Intempéries

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Vagues de chaleur, canicules, tempêtes, sècheresses, incendies, inondations, …

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écologie

août 2024

Le collectif «Futuro Vegetal» a aspergé de peinture la façade d’une villa de la star du football Lionel Messi à Ibiza, une action présentée ce mardi 6 août comme une critique de «la responsabilité des riches» dans la crise climatique.
Les catastrophes environnementales sont là, indubitables. Face à elles, quelle écologie construire, quelles alliances développer, quelles actions collectives mettre en œuvre ? Dans ce livre d’entretiens, Daniel Tanuro, ingénieur agronome et militant écosocialiste, répond aux questions d’Alexis Cukier et de Marina Garrisi. Il propose un diagnostic limpide, des analyses tranchantes et des propositions radicales en vue d’une révolution écologique et sociale. Apports et limites des rapports du GIEC, derniers développements des luttes écologistes (par exemple des Soulèvements de la Terre), transformations du capitalisme et de l’impérialisme, débats au sein du marxisme écologique, enjeux écologiques du syndicalisme, programme de transition écosocialiste… sont expliqués et analysés avec une grande clarté.
Blocages routiers, occupations, manifestations, ZAD, sabotage d'infrastructures écocidaires... Le mouvement écologiste recourt à des modes d'actions de plus en plus variés, dont l'utilité fait débat. D'après une étude, les actions les plus radicales peuvent être largement soutenues, à condition de bien définir l'adversaire.
Depuis plusieurs années, la désobéissance civile revient sur le devant de la scène, en particulier dans le domaine de l'écologie. Dans l'espace public, prenne place diverses actions contestataires collective, situées à la frontière de la légalité ou en dehors du cadre établi par la loi, qui sont destinées à sensibiliser la population à l'urgence écologique et à faire pression sur les autorités publiques et les grandes entreprises (décrochage de portraits officiels, occupation de banques, jet de soupe sur les œuvres d'art, interruption de manifestations sportives, etc.).
Nous vivons en excès de production, de consommation. Notre économie du contentement produit ce dont nous n'avons pas vraiment besoin. Or, les dommages sont nombreux pour la planète, pour le règne des vivants, pour l'humanité en tant que famille humaine et pour le bien de chacun.
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.

