vigueur, il faut plonger dans l’agriculture brésilienne; dans l’économie mondiale et les accords commerciaux internationaux, voire la finance frauduleuse; dans le droit et les coutumes; dans la politique nationale,les réunions du G7 et des Nations unies. Il faut considérer le Brésil, ses voisins et le reste du monde...l’Anthropocène»: l’ère géologique où on ne peut plus séparer la Terre et le monde.
Je suis très heureuse de co-signer cette tribune (recopiée en intégralité dessous pour les non abonnés du Monde) avec Geneviève Ancel, Gaël Giraud, Alain Grandjean, Jean Jouzel et Jacques Lecomte, qui est parue vendredi dans Le Monde. La question de l'effondrement qui est posée par des auteurs et des scientifiques depuis les années 1970 est enfin arrivée sur le devant de la scène ces dernières années chez nous grâce au livre de Pablo Servigne et Raphael Stevens.
Nous sommes à un tournant. La civilisation humaine a détruit 83% de tous les mammifères sauvages de la planète et plus de 150 millions d'animaux sont tués chaque jour dans le monde pour se nourrir, rien que sur terre.
Grâce à l’exploitation des roches de schiste, la production de gaz et de pétrole américaine explose. Et cause des dégâts environnementaux en pagaille : destruction des paysages, pollution des eaux, séismes locaux, voie migratoire des oiseaux chamboulée, émissions de méthane...
Selon des scientifiques australiens, il pourrait nous rester que très peu d’années à vivre. Le Giec relativise
Beaucoup plus vite que prévu. Selon des chercheurs australiens réputés, la fin de notre civilisation pourrait avoir lieu en 2050, à cause du changement climatique.
Les humains ingèrent et respirent des dizaines de milliers de particules de plastique chaque année, selon des recherches publiées mercredi.Ces micro-plastiques, venus de la dégradation de produits aussi divers que les vêtements synthétiques, les pneus, les lentilles de contact..., se retrouvent désormais partout sur la planète, sur les plus hauts glaciers comme dans le fond des océans.
Une lettre ouverte internationale signée par plus de 700 scientifiques du monde entier, dont 80 scientifiques belges, pour la biodiversité
Dans un rapport historique, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité (IPBES) dresse un constat accablant de la dégradation des écosystèmes mondiaux. Du jamais vu.
Une étude récente, menée dans les Pyrénées françaises et publiée dans la revue Nature Geoscience, révèle que même les régions montagneuses isolées sont exposées à une pluie continue de particules de plastique qui sont en suspension dans l’air. Les vents transportent ces particules sur des distances qui atteignent au moins 95 km, et probablement plus.
Crise d’éternuements, nez qui gratte, yeux qui démangent, respiration sifflante… Et si les dérèglements climatiques empiraient les allergies ? D’après des chercheurs, c’est le cas : le changement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre anthropiques perturbe la pollinisation, la répartition des végétaux et modifie ainsi dans l’atmosphère la teneur en pollen, substance allergisante.
Analyse de la faisabilité technique et mise en perspective de l’ampleur et de la rapidité des mesures à mettre en place.
Le problème, à mon avis, est que l’économie mondiale passe progressivement d’un mode de croissance à un mode de contraction. C'est un peu comme un navire qui change de cap, allant d'un sens à l’autre. Le système agit comme si les freins étaient appliqués avec beaucoup de force et l’économie se met à trembler. Ce qui semble se produire, c'est que l'économie mondiale atteint les limites à la croissance, comme le prédisent les simulations informatiques modélisées dans le livre de 1972, The Limits to Growth. En fait, le modèle de base de cet ensemble de simulations indique que la production industrielle maximale par habitant pourrait être atteinte dès maintenant. Le pic de nourriture par habitant pourrait être atteint à peu près au même moment.

