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Vagues de chaleur, canicules, tempêtes, sécheresses, incendies, inondations, …

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EDF

mai 2024

EDF a annoncé lundi pour la première fois "la signature de prêts bancaires verts" dédiés au financement de la maintenance et de l'extension de la durée de la vie de son parc nucléaire existant, pour un montant d'"environ 5,8 milliards d'euros".Ces prêts dont le remboursement sera étalé sur une durée de trois à cinq ans "ont été conclus avec de grandes banques internationales dont BNP Paribas, Bank of America, Crédit Agricole CIB, ING, Natixis CIB, Société Générale, Wells Fargo", a détaillé EDF dans un communiqué.
L'épilogue d'un long feuilleton: le gendarme du nucléaire français a donné mardi son feu vert à la mise en service du réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville en Normandie, une étape clé pour le lancement progressif de la production d'électricité prévu au cours de l'été, douze ans après le calendrier prévu. A l'heure où la France veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, ce feu vert est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui entendent tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.

avril 2024

EDF déboursera au total trois milliards d'euros sur ses fonds propres en 2024 pour la préparation de son projet de nouveau réacteur EPR2 au coeur du vaste programme de relance du nucléaire voulu par l'Etat, a indiqué mercredi le PDG du groupe électricien au Sénat. 20 milliards d'investissements par an "À ce jour, nous avons engagé un peu moins de deux milliards d'euros, des fonds propres d'EDF, sur la préparation de ce projet", a déclaré le PDG d'EDF Luc Rémont, en précisant qu'"en fin d'année", la somme atteindra "trois milliards d'euros".

mars 2024

Porté par un regain d'intérêt pour l'atome, EDF compte déployer des réacteurs de 3e génération (EPR) en France et en Europe à une échelle "industrielle", un pari ambitieux compte tenu de ses dérapages de coûts et de délais à répétition, incarnés par l'EPR de Flamanville censé démarrer cette année. En novembre, le PDG Luc Rémont a fixé le cap : construire "1 voire 1,5 (réacteur EPR2) par an" en Europe dès la prochaine décennie, loin du rythme actuel de "un ou deux (réacteurs) par décennie".
Porté par un regain d'intérêt pour l'atome, EDF compte déployer des réacteurs de 3e génération (EPR) en France et en Europe à une échelle "industrielle", un pari ambitieux compte tenu de ses dérapages de coûts et de délais à répétition, incarnés par l'EPR de Flamanville censé démarrer cette année.Après avoir fixé en novembre le cap à "1 voire 1,5 (réacteur EPR2) par an" en Europe dès la prochaine décennie, le PDG Luc Rémont a revu en hausse l'ambition du groupe à "deux réacteurs par an" dans un entretien accordé à Contexte, publié vendredi.
Le ministère des Armées a annoncé lundi une "collaboration" avec EDF afin d'utiliser la puissance des deux réacteurs nucléaires de la centrale de Civaux pour produire avec le CEA du tritium, "un gaz rare indispensable aux armes de la dissuasion".Cette annonce, présentée comme un projet de long terme, fait suite à une visite du ministre de la Défense Sébastien Lecornu à Civaux, dans la Vienne.
EDF a signé une contrat avec l'Arabie saoudite pour bâtir une centrale hydroélectrique en plein désert afin d'alimenter la cité futuriste "The Line", qui doit voir le jour d'ici à 2030. En interne, la participation de l'énergéticien à ce projet suscite beaucoup d'interrogation chez les salariés, qui appellent à une droit de retrait.
De la corrosion, phénomène qui avait immobilisé une partie du parc nucléaire français l'hiver dernier, a été décelée sur le réacteur de Blayais 4 (Gironde), a indiqué jeudi EDF, confirmant une information du Parisien mais soulignant que cela n'affectait pas sa prévision de production nucléaire pour cette année.
Les premières audiences de la chambre spéciale dédiée à la responsabilité sociale des entreprises et au devoir de vigilance ont eu lieu le mardi 5 mars 2024 à la cour d’appel de Paris. TotalEnergies, EDF et Suez étaient assignées par des associations et des collectivités, pour non respect de leurs obligations en matière de vigilance sur les droits humains et environnementaux.
Le projet de chantier déployé dans le cadre du projet Neom génère une forte opposition en interne, des salariés s’alarmant de son incompatibilité avec les engagements de l’entreprise pour l’environnement ou les droits de l’homme.

