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2024

Les négociations en vue d’aboutir à un texte contraignant pour éviter de répéter les erreurs de l’épidémie de Covid-19 reprendront en mai.
L'espérance de vie moyenne, qui ne cessait de progresser depuis des décennies à travers le monde, a subitement décliné en 2020 et 2021 pendant le plus gros de la pandémie de Covid-19, selon une étude parue mardi dans le Lancet.
En 2024, malgré la levée des mesures les plus strictes pour lutter contre la propagation du coronavirus, celui-ci est toujours bien présent.

2023

Le monde n'est toujours pas préparé aux prochaines pandémies, selon des experts internationaux. Dans un rapport publié lundi à Genève, ils affirment aussi que la menace "augmente", alors que les tensions internationales se multiplient.
Selon la dernière évaluation mondiale des espèces d’amphibiens, 40 % d’entre elles seraient menacées. Deuxième pays abritant la plus grande variété de grenouilles, la Colombie est particulièrement touchée par cette extinction. En cause : la destruction des habitats naturels et l’expansion de champignons mortels.
« Pour l’heure, l’impact potentiel des nombreuses mutations de BA.2.86 est inconnu », écrit l’OMS dans son bulletin épidémiologique consacré à la pandémie. Ce nouveau variant a été détecté en Israël, au Danemark et aux Etats-Unis.
Dans l’est de la RDC, à la lisière d’un parc naturel dévasté par le braconnage et la déforestation, médecins, vétérinaires et environnementalistes s’allient pour prévenir le risque de voir émerger un nouveau pathogène de la faune sauvage, sur le mode du Covid-19. Médecins du Monde et Vétérinaires sans frontières, deux ONGs belges et leurs partenaires congolais, misent sur la formule “Une seule santé” pour éviter l’émergence d’une telle pandémie. Reportage.
Un rapport de l’Unicef mercredi 19 avril pointe du doigt les contraintes subies par les systèmes de santé de nombreux pays du monde, causant un retour en arrière sans précédent en termes de vaccination infantile.
Le texte de loi vise à obtenir la communication de « toute information sur les liens potentiels entre l’institut de virologie de Wuhan et l’origine du coronavirus ».
Le FBI a déclaré qu’il penche désormais pour la thèse d’une fuite de laboratoire. Mais ses explications vagues et le contexte politique chargé laissent pour l’instant les experts dubitatifs.
La guerre en Ukraine, la pandémie de Covid, l’inflation et le dérèglement climatique... Ces chocs qui se combinent pour former une polycrise dévastatrice ne sont pas une fatalité. Il est encore temps de renverser la situation en créant un consortium scientifique mondial pour bâtir une vision plus holistique, avancent ces deux scientifiques reconnus dans les colonnes du “New York Times”.
Les Européens ont convenu de faire à nouveau le point sur la situation et les mesures introduites « d’ici mi-janvier ». L’Italie, l’Espagne et la France avaient déjà pris la décision unilatéralement de rétablir des restrictions à l’entrée de leur territoire.

