Intempéries

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Vagues de chaleur, canicules, tempêtes, sécheresses, incendies, inondations, …

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juillet 2024

L'Autriche a annoncé mardi la mise en place d'une commission pour se sevrer du gaz russe, qui représente toujours 90% de ses importations plus de deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine.Cette instance sera "chargée d'examiner le contrat de livraison entre Gazprom et le groupe autrichien OMV", prolongé il y a six ans jusqu'en 2040, et d'analyser "les possibilités et les risques" en cas de rétractation, a déclaré à la presse la ministre écologiste de l'Environnement Leonore Gewessler.

juin 2024

Zeebrugge, une des plaques tournantes européennes pour le commerce mondial de GNL russe, devrait selon toute logique être touchée par la nouvelle salve de sanctions européennes, formellement adoptées lundi à l'encontre de la Russie.
L'experte en énergie Tatiana Mitrova décode, pour La Libre, l'absence d'avancées du projet Power of Siberia 2, un gazoduc géant qui doit relier la Russie à la Chine.

février 2024

Greenpeace Belgique, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu appellent les villes et communes belges - principaux actionnaires de Fluxys - à s'opposer au transit par la Belgique de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Selon ces ONG environnementales, 72% des transbordements du GNL russe dans l'UE sont effectués à Zeebrugge, par l'opérateur gazier belge. Son commerce via la Belgique a rapporté à la Russie un milliard d'euros de taxes rien que l'année dernière, déplorent les trois organisations.

janvier 2024

Le Kremlin a accusé lundi l'Ukraine d'avoir frappé la veille le terminal gazier du port d'Oust-Louga, près de Saint-Pétersbourg, sur la rive russe de la mer Baltique, soit à quelque 900 km de la frontière ukrainienne."Le régime de Kiev continue de montrer son visage bestial en frappant des sites d'infrastructure civile", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur un important incendie qui s'est déclaré dimanche dans le terminal gazier géré par l'entreprise Novatek.

novembre 2023

Un commandant des forces spéciales ukrainiennes a joué un rôle clé dans le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022 en mer Baltique, selon une enquête conjointe du Washington Post et du Spiegel diffusée samedi.Roman Tchervinski, 48 ans, qui a servi dans les Forces d'opérations spéciales ukrainiennes, a été le "coordinateur" du sabotage, selon le quotidien américain et le magazine allemand.Ils citent des responsables en Ukraine et ailleurs en Europe, ainsi que d'autres personnes ayant connaissance de l'opération, qui ont parlé sous couvert de l'anonymat.

octobre 2023

L’enquête concernant la fuite sur le gazoduc sous-marin entre la Finlande et l’Estonie se concentre désormais sur la thèse du sabotage, ont affirmé des sources proches du dossier à l’agence de presse financière Bloomberg. Selon elles, il n’y a cependant pas encore de "conclusions finales".

septembre 2023

Les Etats-Unis sont devenus le premier fournisseur de gaz de la France en 2022, année du début de la guerre en Ukraine, devant la Norvège et la Russie où la France s'est fournie à hauteur de 15%, selon le "Chiffres clés de l'énergie 2023" publié jeudi.
Les Etats-Unis sont devenus le premier fournisseur de gaz de la France en 2022, année du début de la guerre en Ukraine, devant la Norvège et la Russie où la France s'est fournie à hauteur de 15%, selon le "Chiffres clés de l'énergie 2023" publié jeudi.
Le tracé du gigantesque gazoduc Force de Sibérie 2, censé faire transiter à terme 50 milliards de mètres de cubes de gaz de la Russie vers la Chine, sera bientôt finalisé pour sa partie russe, a annoncé mercredi le vice-Premier ministre en charge de l'Energie."(Il) est dans sa phase finale", a indiqué Alexandre Novak dans un entretien à la revue russe Energy Policy.

août 2023

Le géant étatique russe Gazprom a annoncé mardi une lourde chute de son bénéfice net semestriel à 2,84 milliards d'euros, toujours plombé par la baisse de ses exportations de gaz vers l'Europe dans le sillage du conflit en Ukraine.Sur les six premier mois de l'année, le bénéfice net a été divisé par plus de 8, tombant à 296 milliards de roubles (2,84 milliards d'euros), contre 2.500 milliards de roubles (24,04 milliards d'euros) à la même période de 2022.

