Intempéries

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Vagues de chaleur, canicules, tempêtes, sécheresses, incendies, inondations, …

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mai 2024

L’installation de la jetée temporaire américaine sur la côte de Gaza a permis le débarquement en une semaine de 97...
Un nouveau convoi de camions transportant de l’aide humanitaire pour #Gaza a été bloqué par des colons qui ont détruit les colis, le 13 mai, au point de passage de #Tarqumia, en Cisjordanie. Deux activistes israéliennes pour la paix ont tenté de s’interposer. Elles les ont confrontés, prenant des soldats de l’armée israélienne à témoin, et ont tout filmé.
La construction de cette jetée flottante avait été annoncée en mars dernier. Le 17 mai au matin, les premiers colis d’aide humanitaire à destination des Gazaouis ont commencé à être débarqués pour pouvoir être distribués.
Après des jours de blocage de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien menacé de famine, les premiers chargements ont commencé à être débarqué vendredi par la jetée provisoire américaine arrimée la veille sur la côte de la bande de Gaza.
Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient a annoncé avoir arrimé jeudi une jetée provisoire sur la côte de Gaza, devant permettre d'y acheminer plus d'aide humanitaire. À terme, les États-Unis espèrent l'arrivée de l'équivalent de "150 camions par jour" dans le territoire palestinien, soumis à d'intenses bombardements israéliens, et dont les principaux points d'entrée sont bloqués depuis plus d'une semaine.

avril 2024

Un port temporaire et une jetée en mer vont bientôt voir le jour sur la bande de Gaza, afin de faciliter la livraison de cargaisons au peuple palestinien.

mars 2024

Un premier bateau chargé de vivres pour la population affamée par plus de cinq mois de guerre est arrivé vendredi au large de la bande de Gaza, au moment où les Palestiniens se rassemblaient sous tension pour la première grande prière depuis le début du ramadan.

décembre 2023

Les quelque 4000 producteurs suisses de pommes de terre font face depuis trois ans à des récoltes médiocres. La patate a besoin d’eau en été. Elle est frappée de plein fouet par des mois estivaux brûlants. La tension monte autour de l’usage de l’or bleu.
Des Palestiniens libérés après avoir été arrêtés par l'armée israélienne dans la bande de Gaza ont affirmé à l'AFP dimanche avoir été torturés en détention, ce que dément l'armée.
L'intervention israélienne dans la bande de Gaza a entraîné la destruction de nombreux terrains agricoles. Compte tenu de la dureté des combats, les images satellite sont le seul moyen d’observer les dégâts. Selon un analyste, 22 % des terres arables ont déjà été détruites et les combats laisseront une empreinte durable sur l'enclave palestinienne.
Haro sur la fraise andalouse. Le gouvernement espagnol et la région d’Andalousie viennent de signer un accord pour protéger le parc de Doñana, l’une des plus grandes zones humides d’Europe, où sont cultivées 30% des fraises exportées en Europe. Une enveloppe d’1,4 milliard d’euros va être débloquée pour mettre fin au pompage illégal qui sert à leur production et qui assèche le parc.

septembre 2023

Depuis la fin de l’accord céréalier en juillet, la Russie a entrepris une campagne de bombardements des ports ukrainiens. L’Ukraine parvient cependant à exporter ses denrées agricoles, vitales à son économie, grâce à d’immenses efforts pour mettre en place des voies alternatives à la traversée de la mer Noire. France 24 fait le point.

août 2023

Les frappes russes répétées sur des ports maritimes et fluviaux ukrainiens ont détruit “270.000 tonnes de céréales” en un mois, a déclaré mercredi le ministre ukrainien des Infrastructures, Oleksandre Koubrakov.

juillet 2023

Un an après son entrée en vigueur, cet accord crucial pour la sécurité alimentaire mondiale n’a pas été renouvelé. La décision de Moscou va obliger l’Ukraine à trouver des solutions alternatives pour exporter son blé et autres céréales.

juin 2023

La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia n'a plus d'alimentation externe de secours depuis trois mois, ce qui la rend "extrêmement vulnérable", a averti samedi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.

février 2023

La politique menée par Pékin pour répondre à sa demande intérieure en matière de blé, de riz ou de maïs contribue fortement à la hausse des prix sur les marchés internationaux.