2022

L’ampleur de la vague de contaminations est désormais « impossible » à déterminer, a concédé mercredi le ministère de la santé, les tests n’étant plus obligatoires.
La «grippette», «l’infection respiratoire la plus facile à soigner» de Didier Raoult, la COVID-19 donc, a tué environ 15 millions de fois en deux ans. C’est ce qu’affirme une équipe de l’Organisation mondiale de la sante (OMS) dans un article paru ce jour dans la revue scientifique Nature.
Il y a un an, le 26 novembre 2021, l’Organisation mondiale de la santé désignait le variant B.1.1.529 comme variant préoccupant, sous l’appellation Omicron. Par quels mécanismes moléculaires ce lignage du SARS-CoV-2 a-t-il depuis évolué ? Quelles trajectoires évolutives a-t-il suivies pour générer de nombreux sous-lignages, eux-mêmes à l’origine de multiples sous-variants ? Et quelle sera l’évolution future du SARS-CoV-2 ? Des virologistes moléculaires et spécialistes en bioinformatique suisse, américain, japonais, italien et britannique, ont tenté de faire le point sur ces questions dans un article diffusé le 25 novembre 2022 sur le site virological.org.
La situation sanitaire en France et à l’étranger, en carte et en graphiques, actualisée chaque jour entre 19 heures et 20 heures.
La préconisation vaut également pour toutes les personnes vulnérables, précisent le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l’Agence européenne des médicaments (EMA).
Un nouveau variant du covid devrait arriver en Belgique d'ici quelques jours. Doit-on déjà craindre pour notre hiver ?
Les sous-variants BA.4 et BA.5 d’Omicron sont capables d’échapper de façon notable aux anticorps produits après vaccination ou après infection naturelle, selon une étude publiée le 22 juin 2022 dans The New England Journal of Medicine (NEJM). Il en est de même pour un autre sous-variant d’Omicron, BA.2.12.1, qui représente actuellement la souche de SARS-CoV-2 dominante aux États-Unis.
La communauté scientifique internationale est pleinement mobilisée pour évaluer les propriétés biologiques et virologiques de BA.4 et BA.5, les deux nouveaux sous-lignages d’Omicron, identifiés pour la première fois en Afrique du Sud et qui sont devenus en mai les variants prédominants dans ce pays. Ils y ont provoqué une nouvelle vague de contaminations mais de moindre ampleur que les précédentes.
La pandémie de Covid-19 a ralenti les progrès vers l'accès universel à l'énergie, notamment concernant l'électrification de l'Afrique, et la crise causée par la guerre en Ukraine pourrait aggraver la situation, s'inquiètent plusieurs agence internationales mercredi.
Alors que la pandémie de Covid-19 a perturbé pendant des mois les chaînes d'approvisionnement, viennent s’ajouter le dérèglement climatique et la guerre en Ukraine. Moutarde, câbles électriques, bouteilles en verre… plusieurs secteurs de notre économie sont impactés. Les prix flambent et les craintes de pénurie se renforcent, révélant un peu plus les failles d’un modèle à bout de souffle.
Malgré des mesures très strictes, les contaminations ne baissent pas à Shanghai
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie le confirme : l’appel à une sortie de crise sanitaire climato-compatible n’a pas été entendu. Malgré des restrictions d’activité encore en cours, l’année 2021 a vu un tel rebond des émissions de CO2 liées aux énergies fossiles que le creux de 2020 est déjà effacé. Plus 6% et un total de 36,3 milliards de tonnes envoyées vers l’atmosphère. Un chiffre boosté par l’effet prix : en 2021, le gaz a commencé la hausse aujourd’hui explosive de ses prix, ce qui a reporté la production d’électricité vers du charbon, encore plus émissif en CO2, notamment aux États-Unis et en Europe.
Le Covid-19 et la guerre contre l’Ukraine n’ont pas eu raison du « capitalisme dévastateur » qui régit le monde, écrit notre chroniqueuse. Malgré la solidarité et l’élan de sobriété récents, il est même encore pire.
Avec 17 millions d’habitants, un port immense, des usines gigantesques et de nombreux bureaux de recherche et développement, Shenzhen est souvent décrite comme la Silicon Valley chinoise. Dimanche 13 mars, la ville a fermé ses services non essentiels face à une recrudescence des cas de coronavirus, en respect de sa politique « zéro Covid ».
Si la pandémie de Covid-19 avait entraîné une baisse d’ampleur inédite des émissions en 2020, celle-ci n’aura été que de très courte durée.
En 2021, les niveaux d’émissions de CO2 se sont envolés partout dans le monde, conséquence de la reprise économique post-pandémie. Seule lueur d’espoir : la croissance des renouvelables est au rendez-vous du défi climatique.
Les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 (confinement, fermeture des marchés, couvre-feu) ont mis à mal l’économie de cette zone déjà fragile.
L’édile juge la situation « complètement hors de contrôle » dans la capitale fédérale, paralysée par des camionneurs antivax depuis plus d’une semaine.
La montagne de déchets médicaux liés au Covid-19 continue à grandir. De quoi susciter l’inquiétude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la santé et l’environnement. Dans un nouveau rapport publié sur ce mardi, l’institution se penche sur les quelque 87 000 tonnes d’équipements de protections individuelles expédiés entre mars 2020 et novembre 2021 à travers le monde par les Nations unies pour aider les pays, en particulier les plus défavorisés, à faire face à la pandémie.
l est possible de mettre fin à la phase aiguë de la pandémie cette année, a affirmé lundi le chef de l'OMS, même si le Covid-19 provoque un décès toutes les 12 secondes dans le monde.
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nos malheurs actuels – pandémie, crise climatique, crises sociales et psychiques –, attestent tels des symptômes de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. Notre sol s’est dérobé, nos fondations s’effondrent, comment alors penser l’avenir ?
Dans un rapport présenté lundi 17 janvier, l’Organisation internationale du travail estime que le chômage mondial dépassera de 21 millions son niveau d’avant la pandémie.
Que faire de notre temps bouleversé par la pandémie ? Selon l’historien, sociologue et chercheur à l’EPHE Jean-Miguel Pire, il faut commencer par réhabiliter la notion d’otium, ce loisir studieux et fécond, temps désintéressé et consacré à la quête de sens et de beauté.
De nombreux antivaccins assurent que les non-vaccinés ne saturent pas les services de réanimation du pays, en s’appuyant sur des données de la Drees mal interprétées.
Bien que le variant se propage comme une traînée de poudre dans le monde, il semble moins pathogène que ce que l’on craignait initialement et a fait naître l’espoir que la pandémie pourrait être surmontée. Mais Catherine Smallwood, une responsable des situations d’urgence à l’OMS, a indiqué à l’AFP que la montée en flèche des taux d’infection pourrait avoir l’effet inverse.