mars 2023

L'État norvégien a encaissé des revenus pétro-gaziers record l'an dernier, du fait notamment de la guerre en Ukraine qui a contribué à propulser le prix du gaz à des sommets historiques en Europe, selon des chiffres officiels publiés lundi. D'après des estimations de l'Institut norvégien de statistique SSB, l'Etat a engrangé 1.457 milliards de couronnes (131 milliards d'euros) de revenus liés aux hydrocarbures, "de loin le chiffre le plus élevé jamais enregistré". À titre de comparaison, c'est près de trois fois plus qu'en 2021 (498 milliards de couronnes).

février 2023

Selon un document partagé par le ministère ukrainien de la Défense, le géant de l’industrie gazière russe aurait obtenu l’accord de Moscou pour fonder sa propre compagnie militaire. Kyiv dénonce la création d’une armée privée à la Wagner

janvier 2023

Les exportations de gaz de Gazprom, hors pays de l'ex-bloc soviétique, ont chuté de 45,5% en 2022, selon des résultats annoncés lundi, après une année marquée par une forte baisse des livraisons vers l'Europe dans la foulée des sanctions occidentales contre l'offensive en Ukraine.Dans un communiqué, le PDG de Gazprom, Alexeï Miller a indiqué que le groupe avait eporté 100,9 milliards de mètres cubes de gaz en 2022 aux pays de "l'étranger lointain", un terme n'incluant pas les ex-républiques soviétiques.

novembre 2022

Si les 27 États membres ont réussi à réduire drastiquement leurs importations de gaz naturel russe à travers les gazoducs, la quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) acheminée par bateau jusqu’en Europe a, elle, nettement augmenté, constate “Politico”.

octobre 2022

Le géant russe Gazprom a annoncé mardi avoir entamé le démarrage des tests sur le site du champ gazier de Kovykta en Sibérie, censé augmenter dans les prochains mois les capacités d'exportation de gaz russe vers la Chine, en pleine intervention militaire en Ukraine. "(C'est) une étape importante dans la mise en oeuvre du projet +Force de Sibérie+ et la création de nouveaux centres de production de gaz dans l'est du pays", s'est félicité dans un communiqué le patron de Gazprom, Alexeï Miller. M. Miller a qualifié le champ gazier de Kovykta de "base de ressources cruciales" pour "le développement de l'approvisionnement en gaz des régions orientales de la Russie" ainsi que pour "l'exportation" en particulier vers la Chine, voisin énergivore, et la Corée du Sud.
La Russie s'est dit mercredi prête à livrer du gaz à l'Europe via le gazoduc Nord Stream 2, dont une des lignes n'a pas été endommagée par des fuites, a annoncé le vice-Premier ministre en charge de l'Energie, Alexandre Novak.

septembre 2022

L'entreprise souffre des perturbations politiques. Sa nationalisation permet d'éviter des pénuries d'énergie pour des milliers de clients.
La Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, a prévenu mercredi le président Vladimir Poutine, au moment où les Occidentaux travaillent à une telle mesure. Plafonner les prix "serait une décision absolument stupide", a lancé M. Poutine lors d'un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe). "Nous ne livrerons rien du tout si c'est contraire à nos intérêts, en l'occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (...). Rien", a-t-il ajouté.
La Russie, qui a suspendu la livraison de gaz à l'Union européenne par le gazoduc Nord Stream, "torche du gaz" à perte car "ses réservoirs sont pleins", a déploré mardi la commissaire européenne à l'Énergie, Kadri Simson. "Nous voyons que la Russie et ses compagnies utilisent le gaz naturel comme une arme. Ils ont coupé les livraisons vers l'Europe, mais (...) ils n'ont pas d'autres gazoducs vers d'autres régions du monde, et leurs réservoirs sous-terrains sont pleins", a déclaré la commissaire européenne à des journalistes au cours d'une visite dans la capitale indonésienne Jakarta. "Nos satellites ont enregistré des fuites de gaz et le torchage de gaz naturel or cela est très mauvais pour l'environnement parce que le méthane est le deuxième gaz le plus néfaste en terme de gaz à effet de serre".
Le géant russe Gazprom a annoncé que le gazoduc Nord Stream, qui devait reprendre du service samedi après une maintenance, sera finalement "complètement" arrêté jusqu'à la réparation d'une turbine de ce pipeline vital pour l'approvisionnement des Européens. Dans un communiqué, Gazprom a indiqué vendredi soir avoir découvert des "fuites d'huile" dans la turbine, lors de cette opération de maintenance dans une station de compression située en Russie.