octobre 2022

De source proche de l’état-major russe, on affirme que cette attaque, la première d’une telle ampleur, n’aurait causé que des “dégâts mineurs”, signale le site d’information ukrainien Obozrevatel. Seul un dragueur de mines, l’Ivan Golubets, de la classe Natya, aurait été touché.
Après une attaque qu’elle attribue à l’Ukraine en Crimée, la Russie annonce suspendre sa participation à l’accord assurant la poursuite des exportations de céréales ukrainiennes, vitales pour l’approvisionnement alimentaire des pays pauvres.
L'ONU aimerait renouveler l'Initiative de la mer Noire en faveur des céréales pour un an.
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a perdu sa dernière source d'alimentation électrique externe en raison de nouveaux bombardements et s'appuie sur des générateurs d'urgence, a déclaré samedi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Le site occupé puis annexé par la Russie se procure "l'électricité dont il a besoin pour le refroidissement du réacteur et d'autres fonctions essentielles de sûreté et de sécurité nucléaires" uniquement grâce à des générateurs diesel, a ajouté l'organisme onusien dans un communiqué. "La connexion a été coupée vers une heure du matin, heure locale", a précisé l'AIEA, qui dit se baser sur "des informations officielles en provenance d'Ukraine" ainsi que sur "des rapports de son équipe" de quatre experts présents dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe.

septembre 2022

Environ 15% de la capacité de stockage de céréales de l'Ukraine a été perdue depuis le début de la guerre avec la Russie, relève jeudi un rapport américain qui souligne les effets néfastes pour la sécurité alimentaire mondiale.

août 2022

L’accord signé en juillet entre Kyiv et Moscou a permis à plusieurs cargos de quitter les ports de la mer Noire. Mais le rythme est trop faible pour vider les silos ukrainiens et les denrées ne vont pas vers les pays les plus menacés par les pénuries, qui seront au menu des discussions entre l’ONU, la Turquie et l’Ukraine.
Des chercheurs de l’université de Rutgers aux États-Unis ont évalué l’impact de l’utilisation des armes atomiques sur le climat et la production alimentaire. Il en ressort que même un conflit atomique limité à l’Inde et au Pakistan entrainerait une réduction de 7 % des rendements agricoles mondiaux dans les 5 années suivant les explosions et pourrait déboucher sur une famine qui provoquerait la mort de 2 milliards de personnes.
La reprise des exportations de céréales ukrainiennes, marquée lundi par le départ d'un premier navire depuis Odessa, est un premier "signal positif" tant le blé, indispensable à l'alimentation, est un enjeu stratégique dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie.

juillet 2022

L'Ukraine et la Russie ont signé vendredi à Istanbul, cinq mois après le début de la guerre, un accord permettant d'exporter les céréales ukrainiennes bloquées dans les ports de la mer Noire.
La Russie et l'Ukraine vont signer un accord sur les exportations de céréales à Istanbul vendredi après-midi, a annoncé jeudi soir la présidence turque.
Des experts militaires d'Ukraine, de Russie et de Turquie discutent mercredi à Istanbul des possibilités d'exportations de céréales au départ des ports ukrainiens sous blocus russe.
La Russie contrôle 22% des terres agricoles ukrainiennes et la guerre menace les moissons prévues cet été, ce qui pourrait encore aggraver la crise alimentaire mondiale, estiment des chercheurs de la Nasa.

juin 2022

Depuis l’offensive russe sur son territoire, l’Ukraine, souvent qualifiée de « grenier à blé du monde », se voit dans l’incapacité d’exporter ses céréales. Résultat : les prix augmentent et mettent en difficulté les pays les plus dépendants du blé ukrainien, mais aussi russe. Explications en podcast avec Luc Bronner, grand reporter, et Mathilde Gérard, journaliste au service Planète du « Monde ».
Alors qu’avant le début de la guerre en Ukraine il y avait 150 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, elles sont aujourd’hui 280 millions, explique Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté, interrogé sur La Première. A cela s’ajoutent, dans une série de pays, "des conflits, des ruptures climatiques, une dette qui les empêche d’acheter des produits alimentaires à des prix exorbitants qui résultent de l’affolement des marchés. Dans ces pays (comme l’Ethiopie, le Sud-Soudan, le Nigéria, le Yémen, l’Afghanistan, la Somalie), le risque de famine se précise d’heure en heure. Malheureusement la communauté internationale n’a pas les moyens de réagir et il y a tout lieu de s’inquiéter pour la vingtaine de pays que la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le Programme alimentaire (PAM) ont identifiés".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky alerte sur les risques de pénuries alimentaires provoqués par le blocage des ports ukrainiens. Selon lui, ce dernier pourrait avoir des conséquences gravissimes et provoquer une “terrible crise alimentaire”.
L’ONU craint « un ouragan de famines » en Afrique, où de nombreux pays sont dépendants du blé importé d’Ukraine ou de Russie.
Le blocus du port ukrainien par l’armée russe fait peser la menace d’une crise alimentaire mondiale. Le 30 mai, Emmanuel Macron a proposé le vote d’une résolution de l’ONU pour ouvrir un corridor maritime. Les Occidentaux ne doivent donc ménager aucun effort pour y parvenir.
La récolte de maïs de la saison 2022/23 devrait elle atteindre 26,1 millions, contre 37,6 millions de tonnes l'an dernier (-30 %), avec quelque 15 millions de tonnes pour l'exportation.