2021

L’Organisation mondiale de la santé s’est dite mercredi « très préoccupée par le fait qu’Omicron, plus transmissible, circulant en même temps que Delta, entraîne un tsunami » de contaminations.
Le gouvernement des Philippines a aboli un moratoire sur les nouvelles mines à ciel ouvert imposé il y a quatre ans, dans l’espoir de revitaliser l’économie du pays sinistrée par la pandémie de Covid-19, a annoncé mercredi 29 décembre un haut responsable. Cette décision a été critiquée par des défenseurs de l’environnement, qui l’ont jugée « à courte vue ».
La pandémie de Covid-19 a flambé ces derniers jours, avec des records de contamination dans le monde sur la semaine écoulée, et lOrganisation mondiale de la Santé a mis en garde mercredi contre un risque très élevé lié au variant Omicron.
Chiffres mal compris, montages mensongers ou pures affabulations… les infox et autres rumeurs se propagent sur les réseaux sociaux et les sites conspirationnistes, à la faveur de cette cinquième vague de Covid-19.
Vacciner vite et massivement pour vaincre le Sars-Cov 2 : le plan était clair fin 2020. C’était sans compter sur un virus en perpétuelle évolution. D’un variant à l’autre, la bataille contre le coronavirus est loin d’être achevée.
« Il est important de se souvenir que la très grande majorité des hospitalisations et des morts sont des gens qui ne sont pas vaccinés, pas des gens qui n’ont pas eu de dose de rappel », a-t-il insisté, ajoutant : « Et il nous faut être très clair » sur le fait que « les vaccins restent efficaces contre les variants Delta comme Omicron ».
Identifié dans plus de soixante pays, le variant Omicron pourrait opposer une forme de « résistance » au vaccin et bénéficier d’une diffusion rapide, mais les données cliniques sur la sévérité des cas de Covid-19 qu’il déclenche restent parcellaires, selon l’OMS.
L'Europe enregistre le plus haut taux d'incidence hebdomadaire Comme on le voit sur la carte ci-dessous, l’Europe est particulièrement touchée : elle enregistre le plus haut taux d’incidence hebdomadaire avec 230 nouveaux cas par 100.000 habitants. Seuls des pays européens sont teintés de rouge foncé (+ de 300 cas par 100.000 habitants ces sept derniers jours). C’est le cas, notamment, de la Belgique, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de l’Allemagne, de l’Autriche, de Slovénie, de la Bulgarie, ou encore de la Grèce.
Avec le nombre de morts quotidiens le plus élevé du monde depuis plusieurs semaines, la Russie est dépassée par les événements. Les autorités fédérales admettent avoir mal évalué la situation.
Nous évoluons dans un monde de pénuries depuis que l’économie mondiale est sortie de la grande hibernation dans laquelle la pandémie de COVID-19 l’avait plongé. Mais ces pénuries avec lesquelles nous devons actuellement composer paraissent moins pénibles qu’effrayantes au vu de leur caractère transitoire.
Les décideurs européens l’assuraient : la concurrence ferait baisser les prix du gaz et de l’électricité, au profit des ménages comme des entreprises. Il se produit l’inverse depuis les années 2000. Si la reprise chaotique d’une économie bouleversée par la pandémie explique l’origine de la flambée actuelle, la dérégulation génère une augmentation structurelle des prix encore plus inquiétante.
Depuis le début de l’année, les conflits - notamment en Afghanistan -, le changement climatique et le Covid-19 sont à l’origine d’une augmentation du nombre de personnes en insécurité alimentaire.
C’est l’avis d’un comité constitué par l’Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale, qui dénonce dans son rapport annuel les divisions géopolitiques. Et déplore que les leçons de la crise du coronavirus n’aient pas été tirées.
L'OMS a fixé comme objectif que 40% de la population de chaque pays soit vaccinée d'ici la fin de l'année et 70% d'ici le milieu de 2022. Le Dr Tedros déplore régulièrement l'accaparement des vaccins anti-Covid par les pays riches.
La pandémie a fait au moins 4.902.638 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, mardi à 10H00 GMT.