février 2024

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à EDF de mettre en place un "plan d'action" pour lutter contre les risques de "fraudes" dans la filière nucléaire, a-t-elle indiqué mardi.Lors de ses voeux à la presse le 30 janvier, le président de l'ASN Bernard Doroszczuk avait fait état de 43 cas de "fraudes" ou "contrefaçons" dans la filière nucléaire signalés à son administration. Il avait fait part de sa crainte de voir ce risque se développer sur fond de relance de l'atome en France.

janvier 2024

Paris demande l'appui de Londres pour l'aider à combler le déficit des projets de construction de réacteurs nucléaires menés par EDF en Grande-Bretagne, rapporte jeudi le quotidien Financial Times en citant le ministère français de l'Économie. Le quotidien affirme dans son édition de jeudi que "le gouvernement français fait pression sur le Royaume-Uni pour qu'il l'aide à combler un déficit de plusieurs milliards d'euros dans le budget des projets nucléaires construits en Grande-Bretagne par l'opérateur électrique français EDF".
Le gouvernement britannique a annoncé injecter 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d'euros) supplémentaires dans le projet Sizewell C de centrale nucléaire EPR, porté par l'énergéticien français EDF dans le Suffolk (est)."Le gouvernement a débloqué 1,3 milliard de livres supplémentaires pour soutenir la construction de Sizewell C", a annoncé l'exécutif dans un communiqué lundi soir, portant à plus de 2,5 milliards de livres le total déjà apporté par le gouvernement à ce projet.
La mise en service du premier réacteur nucléaire EPR de la centrale d'Hinkley Point C en Angleterre est repoussée d'au moins 2 ans, voire 4 ans, pour une livraison désormais attendue au mieux en 2029, voire 2030 ou 2031 selon les scénarios, a annoncé mardi EDF.L'électricien français indique avoir revu la durée attendue des travaux de montage électro-mécanique, (câbles et tuyaux) au moment où cette phase commence juste. Prévue pour durer 28 mois, cette étape en prendra finalement 52, ajoutant ainsi deux ans à la durée totale du projet, au mieux.
Le président Emmanuel Macron a affirmé mardi soir qu'il annoncerait "dès l'été les grands axes pour les huit prochains" EPR, dans le cadre de la relance du nucléaire, après le lancement de six nouveaux réacteurs EPR, lors d'une conférence de presse."J'ai annoncé les sites des six nouveaux réacteurs, les travaux, les investissements et tout le travail commencent à EDF. Dès l'été, j'annoncerai les grands axes pour les huit prochains", a-t-il déclaré.
L'énergéticien français EDF, opérateur du parc nucléaire outre-Manche, a annoncé mardi dans un communiqué qu'il "prévoit d'investir 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d'euros, ndlr) supplémentaires dans les cinq centrales nucléaires en production du Royaume-Uni sur la période 2024-2026".

décembre 2023

EDF a confirmé pour la première fois officiellement que le raccordement du nouvel EPR de Flamanville 3 aura lieu mi-2024, sans pour autant le prendre en compte dans son estimation de production d'électricité nucléaire pour 2026 communiquée jeudi.Pour l'EPR de Flamanville 3, "le chargement du combustible est prévu en mars 2024" et "le premier couplage est prévu mi-2024", indique EDF sur sa page de messages réglementaires destinée aux acteurs du marché de l'électricité.

