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pénurie

2024

Le ministre de l’Agriculture australien a beau affirmer qu’il n’y a “aucune raison de s’inquiéter de ruptures de stock”, malgré l’épidémie de grippe aviaire dans le sud-est du pays, les consommateurs se ruent sur les rayons. La chaîne de supermarchés Coles a annoncé limiter l’achat à deux boîtes d’œufs par personne.
"Mon principal congélateur est endommagé, mes produits se gâtent tous les jours et mes pertes sont énormes depuis les coupures de courant", se lamente Afiwa Nadou, responsable d'une boutique de produits surgelés au marché du quartier de Bè, à Lomé, la capitale togolaise.Les Togolais font face depuis plusieurs semaines à des coupures intempestives de courant et la situation s'est empirée début mai avec certains quartiers de la capitale parfois privés d'électricité toute la journée.
Depuis la mi-mars, les vagues de chaleur historiques se succèdent et l’eau est rationnée au Mexique. Une cinquantaine de personnes sont mortes, les cultures dépérissent et la pénurie de produits alimentaires augmente. C’est une menace sur la “sécurité nationale”, commente la presse mexicaine.
Le complexe de Koh Phi-Phi, qui a servi de décor à «La Plage», souffre des chaleurs extrêmes qui sévissent en Asie du Sud-Est ces jours. Des touristes font état d’arrêt de distribution d’eau
Alors que les mois d’avril et de mai sont habituellement les plus chauds de l’année en Asie du Sud-Est, les experts estiment que le phénomène El Niño rend la chaleur de cette année particulièrement intense.
Face aux effets de la sécheresse sur ses ressources en eau, la commune de Grimisuat a fait le choix de limiter le nombre de ses habitants.
Le travail de l'Alliance pour les médicaments critiques a officiellement été lancé mercredi, dans le cadre de la présidence belge du Conseil de l'UE. L'organe a pour objectif de renforcer l'autonomie stratégique européenne en matière de médicaments et de lutter contre les pénuries. "Il s'agit d'un nouveau pilier industriel pour l'Union européenne de la santé afin de garantir l'accès aux médicaments pour nos patients européens", s'est félicité le ministre belge de la Santé publique Frank Vandenbroucke.
Comme à Bogotá, où l’eau manque cruellement, l’humanité doit désormais apprendre à se priver de cette ressource essentielle. Une conséquence prévisible d’un réchauffement climatique que rien ne vient enrayer.
Que fera-t-on quand l’eau ne coulera plus du robinet ? On sait pourtant qu’il est recommandé, lors des épisodes de canicule, particulièrement éprouvants pour les citadins, de boire beaucoup et de prendre des douches. De grandes villes prospères connaissent déjà cette réalité, parfois depuis quelques années.
Des milliers de Sud-Africains sont à ce jour affectés par une pénurie d’eau d’une ampleur sans précédent dans la plus grande ville du pays. Ils sont contraints à faire la queue pour attendre l'arrivée des camions citernes municipaux qui livrent de l'eau.
Outre les coupures d’électricité, récurrentes, les problèmes d’accès à l’eau se multiplient à travers le pays, alimentant la défiance des habitants envers les autorités.
L'Europe pourrait être confrontée à des situations "catastrophiques" si elle ne prend pas la mesure des risques climatiques qu'elle encourt et dont beaucoup sont déjà à un niveau critique, a prévenu lundi l'Agence européenne de l'Environnement (AEE).
Dans Pénuries, quand tout vient à manquer, son dernier ouvrage publié début 2024, le géographe et essayiste Renaud Duterme aborde la fin de l’abondance dans les sociétés occidentales en raison notamment des limites physiques de la planète. Il appelle à s’y préparer. Dans cette interview accordée à GoodPlanet Mag’, Renaud Duterme revient sur les ruptures d’approvisionnement qui, prises séparément, apparaissent comme des grains de sable dans la mondialisation. Elles témoignent pourtant, selon lui, de changements profonds à venir qui devront nous conduire à repenser le modèle économique dominant. La réflexion développée par Renaud Duterme dans cet essai prend sa source dans la crise du Covid-19 et ses répercussions.
Pétrole, gaz, minerais, nourriture, médicaments, vêtements, transports, logements… dans un futur très proche, des pénuries pourraient subvenir dans à peu près tous les domaines de notre vie quotidienne, y compris en France. Si nous avons été témoins de plusieurs épisodes de ruptures de chaînes d’approvisionnement laissant entrevoir la fragilité de notre système économique, aucune politique de fond n'est mise en place pour nous permettre de faire face à aux pénuries à venir. Mieux, une partie de nos responsables politiques sont carrément dans le déni. Dans les médias, nous avons rarement une approche globale des différentes pénuries à venir, et de leurs interdépendances. Alors le géographe Renaud Duterme a essayé de comprendre : de quoi allons nous manquer dans les prochaines années, quelles sont les causes économique de ce phénomène, et surtout, comment organiser les pénuries ? Éléments de réponse au micro de Salomé Saqué.
Dans notre société mondialisée, le flux ininterrompu des chaînes d’approvisionnement est complexe et potentiellement vulnérable aux dérèglements climatiques et aux tensions socio-économiques et géopolitiques. L’extraction des minerais, du pétrole et les productions agricoles par effet domino pourraient être plus ou moins gravement perturbées. Mais ce système est-il le seul envisageable ? Et si les pénuries à venir étaient l’occasion de se questionner sur ce système mondialisé ? Renaud Duterme, auteur de Pénuries (Payot), était l’invité de Tendances Première.
Comment s’adapter aux ruptures qui nous attendent dans un monde en contraction Saviez-vous que la plupart des villes ne survivraient que deux à trois jours sans apport extérieur de nourriture ? Qu’un smartphone nécessite des métaux rares issus des quatre coins du monde ? Et que 80% des principes actifs nécessaires à la fabrication de nos médicaments sont produits en Chine et en Inde ? La quasi-totalité des biens que nous achetons parviennent jusqu’à nous via des chaînes d’approvisionnement aussi complexes que lointaines, de l’extraction et la transformation de matières premières (minerais, produits agricoles, énergie) à l’acheminement de produits finis vers nos supermarchés. Ce qui, mondialisation capitaliste oblige, augmente les risques de vulnérabilité de ces chaînes par effet domino.
Pétrole, médicaments, métaux rares… Les pénuries sont-elles inévitables ? Entretien avec le géographe belge Renaud Duterme, auteur de l’essai Pénuries - Quand tout vient à manquer (éditions Payot).

2023

La différence de puissance de feu entre Kyiv et Moscou se fait durement ressentir côté ukrainien. En cause : la faible production de munitions côté occidental, dont l’augmentation annoncée met du temps à se concrétiser.
Plus de 300 millions de personnes aux États-Unis et au Canada vont être confrontées à des pénuries d’électricité dès 2024 et jusqu’en 2028, selon un récent rapport. Les pannes devraient survenir surtout lors de conditions météorologiques extrêmes, quand la demande est à son maximum.
La capitale économique de la Birmanie, Rangoun, et ses alentours sont frappés par une pénurie d'essence, ont indiqué mercredi des habitants et un média d'Etat, qui a décrit de longues files d'attente de voitures aux stations-service.Le Global New Light of Myanmar a évoqué des "problèmes de circulation en raison de retards prolongés" à la pompe.Le quotidien contrôlé par la junte a évoqué des "retards dans l'approvisionnement" à partir "du port de Thilawa" jusqu'aux stations-service, entraînant "une offre insuffisante d'essence".
L'Union européenne risque de connaître une pénurie de café à partir de 2025, a averti l'Organisation internationale du café mercredi, pointant du doigt l'ambiguïté des nouvelles règles européennes en matière de déforestation.
Cette situation dramatique documentée par l’Unicef révèle deux constats alarmants.
Selon le dernier rapport de l’UNICEF publié le 16 novembre, Grandir en plein dérèglement climatique, 739 millions d’enfants ont été exposés en 2022 à une pénurie d’eau élevée ou extrêmement élevée. Il y a au monde 2,2 milliards d’enfants (âgés jusqu’à 18 ans) un peu moins qu’un quart de la population mondiale. Une personne est en état de stress hydrique si le rapport entre la demande en eau et la disponibilité d’eau renouvelable (souterraine et de surface) se situe entre 1700 et 1000 m³ par personne par an tous usages confondus. L’état est normal au-dessus de 1700 m³. Au-dessous de 1000 m³ c’est la pénurie d’eau, alors qu’au-dessous de 500 m³ c’est l’absence d’eau, un état de crise grave. Plus particulièrement, 436 millions d’enfants vivent dans des zones marquées par une vulnérabilité hydrique élevée ou extrêmement élevée. L’UNICEF définit la vulnérabilité hydrique à partir d’une mesure composite de niveaux très élevés de pénurie et de faibles niveaux de service d’approvisionnement en eau potable (approvisio
Il faut réduire de toute urgence la taille des voitures électriques, sans quoi la France pourrait se retrouver en pénurie de métaux "critiques", alerte une étude de l'ONG WWF, qui réclame l'instauration d'un malus lié au poids, à l'instar d'autres associations écologistes.
Il faut réduire de toute urgence la taille des voitures électriques sans quoi la France pourrait se retrouver en pénurie de métaux critiques, indique ce jeudi une étude de l’ONG, qui réclame l’instauration d’un malus lié au poids.
L’Europe doit continuer à investir dans sa santé après la pandémie de Covid-19, estime ce mercredi le responsable...
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a mis en garde jeudi contre de possibles pénuries de diesel en Europe cet hiver en raison de contraintes d'approvisionnement, notamment l'embargo de l'UE sur le pétrole brut russe en vigueur depuis 10 mois.L'AIE estime, dans son rapport mensuel sur le pétrole, que l'Europe aura besoin "d'importations soutenues" en provenance d'autres pays, mais des contraintes particulières en hiver sur la qualité du diesel pourraient "limiter" les approvisionnements.
Olivier Delaere, président de l’ANGR (Association nationale des grossistes-répartiteurs), sonne l’alarme sur un problème de marges des grossistes-répartiteurs en médicaments.
Élément indispensable dans le quotidien des ménages au Congo, pays producteur de pétrole et de gaz, le gaz butane manque depuis plus de trois semaines, obligeant les consommateurs à se rabattre sur le bois pour cuisiner.
L'État a affrété un navire chargé de 600 000 litres d'eau potable à destination de Mayotte, où un grave épisode de sécheresse a entraîné un très strict rationnement de l'eau, a annoncé samedi 16 septembre le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer.
La demande devient insoutenable. Le sable, deuxième ressource la plus exploitée après l'eau, est devenu indispensable à plusieurs secteurs, dont le BTP. Pour "rendre visible l'invisible", le PNUE vient de créer une plateforme inédite capable de suivre et surveiller le dragage du sable en milieu marin. Sur les 50 milliards de tonnes de sable utilisées chaque année, 6 milliards sont aspirées des fonds marins, avec des conséquences environnementales désastreuses.
Le ministre délégué aux Outre-mer, Philippe Vigier a annoncé samedi 2 septembre à Mayotte, où l’eau est sévèrement rationnée, le plan du gouvernement pour éviter une crise sanitaire, avec notamment des bouteilles d’eau gratuites.
Les céréales, le sucre, l'huile de palme et les agrumes... Voilà quelques exemples des aliments dont la production devrait être impactée par le phénomène climatique El Nino. Pour les consommateurs, les conséquences...
A l’heure où le dérèglement climatique entraîne des sécheresses à répétition, il est légitime de s’interroger sur l’augmentation du nombre de bassins dans les jardins, sans pour autant culpabiliser les propriétaires en quête de fraîcheur.