juillet 2024

À compter de ce 1er août, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut générer en une année. Ce « jour du dépassement » illustre l’immense pression que les humains infligent continuellement à la planète. Calculée tous les ans par l’ONG Global Footprint Network, la date de ce jour symbolique signifie qu’environ 1,75 Terre serait nécessaire pour couvrir le mode de vie actuel de l’humanité. En d’autres termes, lors des 5 prochains mois, les ressources naturelles consommées par l’activité humaine ne pourront être régénérées par la planète bleue, créant des tensions qui s’accumulent année après année. « Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, actuellement il est possible de consommer plus que ce que la nature régénère, dans la mesure où nous pouvons par exemple couper les arbres plus rapidement qu’ils ne repoussent, surexploiter les stocks existants de poissons, etc. De cette manière, comme en comptabilité financière, on peut dépenser plus que ce que l’on gagne », explique Mathis Wackern
Philosophe et chercheur sur l’histoire du sabotage, Victor Cachard loue l’« efficacité » des récents incendies contre les lignes de TGV. Il estime que la revendication publiée « permet d’engager la bataille des idées ». Victor Cachard est philosophe, auteur de plusieurs livres sur le sabotage et son ancrage dans le milieu écologiste. Il a notamment écrit deux tomes sur l’histoire du sabotage aux éditions Libre.
Aux bains des Pâquis à Genève.
Les 11 et 12 mai 2024 a été créée à Cordes sur Ciel (Tarn-France) « L ‘Association d’écologie sociale communaliste, l’Adventice », impulsée par l’informel Réseau d’Écologie Sociale et Communaliste. Il s’agit là d’une évolution assurant l’engagement de chacune et chacun d´entre nous dans le but de développer par tous les moyens à notre portée, l’écologie sociale et son projet communaliste.
Depuis 2022, l'interruption d'événements sportifs par des militants climat est devenue une image médiatique récurrente. Pourquoi cette nouvelle forme d'action est-elle investie ? Pour quels résultats ?
Les élections législatives [France] ont confirmé l’ascension du Rassemblement National, même s’il n’est pas devenu majoritaire en nombre de sièges. En parallèle de ces deux élections, l’extrême droite française s’est renforcée en tissant des alliances à l’échelle européenne avec d’autres partis du même bord politique...
Impuissance, manque de moyens, greenwashing, éco-anxiété... Les responsables RSE, experts et consultants sont en crise.
Les dépenses publiques annuelles nécessaires pour que la France tienne ses objectifs climatiques devront plus que tripler à l'horizon 2030, jusqu'à 103 milliards d'euros par an, sauf réformes susceptibles d'en transférer une part vers les entreprises et les ménages, selon un institut de recherche.
We kregen dan toch geen nieuwe Vlaamse regering voor 11 juli, maar dat deert klimaatjongeren niet. Wat zij belangrijk vinden: dat klimaat in regeringsvormingen wél de plek krijgt die het tijdens de verkiezingscampagnes en -debatten niet kreeg. MO* sprak met een "oude" en "nieuwe" generatie klimaatjongeren. ‘We hebben hetzelfde einddoel als de politiek: een waardig leven in een goed werkende democratie met weinig ongelijkheid op een gezonde planeet.’
En se dotant d'un ministère de l'environnement dès 1971 la France a pu paraître pionnière. Mais lorsqu'on se penche sur ses moyens conférés et son incarnation, il y a de quoi relativiser.
Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale alerte sur le risque de pénaliser les classes populaires si les politiques de transition ne sont pas conçues de façon équitable et redistributive.