mai 2022

Les conflits armés ont aggravé les effets délétères du réchauffement climatique dans la région, et plongé des populations entières, dont des millions de déplacés, en situation d’urgence alimentaire. Leur extrême vulnérabilité est aujourd’hui accentuée par la pandémie de Covid-19 et les conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
La Russie redirige les exportations entravées par les sanctions afin de remplir ses propres stocks, a indiqué lundi le président de l'Union russe des céréales.
Les sanctions contre la Russie, le changement climatique et les restrictions sur les exportations engendrent une forte pénurie des engrais qui met les agriculteurs du monde entier en difficulté, et qui pourrait bien engendrer une grave crise alimentaire.
L'Amérique latine et les Caraïbes sont menacées par une crise alimentaire, conséquence de la guerre en Ukraine qui relance l'inflation dans une région qui n'a pas encore surmonté le choc de la pandémie de coronavirus, a averti mardi le Programme alimentaire mondial (PAM).
Moscou se défend de bloquer délibérément les exportations de blé ukrainien et assure que les pays les plus dépendants des importations de céréales, qui sont ses “amis”, ne manqueront de rien.
Selon les derniers chiffres de l’ONU, 276 millions de personnes dans le monde sont confrontées à une insécurité alimentaire grave. Un chiffre qui a doublé en seulement deux ans, soit depuis le début de la pandémie de Covid-19. Mais, aujourd’hui, avec l’impact du conflit en Ukraine, il est très probable que l’insécurité alimentaire grave touche un nombre encore plus important de personnes.
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des témoignages attestent d'une nouvelle tactique des forces armées russes en Ukraine : bombarder et piller des engins agricoles, des fermes et les réserves de céréales du "grenier de l'Europe". Selon un expert de sécurité alimentaire, il s’agit de "tentatives délibérées de la part de la Russie de réduire la production agricole ukrainienne".
L'Inde a annoncé samedi interdire les exportations de blé face à la baisse de sa production, due notamment à des vagues extrêmes de chaleur, une décision qui va "aggraver la crise" d'approvisionnement en céréales avec la guerre en Ukraine, s'alarme le G7.
Cette année, autant que de carburant et d'engrais, les agriculteurs locaux ont besoin de gilets pare-balles et de démineurs pour détruire les bombes tombées dans leurs champs.
La planète manquera bientôt d’huile végétale. Depuis la récente décision de l’Indonésie de bannir les exportations d’huile de palme, la situation va s’aggraver dans les prochains mois. Partout au pays, il faudra s’attendre à voir le rationnement de l’huile végétale au détail. Il existe déjà une pénurie d’huile végétale qui pourrait durer encore des mois, tout cela en raison de l’invasion de l’Ukraine et des changements climatiques. L’huile végétale se retrouve dans nos maisons et dans tous les restaurants et est employée avec presque tous les aliments et les mets que l’on cuisine. C’est aussi un ingrédient très utilisé par les grandes entreprises qui fabriquent des produits populaires consommés au quotidien.
Le secrétaire général de l'ONU a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine. "Il n'y a vraiment pas de vraie solution au problème de la sécurité alimentaire mondiale sans un retour de la production agricole ukrainienne et de la production alimentaire et d'engrais de la Russie et du Bélarus sur les marchés mondiaux en dépit de la guerre", a déclaré Antonio Guterres lors d'une visite à Abuja avec le président nigérian Muhammadu Buhari.
Le secrétaire général de l'Onu a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine.
Avant même la guerre en Ukraine, l'insécurité alimentaire aiguë a frappé près de 40 millions de personnes supplémentaires en 2021, pour atteindre près de 200 millions, en raison des conflits et des crises climatiques et économiques, prévient l'ONU mercredi dans son rapport sur les crises alimentaires.

avril 2022

Le norvégien Yara International, un des principaux fabricants d'engrais minéraux, a mis en garde mercredi contre l'impact "dramatique" de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire mondiale. "L'impact de la guerre sur la sécurité alimentaire mondiale sera dramatique", a déclaré le directeur général de Yara, Svein Tore Holsether, lors de la présentation des résultats trimestriels.
Les prix alimentaires et de l'énergie, dont la hausse a été exacerbée par la guerre en Ukraine, pourraient rester élevés pendant plusieurs années, estime la Banque mondiale qui évoque la fin de l'année 2024.
Début mars, 450 experts ont incité les responsables politiques à poursuivre les efforts en matière d’agriculture durable. Malgré la guerre en Ukraine, ils estiment qu’il est encore possible de nourrir la planète, à condition de changer nos façons de consommer.
Chamboulée par la guerre en Ukraine, la géopolitique mondiale pourrait aussi être profondément modifiée par le réchauffement climatique, estime Guillaume Bagnarosa, enseignant-chercheur à Rennes School of Business (RSB). Pour ce spécialiste, les frontières agricoles pourraient ne plus rien à voir avec celles d’aujourd’hui, laissant craindre, dans 10 ans, des risques d’affrontement pour l’accès à la nourriture.
Quelles pourraient être les conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour les Européens dans les mois à venir ? Une chronique de Maxim Manturov, responsable du conseil en investissement chez Freedom Finance Europe.
L’indice des prix alimentaires a atteint un nouveau record en mars, bondissant de 34 % par rapport à la même période l’an dernier. Ce "bond de géant", provoqué par l’invasion russe en Ukraine, grenier à blé de l'Europe, a des répercussions dramatiques sur des pays très dépendants de ses importations. En France, c’est aussi la réalisation de la transition alimentaire qui est remise en cause, les consommateurs se détournant des produits plus haut de gamme comme le bio, face à la "stagflation".
Au drame humain, la guerre en Ukraine a ajouté une certaine confusion dans le chef de nos décideurs. La Commission vient d’annoncer une dérogation pour la culture des jachères, au nom de la sécurité alimentaire. Un seul mot d’ordre : « produire plus ». Selon certains, il faudrait « libérer la production agricole » et exploiter intensivement chaque recoin de terre. Or, s’il s’agit véritablement de répondre aux besoins urgents de populations en souffrance, il serait plus sage de s’interroger sur l’utilisation qui est faite de nos terres. En Wallonie comme en Europe, les deux tiers des cultures servent à nourrir nos voitures, ou des animaux d’élevage que nous consommons actuellement en quantités excessives. En sacrifiant la biodiversité sur l’autel de la production, nous commettons une erreur stratégique qui pourrait être irréparable, celle de compromettre notre capacité future à nourrir nos populations.
Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs "plus hauts niveaux jamais enregistrés", à cause de la guerre en Ukraine qui "provoque des chocs" sur les marchés des céréales et des huiles végétales, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Selon l’organisation des Nations unies pour l’alimentation, le panier moyen avait augmenté en mars de 12,6 % après le déclenchement de la guerre en Ukraine, et la hausse dépassait les 33 % sur un an. Pour les pays les plus pauvres, c’est la famine qui menace.
En raison de la guerre en Ukraine et des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement, quatre entreprises alimentaires sur 10 indiquent qu'elles pourraient temporairement suspendre ou réduire leur production dans les semaines à venir, ressort-il mercredi d'une étude menée par la Fédération de l'industrie alimentaire belge (Fevia).

mars 2022

La guerre contre l’Ukraine montre que notre système alimentaire n’est pas durable et est injuste, écrivent des scientifiques dans cette tribune. Selon eux, il est nécessaire d’aller vers une agriculture et une alimentation plus saines, justes et respectueuses de l’environnement.
L’ONG Transport & Environment dénonce le recours aux biocarburants à base d’huiles végétales ou de céréales en Europe compte tenu de la menace qui pèse sur la sécurité alimentaire mondiale depuis le début de la guerre en Ukraine.
Plus de 450 scientifiques publient ce lundi un appel à changer notre système alimentaire mondial plutôt que de s’enfermer dans le productivisme pour répondre aux pénuries qui se dessinent à cause de la guerre en Ukraine.
Farine de maïs, riz, sucre, huile, tomates, bière... tout augmente. Les ménages congolais, dont les trois quarts vivent sous le seuil de pauvreté, s'inquiètent des conséquences économiques de la guerre menée par la Russie en Ukraine.
Le directeur général de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) qui préside également le réseau des autorités de sûreté nucléaire d'Europe de l'Ouest (Wenra), s'inquiète de la "fragilisation" de la sûreté nucléaire dans l'Ukraine en guerre. "La première question me paraît être la fragilisation de la sûreté, que ce soit à cause des coupures d'alimentation électrique ou à cause des difficultés éprouvées par les personnels pour exercer leur mission" estime Olivier Gupta dans un entretien au quotidien économique français Les Echos daté de lundi.
Le gouvernement ukrainien reste fonctionnel, le système bancaire stable et la dette viable à court terme, mais la guerre provoquée par la Russie plonge l'Ukraine dans une récession sans précédent. Le conflit met aussi en péril la sécurité alimentaire mondiale, met en garde lundi le FMI.
Toujours disponible en Europe, l’ingrédient de base du pain et des pâtes subit une explosion de ses tarifs mondiaux à cause du conflit russo-ukrainien et de la reprise économique post-covid. Gare à la flambée des produits finis !
Alors que la guerre en Ukraine s’intensifie, la bataille continue de faire rage entre les partisans d’une agriculture productiviste et les défenseurs d’un modèle agricole plus respectueux de l’environnement. Jeudi 10 mars 2022, vingt-six organisations environnementales, citoyennes et paysannes ont envoyé une lettre ouverte au président de la République Emmanuel Macron et au ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, dans laquelle elles dénoncent « l’instrumentalisation de la guerre en Ukraine par les tenants d’une agriculture productiviste ».
Les autorités russes souhaitent disposer de suffisamment de nourriture pour leur propre population.
Certains producteurs de tomates sous serres chauffées se voient obligés d'arrêter le chauffage pour éviter la faillite. En cause : la multiplication par 10 des prix du gaz depuis le début de la guerre sur le sol ukrainien le 24 février.
Le ministère américain de l'Agriculture prévoit également, dans son rapport Wasde, une diminution de plus de 8 % des exportations russes.
Yara International, l'un des plus grands producteurs mondiaux d'engrais, prévient que la guerre en Ukraine pourrait entraîner une crise alimentaire à l'échelle planétaire. "Un choc" est imminent, tant pour l'approvisionnement en denrées alimentaires qu'au niveau des prix, a déclaré lundi Svein Tore Holsether, le patron de Yara, dans une interview accordée à la chaîne britannique BBC.
Selon un décret publié dimanche soir, une licence décernée par les autorités ukrainiennes est désormais nécessaire pour exporter le blé, la viande de volaille, les oeufs, l'huile de tournesol, a indiqué l'agence de presse Interfax Ukraine, citant une décision des autorités. Des quotas ont également été introduits pour l'exportation de bétail, de viande de bétail, de sel, sucre, avoine, sarrasin, seigle, millet.
Des ports et routes stratégiques ont été coupés du fait de la guerre russe contre l’Ukraine. Les marchés agricoles, notamment de maïs et de blé, sont perturbés. Les ministres européens de l’Agriculture ont annoncé des mesures de contournement.
Le conflit risque de remettre en cause les objectifs verts de l’agriculture européenne. Lors d’une réunion informelle avec le commissaire à l’Agriculture, les ministres de l’UE ont demandé une évaluation de certaines stratégies, dont celle dite «De la ferme à la fourchette», au nom de la souveraineté alimentaire.
L'inflation dans la zone euro a pulvérisé un nouveau record en février, à 5,8% sur un an, toujours propulsée par la flambée de l'énergie, mais aussi désormais de l'alimentation, alors que la guerre en Ukraine fait craindre une folle envolée. En janvier, l'inflation avait atteint 5,1%, ce qui représentait déjà le niveau le plus élevé enregistré par l'office européen des statistiques depuis le début de cet indicateur en janvier 1997 pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique. Depuis novembre, il s'est hissé chaque mois un nouveau sommet historique.

février 2022

Les cours du blé et du maïs, dont l'Ukraine est le quatrième exportateur mondial, se sont envolés dès l'ouverture, quelques heures après le début de l'invasion russe de l'Ukraine.
Le cours des matières premières agricoles s’est envolé le 24 février, après le début des bombardements russes en Ukraine. La guerre dans le « grenier de l’Europe » fait craindre un manque d’approvisionnement.

décembre 2021

L'ONU s'est dite mercredi "contrainte" de réduire l'aide alimentaire au Yémen faute de fonds nécessaires, mettant en garde contre une augmentation de la faim dans ce pays en guerre, ravagé par l'une des pires crises humanitaires au monde.

juin 2021

Septante-cinq ans après la fin de la guerre, le rationnement alimentaire reste un sujet tabou. Certains pays le pratiquent, hors conflit. Potentiellement pertinent pour affronter les changements climatiques, il pourrait même convaincre la population, pour autant que la démarche soit expliquée et anticipée. Le contraire de ce qu'on a observé au début de la crise du coronavirus, en somme.