août 2022

À partir du jeudi 1er septembre, Gazprom cessera ses livraisons de gaz au fournisseur français Engie, a annoncé le géant russe mardi 30 août. Pour la presse étrangère, ce n’est qu’un aperçu de ce qui attend les pays européens cet hiver.
Le gaz sibérien produit par une coentreprise de TotalEnergies a permis de fabriquer du carburant destiné à alimenter des avions de guerre russes engagés dans le conflit en Ukraine, révèle «le Monde» en se basant sur une enquête de l’ONG Global Witness.
Thermostats en baisse et chaussettes en laine: les Européens se préparent à un hiver difficile faute de recevoir assez de gaz provenant de Russie, dont linvasion de lUkraine il y a six mois, a bouleversé le monde de lénergie.

juillet 2022

Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
Aujourd'hui, l'Europe est prise au piège d'un autre dictateur, Vladimir Poutine. Au cours des dernières décennies, les pays d'Europe centrale et orientale, mais surtout l'Allemagne, ont enfoncé leur tête de plus en plus profondément dans la gueule de l'ours gazier russe. Pour nous en libérer, nous devons absolument mettre fin à notre dépendance envers le gaz russe avant les mois d'hiver.
Le spectre d’un hiver sans gaz que l’Europe croyait écarté, ou du moins éloigné, alors que Moscou rouvrait partiellement les vannes la semaine dernière, plane toujours sur le continent, qui peine encore à s’organiser pour contrer les manœuvres de Moscou.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leurs besoins... Bruxelles a proposé mercredi un plan visant à réduire de 15% la demande européenne de gaz pour surmonter la chute des livraisons russes.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
L'Iran et la Russie deux pays sous le coup de sanctions occidentales se sont engagés à renforcer leur coopération sur le long terme notamment dans le secteur du gaz et du pétrole, a indiqué Téhéran lors d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine à Téhéran.
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
Arrêt pour maintenance du gazoduc Nord Stream 1 qui relie la Russie à l’Allemagne. Nouvelles réductions des livraisons de gaz en Italie et en Autriche. Le géant russe Gazprom donne en ce moment des sueurs froides aux Européens, de plus en plus hantés par une question : aurons-nous suffisamment de gaz l’hiver prochain chauffer nos logements et faire tourner nos industries ?
L'Allemagne et avec elle l'Europe entrent lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
L'Allemagne et avec elle l'Europe sont entrés lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
La consommation mondiale de gaz devrait légèrement reculer en 2022 du fait de la guerre en Ukraine, qui devrait freiner la progression de la demande pour les années à venir, indique l'AIE mardi.
'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit des changements importants dans la consommation de gaz et d'énergie dans son ensemble à la suite de la guerre en Ukraine.
Le Japon a déclaré vendredi que ses intérêts énergétiques ne devaient pas être "entravés", alors qu'un nouveau décret du Kremlin prévoit le transfert à une société russe des droits d'un projet pétro-gazier dans lequel des sociétés japonaises sont impliquées. Mitsui & Co et Mitsubishi Corp détiennent à eux deux 22,5% des parts du projet Sakhaline-2, situé dans l'Extrême Orient russe, et dont le gaz naturel liquéfié (GNL) est principalement livré au Japon. Peu après le déclenchement de la guerre en Ukraine fin février, le géant britannique des hydrocarbures Shell a décidé de se séparer de ses actifs en Russie, y compris de sa part de 27,5% dans Sakhaline-2. Tout en se joignant aux sanctions occidentales contre Moscou, le Japon avait dit vouloir rester à bord de ce projet stratégique, en tant que pays très dépendant de ses importations d'énergies fossiles. Quelque 8% du GNL importé par le Japon provient de Russie. Le décret signé jeudi par le président russe Vladimir Poutine prévoit le transfert de l'inté