Réfléchir à l'écologie politique radicale, n'est-ce pas aussi repenser notre société dans son ensemble ? Les initiatives de circuits courts et les dynamiques locales offrent des solutions innovantes et résilientes aux défis globaux. Aujourd'hui, une transition juste n'est plus seulement une question environnementale, mais un impératif sociétal.
Alain Damasio, Jean Jouzel, Terres de luttes, Banlieues Climat... Dix figures écologistes évoquent leur joie de voir gagner la gauche aux législatives, même si la « bataille pour le climat est loin d’être gagnée ». Au lendemain des résultats des législatives du 7 juillet, où le Nouveau Front populaire est arrivé en tête avec 182 députés contre 168 pour l’ex-majorité et 143 sièges pour le Rassemblement national, Reporterre a interrogé différentes personnalités du milieu écologiste pour recueillir leur réaction. (...)
Souris vert(e). Les partis de gauche, qui ont fait de l’écologie une priorité, sont arrivés en tête du second tour des législatives, devant l’extrême droite climatosceptique. Un résultat nécessaire à la poursuite de la transition en France, en Europe et dans le reste du monde.
Plusieurs organisations dédiées à la décarbonation, se disant « apartisanes », ne donnent aucune consigne explicite pour contrer l’arrivée aux manettes de l’extrême droite. Si, « comme partout dans la société », la dissolution de l’Assemblée a provoqué un certain émoi pour nombre d’associations dédiées à la décarbonation, leur leitmotiv est de se revendiquer « apartisan » — comme l’a écrit l’association la Fresque du climat. Dans un long courriel à ses 80 000 animateurs, elle explique qu’elle ne donnera « aucune (...)
Suite à la victoire historique des travaillistes lors des élections législatives, le chef du parti devient le nouveau locataire du 10, Downing Street. Avant d’être un centriste de gauche, il était un écolo. Londres (Royaume-Uni), correspondance Il est 5 heures du matin et le soleil se lève à Londres, vendredi 5 juillet. Devant ses militants gonflés à bloc malgré leurs cernes, Keir Starmer, 61 ans, savoure. Quelques minutes plus tôt, le Premier ministre sortant Rishi Sunak concédait sa lourde défaite (...)
Le Pacte vert pourrait être affaibli pour permettre à Ursula von Der Leyen de rester à la tête de la Commission européenne.
À 20 ans, Féris Barkat, cofondateur de Banlieues climat, est l’un des nouveaux visages des jeunes Français engagés pour l’environnement. Son souhait : permettre aux jeunes des quartiers populaires de s’émanciper par l’écologie. Strasbourg (Bas-Rhin), reportage « Alors, qui se sent prêt à aller parler changement climatique dans les écoles ? » En face de Féris Barkat, professeur du jour, trois mains se lèvent. En cette fin février, une dizaine de formateurs en herbe se sont réunis à Hautepierre, dans l’ouest (...)
Reporterre a analysé les questions posées à l’Assemblée par les députés Rassemblement national sortants. Plus de pesticides, d’avions, de mégacamions... Les efforts environnementaux sont systématiquement attaqués. Ce n’est un secret pour personne, le Rassemblement national (RN), par ses propositions comme par ses votes, incarne une ligne conservatrice, voire régressive sur les enjeux environnementaux. Pour compléter ce constat déjà largement documenté , Reporterre s’est plongé dans les centaines de (...)
La justice cambodgienne a infligé mardi des peines de prison de six à huit ans à dix militants écologistes accusés de complot en vue de commettre des crimes, dans une nouvelle tentative de "museler" l'opposition selon des groupes de défense des droits humains.
Dans notre société actuelle, les produits en plastique sont omniprésents. Ils ont envahi tous les aspects de notre quotidien, notamment en raison de leur faible coût et de leur grande polyvalence. Pourtant, ces avantages ne suffisent pas à compenser le terrible fléau que représente la pollution plastique pour notre environnement. Une quantité alarmante de déchets plastiques dans les océans