Zoonoses, pandémies, tout semble indiquer que la fréquence des catastrophes sanitaires provoquées par la modernité industrielle va s'accélérer au cours des prochaines décennies. Faut-il alors parler de Pathocène pour désigner notre temps?
Les résultats d’une étude publiée dans « The Lancet » montrent qu’en 2020 les cas de troubles dépressifs majeurs et troubles anxieux ont bondi respectivement de 28 % et 26 %.
La pandémie de Covid-19 a entraîné les plus fortes baisses d’espérance de vie depuis la seconde guerre mondiale dans la plupart des pays développés, montre une étude publiée lundi 27 septembre par l’université d’Oxford.
Malgré les avertissements répétés de la communauté scientifique sur une pandémie planétaire, le monde n'était pas préparé à l'apparition du coronavirus, fin 2019.
Le monde avance "dans la mauvaise direction", a déploré vendredi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en critiquant un endormissement de la planète face à l’urgence de mener des actions en matière climatique comme dans le domaine de la vaccination contre le Covid-19.
Malgré la pandémie de Covid-19, le monde ne peut pas différer les mesures "urgentes" à prendre contre le réchauffement climatique et la destruction de la nature, qui menacent la santé humaine, plaident lundi les principaux journaux médicaux de la planète, dans un éditorial sans précédent.
Malgré la pandémie de Covid-19, le monde ne peut pas différer les mesures "urgentes" à prendre contre le réchauffement climatique et la destruction de la nature, qui menacent la santé humaine, plaident lundi les principaux journaux médicaux de la planète, dans un éditorial sans précédent.
Les rédacteurs en chef d’une vingtaine de prestigieuses revues scientifiques, dont « The Lancet » ou le « British Medical Journal », rappellent que le Covid-19 ne change rien à l’urgence climatique.
La pandémie de Covid-19 a continué d’accélérer cette semaine dans toutes les régions du monde, sauf en Amérique latine : voici les évolutions hebdomadaires marquantes, issues d’une base de données de l’AFP.
La faute au Covid-19 qui continue de décimer le pays, le plus petit du Maghreb (moins de 12 millions d’habitants). Près de 20 000 personnes ont déjà été fauchées par le virus. Et depuis l’apparition du variant Delta, le taux de mortalité y est le plus élevé d’Afrique.
Le variant Delta du coronavirus aura eu, en quelques semaines, raison de l’insouciance estivale, y compris dans des pays comme les Etats-Unis ou Israël qui s’imaginaient sortis d’affaire et renouent, en plein cœur de l’été, avec les mesures restrictives.
Quelque 3,6 millions de locataires estiment qu’ils risquent de se faire expulser dans les deux mois, selon une étude du bureau des statistiques (Census) réalisée au début de juillet auprès de 51 millions de locataires.
Ces personnes ont participé à des événements en intérieur avec de nombreux participants ainsi qu’à des activités en extérieur incluant de très nombreuses personnes (bars, restaurants, chambres d’hôtes, maisons de location).
« A plus de cinq mois de la fin de l’année, ce 29 juillet nous aurons épuisé le budget planétaire de ressources biologiques pour 2021. Si nous avions besoin d’un rappel de l’urgence climatique et écologique à laquelle nous sommes confrontés, le “jour du dépassement de la Terre” s’en charge », estime, dans un communiqué, Susan Aitken, responsable politique à Glasgow, la ville qui accueillera la COP26 sur le climat en novembre prochain.
Les pays européens, où un fort rebond de l'épidémie est attendu dans les prochaines semaines, tentent d'en contenir la propagation, avec le durcissement des conditions d'accès en France et au Royaume-Uni.
La pandémie a fait au moins 4,044 millions de morts dans le monde depuis l'apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles mardi vers 10H00 GMT.
Le patron de l'OMS a dénoncé la "cupidité" de ceux qui pensent déjà à l'injection d'une troisième dose de vaccin anti-Covid, dont la nécessité est loin d'être prouvée scientifiquement, quand une bonne partie du monde attend son premier vaccin.