novembre 2023

Le PDG d'EDF, Luc Rémont, compte accélérer dès maintenant la capacité de construction nucléaire du groupe pour la porter de "1 à 1,5 réacteur par an" en Europe dans la prochaine décennie, a-t-il indiqué mardi, lors du salon mondial du nucléaire civil à Paris.
EDF a annoncé mardi la signature de plusieurs accords de coopération industrielle dans le nucléaire avec des partenaires au Canada, en Inde et en République tchèque, autant de pays où le groupe français ambitionne de vendre des réacteurs.Ces signatures sont intervenues à l'occasion du salon du nucléaire civil, le World Nuclear Exhibition (WNE), organisé tous les deux ans près de Paris.
La mise en service en 2035 du premier réacteur du nouveau parc nucléaire est un objectif "très exigeant", a reconnu vendredi le PDG d'EDF Luc Rémont dans sa première interview à la radio depuis sa nomination il y a un an."C'est très exigeant, ça doit venir de pair avec tout le travail que nous devons faire sur le parc nucléaire existant pour augmenter le niveau de production et nous sommes bien en chemin pour augmenter le niveau de production", a indiqué le dirigeant, nommé il y a un an par le gouvernement pour redresser l'entreprise en grande difficulté.
L'exploitant nucléaire EDF mise sur une gestion optimisée de ses arrêts obligatoires pour augmenter sa production, l'une de ses priorités pour améliorer sa situation financière, a indiqué mercredi la direction.Après une production nucléaire tombée à un plus bas depuis 30 ans en 2022 (279 térawattheures, TWh) à cause de la crise de la corrosion, le groupe vise un objectif ambitieux de 400 TWh d'ici 2030 pour redresser sa situation financière, fragilisée par une dette de 65 milliards d'euros.
L’exploitant français devrait pouvoir revendre 70 euros le MWh produit par ses réacteurs nucléaires. Mieux que le prix actuel (42 euros) mais loin de ce qu’espérait l’électricien (100 euros).
L'Autorité environnementale a recommandé à EDF de nettement revoir sa copie sur l'étude d'impact des travaux préparatoires à la construction de deux nouveaux réacteurs de type EPR2 sur le site de Penly (Manche) et de leur exploitation, selon un avis publié vendredi.Cette autorité indépendante, qui a pour mission de rendre des avis sur l'impact environnemental de projets routiers ou énergétiques notamment, précise d'emblée qu'elle n'a pas évalué la sûreté nucléaire du site.

juin 2023

Le conseil d'administration d'EDF a engagé les procédures d'autorisation pour les premiers réacteurs du nouveau programme nucléaire voulu par Emmanuel Macron, a-t-on appris jeudi auprès du groupe."EDF engage les procédures d'autorisations nécessaires au lancement des travaux de construction de la première paire de réacteurs EPR2 à Penly (Seine-Maritime), ainsi que les autres procédures administratives nécessaires à sa réalisation et à son raccordement au réseau de transport d'électricité", indique le groupe dans un communiqué.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) demande à EDF de lui transmettre "rapidement" des éléments permettant de justifier au regard de la sûreté l'hypothèse d'une prolongation des réacteurs actuels "jusqu'à 60 ans et au-delà", selon un avis publié mercredi.Alors que les centrales nucléaires françaises ont entre 30 et 40 ans de moyenne d'âge, le gouvernement veut prolonger le plus possible celles qui peuvent l'être, dans le cadre de son vaste plan de relance de la production d'électricité nucléaire.
Malgré l'obstruction des petits actionnaires, "l'État (français) a mis en œuvre ce jour la procédure de retrait obligatoire des titres de capital d'EDF", a indiqué jeudi 8 juin Bercy dans un communiqué. "En conséquence, l'État détient à présent l'intégralité du capital et des droits de vote d'EDF".

mai 2023

Cher Jean-Marc, J’ai terminé de lire « Le Monde sans fin », qui reflète finalement tes idées depuis au moins la dernière décennie. Je ne vais pas tourner autour du Pot, c’est un « brulot » anti-énergies renouvelables, et j’ai du mal à comprendre « pourquoi tant de haine », ou même pire « tant de condescendance ». Si j’essaye de condenser mon objection principale en quelques mots : tu nies totalement ou presque les progrès considérables effectués par les convertisseurs d’énergies renouvelables ces 20 dernières années, et tu ignores les progrès à venir, tant sur les énergies renouvelables que sur les procédés consommateurs d’énergie.
De gemeenteraad van Zwolle heeft een motie aangenomen om fossiele reclame te verbieden via een verordening. Zwolle is daarmee de 1e Nederlandse gemeente – en mogelijk zelfs de 1e wereldwijd – die fossiele reclame gaat weren via een lokale wet. Het college moet de komende tijd aan de slag met het opstellen van de verordening.

avril 2023

Le chantier des réacteurs nucléaires au Royaume-Uni à Hinkley Point permet à EDF d'entrer dans une "cadence industrielle" et doit lui éviter les écueils rencontrés sur le chantier de Flamanville lors de la construction des futures centrales nucléaires françaises, a estimé jeudi le PDG d'EDF Luc Rémont.
Le calendrier présenté par EDF pour contrôler les soudures à risque de fissures dans ses réacteurs nucléaires, présenté mi-mars, a été jugé "approprié" par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), selon des communiqués des deux entités.
Il y a un "besoin d'anticiper" dès ces "prochains étés" la manière dont seront gérées les canicules et sécheresses dans les centrales nucléaires d'EDF, estime l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans une note publiée lundi.EDF a présenté le 13 avril au collège de l'ASN "son projet ADAPT d'adaptation de ses centrales nucléaires au changement climatique", explique le gendarme du nucléaire.Le réchauffement planétaire a, en effet, un impact sur la disponibilité en eau, ressource indispensable au refroidissement des réacteurs nucléaires.
L'énergéticien EDF a décidé d'un "moratoire" sur les embauches pour 2023 en raison de "sa situation financière difficile" après des pertes records en 2022, a indiqué jeudi à l'AFP un porte-parole de l'entreprise.EDF a décidé de suspendre ses recrutements le temps de "faire un état des lieux de ses besoins en personnel", pour mieux cibler ses priorités, à un moment où l'entreprise traverse "une situation difficile", a expliqué ce porte-parole, confirmant des informations du journal Les Echos.
Le gouvernement a demandé à EDF de "mettre à l'étude une augmentation de puissance" de ses réacteurs nucléaires actuels, pour "contribuer" à relever la production, a indiqué mardi le ministère de la Transition énergétique. "J'ai demandé à EDF de mettre à l'étude une augmentation de puissance du parc nucléaire français, en lien avec l'ASN", l'Autorité de sûreté nucléaire, a confirmé à l'AFP la ministre Agnès Pannier-Runacher après s'être exprimée dans Le Monde.

mars 2023

Le groupe EDF a annoncé jeudi la création d'une nouvelle filiale, Nuward, pour développer et exporter un petit réacteur nucléaire modulaire SMR dont le début de construction en France, pour le premier de la gamme, est prévu dans sept ans.En France, le gouvernement a fait du développement de ces petits réacteurs innovants une priorité de sa relance du nucléaire, avec la construction en parallèle de réacteurs puissants pour compléter le parc nucléaire existant avec six nouveaux EPR2.
Un consortium emmené par EDF sera chargé de construire le plus grand parc éolien en mer prévu à ce jour en France, attendu au large de la Normandie d'ici à 2031, a annoncé lundi le ministère de la Transition énergétique. Ce parc "Centre Manche 1" sera d'une puissance d'un gigawatt (GW), de quoi alimenter 800 000 foyers en électricité selon l'exploitant. Les éoliennes seront installées à 32 km des côtes.
EDF a identifié 320 soudures jugées à risque de fissures dans ses centrales nucléaires, et souhaite avoir contrôlé 90% des soudures "prioritaires" parmi celles-ci d'ici la fin de l'année, selon sa stratégie communiquée à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après la récente découverte d'une importante fissure dans le réacteur de Penly 1 (Seine-Maritime)."L'ASN prend acte de cette évolution de la stratégie et considère qu'il est de la responsabilité d'EDF de la mettre en oeuvre", indique le gendarme du nucléaire dans un communiqué jeudi.
EDF a remis à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sa stratégie de contrôle de réacteurs révisée après la découverte de fissures importantes sur les tuyauteries de certaines centrales, a indiqué mercredi l'ASN, qui est en train d'étudier son contenu.Les documents ont été reçus en fin de semaine dernière, et sont en train d'être instruits par l'ASN, qui prendra une position "dans les prochains jours", a-t-on appris auprès du gendarme du nucléaire.Du côté d'EDF, on ne fait "pas de commentaire pour le moment".
EDF a détecté un autre défaut "non négligeable" dû à un phénomène dit de fatigue thermique sur une soudure d'une tuyauterie de secours dans deux réacteurs, selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) jeudi, une complication de plus qui pourrait bouleverser le calendrier de maintenance des centrales françaises.
La fissure d'ampleur découverte par EDF sur l'un de ses réacteurs nucléaires de la centrale de Penly (Seine-Maritime), est un "sujet sérieux" et "pose problème", a souligné mercredi devant les sénateurs le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN)."Il y a eu un élément nouveau ces dernières semaines qui est la découverte d'une fissuration de corrosion sous contrainte sur un des circuits du réacteur de Penly 1, qui a une taille très importante puisqu'elle fait 23 mm pour une épaisseur totale de 27", a dit Bernard Doroszczuk à propos de cette anomalie rapportée mardi.
Une fissure plus grande que prévu, une stratégie à revoir et de nouvelles incertitudes pour la production nucléaire française en 2023: de nouveaux défis se dressent pour EDF après la découverte d'une corrosion "importante" dans un circuit de secours d'un réacteur à Penly (Seine-Maritime).-"Corrosion sous contrainte", de quoi parle-t-on?Bien connue dans l'industrie, la corrosion sous contrainte signifie qu'un matériau se dégrade et se fissure au contact d'un environnement chimique, sur quelques millimètres.
La découverte d'une grande fissure sur un réacteur d'EDF déjà concerné par le phénomène de corrosion sous contrainte qui touche le parc nucléaire depuis octobre 2021 "est au-delà de ce qui est acceptable, d'un point de vue sûreté", estime Karine Herviou, directrice générale adjointe de l'IRSN, considérée en France comme la police scentifique de la sûreté nucléaire.
Une fissure plus grande que prévu, une stratégie à revoir et de nouvelles incertitudes pour la production nucléaire française en 2023: de nouveaux défis se dressent pour EDF après la découverte d'une corrosion "importante" dans un circuit de secours d'un réacteur à Penly (Seine-Maritime).- "Corrosion sous contrainte", de quoi parle-t-on ? -Bien connue dans l'industrie, la corrosion sous contrainte signifie qu'un matériau se dégrade et se fissure au contact d'un environnement chimique, sur quelques millimètres.
Nucléaire : ce que l’on sait sur la fissure détectée à la centrale EDF de Penly
EDF a été sommé mardi par le gendarme du nucléaire de "réviser sa stratégie" pour résoudre les problèmes qui perturbent lourdement ses centrales depuis fin 2021, après la découverte d'une fissure d'ampleur sur un circuit de secours d'un réacteur à l'arrêt, Penly 1, en Seine-Maritime. Passée inaperçue jusqu'à sa médiatisation mardi par le site Contexte, une note d'EDF publiée le 24 février indique avoir décelé à Penly 1 un "défaut significatif de corrosion sous contrainte" sur une conduite de secours servant à refroidir le réacteur en cas d'urgence.

mars 2023

Le géant français EDF se trouve en grosse difficulté financière pour terminer la construction de deux centrales nucléaires en Angleterre à Hinkley Point C. Devant une augmentation pharamineuse des coûts, le partenaire chinois, CGN, est sur le point de renoncer à passer à la caisse. La facture du chantier, initialement devisée à €20 milliards en 2016, continue de grimper pour atteindre €36 milliards et le compteur continue de tourner.
Le géant de l'électricité EDF a subi en 2022 l'une des pires pertes d'une grande entreprise française dans l'histoire récente, creusant son endettement à un niveau également record de 64,5 milliards d'euros, au terme d'une année noire plombée par les déboires de son parc nucléaire mais aussi par sa contribution forcée au "bouclier tarifaire" des Français.

janvier 2023

Le labo des tuyaux : le Laboratoire intégré d'expertises de Chinon (Lidec) d'EDF inspecte la tuyauterie des centrales nucléaires sous toutes les soudures, le plaçant en première ligne dans la crise de la corrosion sous contrainte qui touche le parc français. Au sein de la centrale de Chinon (Indre-et-Loire), le Lidec --laboratoire unique en France-- s'étend sur plusieurs bâtiments gris où bourdonnent des souffleries. Ses missions: surveiller les cuves des réacteurs, optimiser les programmes de maintenance et vérifier les pièces livrées par les fournisseurs.
Un tournant mais pas la fin du feuilleton: l’État français a franchi le seuil de 90% du capital d'EDF, une étape cruciale pour mener à bien une offre publique de rachat (OPA) destinée à renationaliser le géant de l'électricité pour le relancer, mais dont l'issue dépend encore d'une décision de justice. "L’État a franchi le 19 janvier 2023 le seuil de 90,00% du capital et des droits de vote théoriques de la société EDF", indique un communiqué du ministère de l'Economie publié vendredi.
Un réacteur du parc nucléaire d'EDF, Tricastin 4, était à l'arrêt jeudi, en raison des "températures douces" et de la moindre consommation d'électricité, a-t-on appris jeudi auprès d'EDF."Les températures douces, au-dessus des normales de saison, et la moindre consommation en cette période font que le réseau n'a pas besoin de tous les réacteurs disponibles", a indiqué EDF, dans un point de situation, dans lequel elle fait état de 42 réacteurs en fonctionnement et 14 réacteurs à l'arrêt.

décembre 2022

Environ 500 soudeurs seront toujours mobilisés en 2023 à EDF pour réparer les tuyauteries de six réacteurs nucléaires très exposés au risque de corrosion, mais sans le renfort de leurs collègues nord-américains qui étaient venus les épauler en 2022 sur ces chantiers gigantesques, a-t-on appris auprès d'EDF."Environ 500 soudeurs continueront d'être mobilisés sur ces chantiers en 2023. Il n'y aura pas de renforts internationaux dans ce cadre", a indiqué à l'AFP le groupe EDF.
Deux autres réacteurs nucléaires ne pourront finalement pas redémarrer avant la fin de cet hiver, et six autres devront être arrêtés en 2023 pour des réparations liées à des problèmes de corrosion, a-t-on appris ces derniers jours auprès d'EDF.EDF a annoncé dans une note d'information publiée vendredi sur son site avoir décidé de remplacer systématiquement les tuyauteries de la catégorie de réacteurs la plus exposée à ces risques de corrosion, sur des conduites de secours servant à refroidir le réacteur en cas d'urgence. Ces réacteurs devront être arrêtés le temps des travaux.
Les clients d'EDF, particuliers, entreprises ou tertiaires, ont consommé en novembre 10% d'électricité de moins par rapport à novembre 2021, a indiqué le groupe jeudi. La clientèle de l'électricien national comprend environ 70% des ménages français, et 55 à 60% des entreprises.
EDF a annoncé vendredi la remise en service dans la nuit de deux réacteurs nucléaires supplémentaires, permettant au réseau électrique français de tourner avec 40 réacteurs connectés sur 56, à la veille d'une baisse annoncée des températures.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a, par la voix de son directeur général, Olivier Gupta, invité mercredi EDF à œuvrer pour apporter la preuve que ses réacteurs seront à même d'être prolongés au-delà de 50 ans. Les plus vieux parmi les 56 réacteurs français en service commenceront à atteindre ce seuil dès 2030.
Une seule installation au monde, appartenant au géant Rosatom, permet de « recycler » l’uranium déchargé des réacteurs français.
Les concurrents d'EDF ont demandé pour 2023 plus d'électricité nucléaire à bas prix produite par l'opérateur historique qu'ils ne peuvent en obtenir, a annoncé jeudi la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Le mécanisme baptisé Arenh ("accès régulé à l'électricité nucléaire historique") oblige EDF à vendre un quota annuel d'électricité nucléaire à ses concurrents au prix de 42 euros le MWh, soit actuellement beaucoup moins que sur les marchés, où les cours se sont envolés.
EDF a été définitivement condamnée à indemniser une association environnementale pour la mort d'une espèce protégée de faucons dans le parc d'éoliennes d'Aumelas (Hérault), selon une décision de la Cour de cassation consultée jeudi par l'AFP. La justice, saisie par l'association France Nature Environnement (FNE), a constaté que "vingt-huit faucons crécerellettes (...) avaient été tués entre 2011 et 2016 par collision avec les éoliennes des parcs du Causse d'Aumelas" et que "cette destruction perdurait malgré la mise en place" en 2014 d'un système électronique d'effarouchement. Or, en vertu d'une directive européenne, toute destruction de ces espèces protégées est illégale, sauf stricte dérogation préfectorale.

novembre 2022

EDF traverse une "crise historique", selon son nouveau PDG Luc Rémont, qui appelle en interne ses salariés à être pleinement "mobilisés" pour passer l'hiver face à une situation "critique" marquée par un risque de coupures d'électricité ciblées. "A court terme, il nous faut affronter un contexte critique, dans lequel le rôle de l'énergie et en particulier de l'électricité a rarement été aussi essentiel, au moment même où EDF traverse une crise historique", écrit M. Rémont vendredi dans un mail aux salariés, deux jours après l'officialisation de sa nomination. Dans ce premier message aux salariés dont l'AFP a pris connaissance, il rappelle les difficultés du parc nucléaire, avec près de la moitié des 56 réacteurs à l'arrêt et une remise en service retardée pour certains qui met en péril la capacité à répondre aux pics de consommation cet hiver.
EDF a retardé le redémarrage de trois réacteurs nucléaires français, les canalisations seraient endommagées.
Les autorités britanniques vont financer à hauteur de 800 millions d’euros ce projet de centrale. Les Chinois sont écartés.
Le gouvernement a demandé à EDF, et plus largement aux autres énergéticiens, de prendre des mesures pour débrider barrages et parcs éoliens afin de faciliter l'approvisionnement électrique du pays cet hiver, après l'annonce d'une indisponibilité prolongée de certains réacteurs nucléaires. Dans un courrier au PDG d'EDF daté de vendredi, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher lui demande "de tout mettre en oeuvre pour dégager de nouvelles marges de manoeuvre pour le passage de l'hiver", ce qui "passe, notamment, par la maximisation de la production renouvelable de l'entreprise". Cela signifie augmenter "de manière anticipée la puissance des concessions hydroélectriques".
Le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), à l'arrêt pour des contrôles, va devoir subir des réparations en raison de possibles défauts sur des soudures attribués au phénomène de corrosion sous contrainte, a indiqué vendredi l'autorité de sûreté nucléaire (ASN). L'ASN précise ainsi les raisons de la prolongation de l'arrêt de ce réacteur, annoncée jeudi soir par EDF, avec Cattenom 3, Penly 2 et Chooz B1. Cattenom 1, qui devait initialement être relancé le 17 novembre prochain, a vu sa reprise décalée au 26 février 2023, selon EDF.
EDF a annoncé jeudi revoir à la baisse sa production nucléaire pour l'année 2022 en raison notamment de l'arrêt prolongé de quatre réacteurs pour des questions de corrosion. L'entreprise prévoit 275-285 TWh (térawattheures) de production nucléaire en 2022, contre 280-300 TWh prévus précédemment. Cette révision est liée notamment à "l'allongement de la durée d'arrêt de quatre réacteurs nucléaires concernés par le programme de contrôles et réparations du phénomène de corrosion sous contrainte", selon EDF. Le géant de l'énergie, dont près de la moitié des réacteurs sont indisponibles, a aussi mis en cause le mouvement social de l'automne 2022 dans les centrales qui a eu une incidence "sur les plannings d'arrêt pour maintenance".

juillet 2022

L’énergéticien est pris entre la baisse de sa production à cause de réacteurs à l’arrêt, et la demande de l’État de baisser ses prix pour alléger la facture des Français. Le groupe pétro-gazier, lui, profite de la flambée des tarifs des carburants.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a validé mercredi la stratégie de contrôle d'EDF concernant les problèmes de corrosion rencontrés sur certains réacteurs de son parc français. EDF prévoit de contrôler l'ensemble de ses réacteurs d'ici à 2025 par ultrasons pour rechercher d'éventuelles traces de ce problème qui a conduit à l'arrêt de 12 réacteurs sur 56.
Entre maintenance et canicule, la centrale du Tarn-et-Garonne fonctionne a minima: un réacteur est arrêté pour inspection corrosion, l’autre tourne au ralenti depuis que le fleuve qui assure son refroidissement a dépassé les 28 degrés. Une illustration des problèmes inédits que rencontre le parc nucléaire d’EDF.
Dans les centrales nucléaires, les travailleurs témoignent d’un recours à la sous-traitance qui ne cesse d’augmenter, de collectifs de travail abîmés, d’un inquiétant vieillissement du matériel et d’une sûreté fragilisée. Enquête.
L'autorité britannique de réglementation nucléaire (ONR) a mis en lumière des "lacunes" en matière de sécurité chez EDF, opérateur du parc nucléaire d'outre-Manche, notamment sur les questions de cybersécurité, a appris l'AFP lundi auprès du régulateur et de l'entreprise.
Le retour attendu des hautes températures va mettre au défi l’incessant besoin de refroidissement par l’eau des réacteurs nucléaires. EDF assure être prêt, mais plusieurs centrales sont déjà sous haute surveillance.
Une cinquantaine de professionnel·les engagé·es pour la sobriété énergétique répondent à la tribune des dirigeant·es de TotalEnergies, EDF et Engie publiée le 25 juin dans le JDD

juin 2022

Les dirigeants des trois énergéticiens français TotalEnergies, EDF et Engie appellent ensemble dimanche les Français à réduire "immédiatement" leur consommation de carburant, pétrole, électricité et gaz face au risque de pénurie et de flambée des prix qui menacent "la cohésion sociale" l'hiver prochain.
Les dirigeants des trois énergéticiens français TotalEnergies, EDF et Engie appellent ensemble, dimanche 26 juin, les Français à réduire « immédiatement » leur consommation de carburant, pétrole, électricité et gaz face au risque de pénurie et de flambée des prix qui menacent « la cohésion sociale » l’hiver prochain.
Engie s’inquiète de l’état du parc nucléaire d'EDF en France Selon Engie, la disponibilité du parc nucléaire français est toujours moins bonne qu’annoncé par EDF.
Une étude de Global Chance montre qu’EDF est confronté au risque de fissure depuis 1998. Mais l’électricien n’a rien dit. Et se retrouve piégé face à un problème pour l’instant inexpliqué.
Le fournisseur d'électricité renouvelable Enercoop s'est résolu samedi à avoir recours temporairement à de l'électricité à bas prix fournie par l'opérateur EDF et donc issue du nucléaire, afin d'assurer sa survie, face à la flambée des prix de l'électricité, aggravée par la guerre en Ukraine, a-t-on appris auprès de la direction.
EDF a dû baisser la production sur l'un des réacteurs nucléaires de sa centrale de Saint-Alban (Isère) en raison d'un trop faible débit du Rhône, alors que la sécheresse menace la France, a-t-on appris lundi auprès de l'entreprise.

mai 2022

Depuis l’annonce de problèmes de corrosion sur certains réacteurs, EDF affirme avoir été prise au dépourvu par ce phénomène présenté comme « inédit ». Il a en réalité déjà touché à plusieurs reprises l’entreprise française depuis 40 ans.
Le groupe français a annoncé un délai de près de quinze mois dans la mise en service de ses réacteurs de nouvelle génération à Hinkey Point. Le budget, lui, s’alourdit de 3 milliards de livres.
Les résultats d'EDF seront finalement encore plus mauvais que prévu cette année, en raison des problèmes de corrosion sur son parc nucléaire qui ont contraint à mettre à l'arrêt 12 réacteurs. Le producteur d'électricité estime désormais que la baisse de sa production nucléaire prévue en 2022 lui coûtera 18,5 milliards d'euros d'Ebitda (excédent brut d'exploitation), au lieu de 16 milliards comme annoncé en mars, selon un communiqué publié jeudi.
A l’Assemblée générale des actionnaires, le PDG Jean-Bernard Lévy s’est voulu optimiste pour l’avenir de son groupe malgré une année 2022 qui s’annonce catastrophique. Mais pour faire face au défi de la construction de six nouveaux EPR, l’électricien va avoir grand besoin du soutien financier de l’Etat.