En proie à une intense sécheresse, l'Uruguay ne peut plus compter sur ses réserves d'eau potable. Le liquide qui coule des robinets de la capitale Montevideo est salée et nauséabonde depuis plusieurs mois. Dans ce contexte, l'installation d'un nouveau data center par Google, très gourmand en eau, ne passe pas. Sa consommation journalière prévue initialement équivalait à celle de 55 000 habitants.
Dans un rapport rendu public ce lundi, les sages de la rue Cambon appellent à d’urgentes économies, et notamment à une baisse des prélèvements, pour préserver une ressource qui se raréfie à cause du dérèglement climatique.
Voici Arthur Keller sur comment se préparer aux pénuries !
Une pénurie de farine et de pain touche actuellement la province du Sistan-et-Baloutchistan, l’une des provinces les plus pauvres d’Iran. Cette situation a empiré début juillet, causant notamment de longues files d’attente à l’extérieur des boulangeries, où des bagarres ont éclaté. Un homme a même été tué devant l’une d’elles. Pour certaines familles, ces pénuries signifient qu’elles n’ont plus de quoi s’alimenter. 
Les craintes liées à la pollution provoquent l’inquiétude des pêcheurs de la zone, mais aussi des pays voisins.
🧲Notre appétit pour les métaux est responsable de nombreux impacts environnementaux et sociaux. La baisse de teneur des gisements va démultiplier ces impacts alors que notre appétit est grandissant. Du coup, est-il possible de prévoir la fin de l’exploitation minière tout en assurant la résilience de nos économies ? 🎓 Pour nous éclairer sur ces questions j’ai le plaisir de discuter avec Judith Pigneur. Judith est docteure en Génie Industriel. Sa thèse a porté sur la mise au point d’une méthode intégrée d’analyse des impacts des filières de matières premières minérales. Elle est chargée de projet matériaux & sobriété au sein de l’association négaWatt et développe une feuille de route sur des trajectoires de consommation minerais métalliques plus sobres.
Sécheresse, tempêtes, inondations… La production agricole souffre des impacts du changement climatique. La Floride enregistre ainsi sa plus petite récolte d'oranges depuis un siècle. Le Mexique et l'Espagne sont aussi concernés, entraînant une hausse des prix dans les rayons et des pénuries sur le marché mondial.
Description : C’est une information qui n’a pas du tout fait la une et qui est pourtant cruciale pour notre avenir. Le 31 mai 2023, 40 scientifiques expliquaient dans la revue Nature pourquoi la Terre pourrait devenir inhabitable. Sur les 8 seuils de “sécurité et justice” indispensables pour « assurer la sûreté des personnes et la stabilité de la planète », 7 ont déjà été dépassés… Ce qui est inédit ici, c’est que les scientifiques ont intégré aux limites de notre planète, la justice et donc la dimension humaine. En montrant les points à partir desquels la déstabilisation du système Terre allaient avoir des effets néfastes pour les êtres humains avec des épidémies, des canicules, des pénuries alimentaires ou encore des migrations forcés. Johan Rockström qui a piloté l’étude, le dit « Si la planète était un corps, tous ses organes seraient affectés. Ses poumons, mais aussi ses reins, son foie… » La guérison est encore possible mais elle suppose la révolution d’un système économique qui prospère aujourd’hui sur
Tous les matins à 05H00 à la radio c'est Bingo pour les habitants de l'Etat vénézuélien de Merida. Le 5, puis le 6 sortent: ce jour-là, seules les voitures dont l'immatriculation se termine par un de ces deux chiffres a le droit de faire le plein dans la station-service associée.Le Venezuela, pourtant producteur de pétrole, fait à nouveau face - surtout en province - à une pénurie d'essence en raison de problèmes de raffinage et de distribution.
La métropole qui concentre la moitié de la population de l’Uruguay n’aura pas une goutte d’eau à la fin du mois. La sécheresse dure depuis trois ans, et les autorités se voient reprocher leur négligence.
Clémence Marque, docteur en pharmacie, consultante en souveraineté sanitaire
Le ministre de l'Energie du Qatar a averti mardi que "le pire (était) à venir" pour les pénuries de pétrole et de gaz en Europe, affirmant qu'un hiver chaud avait permis d'éviter des difficultés plus importantes au cours des derniers mois.Le riche émirat du Golfe, parmi les premiers exportateurs de gaz au monde, cherche à seller des contrats de longue durée avec les Etats européens qui, pour la plupart, s'y sont longtemps refusés malgré leur quête effrénée d'alternatives aux hydrocarbures russes.
Selon les derniers travaux du Giec, si tous les Etats du monde n’accentuent pas leurs efforts, le réchauffement climatique sera compris entre +2,8°C et +3,2°C en 2100 en moyenne au niveau mondial, ce qui correspond à +4°C pour la France. Mais alors, à quoi ressemblerait le pays avec une telle hausse des températures ?
Hausse des prix, production insuffisante, freins à l'export : le marché des matières premières critiques à la transition énergétique est en pleine ébullition. Dans un nouveau rapport, l'OCDE alerte sur le risque que la situation fait peser sur la transition énergétique.
Dans le Puy-de-Dôme, les habitants sont priés de réduire leur consommation en eau potable. Des restrictions auxquelles échappe la société des eaux de Volvic, propriété de Danone.
La pénurie d'eau est déjà vécue de façon dramatique par nombre de populations dans le monde, puisqu’elle touche actuellement près de 700 millions de personnes dans 43 pays. Pis encore, d’’ici 2025, 1.8 milliard de personnes seront confrontées à une pénurie d'eau complète. Ne faisant pa...
Alors que vient de s’achever en demi-teinte le sommet mondial sur l’eau et que fait de nouveau rage la bataille contre les bassines, la question de l’eau devient (enfin, pourrait-on regretter) un sujet médiatique majeur. Mieux vaut tard que jamais, tant elle va devenir dans un avenir très proche de plus en plus centrale… et compliquée.
En déplacement au plus grand réservoir d'eau douce d'Europe de l'Ouest, Emmanuel Macron a voulu préparer la France aux sécheresses causées par le réchauffement climatique et annoncé jeudi un "plan de sobriété" sur l'eau pour tous les secteurs économiques et les particuliers, tout en ménageant les agriculteurs.
Une centaine de ministres et une douzaine de chefs d'État et de gouvernement se réunissent jusqu'à vendredi à New York au sujet des ressources en eau qui s'épuisent. Dans un rapport publié mardi, l'ONU prévient l'humanité "vampirique" qu'une crise mondiale est "imminente", alors que les pénuries d’eau "tendent à se généraliser".
L'humanité "vampirique" épuise "goutte après goutte" les ressources en eau de la planète, a alerté l'ONU avant le début mercredi d'une conférence pour tenter de répondre aux besoins de milliards de personnes, en danger face à une crise mondiale de l'eau "imminente".
En raison du manque d'eau, des départements refusent de délivrer des permis de construire. C'est par exemple le cas dans le Var ou en Ardèche, où le niveau des nappes phréatiques ne permet pas d'alimenter de nouvelles habitations en eau.
Frappés par une vague de pénuries de certains fruits et légumes, les supermarchés britanniques sont contraints de rationner les quantités distribuées. Une situation qui devrait encore durer au point de faire craindre une hausse des prix. Mais comment le pays a-t-il pu en arriver là ? Si la plupart des responsables évoquent les mauvaises conditions météorologiques et la hausse des prix de l'énergie, certains observateurs pointent du doigt le Brexit.
Plus de 1200 produits pourraient être concernés par la pénurie.
Febelco, premier grossiste-répartiteur belge de médicaments, estime pour sa part que 1.239 produits sont concernés
Le modèle productif, la compétition entre pays et les besoins de rentabilité des firmes ont tous contribué, à leur niveau, à la pénurie actuelle de médicaments. Des usages détournés de médicaments contre le diabète mis en avant par des influenceurs pour les effets amaigrissant perturbent également les approvisionnements. Au détriment des malades.
À l'heure des pénuries, certains préconisent la régulation de notre consommation par le biais de tickets de rationnement. Une fausse bonne idée ?
Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Philippe Bihouix dresse le bilan des impasses énergétiques et climatiques dans lesquelles nous sommes. Face à la raréfaction des ressources, face au réchauffement climatique, la « croissance verte » est une illusion. De même, croire que la technique nous sauvera n'a pas de sens. Une solution s'offre pourtant bel et bien à nous : celle de la transition low tech.
L'année 2022 a battu quantité de records en termes de températures, sécheresse du sol ou encore pénuries d’eau en France, a détaillé, vendredi, Météo-France.
Le rationnement pourrait-il être un outil de gestion pour les pénuries à venir ? À bas bruit, les perspectives de multiples rationnements se dessinent. Face aux désastres à venir, nous sommes bien obligés de prendre un instant l’outil du rationnement au sérieux.

2022

Depuis plusieurs semaines, le pays, ravagé par la guerre et la crise économique, est confronté à de graves pénuries de carburant qui affectent l’alimentation en électricité et les moyens de se chauffer. Et ce alors que la saison hivernale a commencé.
L'Afrique du Sud doit se préparer à une crise prolongée de l'électricité, a prévenu vendredi la compagnie Eskom qui peine à alimenter la première puissance industrielle du continent. L'entreprise publique a promis un répit le jour de Noël pour les coupures prolongées et sans précédent que le pays subit depuis des mois, attribuées au sabotage mais surtout à la vétusté des centrales à charbon, ainsi qu'à des problèmes d'incompétence et de corruption caractérisée.
En cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe, l'Union européenne va devoir poursuivre ses efforts pour réduire encore ses besoins afin d'éviter de manquer de gaz à l'hiver 2023/24, prévient lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport. L'écart entre l'offre et la demande "pourrait atteindre 27 milliards de mètres cubes en 2023 dans un scénario où les livraisons de gaz de la Russie tombent à zéro et les importations de GNL (gaz naturel liquéfié) de la Chine rebondissent aux niveaux de 2021", selon ce rapport.
En cas d'hiver rigoureux ou de pointe de froid persistante, la Belgique risque de manquer de gaz, met en garde le rapport remis au gouvernement De Croo et cosigné par Elia, Fluxys et l'administration de l'énergie, rapportent vendredi L'Echo et De Tijd.
EDF a retardé le redémarrage de trois réacteurs nucléaires français, les canalisations seraient endommagées.
Comment expliquer le paradoxe de stocks de gaz remplis comme jamais pour cet hiver et les annonces alarmistes sur l’hiver prochain, que l’AIE, l’agence internationale pour l’Energie, vient de confirmer dans ses calculs publiés il y a quelques jours.
L'Europe risque de manquer de gaz pour l'hiver 2023-24, alerte jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui appelle les gouvernements à "agir immédiatement" notamment pour réduire la demande. Quelque 30 milliards de mètres cubes de gaz pourraient bien manquer l'an prochain, en cas d'arrêt complet des livraisons venues de Russie mais aussi du fait du rebond économique de la Chine qui viendrait absorber une large part du GNL, estime dans ses calculs l'AIE, créée par l'OCDE en 1974 pour conseiller les pays en matières énergétique. Les réserves européennes ne seraient alors plus remplies qu'à 65% au début de l'hiver 2023-2024, contre 95% aujourd'hui, a indiqué son directeur Fatih Birol à quelques journalistes lors d'une conférence de presse en ligne.
Les centrales nucléaires françaises tournent au ralenti, et la menace d’une pénurie d’électricité inquiète Bruxelles. La Belgique serait probablement en mesure d’aider son voisin, mais elle redoute une flambée des prix de l’électricité, relate “L’Écho”.
La situation marocaine est symptomatique d’une pénurie d’eau douce en passe de devenir une urgence mondiale.