juin 2022

L'Allemagne a activé jeudi le "niveau d'alerte" du plan visant à garantir son approvisionnement en gaz qui rapproche le pays de mesures de rationnement, dans le sillage de la baisse de 60% des livraisons de Moscou via le gazoduc Nord Stream.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
Les baisses de livraison de gaz russe à l'Europe via Nord Stream, récemment décidées par Moscou, sont une "attaque" qui vise à "semer le chaos sur le marché européen de l'énergie", a dénoncé mardi le ministre allemand de l'Economie et du Climat Robert Habeck. "Ce que nous avons vu la semaine dernière revêt une autre dimension. La réduction des livraisons de gaz par Nord Stream est une attaque contre nous", a-t-il affirmé lors d'un discours devant les patrons de l'industrie à Berlin. Cette "attaque économique" a été "menée de façon délibérée" par Vladimir Poutine, a-t-il ajouté. "Nous avons déjà vu cette façon de faire plusieurs fois, avec la réduction des livraisons de gaz, en Bulgarie, en Pologne ou au Danemark", a affirmé le ministre. "Il s'agit de semer le chaos sur le marché européen de l'énergie", en "faisant monter les prix", a alerté M. Habeck.
"Gazprom, pour des raisons farfelues et illégales, justifie par le fonctionnement réduit de Nord Stream 1", lié à des problèmes d'ordre technique selon le géant russe, "la limitation de l'approvisionnement en gaz de l'Europe", a déclaré M. Vitrenko lors d'une conférence de presse, fustigeant "un comportement peu scrupuleux" et "le chantage" de Moscou. "Les actions de la Russie indiquent une violation flagrante par la Russie et Gazprom de leurs obligations contractuelles" vis-à-vis des pays européens, a-t-il ajouté.
Le gouvernement allemand a confirmé qu’il aura davantage recours au charbon « pour produire de l’électricité » , alors que l’entreprise d’État russe Gazprom ne cesse de baisser ses livraisons à l’Europe.
Le gestionnaire du réseau français de transport de gaz GRTgaz a annoncé vendredi ne plus recevoir de gaz russe par gazoduc depuis le 15 juin, avec "l'interruption du flux physique entre la France et l'Allemagne".
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
Si l'Union européenne cherche à se défaire de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, Gazprom a pris les devants en interrompant ses livraisons de gaz à plusieurs clients européens ayant refusé de payer en roubles, comme le demande désormais le Kremlin.
Le géant russe Gazprom, qui avait réduit mercredi de 15% ses livraisons de gaz au groupe italien ENI, ne livrera jeudi que 65% des quantités réclamées, évoquant des problèmes techniques, a annoncé la société italienne. "Face à une demande journalière de gaz de la part d'Eni supérieure d'environ 44% à celle d'hier, une hausse due à la récupération des quantités non reçues et aux dynamiques commerciales normales, Gazprom a annoncé que seulement 65% des volumes demandés seront livrés", a précisé ENI dans un communiqué. Les quantités de gaz livrées seront donc "légèrement supérieures" à celles de mercredi et atteindront un niveau d'environ 32 millions de m3 par jour, a ajouté ENI. Le groupe italien précise que, selon Gazprom, l'impossibilité de livrer les quantités de gaz réclamées est due "à des problèmes" à la station de compression de Portovaïa, où se fait le remplissage du gazoduc Nord Stream à travers lequel le géant russe "transporte une partie des volumes (de gaz, ndlr) destinés à ENI".
La Russie a intensifié sa pression sur l'approvisionnement énergétique de l'Europe, en limitant drastiquement les flux de gaz vers le continent dans un geste dénoncé comme "politique" par l'Allemagne. Le géant russe Gazprom a annoncé mercredi baisser d'encore un tiers ses livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream, affirmant avoir été forcé d'arrêter un équipement de l'allemand Siemens. C'est la même raison technique qui avait été invoquée mardi par l'énergéticien russe pour justifier une première baisse de 40% de ses flux.
Le géant russe Gazprom a annoncé mardi baisser de plus de 40% sa capacité quotidienne de livraison de gaz vers l'Allemagne via le gazoduc Nord Stream, des équipements nécessaires n'ayant pas été livrés par le groupe allemand Siemens. "Les livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream ne peuvent être assurées que jusqu'à un volume de 100 millions de m3 de gaz par jour au lieu des 167 millions de m3 par jour prévus", a indiqué le groupe dans un communiqué publié sur la messagerie Telegram.
L'Union européenne veut "renforcer" sa coopération énergétique avec l'Etat hébreu en réponse au "chantage" de la Russie, qui a coupé ses livraisons de gaz à des pays européens, a soutenu mardi en Israël la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "Le Kremlin a utilisé notre dépendance aux énergies fossiles russes pour nous faire du chantage (...) la Russie a délibérément coupé ses approvisionnements de gaz à la Pologne, la Bulgarie et la Finlande, à des entreprises néerlandaises et danoises en représailles à notre soutien à l'Ukraine", a-t-elle accusé lors d'un discours à l'Université Ben-Gourion du Néguev.
Au cours des 4 premiers mois de 2022, les exportations américaines de GNL vers l’Union européenne et le Royaume-Uni ont triplé par rapport à la même période en 2021 selon les dernières estimations de l’EIA américaine (Energy Information Administration)(1).
Au moment où les Européens tentent d'isoler la Russie et de se sevrer tant bien que mal de ses énergies fossiles, la Serbie resserre ses relations avec Moscou au moyen d'un accord sur le gaz russe.
Le projet de construction d'un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l'Afrique de l'Ouest et l'Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d'Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, l'Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.