Alors que l'Agence des Nations unies pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO) doit publier, lundi 12 juillet, un rapport sur l'état de la sécurité alimentaire dans le monde, l'ONG Oxfam révèle dans un rapport rendu public vendredi que le nombre de personnes en situation de famine a été multiplié par six depuis le début de la pandémie.
Encore une fois, l'ONU tire la sonnette d'alarme. Mami Mizutori, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour la réduction des risques de catastrophe, a fait état de l'urgence climatique à laquelle la planète était confrontée : "La sécheresse est sur le point de devenir la prochaine pandémie et il n'existe aucun vaccin pour la guérir. La majeure partie du monde vivra avec un stress hydrique dans les prochaines années."
En 2020, ils étaient 160 millions forcés de travailler, soit 8,4 millions de plus qu’en 2016. Une tendance inquiétante alors que la pandémie pourrait amplifier cette régression.
"Nous devons tout simplement tout faire pour mener au plus vite une vaccination de masse et arrêter cette terrible maladie et mettre fin au décès de milliers de personnes", a estimé sur son site Sergueï Sobianine.
l’économie mondiale connaissait déjà de graves problèmes de croissance avant même que le COVID-19 ne frappe, causés indirectement par les problèmes de ressources. Même avant 2020, de nombreux types de ressources, qu’il s’agisse d’eau douce, de produits énergétiques ou de minerais, devenaient de plus en plus difficiles (et coûteux) à extraire. Si le problème n’avait concerné qu’une ou deux ressources, il aurait été possible de faire de la substitution, mais avec plusieurs ressources majeures, c’était impossible. La seule solution a été la contraction.
Cultures asséchées, rendements irréguliers, augmentation des prix des denrées alimentaires, les impacts du changement climatique mais aussi de la pandémie de la COVID-19 affectent durement les populations les plus vulnérables et leur environnement. Avec la hausse des températures, la qualité des cultures s’appauvrit, les aliments sont plus rares et les prix s’envolent, privant une partie de la population de nourriture. Selon l’ONU, plus de 88 millions de personnes souffrent déjà de faim aiguë dans le monde.
Le débat s'intensifie sur l'opportunité d'introduire - ou de rétablir - un impôt sur la richesse pour renflouer les caisses des États vidées par la pandémie: tour du monde des taxes en place, des projets et des controverses qu'ils suscitent.
Dès le printemps 2020, le monde a connu une baisse drastique des activités humaines. Ceci avait entraîné une réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Malheureusement, ces mêmes émissions sont revenues à la normale dès la fin de l’année.
Pour l’aborder avec justesse, elle devra se renforcer, se transformer, et se fixer une stratégie. État des lieux. Une carte blanche de Pierre Defraigne. Directeur exécutif du Centre Madariaga-Collège d'Europe; directeur général honoraire à la Commission européenne.

2020

Le choc économique de la pandémie « va enflammer la colère publique » et entraîner des « troubles majeurs » au second semestre 2020, d'après un cabinet d'étude des risques. Une quarantaine de pays, principalement en Afrique et en Amérique latine, pourraient faire face à des manifestations de rue sans précédent.
Plus d'1,5 million de malades du Covid-19 ont été recensés en Amérique latine, désormais sous la menace d'une crise alimentaire, alors que les marchés chutent à nouveau vendredi, les investisseurs craignant une deuxième vague épidémique aux Etats-Unis. Nouvel épicentre de la pandémie, l'Amérique latine et les Caraïbes déplorent plus de 73.000 morts, dont plus de la moitié au Brésil.
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nous sommes pris sous les décombres de cet effondrement. Comme en attestent nos malheurs actuels, - pandémie, crise climatique, crises sociale et psychique -, symptôme de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle.