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Vagues de chaleur, canicules, tempêtes, sécheresses, incendies, inondations, …

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avril 2023

Sélection de nouveaux ouvrages et outils pédagogiques
Sélection d’outils pédagogiques et informatifs

juillet 2022

Les États-Unis sont déterminés à atteindre leurs objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, malgré la récente décision défavorable de la Cour suprême, a affirmé vendredi à l'AFP John Kerry, l'émissaire de l'administration Biden pour le climat. "Nous sommes déterminés à atteindre nos objectifs. Nous pouvons les atteindre", a-t-il déclaré à propos de ces engagements officiels, au lendemain d'une décision de la très conservatrice Cour suprême américaine qui limite fortement les pouvoirs de l'Etat fédéral dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Un quart des actions en justice liées au changement climatique depuis les années 1980 l'ont été au cours des deux dernières années, selon une étude qui montre une montée en puissance des affaires judiciaires contre des gouvernements ou des entreprises.

juin 2022

La seule solution pour assurer la sécurité énergétique de tous passe par l’abandon des combustibles fossiles polluants et l’accélération de la transition énergétique, alerte le secrétaire général des Nations unies dans une tribune au « Monde ».
La préservation des océans est "cruciale" pour la lutte contre le changement climatique, a déclaré l'émissaire américain pour le climat John Kerry, dans un entretien avec l'AFP en marge d'une conférence de l'ONU sur les océans organisée cette semaine à Lisbonne.
En France et au Royaume-Uni, des organismes indépendants ont critiqué cette semaine l'action climatique de leur gouvernement respectif, soulignant des insuffisances dans les politiques publiques pour atteindre les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre fixées. Les inventaires nationaux de gaz à effet de serre permettent, dans le cadre de l'accord de Paris, de s'assurer du respect des engagements des signataires. Mais comment ces émissions sont-elles mesurées ? Qu'est-ce qu'un gaz à effet de serre?
Les derniers morceaux de charbon ont quitté la centrale il y a quelques mois à peine. Il va falloir désormais en racheter: face au gaz russe qui manque, le gouvernement autrichien a décidé de rouvrir le site. "Jamais je n'aurais imaginé que nous redémarrerions l'usine", confie Peter Probst, soudeur de 55 ans, encore sous le choc de l'annonce. "C'est vraiment triste d'être aussi dépendant du gaz", souffle-t-il lors d'une visite des lieux, dans la commune de Fernitz-Mellach (sud).
La major britannique BP a publié ce 28 juin son « Statistical Review of World Energy 2022 » qui fait partir des principales publications statistiques portant sur l'énergie. État des lieux en infographies.
Le Traité sur la Charte de l’énergie (TCE, « Energy Charter Treaty » en anglais) est un accord multilatéral qui fixe « un cadre juridique destiné à promouvoir la coopération à long terme dans le domaine de l’énergie ». Ouvert à la signature en décembre 1994 et entré en vigueur en avril 1998(1), ce Traité devait à l’origine permettre en particulier de faciliter la coopération énergétique avec les pays d'Europe de l'Est et d'ex-URSS.
La communication des multinationales du pétrole et du gaz, qui disent vouloir réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour limiter le changement climatique, est souvent trompeuse -- et leurs discours publicitaires sont diffusés sur les réseaux sociaux, perpétuant en ligne ce "greenwashing", estiment des chercheurs. La version complète de cette enquête est à retrouver ici: http://u.afp.com/wDuz.
Les Vingt-Sept se sont mis d'accord lundi sur des objectifs contraignants pour réduire leur consommation d'énergie et accélérer l'essor des renouvelables, mais ont reporté à plus tard les ajustements jugés nécessaires pour mettre fin à leur dépendance vis-à-vis de la Russie. Réunis au Luxembourg, les ministres de l’Énergie se sont prononcé sur deux volets du plan climatique dévoilé en juillet 2021 par la Commission européenne, qui vise à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre de l'UE par rapport à 1990.
L'UE a obtenu vendredi de réformer la Charte de l'énergie, un traité vieux de 30 ans accusé d'entraver ses ambitions climatiques car trop protecteur des énergies fossiles, mais le compromis est jugé insuffisant par les ONG, qui demandent aux Européens de s'en retirer. Signé en 1994, au sortir de la Guerre froide, pour offrir des garanties aux investisseurs dans les pays d'Europe de l'Est et de l'ex-URSS, le méconnu Traité sur la Charte de l'énergie (TCE) va-t-il faire dérailler les efforts des Vingt-Sept pour réduire leurs émissions carbone?
Avec la levée des mesures contre la propagation du coronavirus, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion de combustibles fossiles sont reparties à la hausse, de +6,3%, dans l'Union européenne, en 2021, indique vendredi Eurostat.
Méconnu, le Traité international sur la charte de l’énergie permet aux entreprises des énergies fossiles d’attaquer en justice les pays agissant contre le réchauffement climatique. Des négociations tentent de le réviser.
Cinq jeunes Européens portent plainte, mardi, devant la Cour européenne des droits de l’homme contre plusieurs Etats signataires de cet accord, estimant qu’il ne permet pas le respect de l’accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Dans les prochaines semaines, l’UE prendra une décision cruciale : elle définira les investissements énergétiques pouvant être qualifiés d’écologiques. Ce moment pourrait être historique pour l’humain et la planète 🌍✊ Mais après des décennies de désinformation sur le nucléaire et le gaz, l’UE s’apprête à les considérer comme des énergies vertes. https://act.wemove.eu/campaigns/renouvelables
"Pour réduire la consommation de gaz, il faut utiliser moins de gaz pour produire de l'électricité. A la place, les centrales à charbon devront être davantage utilisées", a déclaré le ministère de l'Economie dans un communiqué. Le recours temporaire au charbon est un revirement pour le gouvernement d'Olaf Scholz, faisant la part belle aux Verts et à la lutte contre le changement climatique, et qui a promis de sortir du charbon d'ici à 2030.
Alors que la France s’apprête à supporter une vague de chaleur sans précédent pour un mois de juin, l’économiste Maxime Combes a appelé, dans un billet publié sur son blog Mediapart, à nommer cet épisode « canicule TotalÉnergies no 1 ».
Les météorologues sont formels : nous allons devoir supporter une vague de chaleur peut-être sans précédent pour un début de mois de juin. Parce que ces épisodes vont devenir plus fréquents, nombreux et intenses, donnons-leur un nom : celui des responsables du réchauffement climatique. Puisqu'il faut bien commencer un jour, appelons celle qui arrive « canicule TotalEnergies n°1 ». Explications.
Le groupe pétro-gazier français va prendre une part de 6,25 % dans le projet, qui vise à aider le pays du Golfe à augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) de 60 % d'ici 2027.
Le gouvernement allemand a appelé vendredi à la mobilisation nationale pour réaliser des économies d'énergie, enrôlant organisations syndicales et patronales dans une campagne destinée à réduire la consommation pour faire face à la hausse des prix et lutter contre le réchauffement climatique. "Celui qui économise de l'énergie aide l'Allemagne à devenir moins dépendante des importations russes et apporte sa pierre à l'édifice pour le climat", a affirmé le ministre de l'Économie et du Climat Robert Habeck, en présentant cette initiative.
Les auteurs du dernier rapport du GIEC cèdent à la tentation de croire que les énergies « vertes » peuvent se substituer rapidement à leurs homologues fossiles, estime Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique au « Monde ».