mai 2022

La société énergétique danoise Ørsted a annoncé mardi que la livraison de gaz russe vers le Danemark serait suspendue à partir du 1er juin à 6h00 heure locale, après qu'Ørsted a refusé de régler le paiement en roubles.
Le Parlement européen et le Conseil -représentant les Vingt-Sept- sont parvenus à un accord jeudi sur un règlement prévoyant que les Etats membres remplissent leurs réserves de gaz à "au moins 80%" de leur capacité d'ici novembre, ont annoncé les deux institutions. Selon cet accord, le niveau minimal obligatoire de remplissage des installations de stockage souterrain de gaz sera porté à 90% pour les périodes hivernales suivantes, afin de garantir un approvisionnement suffisant à l'UE. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a mis en évidence la dépendance au gaz russe des Européens.
« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé jeudi cesser d'utiliser un gazoduc clé pour le transit de gaz vers l'Europe via la Pologne, en réplique aux sanctions occidentales imposées à la Russie à cause de son offensive en Ukraine. L'adoption des contre-sanctions russes "signifie une interdiction d'utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a indiqué Gazprom dans un communiqué sur Telegram. Mercredi, la Russie a annoncé des sanctions contre plus de 30 sociétés de l'Union européenne, des États-Unis et de Singapour, en représailles contre les sanctions dont elle est frappée pour son offensive militaire contre l'Ukraine.

avril 2022

La suspension des livraisons de gaz russe à la Bulgarie et à la Pologne, pour n'avoir pas payé en roubles comme exigé, est la conséquence d'actes hostiles inédits contre la Russie, a affirmé mercredi le Kremlin. "Les conditions qui ont été fixées font partie d'une nouvelle méthode de paiement élaborée après des actes inamicaux sans précédent dans le domaine économique et financier" après l'offensive russe en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Bulgarie et la Pologne sont désormais approvisionnées en gaz "par leurs voisins de l'UE", après la suspension par Gazprom des livraisons russes, a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d'effet possible sur les consommateurs européens", a assuré la cheffe de l'exécutif bruxellois dans une brève allocution à la presse. "La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l'économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants", a-t-elle estimé.
L'Algérie et l’Égypte avant Pâques, le Congo et l'Angola cette semaine, le Mozambique en mai: l'Italie s'est lancée dans une offensive diplomatique en Afrique pour sortir de sa dépendance au gaz russe. Alors que la Russie fournit actuellement à la péninsule 45% de son gaz, le Premier ministre Mario Draghi souhaite changer cette situation en diversifiant au plus vite son portefeuille de fournisseurs.
Chauffage urbain, pompes à chaleur, biogaz et développement massif de l'éolien et du solaire: le gouvernement danois a présenté mardi un plan visant à devenir indépendant du gaz russe après l'invasion de l'Ukraine. La Première ministre Mette Frederiksen avait fixé début mars un objectif de sortie du gaz russe "le plus vite possible". Le plan présenté mardi par l'exécutif prévoit notamment que la moitié des 400.000 foyers danois qui se chauffent actuellement au gaz basculeront vers un raccordement au chauffage urbain ou les pompes à chaleur fonctionnant à l'électricité d'ici à 2028.
Le gouvernement allemand veut se donner la possibilité légale de prendre le contrôle de fournisseurs d'énergie, jusqu'à les exproprier, "pour garantir la sécurité d'approvisionnement" sur fond de conflit avec la Russie, selon un projet de loi consulté mercredi par l'AFP.
Prise à la gorge par sa dépendance au gaz russe, l'Allemagne s'est découvert un autre talon d'Achille : le poids des capitaux russes dans ses raffineries de pétrole, oléoducs et autres réservoirs de gaz. Les filiales des géants Gazprom et Rosneft sont des acteurs clés des infrastructures énergétiques du pays. Responsables politiques et économiques allemands se retrouvent "devant les ruines" d'une coopération avec la Russie longtemps perçue comme garante d'une détente avec le régime de Vladimir Poutine, observe le magazine Spiegel.
La France se prépare si le gaz russe venait à manquer l'hiver prochain: un décret publié vendredi organise la manière dont des coupures ciblées pourraient être mises en oeuvre chez de gros consommateurs, tandis que le remplissage des stockages a déjà commencé. Ce décret, qui était attendu, encadre un possible "délestage", c'est-à-dire une interruption ou une réduction de l'approvisionnement pour certains clients industriels ou tertiaires (centres commerciaux, salles de concert, stades...).
Un embargo sur les importations de gaz russe aurait un impact "massif" sur l'économie européenne et toucherait en particulier l'industrie, a mis en garde jeudi le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
La Finlande et l'Estonie prévoient de louer un navire-terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre de leurs efforts se passer de gaz russe, ont annoncé les deux pays jeudi. "Cela permettra d'assurer les besoins industriels en gaz si les importations de gaz depuis la Russie devaient cesser", a déclaré le ministre finlandais de l'Economie Mika Lintilä sur Twitter.
Les Européens s'apprêtent à inclure le charbon dans les sanctions contre la Russie. Mais s'il apparaît relativement facile pour l'Union européenne de s'en passer, de même que du pétrole, mettre fin aux achats de gaz est un sujet plus délicat.
Mettre fin aux importations d'énergie (gaz, pétrole, charbon) en provenance de Russie serait économiquement supportable pour la France et l'Union européenne, estime une étude publiée mardi, qui montre aussi l'efficacité qu'aurait la mise en place de droits de douanes élevés sur les importations d'énergie. Un embargo sur les importations d'énergie aurait "un impact relativement faible" sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, "soit 100 euros par Européen adulte", ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l'égide du Conseil d'analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.
Le gouvernement néerlandais appelle les Néerlandais par le biais d'annonces dans tous les grands journaux à prendre des douches plus courtes et à régler le chauffage à la maison à un maximum de 19 degrés. Le thermostat est également réglé à 2 degrés de moins dans les bâtiments gouvernementaux, semble-t-il.

mars 2022

La Commission européenne a mené des inspections surprise en Allemagne dans des locaux de la compagnie russe Gazprom qu'elle suspecte d'avoir fait monter les prix du gaz en Europe en abusant de sa position dominante. La Russie est soupçonnée depuis l'an dernier d'avoir restreint l'offre de gaz en Europe pour provoquer une flambée des prix qui s'est encore aggravée depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine fin février.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi la Norvège, deuxième fournisseur de gaz naturel de l'Europe derrière la Russie, à fournir davantage d'énergie à son pays et à l'Union européenne. Lors d'un discours par visioconférence devant le Storting, le Parlement monocaméral norvégien, M. Zelensky a aussi estimé que les navires russes "ne devraient pas avoir le droit d'utiliser les ports du monde libre".
La France se prépare à de possibles coupures ciblées de gaz chez d'importants consommateurs pour faire face à une éventuelle interruption de l'approvisionnement russe l'hiver prochain, ont indiqué mardi le gouvernement et le gestionnaire du réseau de distribution. "On attend la sortie d'un décret délestage, que le gouvernement doit sortir ces prochains jours", a indiqué lors d'une conférence de presse Laurence Poirier-Dietz, directrice générale de GRDF, le réseau de distribution de gaz.
Les Etats de l'UE ont décidé vendredi de donner mandat à la Commission européenne pour effectuer des achats de gaz groupés, sur le modèle des commandes de vaccins anti-Covid, alors que la guerre en Ukraine fait flamber les prix de l'énergie. Les Vingt-Sept et la Commission "vont, de façon urgente, travailler ensemble à des achats volontaires de gaz, de gaz naturel liquéfié (GNL) et d'hydrogène", en tirant profit du poids économique de l'UE pour bénéficier de prix avantageux, selon les conclusions du sommet de Bruxelles.
Le gouvernement britannique, qui serait prêt selon la presse à reprendre les activités au Royaume-Uni du géant russe Gazprom en cas de faillite, a assuré mercredi travailler avec l'ensemble des fournisseurs à la continuité de l'approvisionnement des clients. Gazprom Energy, branche britannique du groupe russe, fournit du gaz et de l'électricité à plus de 30.000 entreprises privées ou organisations publiques au Royaume-Uni.
L'aide à la rénovation énergétique des logements MaPrimeRénov' va augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril pour les ménages passant d'une chaudière au gaz ou au fioul à une chaudière aux énergies renouvelables, a annoncé jeudi le ministère de la Transition écologique. Parallèlement, les aides à l'installation de chaudières au gaz seront supprimées au 1er janvier 2023, annonce le gouvernement, en pleine flambée des prix de l'énergie et du gaz, aggravée par la guerre en Ukraine.
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
Baisser d'un degré le chauffage aurait un effet "pas négligeable" sur la consommation de gaz, a estimé lundi la patronne du géant énergétique français Engie, alors que les Européens cherchent à réduire leur dépendance à l'égard de la Russie. Si les sanctions contre la Russie devaient être étendues à son secteur de l'énergie, face à l'invasion de l'Ukraine, "l'Europe pourrait venir à manquer de gaz l'hiver prochain", a souligné la directrice générale d'Engie, Catherine MacGregor, sur France Inter.
Si l'Europe venait à ne plus recevoir de gaz russe, les premières difficultés apparaîtraient avec le remplissage des cuves pour l'hiver prochain, a prévenu dimanche la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor dans une interview aux Echos. "Le vrai problème, ce serait le remplissage des stockages au printemps et à l'été, en préparation de l'hiver 2022-2023", a souligné la DG du groupe français. "Il serait très difficile de trouver les volumes nécessaires et ce serait très dur en cas de conflit long en Ukraine".
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a présenté ce 3 mars un plan pour réduire d’ici l’hiver prochain la dépendance de l’Union européenne aux livraisons de gaz provenant de Russie.
L'UE a débranché sept banques russes du système financier international Swift, mais a pris soin d'épargner deux gros établissements financiers très liés au secteur des hydrocarbures, en raison de la forte dépendance de plusieurs Etats européens au gaz russe.
L'Allemagne va débloquer une enveloppe exceptionnelle de 1,5 milliard d'euros pour acheter dans les plus brefs délais du gaz naturel liquéfié (GNL) afin d'assurer son approvisionnement en énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi le ministère de l'Economie et du Climat.
Le gouvernement italien a approuvé lundi des mesures d'urgence visant à pallier une éventuelle pénurie de gaz due à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, dont l'option de rouvrir ses centrales à charbon.
Le géant britannique des hydrocarbures Shell a annoncé lundi se séparer de ses parts dans plusieurs projets communs avec le groupe russe Gazprom en Russie, en raison de l'invasion russe en Ukraine, suivant l'exemple de son compatriote BP.
L'Autorité du Canal de Suez (SCA) a relevé mardi les droits de transit de 5 à 10%, notamment sur les navires pétroliers et gaziers, alors que le cours du pétrole flambe déjà du fait de la guerre en Ukraine. Les droits imposés aux navires pétroliers empruntant la voie maritime dans les deux sens augmentent de 10%, ceux imposés aux méthaniers de 7%, et de 5% pour le reste des cargos, détaille le communiqué de la SCA.

février 2022

Les prix du gaz naturel européen ont rebondi ce lundi. La nouvelle série de sanctions contre la Russie a alimenté les craintes de pénurie d'énergie. Le prix du mégawattheure de gaz sur le marché à terme néerlandais, la norme pour l'Europe, a augmenté de 36 % pour atteindre près de 127 euros lundi, avant de retomber légèrement à près de 108 euros.
Plusieurs importateurs ont interrompu leurs achats de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie. Cette décision fait suite à l'incertitude des acheteurs face à la vague de sanctions infligées à la Russie par plusieurs pays occidentaux. La réticence des importateurs alimente les inquiétudes concernant les pénuries d'énergie et la hausse des prix.
L'Occident a échoué jusqu'ici à se mettre d'accord sur des sanctions maximalistes contre la Russie, refusant de l'exclure du système bancaire Swift, en raison principalement de craintes de plusieurs pays européens pour leur approvisionnement énergétique.
Face à l'explosion des prix de l'énergie après l'invasion de l'Ukraine, l'Italie compte diversifier "au plus vite" ses sources d'énergie pour réduire sa dépendance au gaz russe, a déclaré vendredi le chef du gouvernement Mario Draghi, regrettant les mauvais choix du passé.
L'Europe lorgne sur le gaz et le pétrole du Golfe en quête d'alternatives aux hydrocarbures russes face à l'escalade militaire de Moscou contre l'Ukraine. Mais cette option n'a rien de simple, ni de certain, selon les experts.
Wintershall Dea, un des groupes allemands impliqués dans le gazoduc Nord Stream II, a averti qu'il demanderait un dédommagement pour son investissement de 730 millions d'euros si le projet devait être abandonné à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé mardi suspendre l'autorisation du gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne, après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de provinces ukrainiennes pro-russes, et menacé "d'autres sanctions". "Sans cette certification, Nord Stream 2 ne peut pas être mis en service", a déclaré M. Scholz lors d'une conférence de presse à Berlin avec le Premier ministre irlandais Micheal Martin, ajoutant que le dossier allait être "réexaminé" par le gouvernement allemand.
Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) a débuté ses travaux dimanche à Doha avant un sommet mardi avec ses dirigeants pour examiner les moyens d'accroitre leur production, en pleine crise entre la Russie et l'Ukraine. Les Occidentaux redoutent une attaque d'ampleur de Moscou contre l'Ukraine, une situation qui suscite des craintes pour leur approvisionnement en gaz russe et a contribué à l'envolée les prix du gaz. Le FPEG réunit ses 11 pays membres -Qatar, Russie, Iran, Algérie, Bolivie, Egypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigeria, Trinité-et-Tobago et Venezuela- représentant plus de 70% des réserves de gaz mondiales.
Le Qatar accueille à partir de dimanche un sommet des principaux pays producteurs de gaz, auquel est invité le président russe Vladimir Poutine, sur fond de craintes des Européens pour leur approvisionnement en gaz russe liées à la crise autour de l'Ukraine. Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) réunira ses 11 pays membres représentant plus de 70% des réserves de gaz mondiales, notamment la Russie, le Qatar, l'Algérie ou encore le Nigeria, ainsi que sept pays observateurs et trois invités.
Le niveau des réserves de gaz en Allemagne, particulièrement scruté dans le contexte des tensions avec la Russie, est récemment descendu à un niveau "inquiétant", a indiqué mercredi une porte-parole du ministère de l'Economie et du Climat.
Le Qatar accueillera le 22 février un sommet ordinaire du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), dont la Russie, sur fond de craintes de l'Europe pour ses approvisionnements en gaz russe, liées à la crise autour de l'Ukraine, ont annoncé mardi les organisateurs. Les Etats-Unis ont évoqué la possibilité que le Qatar, leur proche allié dans le Golfe, approvisionne les pays d'Europe occidentale si les gazoducs étaient coupés.

janvier 2022

Berlin est accusé d'ambiguïté dans la crise, entre l'impératif de solidarité avec les alliés occidentaux et Kiev, et la nécessité de ménager son grand fournisseur. Plus de 55% des importations allemandes de gaz viennent de Russie, un chiffre en hausse de 15 points depuis 2012, selon le dernier rapport "Statistic Review of World Energy".
Les États-Unis ont dit jeudi être persuadés que le gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne ne sera pas activé si Moscou envahit l'Ukraine. "Nous continuons nos conversations très fortes et claires avec nos alliés allemands et je veux être claire avec vous aujourd'hui: si la Russie envahit l'Ukraine, d'une manière ou d'une autre, Nord Stream 2 n'ira pas de l'avant", a déclaré la numéro 3 de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, devant la presse.
La Russie s'expose à des "conséquences massives" en cas d'agression contre l'Ukraine avec un ensemble de sanctions en préparation par les Occidentaux, qui incluent le gazoduc germano-russe controversé Nord Stream II, a indiqué jeudi la cheffe de la diplomatie allemande.

décembre 2021

Le retrait de trois réacteurs nucléaires sur six encore en activité intervient en pleine crise énergétique européenne attisée par le regain récent des tensions géopolitiques entre le principal fournisseur de gaz, la Russie, et ses clients.

novembre 2021

L’Agence allemande des réseaux a annoncé le 16 novembre une suspension temporaire de l’approbation de Nord Stream 2, pour des raisons administratives. Un énième retard dans la mise en marche du gazoduc reliant la Russie et l’Allemagne, qui pourrait avoir un impact sur l’Union européenne.
L'Agence fédérale des réseaux, régulateur allemand de l'énergie, a annoncé mardi la suspension temporaire de la procédure d'approbation de Nord Stream 2, le gazoduc controversé entre la Russie et l'Allemagne, évoquant un obstacle juridique.

octobre 2021

Selon lui, les Etats européens, auxquels la Russie fournit un tiers de leurs besoins en gaz, ont commis "l'erreur" de se "reposer sur la main invisible du marché" en tablant sur des achats au comptant plutôt que de multiplier les contrats de long terme avec Moscou ces dernières années.
Sur fond de tensions avec la Russie, les cours du gaz poursuivent leur envolée. Les gouvernements européens tentent d’en atténuer l’impact sur la population par des mesures sociales.

septembre 2021

Le gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne a été "entièrement achevé", a annoncé le géant russe Gazprom, un chantier stratégique longtemps retardé par des menaces de sanctions américaines et des tensions géopolitiques.
Au coeur d'une bataille géopolitique et économique, il a opposé les Etats-Unis et l'Allemagne, principal promoteur du projet, mais aussi les Européens entre eux, ainsi que la Russie et l'Ukraine.

mai 2021

février 2021

novembre 2020

mars 2020