Berceau du boom de la production de fruits tropicaux dans les années 80, la région d’Axarquía fait désormais face à une pénurie d’eau et peine à subvenir aux besoins des milliers d’hectares d’avocatiers et de manguiers.
La Belgique compte 3,2 médecins pour 1.000 habitants, ce qui la classe parmi les pires pays de l’UE.
Dans le monde de l’électricité, du pétrole et du gaz, l’augmentation des prix est pratiquement la seule alarme audible pour les citoyens. Tant que les prix évoluent sous les radars, il n’y a pas de quoi s’inquiéter, mais quand l’essence dépasse un certain seuil psychologique, le rêve américain s’écroule et la panique gagne. Même l’impact de la destruction des gazoducs Nord Stream, qui relient la Russie à l’Allemagne, reste illisible et trop complexe pour sortir le consommateur de sa torpeur.
Le pays a misé sur l’irrigation et les cultures de contre-saison. Une stratégie réussie économiquement, mais qui assoiffe un pays qui subit les sécheresses.
Alors que le Bangladesh subit de plein fouet depuis plusieurs mois la hausse des cours mondiaux du carburant et du gaz liée à la guerre en Ukraine, la quasi-totalité du Bangladesh subit une panne générale d'électricité mardi.
La consommation de gaz des foyers et commerces allemands a bondi avec les premiers frimas de l'automne, un constat "décevant", a estimé jeudi le chef de l'Agence fédérale des réseaux, exhortant à économiser l'énergie pour éviter une pénurie cet hiver.
En « crise sécheresse » depuis la mi-août, les Côtes-d’Armor pourraient manquer d’eau potable dans quelques semaines. La préfecture appelle à « des efforts supplémentaires ».
Selon des chiffres de S&P Global avancés par Bloomberg, la demande devrait ainsi croître de plus de 50% entre 2022 et 2040, avec des objectifs «zéro émission nette» qui lui feraient atteindre les 50 millions de tonnes en 2035. Problème: l'offre, elle, devrait stagner et atteindre son pic en 2024.
Contrairement aux affirmations médiatiques fréquentes, le spectre des pénuries énergétiques n’a rien de neuf. Depuis deux siècles, les discours de manque et de peur du déclin accompagnent le développement des sociétés industrielles, comme le rappellent les débats qui ont jalonné l’essor de la première économie fossile du monde au XIXe siècle. Dire adieu aux fossiles, c’est abandonner ce système technique et social ainsi que l’imaginaire de puissance qui le justifie.
La sécheresse estivale n’a pas épargné la petite cité des Vosges, pourtant connue pour son eau minérale. En cause : la baisse des précipitations, mais surtout les activités de la multinationale, autorisée à pomper dans les nappes phréatiques malgré les alertes sur la baisse de leur niveau.
La première puissance industrielle du continent est frappée par des coupures d’électricité à répétition, dues à la mise en place d’un calendrier d’entretien strict sur un réseau vieillissant.
Poutine a coupé le gaz. Cet hiver, il n’y en aura peut-être pas assez d’énergie pour chacun des étages de notre société (ménages, entreprises, bâtiments publics). Et si, réellement, la quantité d’énergie disponible pour se chauffer n’est pas suffisante, payer plus cher n’y changera rien : quand il y a pénurie, quand le magasin est vide, même avec beaucoup d’or, il n’y a rien à ramener à la maison. La question n’est alors plus « comment alléger les factures ? » mais devient « comment faire avec moins d’énergie ? ».
Ça pull. L’approvisionnement de la France en énergie est fragilisé comme jamais par des crises aux origines multiples. Pour espérer passer l’hiver sans encombres, les gestionnaires de réseau de gaz et d’électricité espèrent un élan généralisé de sobriété.
Des vidéos montrent des habitants de l’île comorienne d’Anjouan tenter de s’emparer de sacs de riz à l’arrière de camions, alors qu’une importante pénurie de cette céréale frappe l’archipel africain depuis plusieurs semaines. Sur place, les habitants doivent s’adapter, et le risque d’une famine est réel assure notre Observateur.
Lait, sucre blanc, café, riz… De nombreuses denrées alimentaires manquent ou sont rationnées, sur fond d’inflation et de crise financière.
Outre-Rhin, un des plus célèbres fabricants de papier hygiénique du pays, Hakle, a mis la clé sous la porte. Produit déjà devenu rare pendant la crise sanitaire, le «klopapier» subit désormais les conséquences de la hausse des prix du gaz et des transports.
Remplis de lait de vache venant de tout le nord de la France, des camions-citernes rutilants sont rangés en file devant l'usine de yaourts Eurial de Jouy dans l'Yonne, à une centaine de kilomètres de Paris, l'une des plus importantes de France, très consommatrice d'un gaz devenu précieux. Ici comme dans toutes les usines du genre, le gaz sert à pasteuriser immédiatement, par chauffage, le lait que les camions-citernes transfèrent dans d'immenses cuves d'acier verticales, après de minutieux contrôles de qualité effectués dans chaque camion à l'arrivée. Un lait qui sera ensuite prêt à être transformé en yaourt ou autre produit lacté, avant de rejoindre sans délai les linéaires des supermarchés.
Le sud-Ouest des États-Unis vit sa pire sécheresse depuis mille ans. Et elle dure depuis plus de 22 ans de sorte que le lac Mead, le plus grand réservoir des États-Unis, est en train de s'assécher. Les conséquences pourraient être catastrophiques.
La bataille contre les mégabassines s’intensifie. Une carte recense désormais les lieux où ces projets de réserves d’eau sont contestés. Plus d’une centaine sont déjà référencées, notamment à l’est et ouest du pays.
Les stocks de gaz des grandes nations européennes comme la France ou l'Allemagne semblent toutefois bien remplis.
Jamais les engrais de synthèse dits NPK - fabriqués à partir d'azote, de phosphore ou de potasse - n'ont été aussi chers: les prix internationaux ont triplé entre début 2021 et mi-2022.
L'électricité destinée aux 81 millions d'habitants et aux entreprises industrielles du Sichuan est rationnée depuis plus d'une semaine.
Sous l’effet d’un été de sécheresse, d’incendies et de pénurie d’eau, les activistes pour le climat durcissent le ton. Sachant le soutien croissant de la population, certains assument de causer des dégâts matériels au nom de la lutte contre une violence systémique.
Shanghai, la plus grande ville de Chine, éteindra, lundi et mardi, les éclairages de sa célèbre avenue – le Bund –afin d'économiser l'électricité, alors qu'une partie du pays fait face à des pénuries en raison de températures extrêmes.
Des professionnels de santé ont mis en garde vendredi le gouvernement britannique contre la menace d'une "crise humanitaire" due à l'explosion des prix de l'énergie.
Les six millions de personnes vivant dans cette région, en guerre avec le gouvernement éthiopien, subissent une « cruauté inimaginable » depuis près de deux ans.
"Un tel rush en été, tout ce monde qui veut du charbon, on n'avait jamais vu ça", confie Frithjof Engelke, un fournisseur berlinois des pierres noires devenues denrées rares dans la capitale. La pénurie redoutée de gaz russe dans le sillage de la guerre en Ukraine a provoqué un engouement inattendu des particuliers pour ce mode de chauffage malgré sa nocivité.
Plusieurs communes touristiques ont décidé d'installer des unités de dessalement pour remédier aux manques d'eau qui les frappent cet été. Cette solution coûteuse, utilisée en dernier recours, est critiquée par certains spécialistes pour son impact sur l'environnement.
Agriculteurs, locaux ou vacanciers : en Haute-Corse la sécheresse affecte tout le monde. Des restrictions ont été annoncées pour éviter une pénurie d’eau courante dans 25 jours. Sur place, la situation inquiète.
Des pistes d'atterrissage qui fondent sous l'effet de la chaleur, des ordinateurs de grands hôpitaux qui plantent sous des températures extrêmes, des vaches qui ne produisent plus de lait... les conséquences des vagues de chaleur et de la sécheresse sont vastes et inattendues. Or, avec le changement climatique, ces épisodes vont se multiplier et s'intensifier. L'adaptation se fait de plus en plus pressante.
Comme d'autres pays européens, la Belgique peut faire face à des difficultés d'approvisionnement en eau potable, mais dispose aussi de bons atouts.
Une centaine de communes en France ont les robinets à sec. La sécheresse historique que connaît l’Hexagone cet été a conduit à mettre en place des restrictions d’eau sur la majorité du pays, sans que cela n’empêche les pénuries. Et la situation pourrait se reproduire à l’avenir, les épisodes de canicule et de faible pluie devenant plus fréquents en raison du changement climatique. Il devient de plus en plus urgent de s’adapter.
Cette sécheresse, due notamment à un niveau particulièrement bas du Rhin et de ses affluents néerlandais, ainsi qu’à un important déficit de précipitations, commence à se faire fortement sentir un peu partout dans le pays. Mercredi 3 août, annonçant une pénurie d’eau, les autorités ont appelé les Néerlandais à se montrer très économes avec l’eau du robinet. Mais selon l’Algemeen Dagblad, cela ne devrait pas suffire à aider les premières victimes directes de cette sécheresse : la nature, le transport fluvial et les agriculteurs, contraints de moins arroser leurs cultures.
Le pays de 22 millions d'habitants est confronté à une crise économique profonde, subissant depuis des mois des pénuries de nourriture, de carburant, de matières premières et de médicaments, faute de devises étrangères nécessaires pour financer ses importations essentielles.
En raison de la sécheresse persistante, les Pays-Bas connaissent officiellement une pénurie d'eau, a annoncé mercredi le gouvernement.
Selon Madame von der Leyen, le plan d'urgence européen conclu la semaine dernière pour réduire la consommation de gaz permettra de garantir l'approvisionnement pour l'hiver prochain. Le président de la Commission a souligné qu'avec ce plan, l'UE a franchi "une étape décisive et sans précédent" dans la lutte contre les menaces du président russe Vladimir Poutine de couper complètement les approvisionnements en gaz.
Le spectre d’un hiver sans gaz que l’Europe croyait écarté, ou du moins éloigné, alors que Moscou rouvrait partiellement les vannes la semaine dernière, plane toujours sur le continent, qui peine encore à s’organiser pour contrer les manœuvres de Moscou.
En cas de risque de coupure d'électricité cet hiver, "on peut fermer des magasins sur certains créneaux horaires", a assuré lundi le président du comité stratégique des magasins E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, sur France Info. "On peut fermer des magasins sur certains créneaux horaires", a-t-il déclaré : "on n'aura pas d'état d'âme, on se bat pour notre pays".
Le gaz de schiste pourrait remplacer le gaz naturel russe et enrichir le pays, entend-on du côté des libéraux allemands. Cette proposition à haut risque environnemental vient un peu plus fracturer la coalition avec les Verts et les sociaux-démocrates du SPD.
Baisser d’un degré son chauffage au gaz cet hiver, réduire sa consommation d’électricité en tant que particulier ou entreprise… de multiples scénarios “sobres” sont sur la table pour faire face aux pénuries d’énergies que pourrait connaître la France dans quelques mois. D’autres mécanismes plus extrêmes pouvant aller jusqu’à des coupures de courant font aussi partie des possibilités. Explications.
Le prix élevé du gaz cet été pourrait pénaliser la logique de stockage avant l'hiver. Une chronique de Charles Cuvelliez et Patrick Claessens, Ecole Polytechnique de Bruxelles, ULB.
Dans son plan, intitulé "Safe gaz for a safe winter", la Commission envisagerait plusieurs scénarios. "Il faut se préparer à tous les scénarios, y compris au scénario du pire, une interruption pure et simple des livraisons de Gazprom", a déclaré mardi Eric Mammer, le porte-parole de la Commission européenne. "Nous nous basons sur le scénario du pire", a-t-il insisté. Pour l'exécutif européen, Gazprom, contrôlé par l'État russe, est devenu imprévisible. Le plan recommande de ne pas attendre, et de "prendre des mesures immédiatement" pour garantir la sécurité énergétique de l'UE.
De nombreux produits alimentaires sont touchés par les conséquences d’une sécheresse historique. Une situation aggravée par la guerre en Ukraine.
L'agacement a laissé place à l'incertitude. Après des semaines de coupures d'électricité rapprochées, les entreprises sud-africaines, petites et grandes, souffrent en termes de productivité mais aussi de coûts, alors qu'elles préféreraient embaucher pour oublier le blues post-pandémie.
Les centrales électriques allemandes à charbon ont de plus en plus de mal à s'approvisionner en matière première. Déjà que le charbon devient aussi rare qu'un jour en dessous de 40 degrés sur les routes du Tour de France, en plus la baisse du niveau des eaux du Rhin vient compliquer les livraisons. La Suisse est également impactée car ses approvisionnements en produits pétroliers, notamment le diesel et le mazout de chauffage, transitent par le Rhin en raison de la baisse du niveau des eaux, selon un rapport publié par l'agence Bloomberg. Bloomberg cite des données gouvernementales et montre que le niveau d'eau du Rhin est à son plus bas niveau depuis 2007 pour cette période de l'année. Plus en aval, la Hollande fait face au même problème pour la livraison de matériel pour ses usines qui se trouvent le long du Rhin.
Le géant gazier russe Gazprom a affirmé mercredi ne pas pouvoir garantir le bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream, qui alimente l'Europe, se disant dans l'impossibilité de confirmer qu'il récupérera une turbine allemande réparée au Canada. Ces déclarations interviennent alors que ce gazoduc est actuellement à l'arrêt pour dix jours pour des raisons de maintenance, les pays européens craignant que Moscou prétexte un motif technique pour stopper durablement ses livraisons et ainsi faire pression sur eux dans le contexte du conflit en Ukraine.
C'est ce qu'a déclaré le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, lors d'une conférence sur l'énergie à Sydney.
L'Allemagne et avec elle l'Europe entrent lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
La situation reste incertaine au Sri Lanka après les manifestations qui ont poussé le président Rajapaksa à annoncer sa démission prochaine. Des éléments pour comprendre comment le pays s'est retrouvé dans cette situation.
L’activité de « minage », gourmande en matériel de ce type, étant devenue moins rentable, la plupart des gammes de cartes destinées aux joueurs sont désormais disponibles à des tarifs raisonnables.
Le gouvernement britannique veut réduire le risque de pénuries.
Les autorités japonaises ont mis en garde lundi contre une possible pénurie d'électricité, alors que le pays subit des températures record et que Tokyo vient de vivre la saison des pluies la plus courte de son histoire. "Nous demandons au public de réduire sa consommation d'énergie en début de soirée", quand les réserves d'électricité sont au plus bas dans le grand Tokyo, a déclaré lundi le secrétaire général adjoint du gouvernement nippon, Yoshihiko Isozaki.
Les dirigeants des trois énergéticiens français TotalEnergies, EDF et Engie appellent ensemble, dimanche 26 juin, les Français à réduire « immédiatement » leur consommation de carburant, pétrole, électricité et gaz face au risque de pénurie et de flambée des prix qui menacent « la cohésion sociale » l’hiver prochain.
Le phénomène de pénurie ne va pas s’arrêter. Il faudra apprendre à vivre avec. Et pour longtemps. Ce scénario catastrophe n’est pas écrit par des militants anticapitalistes, mais par des économistes de Bank of America. Dans un rapport publié il y a quelques semaines, plusieurs experts de l’institution financière ont évalué les risques pour l’économie mondiale liés à des pénuries multiples et intenses. Ces pénuries touchent déjà et toucheront de plus en plus tous les secteurs d’activité. Ici, la conjoncture n’explique pas tout. Des causes structurelles sont bel et bien également à l’origine des manques constatés dans les chaînes de production sur toute la planète.
L'Allemagne court à la pénurie de gaz et devra faire des "choix de société très difficiles" pour les ménages et les entreprises si les livraisons russes diminuent encore, a prévenu vendredi le ministre de l’Économie Robert Habeck.
Lors d'une interview accordée au média allemand Der Spiegel, le ministre allemand de l’Économie a livré plusieurs commentaires inquiétants au sujet d'une possible pénurie de gaz en Allemagne.
Des soldats sri-lankais ont ouvert le feu pour contenir une émeute dans une station-service, faisant sept blessés, trois soldats et quatre civils, ont indiqué dimanche les autorités alors que les automobilistes font des heures de queue pour obtenir du carburant.
Si l'approvisionnement alimentaire est donc assuré en Belgique, l'augmentation des prix et des coûts et le respect de relations contractuelles équilibrées entre les opérateurs de la filière restent toutefois l'objet d'un suivi attentif, conclut le SPF Économie.
L’île de l’océan Indien traverse une crise économique sans précédent et subit depuis plusieurs mois des pénuries de carburant et de denrées alimentaires. Les Sri-Lankais sont de plus en plus nombreux à tenter de quitter le pays pour l’Inde ou l’Australie.
Pour les Nations unies, il est indispensable de «mettre en place des systèmes d’alerte précoce efficaces et de mobiliser des financements» pour lutter contre la désertification de la planète.
Le régulateur australien de l'énergie a pris mercredi le contrôle du réseau électrique national, suspendant un système de marché en proie à la flambée des prix et à la menace de coupures généralisées.
Plusieurs pays, comme l’Inde, réclament à l’Organisation mondiale du commerce le droit de constituer des stocks alimentaires publics. La coordination européenne Via Campesina les soutient contre le camp néolibéral.
Cette annonce survient au moment où la raffinerie nationale Ceylon Petroleum Corporation, gérée par l'État, peine à financer les importations de pétrole, tandis que la consommation explose en raison des pénuries d'électricité et en gaz de pétrole liquéfié (GPL).
Le Sri Lanka, frappé par la pire crise économique de son histoire, a annoncé dimanche vouloir imposer des quotas hebdomadaires de carburant aux automobilistes, dans un contexte d'aggravation de la pénurie dans le pays.
Les exportations de textile du Pakistan devraient chuter de façon spectaculaire alors que le secteur est victime de coupures d'électricité quotidiennes dans les usines, ont averti des responsables de cette industrie. Le textile représente 60% des exportations du Pakistan, se chiffrant en milliards de dollars et fournissant tout, du denim au linge de lit, vers les marchés américains et européens. "L'industrie textile est en état d'urgence", a déclaré à l'AFP Qasim Malik, vice-président de la Chambre de commerce du centre manufacturier de Sialkot.
Enfin, outre ses effets sur les prix de l'énergie, la guerre en Ukraine engendre pour les industriels "des incertitudes sur les délais et les capacités d'approvisionnement, en particulier, pour ce qui concerne l'industrie du câble, sur le gaz, l'aluminium, le nickel et le bois".
« Le concept d’autonomie stratégique, promu par la France dès 2017 puis par la Commission européenne en 2021, a trouvé une justification évidente à partir de l’invasion de l’Ukraine par la Russie », ainsi que dans le contexte de la pandémie de Covid-19 et des pénuries associées.
De nombreux pays ont pris des mesures pour limiter ou interdire l'exportation de biens pour contenir la hausse des prix à l'intérieur de leurs frontières.
Dérèglement climatique, pandémie de Covid-19, hausse démographique : les causes de la crise alimentaire actuelle étaient déjà nombreuses. Depuis le mois de février, s’ajoute désormais le conflit entre la Russie et l’Ukraine, deux pays majeurs dans la production et l’exportation de blé. Le prix de la tonne est passé de 300 à 450 euros en trois mois. Un record, qui pourrait avoir des conséquences dramatiques sur notre alimentation. Pourquoi le blé est-il au cœur de la crise alimentaire? Comment est-il devenu un enjeu géostratégique ? Et à quoi doit-on s’attendre dans les mois à venir ? Sébastien Abis, chercheur associé à l’IRIS et directeur général du Club Déméter, répond à nos questions.
Bien connu des scientifiques, outil de travail des chimistes, le tableau périodique fait peau neuve à l'initiative de la société européenne de chimie. Le but de ce tableau revisité ? Alerter sur l'état des ressources planétaires face à une production toujours plus gourmande en éléments rares.
Les sanctions contre la Russie, le changement climatique et les restrictions sur les exportations engendrent une forte pénurie des engrais qui met les agriculteurs du monde entier en difficulté, et qui pourrait bien engendrer une grave crise alimentaire.
Une crise alimentaire mondiale croissante précipite les mesures protectionnistes des pays qui risquent d'aggraver le problème et pourraient conduire à une guerre commerciale plus large, ont déclaré des chefs d'entreprise et des décideurs politiques au Forum économique mondial.
Cuba souffre depuis plusieurs semaines de problèmes de production d'électricité, provoquant la multiplication des coupures pour la population, ont indiqué mardi les autorités, tandis que le diesel est de plus en plus difficile à trouver. "Le déficit de génération d'électricité dans le pays continue d'affecter le service, malgré la mise en marche de deux nouvelles unités (de production) hier (lundi) après-midi", a indiqué l'Union électrique de Cuba dans un communiqué.
L'Amérique latine et les Caraïbes sont menacées par une crise alimentaire, conséquence de la guerre en Ukraine qui relance l'inflation dans une région qui n'a pas encore surmonté le choc de la pandémie de coronavirus, a averti mardi le Programme alimentaire mondial (PAM).
La guerre du lait infantile est déclarée aux États-Unis Washington, le vendredi 20 mai 2022 – Les Etats-Unis sont confrontés à une pénurie de lait infantile qui contraint le gouvernement américain à prendre des mesures énergiques. Des rayons de magasins vides, un pont aérien, des familles esseulés : nous ne sommes pas dans un pays du tiers-monde en proie à une crise humanitaire, mais bien aux Etats-Unis. Depuis environ trois mois, le pays le plus riche du monde fait face à une pénurie de lait infantile sans précédent. Selon les derniers chiffres, les stocks sont inférieurs de 43 % au niveau habituel et ce chiffre dépasse les 50 % dans certains Etats. Certaines chaines de supermarchés ou de pharmacies ont donc décidé de limiter la quantité de lait par client. Sur Internet, le lait infantile est devenu un objet de spéculation, certains n’hésitant pas à vendre ce produit de première nécessité à prix d’or. Certains laits spécifiques, notamment ceux destinés aux enfants souffrant d’allergie, se vendent plus de 100
Selon les derniers chiffres de l’ONU, 276 millions de personnes dans le monde sont confrontées à une insécurité alimentaire grave. Un chiffre qui a doublé en seulement deux ans, soit depuis le début de la pandémie de Covid-19. Mais, aujourd’hui, avec l’impact du conflit en Ukraine, il est très probable que l’insécurité alimentaire grave touche un nombre encore plus important de personnes.
L'Inde a annoncé samedi interdire les exportations de blé face à la baisse de sa production, due notamment à des vagues extrêmes de chaleur, une décision qui va "aggraver la crise" d'approvisionnement en céréales avec la guerre en Ukraine, s'alarme le G7.
En Inde et au Pakistan les températures de ces dernières semaines ont atteint les 50 °C. Une vague de chaleur record qui a provoqué des coupures d'électricité et des pénuries d'eau pour des millions d'habitants qui devraient subir cette fournaise de plus en plus fréquemment à cause du changement climatique. Des chaleurs extrêmes qui touchent également les animaux et particulièrement les oiseaux explique l’agence de presse Reuters.