mai 2022

Huées, portes bloquées… Des manifestants climatiques ont perturbé l’ouverture de l’assemblée générale de TotalEnergies, à Paris.
Des militants écologistes ont bloqué ce mercredi l'assemblée générale de TotalÉnergies qui veut construire le plus grand oléoduc chauffé du monde.
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a estimé mercredi, lors de l'assemblée générale du groupe, que l'objectif d'une baisse de 30% de la consommation de produits pétroliers d'ici dix ans, tel qu'envisagé par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), n'était pas tenable.
La major française TotalEnergies est impliquée dans 22 « bombes carbone » dont quatre n’étaient pas en développement en 2021, selon l’ONG Reclaim Finance
"Ça va nous financer un an de R&D": le patron de la start-up NetZero n'en revient toujours pas d'avoir remporté un million de dollars au concours organisé par Elon Musk, l'un des prix lancés par des milliardaires et des géants de l'internet pour accélérer la technologie balbutiante de captage du carbone de l'air. Les experts climat s'en rendent compte: le monde va devoir retirer beaucoup de CO2 de l'air pour atteindre la neutralité carbone en 2050, car la réduction des émissions de gaz à effet de serre ne suffira pas. Des machines existent aujourd'hui, mais trop chères.
Trente-huit jours consécutifs au-dessus des normales saisonnières: la France a enregistré un record printanier de chaleur, battant la série de 37 jours consécutifs datant d'avril-mai 2020, indique jeudi Météo-France. Et "avec les températures attendues au moins jusqu'à samedi, ce record est appelé à être encore battu", prévient l'établissement public.
Le gouvernement américain a lancé jeudi un plan prévoyant 3,5 milliards de dollars pour des projets de captage de dioxyde de carbone (CO2) directement dans l'air, une technologie récente considérée comme une possible solution dans la lutte contre le changement climatique. L'argent est destiné à financer quatre grands programmes chapeautant eux-mêmes divers projets ayant la spécificité de chercher à capter le CO2 dans l'air ambiant et non pas seulement à la sortie de cheminées d'usines ou de centrales électriques, puis à le stocker, a précisé le ministère de l'Energie dans un communiqué.
Quatre marqueurs clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, a indiqué mercredi l'ONU, prévenant que le système énergétique mondial conduit l'humanité à la catastrophe. Les concentrations de gaz à effet de serre, l'élévation du niveau de la mer, la température et l'acidification des océans ont tous établi de nouveaux records l'année dernière, a déclaré l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans son "Etat du climat mondial en 2021".
Les grandes compagnies pétrolières et gazières sont encore loin du compte lorsqu'il s'agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l'utilisation des produits qu'elles vendent, selon les derniers chiffres analysés par l'AFP, mais les européennes ont pris une longueur d'avance.
EACOP, ce nom est inconnu pourtant c’est l’un des projets les plus climaticides en cours. EACOP c’est “l’Oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est” : un méga projet pétrolier porté principalement par Total Energies en Ouganda et en Tanzanie. S’il voit le jour, ce sera le plus long oléoduc chauffé au monde : 1443 km de long et il contribuera à émettre 34 millions de tonnes de CO2 par an, soit 6 fois les émissions de l’Ouganda.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.
Il y a une chance sur deux pour que la température mondiale annuelle moyenne soit temporairement supérieure de 1,5°C aux valeurs préindustrielles pendant l'une des cinq prochaines années au moins, a indiqué l'ONU mardi. Un franchissement temporaire de ce seuil sur une année n'est toutefois pas synonyme d'un dépassement durable de ce seuil, au sens où l'entend l'Accord de Paris sur le climat. Cet accord vise à contenir l'augmentation de la température moyenne mondiale nettement en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels et si possible à 1,5 degré.
Que ressentent les employés du secteur pétrolier ou gazier ? Culpabilité, crainte pour l’avenir, envie de reconversion... Les « petites mains du changement climatique » témoignent.
L'Inde prévoit de mettre en location des mines de charbon abandonnées auprès de compagnies minières, en vue de soutenir une production qui peine à faire face aux conséquences d'une vague de chaleur record dans le pays, a annoncé vendredi le gouvernement indien. Au total, le gouvernement prévoit de louer plus de 100 mines de charbon publiques dormantes à des sociétés minières privées sur la base d'un partage des revenus. Les dirigeants indiens se sont ainsi dits prêts à simplifier les démarches administratives pour encourager les offres de géants miniers tels que Vedanta, Adani et d'autres.
Si toute l'humanité vivait comme les Français, elle aurait consommé ce 5 mai toutes les ressources que la planète peut renouveler en un an, a annoncé WWF, estimant que la France pouvait faire reculer ce "jour du dépassement" de 25 jours d'ici 2027. Chaque année, l'ONG américaine Global Footprint Network calcule le "jour du dépassement" pour le monde -29 juillet en 2021-, en croisant l'empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la "biocapacité" de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l'Homme, notamment la séquestration du CO2).