juin 2024

Défaire de lance. Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, a présenté sa feuille de route gouvernementale en cas de victoire aux élections législatives. Sans surprise, l’écologie n’est évoquée que pour promettre des reculs en la matière. Décryptage.
Giorgia rien à faire. Depuis son accession au pouvoir à la fin 2022, la Première ministre italienne d’extrême droite ralentit la transition écologique. On observe même de nets reculs sur la biodiversité ou l’énergie. Décryptage.
« J’ai envie de jeter l’éponge » : de nombreux agents et fonctionnaires de l’environnement se disent très inquiets d’une victoire du RN aux législatives. « La question que je me pose, c’est : “Concrètement, qu’est-ce que je vais faire pendant cinq ans pour l’écologie ?” » Depuis la victoire du Rassemblement national (RN) aux élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin, cette fonctionnaire spécialisée dans les politiques agricoles « stresse ».
Le mot « climat » n’apparaît ni dans les 22 propositions de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2022, ni dans le programme de Jordan Bardella pour les législatives.En revanche, le terme « Empreinte carbone » a été introduit dans celui de Jordan Bardella Dans le débat public, il est abondamment utilisé par les candidats du RN pour rejeter toute contrainte, réglementaire ou budgétaire, introduite au nom de l’action climatique, et justifier une « écologie du bon sens » basée sur la systématisation de la préférence nationale.
À propos de : John Bellamy Foster, Marx écologiste, éditions Amsterdam. John Bellamy Foster présente une approche marxiste de la crise écologique fondée sur le matérialisme écologique, l’hypothèse de la « rupture métabolique » et la dialectique de la nature.
Qu’il s’agisse de son programme ou des votes de ses députés, le Rassemblement national est clairement engagé contre l’écologie. Populiste, le parti d’extrême droite s’oppose à toutes mesures favorables au climat ou au vivant. Un oubli vaut parfois mille mots. Quatre jours à peine après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron, le Rassemblement national avait déjà finalisé ses professions de foi, synthétisant les ambitions du parti pour les trois années à venir. Sans (...)
Het lijkt erop dat extreemrechts en neoliberalen elkaar versterkt hebben, die elk baat hebben bij aanvallen op de ecologische beweging.
L’an dernier, une étude publiée par des économistes rendait compte de la somme pour laquelle les utilisateurs et utilisatrices des médias sociaux consentiraient à se déconnecter. Les étudiant·es d’une université états-unienne accepteraient 59 dollars, pas moins, pour ne plus se connecter à TikTok et 47 pour délaisser Instagram. De manière plus intéressante et apparemment contradictoire, ils et elles paieraient cette fois 28 dollars pour voir leur entourage (et elles-mêmes) se déconnecter de la plateforme chinoise et seulement 10 pour Instagram qui était pourtant, la dernière fois que j’ai regardé, la plateforme qui impactait le plus négativement les personnes qui ne s’en servent pas que pour regarder des vidéos de chatons.
Ce livre se présente sous la forme de deux longs entretiens (menés par Alexis Cukier et Marina Garrisi) auxquelles correspondent autant de parties. Dans la première, intitulée « Ce que l’on sait », l’intellectuel et militant anticapitaliste belge propose une analyse globale de la catastrophe écologique. Dans la deuxième, intitulée « Ce que l’on peut faire », il discute de différentes pistes pour y faire face et dessine une stratégie de transformation écosocialiste.
C’est la fin avérée d’un rêve et peut-être le début d’un cauchemar. L’idéologie du « tout ira mieux », sur fond de croissance illimitée et de ressources inépuisables, est aujourd’hui à l’agonie. Pourtant, on affirme encore qu’« aucune alternative n’est possible ». Plutôt que de s’y résigner, un groupe de citoyens a choisi de faire face avec lucidité. Leur devise : « Apprendre • Comprendre • Agir ». C’est ainsi que se sont créées les Rencontres Élisée Reclus dont le nom et le slogan s’inspirent de cette figure pionnière et majeure de l’écologie du XIXe siècle, soit quelqu’un qui avait vu juste, très tôt… L’objectif de ces Rencontres est de mettre en œuvre une dynamique d’action collective, un espace constructif d’information et de dialogue. Avec une approche systémique, c’est-à-dire intégrant l’ensemble de ses dimensions, il s’agit de prendre la mesure des défis globaux, d’identifier les racines du chaos social et environnemental auquel nous faisons face et d’élaborer des plans d’action.
Opposition aux renouvelables, soutien aux carburants fossiles, opposition entre «fin du monde» et «fin du mois»… Sur un sujet qui ne lui est pas familier, l’extrême droite reprend à son compte les discours antiécologiques du moment.
Ce 18 juin, nous lançons un appel solennel à toutes les forces social-écologistes en Belgique, y compris celles qui sont isolées, à former un front commun. Les résultats des élections du 9 juin dernier ont été un véritable séisme pour les forces progressistes. En Belgique comme dans de nombreux autres pays européens, elles ont essuyé une défaite cinglante face à des formations politiques faisant fi des immenses défis environnementaux et sociaux auxquels l’humanité est confrontée. Une semaine plus tard, le choc et l’incrédulité demeurent. Comment les artisans de la destruction des équilibres naturels et du creusement des inégalités ont-ils pu être plébiscités par les urnes ?
Comme chaque matin, Maxime Binet reçoit dans le “Café sans filtre” un invité afin d’évoquer les sujets chauds de l’actualité. Etienne de Callataÿ voit positivement le glissement vers des gouvernements de centre-droit : “J’y vois du positif par rapport à ce qui était redouté au niveau européen et au niveau belge. Du côté francophone, ce glissement vers la droite est tout à fait étonnant même si, au niveau européen, c’est la tendance de ces dernières décennies. La surprise, c’est que la Wallonie participe à ce glissement.”