Depuis plusieurs semaines, les habitants de ces deux pays sont confrontés à des épisodes de canicule. Au Pakistan, les températures ont même dépassé les 50 degrés.
La situation s’est dégradée quand le fabricant Abbott a annoncé, en février, le «rappel volontaire» de laits en poudre, dont le Similac, utilisé par des millions de familles américaines. La Maison Blanche s’empêtre dans la crise.
Accusée au pire d’indifférence, au mieux d’attentisme, la Maison Blanche a exposé jeudi quelques mesures, d’une portée limitée.
Les consommateurs américains ont du mal à trouver plusieurs produits actuellement, mais la pénurie la plus grave touche le lait infantile en poudre. Une situation qui affecte les plus fragiles et qui est due à une multitude de facteurs, liés aussi bien à la pandémie qu’à l’inflation, et à un scandale sanitaire.
Alors que la pandémie de Covid-19 a perturbé pendant des mois les chaînes d'approvisionnement, viennent s’ajouter le dérèglement climatique et la guerre en Ukraine. Moutarde, câbles électriques, bouteilles en verre… plusieurs secteurs de notre économie sont impactés. Les prix flambent et les craintes de pénurie se renforcent, révélant un peu plus les failles d’un modèle à bout de souffle.
Dans le rapport ci-après publié le 25 avril dernier, Eurométaux (association européenne des producteurs de métaux) estime que l'Europe aura en particulier besoin, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, de 35 fois plus de lithium à l'horizon 2050 (près de 800 000 tonnes par an) qu'à l'heure actuelle, mais aussi de 2 fois plus de nickel (400 000 tonnes en 2050) ou encore de 35% de plus de cuivre (1,5 million de tonnes en 2050). Ledit rapport, rédigé par des chercheurs de l'Université belge KU Leuven, avertit ainsi que « l'Europe pourrait être confrontée à des problèmes de pénurie vers 2030 pour son approvisionnement en lithium, cobalt, nickel, terres rares et cuivre »(1). Les chercheurs associent à leur alerte une « bonne nouvelle » : 40 à 75% des besoins de métaux pourraient être couverts par le recyclage à l'horizon 2050 si l'Europe investit rapidement dans les infrastructures et relève entre autres ses taux de recyclage obligatoires.
La planète manquera bientôt d’huile végétale. Depuis la récente décision de l’Indonésie de bannir les exportations d’huile de palme, la situation va s’aggraver dans les prochains mois. Partout au pays, il faudra s’attendre à voir le rationnement de l’huile végétale au détail. Il existe déjà une pénurie d’huile végétale qui pourrait durer encore des mois, tout cela en raison de l’invasion de l’Ukraine et des changements climatiques. L’huile végétale se retrouve dans nos maisons et dans tous les restaurants et est employée avec presque tous les aliments et les mets que l’on cuisine. C’est aussi un ingrédient très utilisé par les grandes entreprises qui fabriquent des produits populaires consommés au quotidien.
Un nouveau rapport publié par Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, alerte sur le fait que l’Union européenne pourrait se retrouver en risque sur sa transition énergétique d’ici 2030. À cet horizon, plusieurs matériaux risquent de faire l’objet d’une pénurie mondiale en raison de l’essor mondial des énergies renouvelables et des véhicules électriques. L’UE doit rapidement organiser son approvisionnement afin d’atteindre ses objectifs climatiques.
À cause du réchauffement climatique le cycle de l'eau est en train de changer, entrainant une augmentation des pénuries d'eau, sécheresses et autres catastrophes naturelles.
Dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine et les conséquences du dérèglement climatique, les ruptures d’approvisionnement de certains produits se multiplient. Avec des conséquences potentiellement dramatiques pour la sécurité alimentaire des plus précaires.
Peu après le début du conflit en Ukraine, en février, la presse internationale a alerté l’opinion publique sur les risques de pénurie de néon, un gaz rare, mais crucial pour la production des semi-conducteurs. Les données, quelque peu contradictoires, indiquaient que l’Ukraine fournirait entre 55 et 90 % du néon utilisé dans le monde. L’industrie des semi-conducteurs devait donc se préparer à une crise majeure à relativement brève échéance. Puis, à partir du début d’avril, silence radio. La crise s’est-elle résorbée? À quel point était-elle sérieuse en premier lieu? Enquête sur un gaz méconnu.
Une vague de chaleur record s'est abattue sur l'Inde et le Pakistan, provoquant des coupures d'électricité et des pénuries d'eau pour des millions d'habitants qui devraient subir cette fournaise de plus en plus fréquemment à l'avenir, selon des experts du changement climatique.
Des coupures d'électricité en Inde et au Pakistan ont aggravé vendredi les conditions de vie de millions d'habitants, déjà accablés par une vague de chaleur record que les experts lient au changement climatique. Des mois de mars et d'avril exceptionnellement chauds ont fait grimper la demande énergétique en Inde, et plus particulièrement au Pakistan, si bien que les centrales électriques manquent à présent de charbon pour répondre à la demande.
Les industriels de l’agroalimentaire auront six mois pour corriger leurs emballages. Ils devront signaler avant deux mois qu’un changement de recette a eu lieu. Cependant, ils ne seront pas obligés de préciser lequel.
Dans un marché secoué par les conséquences en cascade de la crise ukrainienne et, dans une moindre mesure, les inquiétudes sur les risques météorologiques aux États-Unis pour les prochaines récoltes.
À Santiago, le moment tant redouté est arrivé : les autorités ont annoncé un plan de rationnement de l’eau potable. Confrontées à douze années de sécheresses consécutives, la capitale et sa région se préparent à une pénurie extrême.
La Russie et le Donbass détiennent d’importantes réserves de nickel, de cobalt et de lithium nécessaires aux véhicules électriques, aux éoliennes et aux panneaux solaires. Des experts craignent que la guerre ne réduise leur disponibilité, au détriment de l’Europe, où la demande continue à grossir.
L'Indonésie va interdire les exportations d'huile de palme et autres huiles végétales à partir de la semaine prochaine, a annoncé son président vendredi face à une pénurie d'huile de cuisson sur le marché intérieur.
Sec machine. Alors que des précipitations sont attendues dans les jours qui viennent dans le Sud de la France touché par la sécheresse, l’inquiétude quant à de possibles pénuries d’eau dans les mois à venir gagne du terrain.
Difficiles à produire, les automobiles neuves ont vu leurs ventes plonger dans l'Union européenne en mars, victimes des pénuries de semi-conducteurs et de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi l'Association européenne des constructeurs (ACEA).
L'aéroport de Dakar est frappé par une pénurie de kérosène en raison "d'une conjoncture internationale défavorable" et son opérateur appelle les compagnies aériennes qui y atterrissent à assurer elles-mêmes leur approvisionnement en carburant pour les vols de retour. Depuis le début de la guerre en Ukraine fin février, les cours du pétrole se sont envolés sur les marchés mondiaux, alimentant une forte hausse des prix des carburants dans de très nombreux pays.
Le Sri Lanka, en défaut de paiement, a annoncé vendredi imposer des restrictions sur le carburant, au moment où son président est confronté à une vive contestation populaire dûe à la pire crise économique de l'histoire de l'île. L'entreprise publique Ceylon Petroleum Corporation (CPC), qui représente les deux tiers du marché de détail du carburant au Sri Lanka, a annoncé qu'elle allait limiter les quantités que les automobilistes peuvent acheter et interdire aux particuliers le remplissage de bidons à des fins de stockage.
"Il y a l'illusion largement entretenue que le conflit ukrainien est responsable de cette hausse des prix des denrées alimentaires", relève-t-il. "Mais il n'a fait qu'accélérer une crise en préparation depuis longtemps et dont la cause principale est la hausse de prix de l'énergie", pointe-t-il.
"La crise du carburant dans le pays est créée par des distributeurs d'essence exportant du carburant destiné au marché local, et Rubis a joué un large rôle là-dedans", a-t-elle précisé. Rubis est un important acteur des produits pétroliers au Kenya, y opérant selon son site internet 230 stations-service via les enseignes Rubis, Gulf Energy, Kenol et Kobil. L'entreprise gère également des dépôts de carburant au Kenya mais aussi au Burundi, Rwanda et Ouganda.
Le Sri Lanka, qui fait face à sa pire récession depuis son indépendance, a fait défaut ce mardi sur sa dette extérieure de 51 milliards de dollars, déclarant qu'il s'agissait du "dernier recours" pour le pays à court de devises pour importer les produits essentiels. Le ministère des Finances a déclaré que les créanciers, y compris les gouvernements étrangers qui ont prêté à la nation sud-asiatique, étaient libres de capitaliser les paiements qui leur sont dus à partir de mardi après-midi ou d'opter pour un remboursement en roupies sri-lankaises.
Des coupures ciblées de gaz vont pouvoir être exigées en France chez les importants consommateurs pour faire face à une éventuelle interruption d'approvisionnement russe l'hiver prochain, selon un décret publié vendredi au Journal officiel. Le gouvernement et le réseau de distribution de gaz GRDF avaient annoncé la semaine dernière qu'ils se préparaient à cette éventualité, en attendant la publication du décret. C'est "un dispositif de dernier ressort", avait alors souligné le ministère de la Transition écologique.
Près de 2500 entreprises belges ont été sondées sur l’impact de la guerre en Ukraine. L’enquête menée par la BNB et la FEB montre une forte hausse du coût inputs (en particulier l’énergie). Baisse de la production également en vue sur fond de nouveaux problèmes dans les chaînes d’approvisionnement.
La France se prépare si le gaz russe venait à manquer l'hiver prochain: un décret publié vendredi organise la manière dont des coupures ciblées pourraient être mises en oeuvre chez de gros consommateurs, tandis que le remplissage des stockages a déjà commencé. Ce décret, qui était attendu, encadre un possible "délestage", c'est-à-dire une interruption ou une réduction de l'approvisionnement pour certains clients industriels ou tertiaires (centres commerciaux, salles de concert, stades...).
La Grèce va doubler sa production de lignite, une forme appauvrie du charbon très polluante, afin de diminuer sa dépendance au gaz russe et de se prémunir d’une éventuelle pénurie.
Outre le blé et l’huile de tournesol, la Fédération de l'industrie alimentaire belge (Fevia) pointe aussi l’huile de lin, le miel, les ovoproduits, ou les emballages en verre tels que les bouteilles et les bocaux.
Les législateurs de l’Union européenne, tous partis confondus, ont demandé à la Commission européenne de cesser de promouvoir la consommation de viande alors que la guerre en Ukraine a des répercussions sur l’approvisionnement alimentaire mondial et entraîne des pénuries de nourriture pour animaux dans l’UE.
Des manifestations contre la faim ont aussi commencé dans tout le pays cette semaine.
Les Russes se sont précipités dans les supermarchés sur le sucre et d'autres denrées après la multiplication des sanctions internationales, afin de constituer des stocks et de se mettre à l'abri d'une hausse attendue des prix.