2018

« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins. Oui. On n\'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C\'est la mère Nature qui l\'a décidé. \" Charlotte Gainsbourg nous raconte la 3ème Révolution. Ce texte a été écrit par Fred Vargas, en 2008.
Le climatologue et ancien vice-président du Giec, Jean-Pascal Van Ypersele, a rappelé lundi au Parlement wallon l’urgence d’agir pour lutter contre le réchauffement climatique, soulignant les avantages à limiter la hausse de la température mondiale à maximum 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Le rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) détaille aussi les différences, en termes d'évènements météorologiques extrêmes, de montée des eaux, de dégradation de la biodiversité ou de baisse des rendements des céréales, entre un réchauffement d'1,5°C et une hausse des températures de 2°C
Alors que des milliers de citoyens sont attendus dans les rues de Bruxelles dimanche en faveur de la marche pour le climat, les initiateurs d'une pétition visant l'instauration d'un état d'urgence environnemental appellent mardi le pays à se mobiliser en vue des élections de mai prochain.Porteurs d'une pétition déjà signée par plus de 25.000 personnes, ils pressent la société civile de se mobiliser pour établir un cahier de revendications minimum à remettre aux futurs représentants politiques.
Le biologiste Gilles Bœuf rappelle que sans les autres espèces, l’humain est incapable de survivre. Il n’a pas d’autre choix que de trouver des solutions très rapides.
Carte blanche engagée et poétique de l'astrophysicien grenoblois Aurélien Barrau, lors de la 9e F(ai)tes de l'Ecologie à Grenoble.
Une pétition lancée le 6 septembre dernier afin d'exiger du gouvernement belge qu'il déclare immédiatement l'état d'urgence environnemental a déjà récolté plus de 10.000 signatures, se réjouissent lundi Paul Blume et Cédric Chevalier, à l'initiative de la pétition.
A l'occasion du One Planet Summit, franceinfo a interrogé plusieurs climatologues français et étrangers. Face à des résultats chaque jour plus préoccupants, ils ont souvent l'impression de ne pas être entendus par les décideurs politiques.
A l’occasion de la conférence «Post-Growth» qui se tiendra à Bruxelles à partir de mardi, un groupe d’universitaires de toute l’Europe appelle à revenir sur le dogme de la croissance, devenu incompatible avec la contrainte écologique et le bien-être des peuples.
Une énergie considérable est déployée pour le répéter : « L’ère de l’énergie bon marché est terminée », alertent des biophysiciens finlandais dans un rapport remis aux Nations unies le 14 août 2018. Mais plutôt que de seulement reprendre ce constat à d’autres scientifiques, ils en tirent une conclusion sans appel : le modèle économique issu de l’ère industrielle arrive lui aussi à son terme. « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité », nous nous tournons vers « des sources d’énergie moins efficientes », ce qui signifie que sa production nécessitera à l’avenir « plus d’efforts ».
Un pic historique de 52,9°C a été enregistré le 24 juillet dans la vallée de la Mort, dans cette Californie qui lutte depuis une semaine contre des incendies dévastateurs. Au Japon, où Kyoto a connu un record de chaleur à 39,8°C le 19 juillet, les habitants étaient presque heureux ce week-end de voir arriver un typhon pour faire baisser le thermomètre. Au même moment, la température nocturne n’est pas descendue sous 25,2°C au bord de la mer de Barents, du jamais vu en Scandinavie, elle aussi en train de se battre contre les flammes. Canicule française la semaine dernière. La verte Albion qui attend désespérément la pluie depuis fin mai. Des incendies meurtriers en Grèce.
La surface des océans encore vierge est aujourd’hui minuscule. Selon un article de de The Independent, seulement 13% de océans seraient encore sauvages.
L’IPBES, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques a récemment livré un rapport alarmant sur l’état de la biodiversité dans le monde. Dans cette carte blanche, trois chercheurs associés à Etopia s’inquiètent de l’indifférence aux crises écologiques actuelles et affirment la nécessité concomitante de dénoncer ouvertement ce nihilisme, pour déclencher un sursaut de volonté de vivre chez to
La destruction de la nature se fait à un rythme si « alarmant » qu’elle réduit la capacité de notre planète à fournir eau, nourriture, moyens de subsistance et qualité de vie aux êtres humains qui l’habitent. C’est le message lancé hier par 550 scientifiques internationaux travaillant sous l’égide de l’ONU, dans une série de rapports sans précédent découlant de trois ans de travail.
Deux cent septante scientifiques belges appellent les différentes autorités du pays à prendre des mesures urgentes pour sauvegarder la biodiversité, dont le déclin se poursuit à un rythme inquiétant partout dans le monde. "L'avenir de l'homme en dépend. Il est temps que nous en fassions tous la plus haute priorité", affirment-ils dans un communiqué.

2017

Pour la deuxième fois après 25 ans, la communauté scientifique mondiale lance un avertissement, qui est aussi un véritable cri d’alarme à l’ensemble de l’humanité : nous exploitons collectivement la planète d’une manière qu’elle ne peut supporter, le rythme des dégradations que nous infligeons à la biosphère s’est accéléré depuis le premier appel en 1992, et en refusant et reportant par confort matériel ou intellectuel les transformations indispensables, nous sommes en train de scier la branche sur laquelle nous sommes assis, nous condamnant ainsi que nos descendants à de grandes souffrances.
Il y a vingt-cinq ans, en 1992, l’Union of Concerned Scientists et plus de 1 700 scientifiques indépendants, dont la majorité des lauréats de prix Nobel de sciences alors en vie, signaient le « World Scientists’Warning to Humanity ». Ces scientifiques exhortaient l’humanité à freiner la destruction de l’environnement et avertissaient : « Si nous voulons éviter de grandes misères humaines, il est indispensable d’opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle. »
26,000 subscribing members from 180 countries Mise en garde des scientifiques du monde à l'humanité : deuxième avertissement - le site
Mise en garde des scientifiques du monde à l'humanité : deuxième avertissement William J. Ripple, Christopher Wolf, Mauro Galetti, Thomas M Newsome, Mohammed Alamgir, Eileen Crist, Mahmoud I. Mahmoud, William F. Laurance Et 15 364 scientifiques signataires de 184 pays (l’ensemble des signataires est listé en annexe S2)
«Nous sommes loin de faire ce qu'il faudrait», a commenté le directeur du Programme des Nations unies pour l’Environnement à la sortie de son rapport annuel sur l’action climatique mondiale.
En 1992, les plus grands scientifiques du monde lançaient un « avertissement à l’humanité » pour en finir avec la destruction de l’environnement. Vingt-cinq ans plus tard, force est de constater que nous n’avons pas tenu compte de leur alerte. Et bientôt, il sera trop tard. Des actions urgentes peuvent être mises en œuvre pour que l’humanité prenne le chemin de la soutenabilité. Mais le temps presse…

2015