avril 2022

La Chine a annoncé jeudi la suppression des droits de douane sur ses importations de charbon, un geste de nature à accroître encore les émissions de CO2 du premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le pays le plus peuplé de la planète a promis en 2020 de commencer à réduire ses émissions de carbone avant 2030 mais son bilan énergétique repose encore à 56% sur le charbon, une source d'énergie particulièrement nocive pour le climat.
Malgré les dommages causés au climat, la planète compte encore des projets de construction ou d'extension de centrales électriques au charbon dans 34 pays différents, surtout en Chine, dénonce le rapport annuel du Global Energy Monitor publié mardi.
Lithium, cobalt, nickel... l'Union européenne doit organiser rapidement son approvisionnement en métaux pour la transition énergétique, faute de quoi des difficultés s'annoncent dès 2030, menaçant ses objectifs en matière d'autonomie comme de climat, alerte un rapport publié lundi.
Pour sortir d’une dépendance à l’alcool, il ne sert à rien d’allonger son verre à l’eau. Il en va de même pour s’acquitter de notre dépendance aux énergies fossiles et répondre aux enjeux climatiques. Les demi-mesures ont montré leurs limites. Un sevrage disruptif est nécessaire. Le dernier grand Plan de relance de la Wallonie le prévoit. Aussi, l’ambition actuelle autour de Liège Airport – dont la venue d’Alibaba, l’Amazon made in China – doit être radicalement revue. L’enquête publique en cours est l’occasion de remettre sur la table les vraies questions du débat ! La Wallonie ambitionne que Liège Airport devienne le premier aéroport cargo européen. Une première place sur le podium de la logistique qui exclut toute médaille aux épreuves du développement durable et de la résilience.
Un regroupement d’associations étudiantes du Québec, représentant plus de 330 000 étudiants, lance une campagne nationale de pression sur le gouvernement fédéral contre les énergies fossiles.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique »(1) suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation »(2) –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) a rendu public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation »(3). Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Qualifiant "d'accablant" le nouveau rapport du Giec, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a dénoncé lundi les mensonges de "certains gouvernements et responsables d'entreprises" en matière de lutte contre le changement climatique. "La science nous explique que ce sera le résultat de nos politiques énergétiques actuelles", a-t-il poursuivi, accusant " des pays et entreprises gros émetteurs (de gaz à effet de serre) de ne pas seulement détourner les yeux, mais de mettre de l'huile sur le feu". "Ils étouffent notre planète, au nom de leurs intérêts acquis et de leurs investissements historiques dans les énergies fossiles, alors que des solutions renouvelables moins chères offrent des emplois verts, la sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix."
Des actifs dans les hydrocarbures équivalant aujourd'hui à des fortunes risquent de perdre rapidement toute valeur en raison de la lutte contre le réchauffement climatique, selon des spécialistes qui appellent entreprises et pays producteurs à accélérer leur transition énergétique. "Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport paru lundi. L'impact économique pourrait se chiffrer en "milliers de milliards de dollars", soulignent-ils.
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Les promesses "creuses" entrainent la planète vers un réchauffement désastreux de 3°C mais le monde a encore une chance d'éviter le pire: transformer radicalement l'économie et faire plafonner les émissions d'ici moins de trois ans, en commençant par se désintoxiquer des énergies fossiles. Le troisième volet de la trilogie scientifique des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi ne laisse pas de place au doute: "C'est maintenant ou jamais", résume Jim Skea, coprésident du groupe ayant produit cet opus de près de 3.000 pages.
Le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec), publié lundi, se penche sur la réduction des émissions responsables du réchauffement climatique dont les effets catastrophiques se font déjà sentir à travers le monde. Le réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle a déjà atteint 1,1°C, alors que l'Accord de Paris de 2015 fixe comme objectif de le contenir nettement en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Voici les points clés de ce rapport long de quelque 2 800 pages, qui représente le consensus scientifique mondial le plus à jour sur ces questions.

mars 2022

Les pays producteurs de pétrole et de gaz les plus riches devraient cesser d'ici 2034 toute production pour espérer contenir le réchauffement climatique à 1,5°C, alors que les plus pauvres devraient bénéficier d'un délai, selon une étude d'un consortium scientifique britannique parue mardi.
'Allemagne, première nation industrielle en Europe, a fait état mardi d'un rebond de ses émissions de gaz à effet de serre en 2021, une tendance qui devrait se prolonger en 2022, surtout si la guerre en Ukraine oblige le pays à puiser davantage dans son charbon. "Environ 762 millions de tonnes de gaz à effet de serre ont été émis en 2021", soit "33 millions de tonnes ou 4,5 % de plus qu'en 2020", selon un communiqué du ministère de l'Economie et du Climat.
Apolline de Malherbe reçoit Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste de l'énergie, dans"L'interview" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 10 mars 2022
Les émissions mondiales de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2021, indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un nouveau rapport publié ce 8 mars(1). Une hausse de plus de 2 milliards de tonnes de CO2 des émissions annuelles Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie se sont élevées à 36,3 milliards de tonnes (Gt) selon l’AIE. C’est 6% de plus qu’en 2020 (avec une hausse annuelle de plus de 2 Gt desdites émissions, un record) - année perturbée par la pandémie de Covid19 - mais également le plus haut niveau annuel jamais mesuré.
Le choc énergétique causé par la guerre en Ukraine fera-t-il passer au second plan les ambitions climatiques? Si à court terme le retour du charbon n'est plus tabou, l'"efficacité" et les renouvelables, clés de la transition énergétique, sont plus que jamais d'actualité pour réduire la dépendance à l'égard de la Russie. - Le charbon plus tabou - Alors que les États-Unis ont imposé un embargo sur le pétrole russe, les Européens et d'autres pays veulent réduire leur dépendance aux hydrocarbures russes et notamment au gaz. Certains pays peuvent être tentés par le charbon - moyen le plus nocif pour le climat de produire de l'électricité.
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
La Cour suprême des Etats-Unis a examiné lundi un dossier environnemental aux énormes enjeux, susceptible de compliquer la lutte du gouvernement de Joe Biden contre le réchauffement climatique. Les juges, qui devront rendre leur décision avant juin, sont apparus divisés sur la question

février 2022

L’Agence internationale de l’énergie a publié le 23 février son « Global Methane Tracker » annuel(1) dans lequel elle fait le point sur les émissions mondiales de ce gaz à fort effet de serre.
Les géants pétroliers ont été accusés mardi par des experts du climat d'avoir délibérément menti sur les effets de leurs activités et d'essayer aujourd'hui de "retarder" leur transition énergétique, lors d'une audition au Congrès américain. ExxonMobil, Chevron, BP et Shell, font l'objet d'une enquête parlementaire sur leur rôle dans la propagation de désinformation autour du changement climatique.
La Commission européenne a annoncé mercredi la création d'un label "vert" controversé pour les centrales nucléaires et au gaz, reconnaissant, sous certaines conditions, leur contribution à la lutte contre le changement climatique.
Le gaz émet 30% de CO2 en moins que le pétrole et moitié moins que le charbon; il pollue moins l'air ambiant (moins de soufre et d'oxydes d'azote). Mais il reste une énergie fossile, responsable d'environ 22% des émissions mondiales de CO2 en 2021, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Sa production génère aussi d'importantes fuites de méthane, gaz ultra-réchauffant.
Neil Makaroff, responsable des politiques européennes de Réseau Action Climat, décrit comme une aberration la proposition de la Commission de définir en énergie de transition le gaz fossile et le nucléaire, qui pourront bénéficier des aides à la transition écologique.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé lundi vouloir redonner vie à une réglementation limitant les émissions de mercure et d'autres substances toxiques dans l'air par les centrales électriques à charbon et au fioul, qui avait été fragilisée par l'administration de Donald Trump.
Les fausses solutions pour réduire les émissions de carbone qui réchauffent la planète ne sont pas nouvelles. Mais le nombre de personnes qui colportent ces réponses, et l'argent qui leur est consacré, ont considérablement augmenté ces dernières années. L’industrie du pétrole et du gaz ont dévoilé à Houston leur nouvelle stratégie : il est nécessaire d’utiliser les énergies fossiles afin d’éviter les mouvements sociaux et la pauvreté.

janvier 2022

Après avoir enchaîné les déconvenues au Congrès, Joe Biden pourrait parier sur un projet climatique pour tenter d'une pierre deux coups de sauver la planète... et sa présidence. La semaine dernière, le dirigeant américain a annoncé que des efforts étaient en cours pour ressusciter le volet climatique de son gigantesque projet de dépenses sociales, enterré par le Sénat.
Attribuer un "label vert" européen au gaz naturel et au nucléaire, pour aider à flécher les investissements : cette perspective fait tiquer bien des défenseurs du climat et de l'environnement. Alors quelle place pour ces énergies sur le chemin d'un monde sans carbone?
Ces sept dernières années (2015 - 2021) ont été les plus chaudes jamais enregistrées même si le phénomène météorologique de la Niña a temporairement fait baisser les températures l'année dernière, confirme mercredi l'Organisation météorologique mondiale.
Pour mieux financer la transition écologique, l’Union européenne a décidé de prendre le taureau par les cornes et de proposer une classification des énergies vertes. Problème : les pays européens ne sont pas d’accord entre eux.
Projets de mines de lithium au Portugal, en Serbie, au Chili, aux Etats-Unis: la planète est assoiffée de métaux. Ils favorisent le stockage et le transport de l'électricité à l'intérieur des batteries qui devraient permettre de se passer des énergies fossiles dans les moteurs thermiques et de lutter ainsi contre le réchauffement climatique.
Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.
Charbon : « l’ennemi climatique n°1 » se porte toujours bien (et même mieux) en 2021 Quels sont les 10 pays qui consomment le plus de charbon dans le monde ? 2 articles
Trente ans après le début du processus d’intégration de la République est allemande, l’Allemagne se lance dans un nouveau chantier titanesque : atteindre la neutralité climatique en 2045 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici à 2030 (par rapport à 1990) !
La Commission européenne a dévoilé, dans la nuit de vendredi à samedi, un projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz, qui vise à faciliter le financement d'installations contribuant à lutter contre le changement climatique.

décembre 2021

Echec retentissant comme à Copenhague en 2009 ? Succès historique comme à Paris en 2015 ? Entre les deux ? La dernière conférence climat de l'ONU a inspiré tous ces sentiments et, alors que l'humanité tente de se sauver d'elle-même, le temps de l'action concrète est venu.
La demande de charbon, première source d'émissions de CO2, pourrait atteindre de nouveaux records historiques dès 2022 après une forte hausse cette année, a mis en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE) vendredi.
Dans la foulée de la COP26 de Glasgow, la France doit rehausser ses objectifs climatiques pour 2030, renforcer leurs mises en oeuvre et "reprendre l'initiative à l'international", recommande le Haut Conseil pour le climat dans un avis publié jeudi.
Le message de la science, tant pour les gouvernements que les financiers privés, est clair : il faut effectuer une transition économique rapide. Une chronique signée Kees Vendrik, économiste en chef de la Banque Triodos.
Le Kremlin a défendu mardi son veto contre une résolution sur le réchauffement climatique au Conseil de sécurité des Nations unies, estimant que ce texte risquait de nuire au développement du pays.
Dans un document intitulé "climat: quels investissements pour le prochain quinquennat?", l'Iddri, l'OFCE, l'Institut Jacques Delors et I4CE demandent que chaque candidat(e) explique "combien d'argent public" il ou elle compte dépenser dans les cinq ans à venir pour que la France supprime ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 tout en s'adaptant aux effets du réchauffement.
Confrontés aux canicules de plus en plus meurtrières, à la montée des océans ou aux récoltes en berne, pays, villes et entreprises affichent des objectifs de neutralité carbone mais les scientifiques jugent ces promesses de compensation des émissions de gaz à effet de serre peu étayées et estiment indispensable avant tout de réduire ces émissions.

novembre 2021

Les mines à ciel ouvert de Singrauli illustrent le dilemme auquel est confronté le deuxième pays le plus peuplé du monde, expliquant sa résistance à l'élimination progressive du charbon prônée durant le sommet de la COP26 à Glasgow au début du mois.
Et au milieu, de nombreux observateurs qui oscillent entre approbation et critique, entre espoir et désespoir face aux résultats de cette COP26 de Glasgow qui était vue comme cruciale pour l'avenir de l'humanité.
La Norvège ne proposera pas en 2022 de nouveaux permis de prospection pétrolière dans des zones vierges ou peu explorées au terme d'un compromis politique annoncé lundi, une petite avancée pour les partisans d'une sortie des énergies fossiles.
Malgré son prestige international sur les questions relatives à l’énergie et au climat, la France doit accentuer ses efforts pour atteindre ses objectifs, souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport publié ce 30 novembre(1).
L'observatoire Climate Chance vient de publier son nouveau panorama de l'action climatique au niveau mondial. S'il y a quelques raisons de s'enthousiasmer avec l'envolée des ventes de voitures électriques ou le boom des énergies renouvelables, sur le fond, la transition n'est pas encore là. Les émissions de gaz à effet serre sont toujours en hausse et notre modèle de production et de consommation, basé sur les énergies fossiles, n'est pas remis en cause.
Arctic LNG 2, gigantesque usine de gaz naturel liquéfié (GNL) en construction dans l'Arctique, a obtenu près de dix milliards d'euros de financement de banques russes et internationales, a annoncé mardi le projet, détenu notamment par Novatek et TotalEnergies.
François Durand-Dastès a été sollicité par Total pour rédiger une contribution dans le magazine interne de l’entreprise en 1971. Dans cet article intitulé « La pollution atmosphérique et le climat », il dénonce l’impact négatif de la production des énergies fossiles sur le climat et la perspective, à terme, d’un réchauffement climatique global dû aux activités anthropiques.
Le Canada accumule les "échecs" en matière de lutte contre les changements climatiques et enregistre la "pire performance" des pays du G7, a dénoncé le commissaire à l'environnement canadien dans une série de rapports publiés jeudi.
Plusieurs études ont montré cet automne que ces engagements étaient insuffisants. En particulier, l’analyse du secrétariat de l’Accord de Paris(1) a montré qu’ils conduisaient à 2,7 °C d’augmentation moyenne des températures d’ici la fin du siècle. C’est mieux que les 3 ou 3,5° qu’annonçaient les contributions initiales des États en 2015, mais c’est bien loin des objectifs posés dans l’Accord de Paris !
Les pays africains producteurs de gaz et de pétrole, ainsi que ceux où de récentes découvertes de ces énergies fossiles suscitent des espoirs de développement, n'entendent pas pour l'instant y renoncer en dépit des recommandations de la dernière conférence climat de Glasgow en Ecosse, la COP26.
Sur un marché proche de Kaboul, le charbon arrive par tonnes depuis les mines du nord de l'Afghanistan. Bientôt, de nombreux habitants le brûleront pour se chauffer et respireront l'un des airs les plus pollués au monde, faute d'alternative en cet hiver de grave crise économique.
Le SDES (service des données et études statistiques) du Ministère de la Transition écologique(1) a révisé en octobre 2021 le calcul de l’ensemble de la série historique de l’empreinte climat des Français. Ce correctif statistique rapproche les estimations nationales de celles fournies par l’OCDE et le Global Carbon Project pour le seul CO2.
Si quelqu’un a placé une bombe à retardement dans votre maison, vous êtes en droit de la débrancher et de la détruire. Il en va de même pour notre planète. C’est le constat fait récemment par le chercheur et activiste Andreas Malm dans une tribune publiée par le journal britannique The Guardian. Terrestres propose une traduction de ce texte qui touche à une question brûlante pour le mouvement écologiste et climatique.
Les progrès d'efficacité énergétique dans le monde devraient plus que « doubler par rapport aux niveaux actuels » pour espérer atteindre la neutralité carbone en 2050, avertit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié le 17 novembre(1).
Zéro émission et, bientôt, zéro équipage: le premier cargo 100% électrique et autonome au monde a été mis à l'eau en Norvège, une grande avancée technologique et une petite contribution écologique pour un secteur maritime qui cherche à réduire son empreinte.
La COP26 sur le climat n'a pas été "un échec" mais les engagements doivent maintenant être pleinement mis en œuvre, a appelé jeudi le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol. "Je ne suis pas d'accord avec l'idée que Glasgow serait un échec", a-t-il déclaré en soulignant les "nombreux et importants résultats positifs" du sommet.
Alors même que sa capitale est souvent plongée dans un brouillard toxique, l'Inde a mené la charge pour affaiblir les engagements contre le charbon lors du sommet de la COP26, privilégiant, selon les experts, sa croissance économique au détriment de l'avenir de la planète.
Le dénouement de la COP26, marqué par l’intervention de l’Inde pour demander non plus une sortie du charbon mais une réduction, n’est en fait que le résultat de décennies de déni climatique de la part des pays riches. Sur la réduction des émissions, la solidarité avec les pays du Sud et la sortie de toutes les énergies fossiles, ils ont manqué à leurs promesses. Cela n’a fait que contribuer à creuser le fossé et la méfiance entre les deux blocs.
À Glasgow, les discussions de la COP26 ont abouti ce 13 novembre (soit un jour après la date de conclusion initialement prévue) à l’adoption d’un texte de compromis des près de 200 Parties présentes.
Comment programmer la sortie des énergies fossiles alors que celles-ci ne font pas partie de la négociation sur le changement climatique ?
Le Royaume-Uni a annoncé formellement l’adoption d’une décision finale à l’issue de la COP26. Jusqu’à la dernière minute, la question des énergies fossiles a fait débat, avec la Chine et l’Inde à la manœuvre.
Une analyse partagée par Adélaïde Charlier, la coordinatrice francophone de "Youth for Climate" de Belgique. "Il y a eu des côtés positifs, mais surtout négatifs", a-t-elle fait savoir sur le JT de 13h de la RTBF. La jeune militante regrette que la conférence ne soit pas allée plus loin concernant les énergies fossiles et le charbon.
Adélaïde Charlier, coordinatrice de "Youth for Climate", admet qu’il "y a eu des avancées" mais regrette qu’il n’ait pas été décidé d’arrêter complètement les subsides aux énergies fossiles et au charbon
Le dernier projet de décision invite les États parties à l'accord de Paris à relever leurs engagements de réduction d'émissions dès la fin 2022. Le texte, ce qui serait une première s'il était adopté, appelle à accélérer la sortie du charbon (sans technique de capture du carbone). Si la formulation a été édulcorée par rapport à un premier brouillon de texte, l'évocation, même à demi-mots et de manière alambiquée, de la fin du charbon et des énergies fossiles est vue par les ONG comme une (demi-)victoire.
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence de Glasgow sur le climat appelle samedi à "accélérer les efforts" vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les pays qui s'engagent dans la lutte contre le réchauffement climatique s'exposent à des poursuites judiciaires du secteur des énergies fossiles, évaluées à des milliers de milliards de dollars à l'échelle planétaire par des ONG qui y voient une menace pour les décisions prises dans les conférences sur le climat. Nombre d'accords internationaux, tels que le Traité sur la charte de l'énergie ou des traités de libre-échange, contiennent des mécanismes de règlement des litiges qui permettent à des entreprises et investisseurs étrangers de poursuivre directement les États devant des tribunaux d'arbitrage.
Les questions de l’aide aux pays moins développés et de la sortie des énergies fossiles menacent de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le dérèglement climatique.
L’accord adopté à l’issue de la COP26 de Glasgow est largement insuffisant pour limiter à 1,5 °C la hausse globale des températures. Les demandes de financement des pays pauvres qui en subiront le plus les effets ont été écartées tandis que les promesses de sortie des énergies fossiles ont été affaiblies.
De nombreux sujets de discorde, notamment le financement des pays pauvres et les énergies fossiles, restent à dénouer avant l’adoption d’une déclaration finale ce vendredi soir.
Huit pays dont la France se sont engagés à éliminer l’exploitation des énergies fossiles de leur territoire. Mais cette nouvelle alliance ne comprend pas les principaux États producteurs d’hydrocarbures dans le monde, comme les États-Unis, l’Arabie Saoudite et la Norvège.
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l'utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, posté par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est adoucie par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
Le deuxième projet d’accord publié ce vendredi matin à Glasgow assouplit la demande faite aux pays d’accélérer l’élimination progressive du charbon et des énergies fossiles.
Après une semaine d’hésitation, la France a rejoint une nouvelle alliance s’engageant à mettre un terme d’ici à la fin 2022 au financement à l’étranger de projets d’énergies fossiles. Mais la portée de cet engagement reste limitée.
La Belgique a signé vendredi à Glasgow, à l'occasion du dernier jour (en principe) de la COP26, la déclaration sur la fin du financement public international des combustibles fossiles.
Vingt-deux pays ont adopté vendredi une feuille de route initiée par la France visant à coopérer pour adapter leurs forces armées à l'impact du changement climatique et décarboner les activités militaires, encore très dépendantes des énergies fossiles.
Les dirigeants conservateurs australiens ont rejeté l'idée d'abandonner la production de charbon. Pourtant, dans les régions houillères, les habitants se préparent à tourner la page de ce combustible fossile polluant.
Les promesses de réduction des émissions de CO2 pour limiter le réchauffement sonnent creux tant que le monde ne sort pas des énergies fossiles, a déclaré jeudi le secrétaire général de lONU à la COP26.
Une douzaine de pays, ne comprenant aucun grand producteur, a lancé jeudi à la COP26 une coalition "Beyond oil and gas" (BOGA, au delà du pétrole et du gaz), pour favoriser la transition hors de ces énergies fossiles. Le Danemark et le Costa Rica, co-présidents, ont présenté cette initiative visant "une sortie maîtrisée du pétrole et du gaz" à laquelle se sont joints 10 autres pays ou "entités sous-étatique": Californie, France, Groenland, Irlande, Italie, Nouvelle-Zélande, Pays de Galles, Portugal, Québec, Suède.
« Les promesses sonnent creux quand l’industrie des énergies fossiles continue de recevoir des milliers de milliards de subventions (…) ou quand des pays continuent à construire des centrales à charbon », a déclaré, jeudi 11 novembre, le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), Antonio Guterres, à la veille de la fin de la COP26. « Les annonces ici à Glasgow sont [toutefois] encourageantes, mais elles sont loin d’être suffisantes », a-t-il estimé.
La part des énergies fossiles, première source du réchauffement climatique, est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des renouvelables n'a que légèrement progressé. Rana Adib, directrice du réseau d'experts Ren21, est venue à la COP26 pour doper le déploiement des énergies vertes. Eolien, solaire, géothermie, hydroélectricité... sont passés de 8,7% à 11% de la consommation énergétique mondiale de 2009 à 2019. Mais sur fond de demande accrue, pétrole, gaz et charbon sont toujours à plus de 80%, souligne ce réseau réunissant chercheurs, agences de l'énergie, ONG, industriels... Alors que faire?
Le premier “brouillon” de la décision finale de la COP26 ne mentionne pas les énergies fossiles et leur responsabilité évidente dans le réchauffement. Un “oubli flagrant” dénonce Greenpeace tandis que le pétrole, le charbon et le gaz ont pléthore de “négociateurs” infiltrés à Glasgow, selon Global Witness.
"Le greenwashing est le nouveau déni climatique": l'économiste française Laurence Tubiana, directrice de la Fondation européenne pour le climat et l'une des architectes de l'accord de Paris en 2015, met en garde contre des engagements climatiques dont la plupart restent difficiles à vérifier. "Crédibilité et redevabilité seront les mots clés pour cette semaine" ultime de négociations à la COP26, dit-elle.
Selon l'ONG Global Witness, qui a épluché la liste des délégations à la conférence sur le climat, le lobby des énergies fossiles, principales émettrices de gaz à effet de serre, est mieux représenté dans les couloirs de la conférence que les pays les plus durement touchés par les conséquences du réchauffement climatique.
Mais selon les observateurs il y a un gouffre entre ces proclamations et les réductions d'émissions à atteindre pour tenir les objectifs de l'accord de Paris: maintenir la hausse des températures par rapport à l'ère pré-industrielle sous la barre de +2°C, si possible 1,5°C.
Mardi 26 octobre devait se tenir tranquillement le Climate Finance Day, un colloque dédié aux solutions pouvant être apportées par le secteur financier au réchauffement climatique. Il a été bouleversé par des militants écologistes, qui dénoncent le soutien des banques françaises et du gouvernement aux énergies fossiles.
La planète fait un pas de plus vers la fin des énergies fossiles. Au moins 19 pays ont annoncé jeudi, au 4e jour de la COP26 qui se tient en ce moment au Royaume-Uni, qu’ils stopperont leurs financements dans les projets d’énergies fossiles à l’étranger, d’ici fin 2022. Il s’agit essentiellement des activités qui se font sans techniques de capture de carbone. Parmi les signataires de cet engagement figurent de grands investisseurs comme les Etats-Unis et le Canada.
Depuis son entrée dans l'Union en 2007, la Bulgarie a maintes fois tenté de repousser l'échéance mais face à l'urgence climatique, en débat actuellement à la COP26 de Glasgow (Ecosse), les mineurs ne se font guère d'illusions.
Moins dépendante au charbon que la Chine, l'Inde ou la Bulgarie, la France, qui mise sur son énergie nucléaire, a décidé de fermer ses quatre dernières centrales thermiques alimentées au charbon. Cette susbstance fossile considérée comme une menace majeure pour le climat est un des sujets clés lors de la COP26.
La crise du Covid n'aura été qu'une parenthèse pour le climat et les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude jeudi.
Très dépendante du charbon, l’Afrique du Sud va entamer sa transition énergétique. Le pays va recevoir, de l’Allemagne, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, une grosse enveloppe : 8,5 milliards de dollars de prêts (à très faible taux d’intérêt et subventions) pour développer les énergies renouvelables. Dans le pays, elles ne comptent que pour 6% de la production d’énergie, contre plus de 80% pour le charbon.
Au moins 19 pays ont annoncé jeudi s'engager à mettre un terme d'ici la fin de 2022 au financement à l'étranger de projets d'énergies fossiles sans techniques de capture de carbone, parmi lesquels de grands investisseurs comme les Etats-Unis et le Canada.
Les émissions mondiales de CO2 dues à la combustion d’énergies fossiles et à l’industrie devraient « rebondir en 2021 près du niveau d'avant COVID après une baisse sans précédent en 2020 », selon le bilan annuel du Global Carbon Project (GCP)(1), publié ce 4 novembre en pleine COP26(2).
Quelque 95% des producteurs de pétrole et de gaz explorent ou prévoient de développer de nouvelles réserves d'hydrocarbures, selon un rapport produit par l'ONG allemande Urgewald et 20 ONG partenaires, publié jeudi en pleine conférence climat de l'ONU.
19 pays et 5 organismes ont ouvert la voie en signant un accord interdisant les financements des énergies fossiles à l’étranger. Serait-ce le début de la fin du charbon, du gaz et du pétrole ? Les associations, du moins, saluent cette avancée.
C’est une proposition qui fait grand bruit au nord du pays. Alors que le gouvernement flamand s’était accordé sur la fin du placement de nouvelles chaudières à mazout sur son territoire dès le 1er janvier 2022, l’Open VLD propose d’aller encore plus loin. Les libéraux flamands veulent interdire l’installation de tout type de système de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles dans les nouvelles constructions dès 2023.
C’est une proposition qui fait grand bruit au nord du pays. Alors que le gouvernement flamand s’était accordé sur la fin du placement de nouvelles chaudières à mazout sur son territoire dès le 1er janvier 2022, l’Open VLD propose d’aller encore plus loin. Les libéraux flamands veulent interdire l’installation de tout type de système de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles dans les nouvelles constructions dès 2023.
Joe Biden a critiqué mardi l’absence de son homologue chinois à la COP26. Que signifie cette absence, alors que la Chine, le plus gros pollueur de la planète, investit massivement dans les énergies vertes ? Selon Jean-François Huchet, professeur d'économie à l’Inalco, la Chine est "prise dans ses propres contradictions", à la fois concentrée sur ses préoccupations nationales et désireuse de se présenter comme un "bon élève" de la préservation de l'environnement.
D’ici à 2030, les gouvernements prévoient de produire plus du double de la quantité d’énergies fossiles qui serait compatible avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. L’écart entre le niveau de production d’énergies fossiles prévu par les États et le niveau de production compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris est resté pratiquement inchangé depuis nos premières estimations en 2019.
À Glasgow, M. Macron a vanté son action et celle de l’Union européenne. Mais en sous-main, la France manœuvre avec la Pologne et la Hongrie pour faire reconnaître le gaz — et le nucléaire — comme des énergies « vertes ».
La dépendance au charbon en Asie demeure très forte malgré des déclarations publiques des autorités assurant de leur volonté de développer les énergies renouvelables. Décryptage de Nikkei Asia.
Tandis que les subventions aux énergies fossiles pourraient de nouveau fortement progresser sur l'ensemble de l'année 2021, l'OCDE et l'Agence internationale de l'énergie (AIE) appellent à les réorienter vers des investissements plus favorables à la protection du climat.
La France soutient l'inclusion du gaz naturel dans la liste des investissements considérés comme "durables" élaborée par l'UE, au grand dam des ONG environnementales, selon un document obtenu par l'AFP, mais Paris a assuré mardi réclamer des "conditions strictes".
Réduire les émissions de méthane d'au moins 30% d'ici à 2030 pour ralentir le réchauffement climatique : l'engagement pris mardi à la COP26 par une centaine de pays est significatif, selon les experts, qui regrettent toutefois l'absence de certains des gros émetteurs de ce gaz.
"Il est temps de dire 'Assez'", a lancé Antonio Guterres devant environ 120 dirigeants de tous les continents et des milliers de délégués et d'observateurs. "Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond. Nous creusons nos propres tombes", a-t-il martelé, dénonçant notre "addiction aux énergies fossiles".

octobre 2021

Les dirigeants du G20 se sont entendus a minima, dimanche, sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels, avec un engagement à ne plus subventionner les centrales au charbon à l'étranger. Mais pas de date claire pour sortir du charbon ou des énergies fossiles, ni pour arriver à la neutralité carbone.
Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a proposé vendredi "un traité international de non-prolifération des énergies fossiles" pour être "à la hauteur du défi climatique", à deux jours de l'ouverture de la COP26 à Glasgow (Ecosse).
D’abord, pas de panique si vous avez raté les 25 éditions des conférences climat de l’ONU (COP). La 26e grand-messe ressemblera à toutes les autres et se terminera par un « accord » qui ne résoudra rien.
Englués dans un cycle haussier, gaz, charbon, pétrole, uranium sont victimes de hausses prodigieuses sur les bourses mondiales. Sommes-nous à l’aube d’un basculement dans une nouvelle évolution énergétique mondiale, ou d’un simple hoquet passagé? Les mois à venir dévoileront la réponse. Au cœur de ce choc, le gaz naturel est certainement celui que l’on attendait le moins.
Malgré des progrès, les énergies propres ne représentent toujours qu'une part minime des plans de relance dans le monde, regrette l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui alerte une nouvelle fois jeudi sur l'important rebond prévu des émissions de CO2.
"La traînée jaune, ce sont des concentrations importantes en méthane": un énorme panache de ce gaz néfaste pour le climat apparaît dans le sud de l'Irak sur une carte de l'entreprise parisienne Kayrros, qui traque par satellite ces fuites provenant de l'industrie des énergies fossiles.
Désormais moins chère que celle produite avec d’autres énergies fossiles, l’électricité tirée de la houille et du lignite est de nouveau plébiscitée par de nombreux Etats européens, à contre-courant des objectifs environnementaux.
En France, la moyenne des émissions d’équivalent CO2 par habitant est évaluée entre 10 et 11 tonnes. Très loin de l’objectif de 2 tonnes pour 2050.
Le Sri Lanka ne construira plus de nouvelle centrale thermique au charbon, a annoncé mardi le gouvernement à quelques jours du sommet de la COP26 sur le climat.
La Chine veut limiter à moins de 20% d'ici 2060 l'usage des énergies fossiles, selon un plan énonçant une série d'objectifs pour parvenir à la neutralité carbone, publié dimanche par l'agence officielle Chine nouvelle. Ce document s'inscrit dans la volonté exprimée par le président Xi Jinping de commencer à réduire les émissions polluantes d'ici 2030 pour atteindre la neutralité carbone 30 ans plus tard.
Depuis la signature des accords de Paris en 2015, la transition vers une économie et des énergies plus propres a progressé, mais trop lentement pour limiter le réchauffement à 2 °C, a fortiori à 1,5 °C, par rapport à la fin du XIXe siècle. En août, le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) mettait déjà en garde contre le risque d’atteindre le seuil de plus 1,5 °C autour de 2030, dix ans plus tôt qu’estimé dans sa précédente estimation en 2018, menaçant l’humanité de désastres sans précédent.
La majorité des 27 pays membres de l'UE s'est prononcée jeudi pour reconnaître le rôle du gaz et du nucléaire dans la lutte contre le changement climatique, ce qui en facilitera le financement, a-t-on appris de sources concordantes.
L'OCDE a annoncé vendredi un accord entre plusieurs pays permettant d'interdire l'octroi de crédits à l'exportation pour les centrales électriques conventionnelles au charbon, à quelques jours de la COP26 à Glasgow.
A dix jours de l’ouverture de la conférence internationale sur le climat en Ecosse, des documents consultés par l’équipe de journalistes d’investigation de Greenpeace UK, Unearthed, puis transmis à la BBC, montrent qu’un certain nombre d’Etats et d’organisations essaient d’influencer les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) afin de ralentir la lutte contre l’utilisation des combustibles fossiles (gaz, pétrole, charbon). A l’heure où l’on attend d’eux de nouveaux engagements pour limiter le changement climatique, certains poussent en coulisses pour… que le Giec dilue ses conclusions.
Les eurodéputés ont demandé jeudi à la Commission européenne de fixer des objectifs contraignants de réduction des émissions de méthane, l'un des gaz les plus polluants, et ont appelé à un accord mondial sur le sujet à la COP26.