Plusieurs dizaines de fédérations actives de près ou de loin dans l'industrie agro-alimentaire ont pris part ce mardi matin à une première réunion de la taskforce "Ukraine" au SPF Economie à Bruxelles. La guerre en Ukraine entraîne une forte hausse du prix de certaines matières premières, outre l'inflation des prix de l'énergie. "On ne parle pas de pénurie aujourd'hui, mais la taskforce a pour but d'anticiper les conséquences à venir du conflit"
epuis le début de l’hiver, l’eau se fait rare à Puvirnituq. Leur réservoir étant souvent à sec, les habitants doivent dépenser des fortunes pour acheter de l’eau en bouteilles. Une situation qui pose bien des défis au quotidien et qui favorise l’éclosion de maladies. « Si on était dans le Sud, on ne laisserait pas les gens comme ça. » Un dossier d’Ariane Lacoursière et d’Olivier Jean
Profitant de la guerre en Ukraine et des tensions sur les marchés de l’énergie, des engrais et du blé, des lobbies réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la souveraineté alimentaire de l’Europe. Agiter le spectre de la pénurie pour proposer de produire plus et moins bien (en s’appuyant notamment sur les engrais chimiques et les pesticides), il s’oppose à la trajectoire Farm2Fork (de la ferme à la fourchette) qui vise à relocaliser notre agriculture, diminuer notre dépendance aux pesticides et aux engrais et redonner de la valeur aux produits alimentaires. Ces lobbies invisibles ne participent pas au débat mais profite de leur logique d’influence pour orienter les décisions européennes.
Le Canada, quatrième producteur mondial de pétrole, a annoncé jeudi une augmentation d'environ 5% de ses exportations de pétrole pour répondre "aux demandes d'aide" de ses "alliés, aux prises avec des pénuries" en raison du conflit en Ukraine.
La pénurie de céréales qui guette certaines régions du monde parmi les plus pauvres et les plus instables met en évidence la nécessité d’aller vers plus d’indépendance et de partage en matière d’alimentation.
Plus de 450 scientifiques publient ce lundi un appel à changer notre système alimentaire mondial plutôt que de s’enfermer dans le productivisme pour répondre aux pénuries qui se dessinent à cause de la guerre en Ukraine.
Une panne généralisée du réseau électrique survenue en début de semaine a plongé le Nigeria dans le noir et les habitants, eux, peinent à alimenter les générateurs privés. Avec la guerre en Ukraine, le prix du baril a explosé provoquant des pénuries d'essence qui paralysent l'économie du pays.
Les autorités et les détaillants du Kazakhstan s'inquiètent d'une ruée sur les achats de denrées alimentaires et d'une hausse des prix en raison des restrictions décidées par la Russie sur ses exportations de céréales pour limiter les effets des sanctions décrétées à son encontre. Les cinq pays d'Asie centrale, très dépendants des importations de Russie, ont déjà vu leurs monnaies s'effondrer dans la foulée du rouble, affecté par les sanctions occidentales infligées contre Moscou après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
La guerre perturbe fortement le commerce de céréales, dont l'Ukraine et la Russie sont les premiers fournisseurs européens.
Farine de maïs, riz, sucre, huile, tomates, bière... tout augmente. Les ménages congolais, dont les trois quarts vivent sous le seuil de pauvreté, s'inquiètent des conséquences économiques de la guerre menée par la Russie en Ukraine.
Le premier producteur de voitures en Russie, Avtovaz (groupe Renault-Nissan), a envoyé ses employés en congés payés pour trois semaines en raison d'une pénurie de composants importés, liée aux sanctions occidentales dues à l'Ukraine. Le groupe a été contraint d'arrêter deux de ses usines.
Alors que les combats se poursuivent en Ukraine, trois semaines après le début de l'invasion russe, de nombreux pays qui dépendent du blé ukrainien craignent de ne bientôt plus pouvoir manger à leur faim. Parmi les premières populations concernées, celles du pourtour méditerranéen. Décryptage.
Après la pénurie de puces électroniques, la guerre en Ukraine risque d'avoir de lourdes conséquences sur l'industrie automobile européenne. Il devrait y avoir 700.000 voitures produites en moins en raison de fermetures d'usines en Ukraine, selon des estimations de l'analyste Colin Langan de Wells Fargo. L'Ukraine est un important producteur de faisceaux de câbles.
Les prix de la nourriture, des médicaments et autres produits essentiels explosent, les files d'attente s'allongent devant les stations-essence et les pannes de courant sont devenues la norme. Les commerçants ne peuvent plus payer les importations faute de devises.
Toujours disponible en Europe, l’ingrédient de base du pain et des pâtes subit une explosion de ses tarifs mondiaux à cause du conflit russo-ukrainien et de la reprise économique post-covid. Gare à la flambée des produits finis !
Nickel, aluminium, palladium. Toutes ces matières premières ont vu leur prix exploser et sont indispensables à la confection de batterie ou de carrosserie pour voiture. Pourtant, les sanctions occidentales n’ont pas encore visé les métaux au contraire du pétrole et du gaz (hors Union européenne qui n’a pas encore franchi ce pas). À cette contrainte inflationniste s’ajoute bien sûr la contrainte logistique en cours depuis la pandémie, avec les problèmes structurels de la chaîne d’approvisionnement et le manque de puces. L’industrie automobile en souffre et Tesla n’y échappe pas. L’action a perdu 25% de sa valeur depuis le début de l’année.
Une centaine de stations-service ne délivraient plus d'essence ou de diesel mercredi à cause des ventes à perte, confirme la Brafco, la fédération des négociants en combustible et carburant dans Sudinfo jeudi. Elle attend des réponses du gouvernement fédéral dans la journée face à la flambée des prix pétroliers, sans quoi elle annonce "des actions plus percutantes".
out retard supplémentaire dans l’action mondiale concertée et anticipée en matière d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique manquera une brève occasion, qui se referme rapidement, de garantir un avenir vivable et durable pour tous”. C’est de ça dont il s’agit, assurer un avenir à tous les humains en prenant en compte la justice sociale, climatique, les inégalités, les discriminations… Alors comment peut-on s’adapter ? Pour répondre à cette question, entretien avec Alexandre Magnan, co-auteur du groupe II du GIEC, chercheur senior en "adaptation au changement climatique" à l’IDDRI.
Face aux répercussions de la guerre russo-ukrainienne sur l'économie mondiale, les cours du pétrole continuent de flamber, tout comme le prix de l'or qui dépassait les 2 000 dollars l'once.
Tchernobyl, puis Zaporijjia. La Russie a pris possession de ces centrales ukrainiennes. Face aux futures pénuries, l’énergie atomique, très vulnérable en cas de conflit, n’est pas la solution pour la France, selon Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire.
Faute de devises, le Sri Lanka peine à financer les importations essentielles pour le pays et ses quelque 22 millions d'habitants: carburant mais aussi alimentation et médicaments. Or, l'île dépend entièrement des importations pour ses besoins en pétrole.
Le gouvernement italien a approuvé lundi des mesures d'urgence visant à pallier une éventuelle pénurie de gaz due à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, dont l'option de rouvrir ses centrales à charbon.
A quand la fin des pénuries de puces pour les produits high-tech ? Au salon du mobile de Barcelone, fabricants et spécialistes appellent à la patience, alors que la guerre en Ukraine fait craindre de nouvelles perturbations dans un marché sous tension.
Le monde doit s’adapter urgemment au changement climatique, alerte le Giec dans un rapport publié le 28 février. Vagues de chaleur, perte des rendements agricoles, pénurie d’eau, inondations : les conséquences seront nombreuses, estime-t-il.
Les pénuries, la paupérisation, les famines et les déplacements forcés de populations causés par le dérèglement du climat ne peuvent que causer des tensions, voire générer des conflits. L’urgence des mesures destinées à lutter contre le réchauffement est aussi un enjeu de paix.
Cette décision doit "envoyer un message uni et fort aux marchés pétroliers mondiaux sur le fait qu'il n'y aura pas de pénurie d'offre résultant de l'invasion russe en Ukraine", explique l'AIE.
Les prix du gaz naturel européen ont rebondi ce lundi. La nouvelle série de sanctions contre la Russie a alimenté les craintes de pénurie d'énergie. Le prix du mégawattheure de gaz sur le marché à terme néerlandais, la norme pour l'Europe, a augmenté de 36 % pour atteindre près de 127 euros lundi, avant de retomber légèrement à près de 108 euros.
Plusieurs importateurs ont interrompu leurs achats de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie. Cette décision fait suite à l'incertitude des acheteurs face à la vague de sanctions infligées à la Russie par plusieurs pays occidentaux. La réticence des importateurs alimente les inquiétudes concernant les pénuries d'énergie et la hausse des prix.
Il y a eu un coup de chaud, jeudi après le début de l’attaque russe. Mais la guerre a eu un effet limité sur les marchés. Les variations quotidiennes sont surtout dues à de la spéculation. Nous sommes confrontés, cependant, à une montée des prix de l’énergie généralisée qui est surtout due, en résumé, à la diminution des ressources disponibles et à l’augmentation de la demande. Il était attendu, par exemple, que le pétrole passe la barre des cent dollars par baril durant l’été car les producteurs sont incapables d’en extraire assez. L’invasion n’a fait qu’accélérer ce processus.
L'invasion russe de l'Ukraine entraînera une hausse des prix du carburant en Belgique, mais il ne faut pas craindre de pénurie. C'est ce qu'affirme Wim De Wulf de la fédération sectorielle Energia, l'ancienne Fédération pétrolière. "Il n'y a pas de problème d'approvisionnement", affirme M. De Wulf. "Les réserves de pétrole russes représentent 30 % de notre consommation totale, mais seulement 0,2 % de la demande mondiale", soit environ 90 à 95 millions de barils par jour.
Plus la « transition énergétique » et la « croissance verte » patinent, moins ces concepts seront pertinents, plus il faudra compenser par de la sobriété plus ou moins souhaitée, de la décroissance plus ou moins démocratique, des pénuries, des rationnements, des guerres, des famines, des migrations, et de la géoingénierie solaire (tout cela ne s’excluant pas forcément). C’est comme ça, ce n’est pas moi qui invente les lois de la physique et de la biologie. Ce n’est pas moi non plus qui produis les statistiques permettant de suivre où nous en sommes. Cet article dresse un état des lieux par des graphiques et données clés à scruter de près. Il est accompagné d’observations personnelles faciles à identifier.
Les fermetures d'usines et les pénuries de composants industriels telles que les précieuses puces électroniques, incontournables dans de nombreux secteurs de l'économie, pourraient continuer l'année prochaine en Europe, a averti jeudi le Fonds monétaire international.
Le gouvernement social-démocrate suédois a annoncé mardi un plan de développement de l'éolien en mer en plein débat sur les pénuries d'électricité et sur l'avenir du nucléaire dans le pays, à sept mois des élections législatives. Trois secteurs de développement ont été désignés dans le golfe de Bothnie, plus au sud en mer Baltique ainsi qu'en mer du Nord, a expliqué la ministre de l'Environnement Annika Strandhäll lors d'une conférence de presse.
En bloquant un pont entre le Canada et les États-Unis, les manifestants anti-mesures sanitaires ont touché un nerf central pour l'industrie automobile et forcé les géants du secteur à suspendre ou ralentir temporairement les chaînes de fabrication dans plusieurs usines.
Le Japon a annoncé mercredi qu'il allait livrer à l'Europe certaines de ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), face au risque de perturbations de l'approvisionnement de la région en gaz russe en cas d'escalade des tensions concernant l'Ukraine.
La mise à feu débuta en février 2008 par le passage du baril au-dessus de 90 dollars. Cinq mois plus tard, en juillet, les compteurs s’affolèrent à plus de 147 dollars. Sur la période, l’inflation grimpa de 2 à 5,6%. La Banque fédérale américaine (FED) fut forcée de réagir avec des hausses rapides et successives des taux d’intérêts avec l’espoir de freiner cette spirale. Incapables de faire face à l’augmentation de leurs hypothèques, un grand nombre de propriétaires américains firent défaut. La bulle des subprimes explosa en septembre et fit voler en éclat le monde de la finance et des banques.
Le niveau des réserves de gaz en Allemagne, particulièrement scruté dans le contexte des tensions avec la Russie, est récemment descendu à un niveau "inquiétant", a indiqué mercredi une porte-parole du ministère de l'Economie et du Climat.
La Commission européenne va proposer mardi de débloquer près de 42 milliards d'euros d'argent public en faveur de l'industrie des semi-conducteurs pour réduire sa dépendance à l'Asie dans ce secteur stratégique qui subit des pénuries.
Le prix de l'aluminium s'est approché de son niveau le plus élevé depuis treize ans, après que la banque américaine Goldman Sachs a prédit que le prix continuera à augmenter en raison des problèmes d'approvisionnement de la Chine vers l'Europe. Les prix de l'aluminium ont déjà augmenté de plus de 10 % cette année à Londres.
La crise qui a frappé l’industrie européenne en 2021 semble avoir servi d’électrochoc au Vieux Continent, qui a décidé de réinvestir dans ce secteur afin de gagner en indépendance. Et entrouvre même une brèche dans son rejet des politiques industrielles interventionnistes.
Les prix des matériaux montent de nouveau en flèche, alerte la Confédération Construction.
Alors que l’Indonésie est le premier producteur mondial d’huile de palme, les ménages sont confrontés à une pénurie de ce produit nécessaire à la cuisson des aliments. Koran Tempo révèle qu’une partie croissante de la récolte va à la fabrication de biocarburants, fortement subventionnée par le gouvernement.
Ouvrir son robinet et se servir un verre d'eau, prendre une douche, ou encore laver son linge… Des gestes anodins du quotidien dans les pays développés. Et si un jour on ne pouvait plus le faire aussi facilement ? Depuis le début du siècle, les organisations mondiales alertent : la majeure partie de la population mondiale sera soumise à une pénurie d’eau d’ici quelques années, en raison de l’accroissement démographique, mais surtout du réchauffement climatique, qui perturbe le cycle de l’eau. Cette ressource essentielle pour le monde vivant pourrait-elle venir à manquer ? Dans le cadre de son dossier "C’est pour demain", La Libre dresse un état des lieux.
Le gouvernement américain, ainsi que ses alliés européens, sont à la recherche de gaz naturel supplémentaire pour l'Europe si une invasion russe de l'Ukraine entraînait des pénuries de gaz, indique mercredi l'agence de presse Bloomberg sur base de sources bien informées.
L'Europe des batteries électriques de la transition énergétique risque de patiner à l'allumage par manque de métaux stratégiques pour les remplir, épineux sujet sur lequel planchent mardi les ministres de l'Industrie des 27, dans le nord de la France.
En manque de certains principes actifs de médicaments, en risque de pénurie de semi-conducteurs, et dépendante pour les métaux de la transition énergétique, l'Europe va plancher à Lens en France sur son "autonomie stratégique", dont la fragilité a été révélée par la crise Covid.
En manque de principes actifs de médicaments, risquant la pénurie de semi-conducteurs et dépendante pour les métaux de la transition énergétique: l'Europe planche à Lens en France sur son "autonomie stratégique" dont la fragilité a été révélée par la crise Covid.
Pénuries de matières premières, tensions entre Etats, logistique défaillante… Pour l’Europe, l’accumulation de problèmes va rendre les objectifs de transition énergétique complexes et coûteux, relève Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Après les flambées des prix des matières premières en 2021, l'année 2022 s'annonce très incertaine, entre les tensions géopolitiques en Ukraine, l'appétit de la Chine pour les importations agricoles, et la "certitude" d'une poursuite de la crise des conteneurs, indiquent les prévisions annuelles du cercle CyclOpe parues jeudi.
Depuis la première fois depuis 2014, le prix du baril de Brent est passé sur la barre des 90$, pour être précis à 90,39$ à Londres. A New York, il est grimpé sur les 88$. Il est à noter que l’année dernière, à la même époque, il ne fallait que 55 billets de 1 dollar pour acquérir les 159 litres d’un baril. Imaginez, un litre de pétrole moins cher qu’un litre de Coca-Cola.
Des représentants du gouvernement états-unien ont entamé des discussions avec le Qatar dans le but de pouvoir organiser un approvisionnement de l'Europe en GNL depuis le Qatar, si les tensions entre la Russie et l'Ukraine menaient à une pénurie de gaz, rapporte dimanche l'agence Bloomberg. Le président Joe Biden souhaiterait encore inviter l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, à la Maison Blanche avant la fin du mois.
Des pluies diluviennes ont fait au moins 82 morts en Afrique du Sud. La plupart des victimes sont mortes par noyade ou frappées par la foudre, ont indiqué les autorités mardi. "La pluie est bienvenue face à la pénurie d'eau dans certaines parties du pays, malheureusement les fortes précipitations ont également causé des dommages considérables", a déploré la ministre Nkosazana Dlamini-Zuma.
Après avoir atteint un niveau jamais vu depuis plus de sept ans, le prix du Brent pourrait poursuivre sa hausse, même si les analystes divergent. Une augmentation qui s’ajoute aux difficultés dans les secteurs du gaz ou des composants électroniques.
L’idée d’un grand rationnement continue de faire son petit bonhomme de chemin, cette fois-ci en Irlande. Comme je le dis souvent, je ne pense pas que ce genre de chose sera implémenté à très court terme par prévention et anticipation. Mais si un jour le changement climatique et/ou l’épuisement des ressources entraine trop de pénuries, de dégâts matériels, de conflits sociaux et de morts, ET que notre trajectoire reste complètement hors des clous en ne faisant confiance qu’au marché, au progrès technologique et aux politiques molles…
En 2050, 151 des 195 pays du globe seront en situation de décroissance démographique. Le vieillissement des populations déjà notable en Asie et en Occident entraine pénurie de main-d’œuvre et ralentissement économique. Quel moteur de croissance pour remplacer la démographie ?
Les records de températures élevées devraient être battus cette fin de semaine en Argentine, en Uruguay et dans le sud du Brésil. A Buenos Aires, la forte demande en électricité provoque des coupures de courant.
Élément indispensable à toute vie mais pouvant avoir des conséquences désastreuses sur les écosystèmes, le phosphore a participé à l’essor de l’agriculture industrielle de l’après-guerre en étant utilisé massivement dans les engrais de synthèse. Alors que la demande mondiale en roches phosphatées n’a jamais été aussi forte, les craintes sur le caractère plus ou moins durable de cette ressource amènent à reconsidérer les usages que nous en faisons.
Plus de 4,5 millions d'Américains ont quitté leur travail au mois de novembre, un record. Ce phénomène, baptisé The Great Resignation, qui s'exerce depuis la pandémie, est devenu viral sur les réseaux sociaux. Il exprime à la fois le ras-le-bol et la quête de sens de millions de travailleurs. Si en France un tel phénomène n'est pas visible, le boom des ruptures conventionnelles et la pénurie de main-d'œuvre dans plusieurs secteurs peuvent être des signes avant-coureurs.
« La marée baisse, on va voir qui a un slip ». C’est ce que m’a soufflé Laurent Aillet (inspiré par une phrase de Warren Buffet sur un autre sujet) lorsque les États-Unis et la Chine ont commencé à taper dans leurs réserves stratégiques de pétrole.

2021

Tensions géopolitiques, guerre d'influence, risques de pénuries et flambée des prix secouent le marché du gaz depuis plusieurs mois. Et dans ce dossier, la Russie semble posséder une bonne partie des cartes dans sa main.
Après le bois ou encore les puces électroniques, les graines de moutarde vont-elles allonger la liste des produits en pénurie ? C’est en tout cas ce que craignent les producteurs de ce produit à l’origine de la sauce du même nom. Mais cette fois, le responsable ne serait pas la pandémie mais bien le dérèglement climatique.
Comme la plupart des ouvrages dédiées à la réflexion sur les incertitudes quant à l’avenir de l’humanité, le livre de Sébastien Bohler, Où es le sens ?, part d’un diagnostic très classique, c’est à dire très pessimiste quant à cet avenir : changements climatiques, perte de biodiversité, pénuries de matières premières, coût de l’énergie, pollution, migrations climatiques, nouvelles pandémies, etc.
Vers une pénurie de métaux et de terres rares, problème de taux de retours énergétiques pour les extraire, incompétence de nos politiques sur le sujet. Découvrez cet extrait du livre de Guillaume Pitron, la Guerre des métaux rares, en audio, illustré du savoir et des recherches d'Olivier Vidal chercheur au CNRS
Pénurie d'eau, catastrophes climatiques, émeutes... les armées sont en première ligne face au changement climatique. L'enjeu a pris une nouvelle dimension ces derniers mois alors que les services de renseignements américains et le Pentagone estiment qu'ils pourraient même provoquer l'effondrement de certains États. Ses impacts bénéficient déjà au développement de certains groupes terroristes comme Boko Haram.
Une pénurie mondiale d'électricité menace alors que les difficultés d'approvisionnement augmentent et que les pays doivent relever le défi de la transition énergétique. Pour faire face, certains optent pour un retour du nucléaire.
Comment s'organiser avec nos contraintes pour avoir le meilleur des mondes possibles ? Arthur Keller, propose face au chaos qui vient, multiplication des catastrophes naturelles, raréfaction des ressources, pénuries et dislocation sociale, une méthode. Pour l’expert : “Notre système va basculer comme un iceberg”, il faut donc s’y préparer au mieux aujourd’hui. Et cela passe par réparer le concept de résilience et construire un nouveau système.
La désorganisation logistique provoquée par la crise sanitaire, les tensions géopolitiques, les catastrophes climatiques et une flambée de la demande sur des produits en tension provoquent des ruptures d’approvisionnement. Les entreprises les plus engagées sont d’autant plus touchées par ce phénomène mondial que la demande de matières premières durables augmente. Certains groupes sont contraints de reporter des lancements, d’annuler des projets durables ou d’être moins exigeants sur les conditions de production.
Peu évoqué dans les débats publics, l’accès à l’eau est pourtant une question cruciale. Le réchauffement menace de nombreuses sources et l’eau est devenue pour beaucoup un vecteur de profit. Contre cette marchandisation, des populations se lèvent aux quatre coins du monde. Tour d’horizon avec l’infatigable militante canadienne Maude Barlow.
Atteindre le zéro carbone en 2050 est un virage de société qui ressemble à une épingle à cheveux au milieu d'une autoroute triple pistes à l'heure de pointe ! En reprenant simplement les grands chiffres de notre consommation d'énergie et les grands enjeux climatiques de notre époque, on prend conscience de la profondeur de l'ornière dans laquelle nous nous sommes enfoncés. Face à cela, a technologie seule ne va de loin pas nous sauver. Pour la simple et bonne raison que nous n'avons pas les potentiels énergétiques renouvelables pour maintenir nos modes de vie tels qu'ils sont.
En un an, le prix du blé a bondi de 55%. Une tonne de la céréale se négocie désormais à plus de 300 euros, soit 340 dollars. Les raisons : la population mondiale a augmenté de 2 milliards en 20 ans alors que la production de blé ne décolle pas. Un scénario proche de la crise de 2008
Nous évoluons dans un monde de pénuries depuis que l’économie mondiale est sortie de la grande hibernation dans laquelle la pandémie de COVID-19 l’avait plongé. Mais ces pénuries avec lesquelles nous devons actuellement composer paraissent moins pénibles qu’effrayantes au vu de leur caractère transitoire.
Déjà confrontés à une forte inflation depuis le début de l’année, les Tchèques doivent aussi faire face à une envolée des prix de l’énergie. Après la récente faillite d’un fournisseur alternatif, et alors que la politique environnementale européenne ne fait pas l’unanimité, beaucoup redoutent l’hiver qui arrive, observe l’hebdomadaire Respekt.
La Chine a augmenté de plus d'un million de tonnes sa production quotidienne de charbon dans un contexte de pénurie d'électricité, au moment où les dirigeants mondiaux négocient âprement un accord à la COP26 pour épargner à la planète un réchauffement climatique "catastrophique".
La Chine a augmenté de plus d'un million de tonnes sa production quotidienne de charbon dans un contexte de pénurie d'électricité, au moment où les dirigeants mondiaux négocient âprement un accord à la COP26 pour épargner à la planète un réchauffement climatique "catastrophique".
Pétrole, minerais et électricité sont synonymes d’essor économique. Mais, alors que les pénuries se multiplient, des chercheurs font prospérer l’idée de la décroissance. Portée jadis par une poignée de militants, elle est désormais, selon eux, la seule alternative juste et viable pour tous.
Les cours du gaz chutaient lourdement cette semaine après que le président russe Vladimir Poutine a ordonné au géant gazier russe Gazprom d'augmenter ses livraisons à l'Union européenne une fois que les réservoirs russes auront été remplis.
Désabusés face au chaos politique qui prévaut depuis des mois, les Haïtiens sont, depuis le début de la semaine, confrontés à une dégradation effrénée de leurs conditions de vie à cause des gangs qui contrôlent les accès aux terminaux pétroliers.
À quelques jours du début de la conférence internationale sur le climat à Glasgow - la COP26 -, en Écosse, le Royaume-Uni est confronté à un nouveau débat environnemental.
Au moins cinq des grandes entreprises industrielles espagnoles ont décidé de suspendre la production dans leurs usines en raison du prix de l’énergie. Sidenor, située dans la banlieue de Barcelone et distributeur d’acier à échelle européenne, a annoncé l’arrêt de certaines lignes de production. Même situation chez Fert-iberia, distributeur de produits de fertilisation agricole. Certaines autres entreprises continuent de travailler mais montent les prix lors de la mise sur le marché des productions.
Si la récente flambée des prix énergétiques s’est imposée dans le débat public, la hausse des prix des matières agricoles est, elle, passée presque inaperçue. Elle est pourtant bien là et annonce de graves turbulences.
La Moldavie a décrété l’état d’urgence énergétique, vendredi, pour tenter de trouver des alternatives au gaz russe. Gazprom menace de fermer le robinet à énergie de ce petit pays européen, s’il n’accepte pas une hausse drastique des prix.
L’Europe va faire face à une pénurie de magnésium si l’exploitation chinoise ne redémarre pas, faute d’énergie. Le secteur de la métallurgie et les pays constructeurs de voitures s’inquiètent. En Chine, on promet de ne pas oublier l’Europe. A condition que celle-ci ferme un peu les yeux sur le recours massif au charbon pour alimenter l’économie.
La Moldavie a instauré vendredi un état d'urgence pour lui permettre d'assurer ses réserves de gaz, après la hausse des prix décidée par son fournisseur russe, dans un contexte de crise de cette ressource en Europe. "Nous sommes face à une situation critique", a déclaré la Première ministre moldave, Natalia Gavrilita, devant le Parlement moldave, qui a pris cette décision exceptionnelle lors d'un vote.
La Chine envisage d'intervenir pour faire baisser les prix du charbon, dont la flambée contribue dans le pays à de multiples pénuries d'électricité qui pénalisent la reprise économique, ont laissé entendre les autorités.
On voulait un monde d’après ? En voilà peut-être les prémices. Préoccupantes depuis quelques semaines, les pénuries monstres de produits en tout genre – des plus utiles aux plus futiles – sont en train de pousser la planète entière à revoir ses circuits d’approvisionnement et parfois même ses activités.
La Chine est en passe d'augmenter de près de 6% sa production de charbon afin de faire face à des pénuries d'électricité, et le pays a même atteint récemment un record de production quotidienne, ont annoncé les autorités. La Chine est à la fois le premier producteur mondial de charbon et le premier pollueur mondial.
Durabilité et « croissance verte » - Concentration des richesses - La durabilité forte - Envie d’infini et limites planétaires - Qu’est-ce qu’un système ? - Les types de pénurie - Les politiques maîtrisent tout ça ? - Peut-on changer un système ? - Comment on fait ? - L’innovation - Temps long vs aujourd’hui
"Les incertitudes s’accumulent": la Chine a vu sa croissance s’essouffler au troisième trimestre, avec une hausse du PIB de 4,9%, conséquence de la crise de l’immobilier et des pénuries d’électricité qui pénalisent les entreprises.
La Suisse pourrait avoir trop peu d'électricité à partir de 2025 dans le pire des cas en raison d'un désaccord avec l'Union européenne, indique un rapport sur la sécurité de l'approvisionnement en électricité. Le ministre de l'économie Guy Parmelin appelle les entreprises à se préparer dès maintenant à la pénurie.
Si les problèmes d’approvisionnement et retards dans la chaîne de production dus à la reprise soudaine de la consommation sont bel et bien une réalité, il convient de se méfier des affirmations alarmistes.
Le net rebond de la demande de marchandises et la congestion logistique dans les principaux ports mondiaux mettent la patience des commerçants belges à rude épreuve.
Le marché automobile européen est revenu à ses niveaux de 1995 en septembre avec 718.598 voitures neuves vendues, soit une baisse de 23,1% sur un an, ont indiqué les constructeurs vendredi.
La détérioration irréversible de l’environnement nimbe d’une ombre d’apocalypse et obscurcit l’avenir de l’humanité. Elle suscite chez une partie de la jeunesse occidentale un désarroi qui tient à la fragilité des institutions de l’Europe et à la pusillanimité de ses dirigeants.
Or les entreprises qui produisent ces combustibles subissent une pression de plus en plus forte des investisseurs et des gouvernements, qui leur intiment de réduire leur empreinte carbone et leurs investissements. Si l’investissement dans la production pétrolière et gazière diminue plus rapidement que la demande mondiale, on ne pourra pas échapper à une flambée des prix, affirme James Henderson. La pandémie, durant laquelle la production de pétrole et de gaz a été mise à l’arrêt, nous a offert un avant-goût de cette situation.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a relevé jeudi ses prévisions pour la demande mondiale de pétrole en 2021 et 2022, pariant sur un fort appétit pour le brut en remplacement du gaz et du charbon devenus hors de prix.
Apple n’atteindra pas ses objectifs de production pour son nouvel iPhone avant les fêtes, à cause de la pénurie mondiale de puces électroniques, d’après un article de Bloomberg, paru mardi 12 octobre.
Selon lui, les Etats européens, auxquels la Russie fournit un tiers de leurs besoins en gaz, ont commis "l'erreur" de se "reposer sur la main invisible du marché" en tablant sur des achats au comptant plutôt que de multiplier les contrats de long terme avec Moscou ces dernières années.
L'économie mondiale est confrontée depuis des mois à des engorgements sur les chaînes logistiques qui alimentent l'inflation et menacent la croissance, une problématique au coeur des réunions du FMI, de la Banque mondiale et des G20 et G7 Finances à Washington mercredi.
La flambée des prix de l’énergie pèse sur l’industrie. Certaines entreprises, fortement consommatrices de gaz et d’électricité, ralentissent déjà leur production. Si la tendance se confirme, des sites seront mis à l’arrêt.
Stéphane Jacques, le marchand de bois que nous rencontrons à La Bruyère, au nord de Namur, n’a jamais connu ça. Les commandes affluent par dizaines. Les livraisons se succèdent toute la journée de l’aube au crépuscule.
La tension entre boom de la demande de gaz (qui sert aussi dans des centrales électriques) et offre limitée fait s'envoler les prix, après des années de recul.
Ce n’est pas 10 mais 100 milliards d’euros supplémentaires que les Européens risquent de devoir payer en raison de la crise énergétique, s’alarment des spécialistes. Face à la flambée des prix du prix du gaz et de l’électricité , la Commission européenne pourtant botte en touche. Au risque de compromettre l’acceptation sociale d’une indispensable politique de transition écologique.
Il y a quelques semaines, les prix des denrées alimentaires ont augmenté d’environ un tiers dans le monde entier par rapport à l’année précédente. Les causes ne sont pas nouvelles à l’exception de l’une d’entre elles : une pénurie d’engrais.
Électricité, bois ou encore semi-conducteurs : aux quatre coins du monde, les pénuries se multiplient dans de nombreux secteurs stratégiques. Comment expliquer ces phénomènes ? Sont-ils seulement temporaires ou, au contraire, amenés à durer ? Explications.
Les deux principaux sites de production du pays étaient à l’arrêt samedi après l’épuisement des stocks de fioul.
Le ministre en chef de New Delhi, Arvind Kejriwal, a mis en garde samedi contre une crise imminente de l'électricité dans la capitale indienne, estimant que certaines des principales centrales au charbon de la ville ne disposent plus que d'à peine une journée de stock.
Le secteur automobile – l’un des plus important outre-Rhin – est en difficulté, malgré une demande importante. Face à la pénurie mondiale de composants électroniques, les fabricants de voitures allemands ont tout juste réussi à produire 2,9 millions de véhicules.
Sur fond de tensions avec la Russie, les cours du gaz poursuivent leur envolée. Les gouvernements européens tentent d’en atténuer l’impact sur la population par des mesures sociales.
L'Inde risque d'être confrontée à des coupures d'électricité ces prochains mois en raison d'une pénurie de charbon et d'une hausse post-pandémique de la demande, a déclaré le ministre de l'Energie, cité dans la presse mardi.
Le prix européen du gaz a franchi mardi la limite des 100 euros par mégawattheure. Le TTF-Future néerlandais, prix de référence du gaz naturel, a augmenté de 10 % à 106 euros/MWh. Sur le marché de l'électricité, la nervosité est encore plus grande ce mardi. L'électricité à livrer en novembre s'élève à 255 euros/MWh, soit une augmentation de plus de 10 %. Selon le négociant, Matthias Detremmerie du fournisseur Elindus, il y a une "panique aveugle" parmi les traders.
On assiste depuis septembre à une flambée impressionnante des prix des engrais azotés, due notamment à la hausse des tarifs du gaz, à une disponibilité limitée et à une forte demande.
Le silicium représente à lui seul 28% du poids de la croûte terrestre, il s’agit du deuxième élément le plus abondant sur Terre après l’oxygène et pourtant son prix explose. En seulement deux mois, la tonne de Silicium coûte 300% plus cher à cause d’une pénurie soudaine
Presque trois fois plus d'humains menacés de canicules extrêmes, des centaines de millions de plus par les pénuries d'eau. Deux fois plus d'insectes et trois fois plus de plantes au bord de l'extinction. L'océan Arctique sans glace tous les 10 ans plutôt qu'une fois par siècle... un "petit" demi degré peut tout changer.
Des militaires ont commencé à être déployés lundi au Royaume-Uni pour approvisionner en essence des stations-service prises d'assaut par des automobilistes, et tenter de résoudre les pénuries d'essence. Après avoir été formés à conduire des poids lourds et remplir les pompes à essence, environ 200 militaires - dont la moitié sont des chauffeurs - doivent être déployés dans le cadre de cette opération baptisée "Escalin".
Le gouvernement ne cesse de répéter que le Royaume-Uni ne manque pas de carburants mais que les pénuries sont dues à la demande exceptionnelle causée par les achats de consommateurs inquiets de manquer, comme cela avait été le cas avec le papier toilette ou certains produits alimentaires au début de la pandémie. Il a cependant concédé que le Brexit constituait un "facteur" supplémentaire.
Usines au ralenti, ouvriers qui "ne peuvent plus assurer une production normale", machines à l'arrêt: dans les usines du sud de la Chine, les coupures de courant menacent la croissance et affectent les chaînes d'approvisionnement.